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Dans le 10ème - Page 58

  • Aujourd'hui, c'est la rue aux enfants !

     

    image001 (1).jpgDans le 10e arrondissement, rue du Château Landon, aujourd'hui c'est "La rue aux enfants". Ce n'est pas moins de 30 ateliers, jeux et animations qui sont proposés aux enfants des centres de loisirs et des familles en ce premier mercredi de vacances scolaires (de 10h à 18h), et c'est gratuit !

    Au programme des réjouissances : Ateliers "Halloween", jeux géants, ateliers récup', scène musicale, espace bien être,...

    Cet événement est concocté par le CRL10 et mobilise de nombreux partenaires du quartier Louis-Blanc Aqueduc, avec le soutien actif du Conseil de quartier et du bailleur social Élogie Siemp. Cet après-midi dédié aux enfants a pu voir le jour également grâce à une mobilisation des réseaux de parents d'élèves, des écoles et de nombreux bénévoles habitants et hébergés.

    Nota : Les enfants devront être accompagnés d’un adulte et seront sous leur responsabilité. 

     

    C'est où ?

    • Rue du Château Landon, 75010 Paris

    C'est quand ?

    • Le 24 octobre 2018
  • Action Barbès, quésaco ?

    Amis lecteurs, vous connaissez notre blog et une partie de nos actions - celles dont nous rendons compte ici -, mais connaissez-vous vraiment Action Barbès ? L'article du jour prendra la forme d'un petit exercice narcissique pour répondre à la question : Action Barbès, quésaco ? 

     

    Action Barbès c'est quoi ?

    Créée en 2001, Action Barbès est une association de riverains qui vise à améliorer le cadre de vie des quartiers aux confins des 9e, 10e et 18e arrondissements de Paris, afin de rendre la ville plus vivable et plus humaine. Historiquement, l'association est née autour de la rénovation de la station de métro Barbès-Rochechouart, mais bien vite c'est la sauvegarde et la rénovation du cinéma le Louxor qui va occuper l'association. Un combat couronné du succès que l'on sait, aujourd'hui le Louxor abrite à nouveau des séances de cinéma derrière ses belles mosaïques néo-égyptiennes.

    action barbès,association

    Mais Action Barbès ne s'occupe pas exclusivement de dossiers aussi prestigieux que la défense du Louxor ou plus récemment la promenade urbaine, l'association s'intéresse aussi à des problèmes quotidiens de propreté ou de voirie, par exemple. Attentive aux transformations de l'espace urbain, elle est autant critique qu'elle est force de propositions. Aujourd'hui, Action Barbès se préoccupe de questions d'urbanisme, de circulation et de déplacement, d'accessibilité, de propreté et d'hygiène, de sécurité, de commerce, de culture, de préservation de l'environnement urbain, de la végétalisation et des espaces verts, d'animation de l'espace public et plus généralement des usages (et des mésusages) de l'espace public. 

    Dans cette perspective, les interlocuteurs d'Action Barbès sont les pouvoirs publics, élus et services de la ville, la préfecture et les services de police pour les questions de sécurité, ou encore des opérateurs publics, comme la RATP ou la SNCF. Pour agir, nous privilégions le dialogue constructif, et nous participons de manière active à plusieurs instances, commissions et conseils de quartier, ainsi qu'à des comités de suivi (ZSP, SCMR...). Mais lorsque la discussion n'est pas possible ou difficile à établir, nous savons durcir le ton, il est parfois des causes qui méritent qu'on grogne un peu. Et si l'engagement d'Action Barbès est bien citoyen, pour autant nous ne nous inscrivons pas dans une posture politicienne et n'affichons aucune couleur politique.

     

    Action Barbès c'est où ?

    Comme son nom l'indique, Action Barbès est née autour du carrefour Barbès, ce carrefour important du Nord de la capitale. Mais, très vite, son territoire s'est étendu jusqu'à atteindre ses limites actuelles. Le territoire couvert par les actions de l'association est déterminé avant tout par la localisation de ses adhérents, nous agissons là où nous habitons.

    Les limites qui figurent sur les cartes ci-dessous représentent un territoire minimal borné par les adresses des adhérents, elle ne sont pas des contours fixes et indépassables.

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    Ce qui caractérise Action Barbès, c'est d'agir sur trois arrondissements parisiens, les 9e, 10e et 18e arrondissements. Les problématiques communes rencontrées par les habitants du secteur obligeant à dépasser les frontières administratives, ceci afin de mieux les appréhender. Des frontières que la ville ne savait et ne sait pas toujours franchir. Cette approche nous permet de cerner les questions qui nous intéressent de manière fine, tout en comprenant leur inscription dans un contexte plus général ; nos dix-sept années d'existence nous permettent aussi de mieux comprendre les problématiques sur un temps long. Nous pouvons aussi comparer les fonctionnements et les politiques mises en œuvre dans les différents arrondissements.

    Mais c'est aussi pour nous une démultiplication des interlocuteurs, car trois arrondissements c'est trois équipes municipales, et autant de services de la ville. Et trois arrondissements, c'est aussi trois commissariats différents. Voilà aussi pourquoi l'Hôtel de ville ou la préfecture sont nos interlocuteurs privilégiés sur certains dossiers, comme, par exemple, la promenade urbaine ou le suivi de la ZSP.

    Cette tripartition se retrouve dans le conseil d'administration de l'association, qui compte actuellement parmi ses membres une personne habitant le 9e arrondissement, cinq dans le 10e et deux dans le 18e.

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    Le périmètre qui intéresse Action Barbès s'étend sur de nombreux quartiers : des deux gares à la Goutte d'Or, d'Anvers à Lariboisière - Saint Vincent-de-Paul, en passant par La Chapelle ou encore par Château Rouge, pour ne pas tous les citer. Des quartiers souvent sous le feu de l'actualité, ce qui nous vaut énormément de sollicitations de la part des médias mais aussi de chercheurs.

    Pour finir cette présentation géographique de l'association, signalons que depuis peu, le siège de l'association a migré un peu plus au Nord du secteur, passant du 11 rue Guy Patin dans le 10e arrondissement au 28 rue Affre dans le 18e. Ce changement d'adresse n'est pas vraiment une révolution pour l'association, il revêt essentiellement un caractère postal. 

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    Action Barbès c'est qui ?

    Action Barbès est une association d'habitants, des femmes et des hommes totalement bénévoles. Financièrement, elle vit uniquement des cotisations de ses adhérents et de quelques (petits) dons. Nous refusons par principe toute subvention, de quelque nature qu'elle soit, cela afin de garantir notre liberté et notre indépendance. De même, nous déclinons toutes les offres de partenariat commercial (le succès de ce blog attire les convoitises publicitaires).

    Les adhérents d'Action Barbès ont des profils très différents, réunissant de très anciens habitants et de nouveaux venus. Leur âge varie de 25 à plus de 80 ans pour les plus anciens. Du côté du milieu socioprofessionnel, là aussi c'est assez varié. Ainsi, on peut trouver de nombreuses professions chez les adhérents, comme enseignant, architecte, employé, commerçant, journaliste, consultant, juriste, comptable, chef d'entreprise, artiste, fonctionnaire (national, territorial et hospitalier), chargé de mission, chercheur, artisan... Cette diversité professionnelle parmi les membres de l'association, y compris parmi ceux qui sont retraités, offre à l'association un vivier d'expertises dans de nombreux domaines. Pour la question du genre, l'association est relativement paritaire, comptant pratiquement autant de femmes que d'hommes. 

    action barbès,association

    En attendant la promenade urbaine, sous le viaduc du métro

     Notre association regroupe essentiellement des habitants des trois arrondissements couverts par le champ d'activités d'Action Barbès. Les adhérents sont à peu près également répartis sur le territoire d'Action Barbès, avec cependant deux artères qui regroupent plus d'adhérents que les autres, à savoir les boulevards de Magenta et Barbès. Cette année, les adhérents se répartissent comme suit : 14,3% dans le 9e, 41,5% dans le 10e, 37,7 % dans le 18e et les 6,5 % restant se répartissent dans d'autres arrondissements, voire en province ! En effet, nous comptons des adhérents, souvent d'anciens habitants de nos quartiers, qui continuent d'adhérer en soutien, malgré leur éloignement géographique. Nous les savons lecteurs de ce blog et les saluons ici. Il est vrai que les adhérents d'Action Barbès lui sont fidèles, plus des deux tiers le sont depuis plus de quatre ans. Nous adressons aussi un salut amical aux seize nouveaux adhérents qui nous ont rejoints à cette rentrée.

     

    Action Barbès ça fonctionne comment ?

    L'association a choisi un fonctionnement démocratique dès ses débuts. Pour ce faire, elle se réunit dans son ensemble une fois par an, à l'automne, pour tenir son assemblée générale. Celle-ci élit un conseil d'administration de huit à dix membres selon les années. Et c'est ce même conseil d'administration qui désigne à son tour le bureau.

    action barbès,association

    L'assemblée générale du 4 octobre 2018, chez les Libraires associés 

    Les grandes orientations et les plus gros projets sont débattus et votés lors de l'assemblée générale comme c'est le cas pour notre soutien à la Salle de Consommation à Moindre Risque. En dehors de l'assemblée générale, l'organe décisionnel est le conseil d'administration, qui se réunit de nombreuses fois dans l'année pour prendre les décisions qui engagent l'association, des décisions qui se prennent le plus souvent par consensus. Le CA assure aussi le suivi des réseaux sociaux, Twitter et Facebook. Le bureau est là pour la gestion quotidienne de l'association. Le président de l'association la représente et en est le porte-parole, pour autant, il ne "dirige" pas Action Barbès, ce rôle est celui du conseil d'administration.

    Plusieurs fois par an, nous organisons des apéritifs de quartier pour nos adhérents et les personnes désireuses de mieux nous connaitre. Ces moments de convivialité sont aussi des occasions d'échanger autour des dossiers en cours. D'une manière moins formelle, c'est un bon moyen pour les membres de l'association de débattre des sujets qui les intéressent.

    Pour suivre des dossiers, assister à des comités de suivi, à des réunions, à des rencontres avec des acteurs publics ou des élus, des groupes thématiques sont formés par les membres du CA et de tout adhérent volontaire. Nous rendons compte d'une partie de ces activités sur notre blog, mais toutes ne font pas l'objet d'un article ; le compte-rendu ce l'ensemble de nos activités est mis à disposition des adhérents en fin d'année.

     

    Et ce blog, c'est quoi ?

    Pour le présent blog, c'est une équipe d'une dizaine de personnes, impliquées régulièrement ou plus occasionnellement, qui contribue à le faire vivre. Chaque article du blog fait l'objet de plusieurs relectures, certains sont écrits à plusieurs mains, ce qui permet de s'assurer du respect de la ligne éditoriale que s'est fixée l'association (et de débusquer les coquilles et les fautes oubliées !). Nous publions cinq jours par semaine tout au long de l'année, mais nous faisons une pause le temps de l'été et pour les vacances de fin d'année.

    Le blog est pour nous un outil pour informer nos adhérents et un public plus large de nos activités et des sujets qui nous préoccupent, mais aussi pour promouvoir la vie culturelle et associative de nos quartiers. Nous rendons compte de beaucoup de réunions publiques ou de nos rencontres avec des décideurs politiques, administratifs ou associatifs et ayant trait à nos sujets de prédilection.

    Nous prenons toujours soin de "travailler nos dossiers" et de vérifier nos informations, et les avis de l'association sont toujours identifiés comme tels dans nos articles. Car rappelons-le, ce blog est celui de notre association, il n'est pas un journal local, même s'il peut parfois en prendre l'air. Pour ne rater aucun des articles du blog, vous pouvez vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire, vous y êtes déjà plus de 450 inscrits.

    Vous voilà à présent incollables sur Action Barbès ! Et si vous en avez envie, que ce soit pour vous impliquer activement ou juste nous soutenir, vous êtes les bienvenus.

     

    action barbès,associationPour celles et ceux qui voudraient adhérer à Action Barbès, un bulletin d'adhésion est disponible dans la colonne de gauche de ce blog.

     

     

  • 10e comité de voisinage de la SCMR

    Le jeudi 11 octobre dernier, la maire du 10e arrondissement, Alexandra Cordebard, a présidé la 10e réunion du Comité de voisinage de la salle de consommation à moindre risque (SCMR). Nous avons assisté à cette longue réunion, qui s'est déroulée dans la salle des fêtes de la mairie du 10e, et qui a réuni une soixantaine de personnes. Parmi les présents autour de la table : Anne Souyris, adjointe à la maire de Paris chargée de la santé, des élus du 10e, la commissaire de police du 10e, des représentants de l'Agence régionale de la santé (ARS), de la préfecture, de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA), de Gaïa, qui gère la SCMR. Les riverains étaient représentés par Action Barbès, le Collectif de parents habitants SCMR, le collectif de riverains Lariboisière-Gare du Nord, le conseil de quartier Saint-Vincent de Paul-Lariboisière. À noter, l'absence de l'association Vivre gare du Nord & Est qui a marqué ainsi sa lassitude de ne pas voir s'améliorer la situation dans le secteur. Autour de la table, et pour la première fois, étaient également présents des usagers de la salle, portant ainsi la parole des premiers concernés par l'addiction. Cette présence a été très largement saluée par l'assistance.

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    La réunion a débuté par un point sur le fonctionnement de la salle de consommation présenté par Gaïa. Après presque deux ans de fonctionnement, la SCMR de la rue Ambroise-Paré compte plus de 1100 inscrits, pour environ 450 usagers par mois, à raison de 160 à 180 passages par jour (autant d'injections ou d'inhalations qui ne se font plus dans l'espace public, NDLR). Mais la salle ne sert pas qu'à la consommation, elle un outil de prise en charge médicale, psychiatrique et sociale avec par exemple, presque 900 consultations infirmières et plus de 1000 entretiens du coté social. En réponse aux inquiétudes de certains riverains qui se plaignent du grand nombre d'usagers de drogues causant des troubles dans le voisinage (injections de rue, bagarres...), il a été précisé que ces troubles se limitaient à une dizaine de personnes parfaitement identifiées, la très large majorité des usagers ne posant pas de problèmes particuliers. Gaïa comprend les attentes des riverains mais explique qu'il ne leur revient pas de gérer l'espace hors de la salle, même si leurs vigiles n'hésitent pas à intervenir à proximité de l'entrée lorsque cela leur est possible.

    Un des usagers de la salle a ensuite pris la parole. Sans domicile et habitué du quartier de longue date, il a exprimé sa satisfaction de pouvoir bénéficier d'un équipement tel que la SCMR, non seulement pour la réduction des risques mais également pour la tranquillité des riverains. Des riverains à qui il a dit comprendre leur colère face aux intrusions dans les halls d'immeuble qui étaient nombreuses avant l'ouverture de la SCMR. Il est à noter que les scènes de consommation de drogue dans les halls d'immeuble sont devenues rarissimes depuis l'existence de la salle de consommation. C'est là un des bénéfices de la SCMR dans le quartier. Il a tenu à préciser qu'il est fallacieux d'imaginer que toutes les personnes en errance dans le secteur étaient des toxicomanes, beaucoup ne sont pas liées à la salle de consommation.

    La nouvelle commissaire du 10e a ensuite rappelé le dispositif ZSP qui permet un focus particulier sur le secteur et est revenue en détail sur l'ensemble des forces de police à l'oeuvre dans le quartier et, en particulier, autour de la SCMR.

    Il a été rappelé que ce secteur est une scène de drogue depuis des décennies, et que la présence de la SCMR ne l'a pas implantée. Même si la pacification de l'espace public, autre but parallèlement à la réduction des risques, n'est pas encore totalement satisfaisante, la situation est bien loin de la vision caricaturale que certains médias peuvent rapporter. Il ne faut pas oublier que si on peut encore trouver parfois des seringues usagées dans le caniveau, et c'est regrettable, rappelons qu'avant l'ouverture de la SCMR, c'est par kilos qu'elles étaient ramassées vers l'entrée de la gare du Nord rue de Maubeuge.

    Par ailleurs, tout le monde s'est félicité du barreaudage des entrées du parking géré par la société Indigo, également représentée à ce comité, mais a vivement regretté l'aspect inesthétique de ces "cages". À cette occasion, la société Indigo a annoncé qu'elle renonçait à la gestion du parking situé boulevard de la Chapelle, coté Barbès, à partir de janvier 2019. Cet abandon, est dû principalement aux grandes difficultés de gestions causées par les intrusions de vendeurs de cigarettes, et plus marginalement à cause d'un éventuel report de deal qui se serait reporté ici. Cela fait plusieurs années que nous signalons ce parking, en effet utilisé comme cache pour la vente de cigarettes et autres produits, mais également pour les vélos volés qui seront revendu juste à coté, sur la placette Charbonnière. 

    Pour notre part, nous avons renouvelé notre soutien à cette expérimentation, comme cela a été voté unanimement à notre assemblée générale. Nous avons demandé, conjointement avec le Collectif de parents habitants SCMR, une amélioration des aménagements urbains sur le secteur, car l'expérience nous le montre, l'amélioration de l'espace public ne saurait se penser que d'un point de vue sécuritaire. 

    Nous n'allons pas détailler la totalité de la réunion, tant l'exercice serait fastidieux (on peut retrouver l'ensemble des comptes rendus détaillés de ce comité sur le site de la mairie du 10e). Mais finissons avec l'intervention de la Mildeca qui a redit l'annonce prochaine d'un "plan toxicomanie" ambitieux et renouvelant l'approche qui en était faite jusqu'ici, un plan intéressant particulièrement le Nord-Est parisien, bien au-delà du secteur de la SCMR. Nous ne manquerons pas de suivre de près ce plan qui va concerner directement nos quartiers, dans le 10e et surtout dans le 18e arrondissement.

     

  • Tournoi de pétanque

    Nous avons pris l'habitude d'annoncer certains événements de l'association Quartier Partagé tels les lotos et les tournois de pétanque.

    Paris, paris 10e, quartier partagé

    Le prochain rendez-vous sera pour les amateurs et amatrices de pétanque, le samedi 13 octobre à 14h, dans le square Villemin. Un moment de convivialité et de solidarité.

     

  • Les résultats du budget participatif

    Les résultats des votes pour les projets proposés dans le cadre du budget participatif sont désormais connus. Deux projets d'Action Barbès avaient été retenus, dont un en collaboration avec les associations Demain La Chapelle et SOS La Chapelle (voir notre article du 10 septembre 2018).

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    Quelle déception! Après avoir refusé notre proposition d'embellissement des murs de Lariboisière par des artistes, au prétexte que ce ne serait pas un projet pérenne (alors même que la maire du 10ème arrondissement nous avait vivement encouragés à représenter cette idée déjà émise en 2015), le projet présenté avec les associations SOS La Chapelle et Demain La Chapelle sur la mise en lumière du viaduc du métro n'a pas recueilli suffisamment de votes. Certes, les résultats ne sont pas contestables puisque tout le monde pouvait donner son avis. Mais pour le projet qui devait compléter la Promenade urbaine, nous avions quelques doutes puisqu'il avait été déposé en projet parisien et pas local. Quel intérêt pour le Nord de Paris pour les habitants des autres arrondissements ? Nous ne nous sommes pas trompés. Nous devrons compter sur les 200 000€ obtenus en 2015 et sur ce que la ville voudra bien mettre sur le budget de la Promenade urbaine. Tiens, d'ailleurs, nous n'avons plus aucune nouvelle de ce côté-là. 

    Concernant les projets retenus dans nos quartiers, un projet nous laisse interrogatifs quant à sa mise en œuvre : "Des couleurs éclatantes à la Goutte d'Or et à la Chapelle".

    En effet, dans ce projet, qui concerne aussi le quartier de la Chapelle, on trouve cette proposition : "Sur le terrain de basket du TEP de la Goutte d'Or, des couleurs vives. Le terrain détonnera dans le paysage urbain avec un design qui tranche dans ce quartier historique de Paris." Rappelons que ce terrain de sport est à quelques mètres et en co-visibilité directe avec l'église Saint-Bernard de la Chapelle, une construction néogothique classée Monument historique. Nous ne sommes pas hostiles au street art en général, mais en l'occurrence, nous sommes dubitatifs face à ce projet "qui détonnera", alors que les habitants réclament le respect de l'aspect faubourien et historique du cœur de la Goutte d'Or. Reste à savoir quel sera l'avis -obligatoire- des architectes des Bâtiments de France à ce propos. Une autre question se pose au sujet du délai de réalisation de ce projet. On sait qu'il faut souvent plusieurs années avant que soient réalisés les projets retenus au budget participatif parisien, alors que ce terrain est promis à être restructuré lors de la rénovation urbaine de ce secteur qui s'annonce. Doit-on comprendre que ce projet sera éphémère ? On ne saurait y croire, car notre proposition de fresques sur les murs de Lariboisière a précisément été écartée pour ce motif. Ou alors, ce projet ne serait réalisé qu'après des travaux qui ne seront pas achevés avant plusieurs longues années ? Voilà qui demande des éclaircissements, ce que nous manquerons pas de faire dès que l'occasion se présentera.