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Dans le 10ème - Page 59

  • Sous le viaduc, entre Barbès et Tombouctou

    paris,Barbès,boulevard-de-la-Chapelle,marché-de-BarbèsAu doux son des tronçonneuses, nous avons effectué un aller retour sous le viaduc pour en constater l'état en compagnie du maire du 10e, Rémi Féraud, son directeur de cabinet, Xavier Simonin, et du responsable de la Section territoriale de voirie du 18e, Jean-Jacques Erlichman. 
     
    Rendez-vous devant le Louxor, 9 heures, lundi 27 avril : endroit stratégique pour observer, en perspective, le boulevard de la Chapelle, sa piste cyclable, sa voie de circulation, sa voie de stationnement, ses épingles pour stationnement de cycles et .... sa station de métro. 
     
    Nous nous préoccupions ce matin-là du côté 10e. Quand le trottoir le long de la station a été élargi il y a deux ans, les services et les édiles avaient laissé entendre qu'il serait toujours temps de faire un bilan plus tard et de changer le stationnement de côté, si cet aménagement ne donnait pas entière satisfaction. Il est un fait que l'aire de livraison côté station de métro n'est pas très utilisée par les commerçants, en particulier par le boucher, car les livreurs doivent traverser la voie de circulation. Nous l'avions signalé à l'époque. Rien n'est changé et plusieurs fois par semaine, un camion frigorifique de gros tonnage stationne à cheval sur la piste cyclable. Il n'est pas le seul, et le séparateur peut témoigner de ces chevauchements qui décalent et descellent régulièrement les blocs de granit. Monsieur Erlichman a convenu que dès les premières semaines après la réfection de la piste (peu après l'ouverture du Louxor) le séparateur en granit se disloquait déjà à plusieurs endroits. 
     
    Malheureusement, on ne nous dit pas tout du premier coup ! 
     
    Il s'avère que mettre la file de stationnement côté immeubles, soit le long de la piste cyclable, n'est possible qu'à condition de disposer d'un séparateur de 70 cm de large (au lieu de 30 cm actuellement), ce qui évite les portières ouvertes inopinément devant le nez d'un cycliste passant au même moment... Ça, nous le savions. Mais deux écueils de plus viennent contrarier notre raisonnement : 1- les pompiers doivent pouvoir déployer la grande échelle et la poser sur les façades des immeubles (comment la Voirie s'est-elle donc dégagée de cette contrainte de l'autre côté du boulevard, dans le 18e ?); 2- il manque 40 cm sur la largeur totale de la voie (entre immeubles et grilles du métro) pour respecter les normes (piste 1,50m + séparateur 0,70 m +voie circulée 3,50m, etc). Cerise sur le gâteau : on ne serait pas dans l'alignement. Le fameux alignement qui revient sans cesse et se réfère aux Architectes des Bâtiments de France (ABF) qui font très peur à la Direction de la voirie. En effet, à partir du barreau Patin le stationnement est le long du terre plein central et non du côté de Lariboisière. Mais juste avant, boulevard de Rochechouart la file de stationnement n'existe pas du tout, c'est la voie de bus qui longe les immeubles. Les ABF sont-ils vraiment un obstacle ou simplement un prétexte ? 
     
    Malgré des efforts et le souci de ne pas dépenser les deniers de la Ville mal à propos, nous avons du mal à comprendre les principes de la Voirie, qui ne tiennent pas compte des observations citoyennes, et des contraintes locales : nous avons donc des commerces sans aire de livraison adaptée, des stationnements deux-roues inoccupés parce que les cyclistes préfèrent attacher leur vélo de l'autre côté, aux barrières près du Louxor, et une piste cyclable souvent encombrée par des camions avec un séparateur à réparer trop souvent. A part cela, tout va bien !  
     
    Laissons ce tronçon... et notre déception, et continuons avec l'idée que, dès maintenant, nous devons penser à ce qui pourrait se faire dans le cadre de la "Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad", quand le tronçon Barbès-Tombouctou viendra à l'ordre du jour. Notre but est de réfléchir en amont, de repérer les failles, les dysfonctionnements récurrents, les appropriations de l'espace public non souhaitées... 
     
    Avec nos interlocuteurs, nous ne sommes pas revenus sur l'attroupement du soir sur la place Charbonnière, ni sur les campements de migrants un peu plus loin, le terre plein restant un territoire 18e et ces problèmes relevant de la Préfecture. En revanche, la gestion du marché et ses lacunes sont bien du ressort de la ville. La délégation de la ville au gestionnaire de marché doit être revue en fin d'année. L'actuelle société ne donne pas satisfaction. Sa gestion est trop laxiste, le marché en pâtit. Nous avons dénoncé à plusieurs reprises l'extension des stands vers le carrefour Tombouctou, et la présence de "volants", voire de vendeurs à la sauvette un peu partout, y compris dans l'allée centrale élargie. Nous avons aussi signalé le mauvais entretien des barrières (croix de Saint-André), rarement fermées après la tenue des marchés, et permettant ainsi le stationnement de voitures particulières sous le viaduc, de même que le vandalisme que subissent les armoires électriques, devenues dangereuses actuellement. Nous avons également rappelé notre demande d'un lieu convivial au centre du marché, qui permettrait, par ailleurs, de traverser la longue bande serrée de stands avec une poussette ou des enfants, sans devoir jouer des coudes.

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    Comme nous, le maire a constaté que ce territoire n'était pas propre un lundi matin comme on pouvait s'y attendre à 9h. Certes, le vent ce matin-là  avait tendance à disperser les détritus, mais les cuvettes au pied des arbres conservaient jalousement qui sa canette de Coca, qui ses débris de palette... Pas vraiment la faute du vent.
     
    Pour finir sur une touche positive, nous avons appris que le trottoir qui longe Lariboisière serait rénové en juin. Il est très dégradé, notamment à cause de la présence deux fois par semaine des camions des marchands qui sont tolérés à cheval sur la piste cyclable... faute de stationnement suffisant. Quand on vous dit qu'il faut réduire la taille du marché ! C'est d'ailleurs la même démarche qu'a entrepris le conseil de quartier Belleville Saint-Maur avec un courrier à l'adjointe chargée du Commerce, Olivia Polski. Nous suivons de près les réponses qui seront données. 
     
  • Projet Hôpital Paris Nord et restructuration Lariboisière

    paris,lariboisière,hôpitalUne première réunion d'information et de concertation organisée par l'AP-HP à propos du projet d'Hôpital Universitaire Paris Nord a eu lieu mercredi 15 avril à l'hôpital Bretonneau. Nous y sommes allés pour avoir une idée plus claire de l'impact de ce projet sur la restructuration programmée de Lariboisière.

    Un projet encore à définir

    Au stade actuel, le projet d'hôpital Paris Nord reste encore à définir. Certes des options ont été retenues. D'abord celle qu'il faut construire un hôpital neuf. La rénovation de Bichat et celle de Beaujon, outre que le coût serait supérieur à celui d'une construction neuve, présente trop de contraintes techniques et médicales. Ensuite ce projet entre dans le nécessaire rééquilibrage de l'offre de soins dans le Nord de Paris qui a été un peu délaissé ces dernières années. L'implantation exacte du nouvel établissement, qui sera un hôpital "ouvert" a dit Martin Hirsch, Directeur Général de l'AP-HP, n'est pas encore décidée. Deux sites ont été sélectionnés, l'un à Clichy, l'autre à Saint-Ouen, ce dernier ayant les faveurs de la mairie de Paris. Le projet médical lui-même n'est pas encore arrêté. L'AP-HP veut en faire un lieu d'excellence en matière de soins, de recherche et d'enseignement. Il y aura une annexe, plate forme hospitalière de santé et aussi de proximité, à Claude Bernard. Le projet, qui coûtera environ 900 millions €, sera entièrement financé sur fonds publics, un tiers venant d'une dotation de l'Etat, le reste sur fonds propres de l'AP-HP (Martin Hirsch dit qu'il investit actuellement 400 millions € par an) et par emprunt. Il n'y aura pas de partenariat public/privé, a répété plusieurs fois le Directeur Général.

    Voir la présentation faite par le Directeur Général de l'AP-HP.

    Télécharger la brochure de présentation de l'hôpital Paris Nord (ficher PDF).

    Des sujets qui fâchent

    L'auditoire était très nombreux car il s'agissait d'une toute première présentation publique et officielle du projet. Pas mal de médecins et de soignants avec en renfort des syndicalistes CGT et FO qui n'ont pas manqué de manifester un certain mécontentement.

    D'abord sur le nombre de lits. C'est un sujet classique et récurrent que le nombre de lits. Martin Hirsch affirme que les progrès de la médecine et de la technologie font que la qualité des soins n'est pas liée au nombre de lits d'un hôpital et que le développement de l'ambulatoire est une nécessité. Les syndicats répliquent que cela est un trompe-l’œil pour en fait réaliser une politique d'économies.

    Le sort de certains services comme la maternité ou les urgences (gros problème) n'est pas réglé, tout comme celui du personnel dont Martin Hirsch semble dire que sa quantité n'est en fait pas liée au nombre de lits.

    Le sujet de la proximité de l'offre de soins pour les habitants du Nord Est de Paris et du 18e arrondissement en particulier a été également abordée. Eric Lejoindre, maire du 18e, a dit qu'il serait très soucieux de cet aspect des choses en réponse à un élu communiste du 18e qui, lui, voit dans la fermeture à terme de Bichat la mort d'un hôpital de proximité.

    Disons que d'une manière générale, les syndicats ne voient pas ce projet d'un très bon œil. Certes, ils admettent la nécessité d'une modernisation mais ils constatent aussi une baisse des moyens alloués aux hôpitaux et se demandent comment un tel projet peut se faire dans ce contexte. Ils auraient préféré une rénovation des hôpitaux existants.

    Impact sur le projet Lariboisière

    Les deux projets sont à des stades bien différents. Celui de l'hôpital Paris Nord n'en est qu'à ses débuts (à en croire Martin Hirsch), alors que celui de Lariboisière semble à peu près ficelé. Le Directeur Général a fourni deux chiffres intéressants concernant ce dernier : le coût sera de 290 millions d'euros et il y aura 19% de lits en moins. Pour le reste, il est évident que Lariboisière et le nouvel hôpital Paris Nord seront organisés en fonction l'un de l'autre, ce qui ne parait pas illogique, mais il semble aussi que ces deux projets ne soient pas directement liés l'un à l'autre.

     

  • Sacs-poubelle RATP s'éternisant sur les trottoirs : le ras le bol total !

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    Photo prise le 15 avril 2015, terre-plein boulevard de Strasbourg devant la Gare de l'Est

    La mairie à juste titre cherche à sensibiliser les Parisiens pour qu'ils cessent de déposer leurs sacs d'ordures ménagères dans les corbeilles de rue ou simplement au pied des arbres ou du matériel urbain. Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, beaucoup le font.... 

    Le même traitement ne pourrait-il pas s'appliquer au prestataire de service de la RATP chargé du nettoiement de ses stations ? En effet, nous avons observé en plusieurs lieux et plusieurs occasions, récurrentes, répétées, que le prestataire de la RATP ne respecte pas les horaires de collecte des ordures ménagères et que ses sacs jonchent le sol de l'espace public des heures durant. Sans verbalisation, sans sanction, impunément. Y a-t-il seulement un avertissement fait aux responsables de la gestion de lignes ? 

    Nous interpellons ici les élus chargés de la propreté pour que des consignes ou des rappels soient transmis à la RATP afin que l'organisation de la collecte des détritus collectés dans l'ensemble de ses stations soit revue, que les horaires de collecte en surface soient respectés, que les sacs noirs (bien reconnaissables de surcroît !)  ne traînent pas sur  l'espace public et n'en attirent pas d'autres. 

     oOo

    Voici, en image, des exemples répétés de sacs-poubelle déposés par le prestataire de la RATP sur les trottoirs et laissés pendant de longues heures avant qu'ils ne soient récupérés par les camions poubelles (ici, du prestataire privé de la Ville de Paris sur le 10e, Pizzorno Environnement) :

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    Photos prises les 30 mars, 9, 13 et 14 avril 2015

    (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

     

    Un de nos lecteurs nous a également envoyé une série de photos des sacs-poubelle laissés par le prestataire de la RATP à la sortie du M° Louis-Blanc, et restant plusieurs heures sur le trottoir avant leur collecte :

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    A la vue de ces photos, et au regard des longues heures séparant la dépose et la collecte de ces sacs-poubelle, nous nous disons que ce "Manu" du Service Client de la RATP, répondant à l'interpellation de notre lecteur sur ce sujet, est un peu trop optimiste et "décalé" par rapport à la réalité : 

      

  • Nouveau tournoi de pétanque au square Villemin

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    Nous relayons volontiers cette invitation de l'association Quartier Partagé en souhaitant que le soleil soit de la partie.

    Affiche Quartier Partagé 25 04 2015.jpg

     

  • Comité de pilotage Barbès : un point avant l'été

    Le dernier comité de pilotage Barbès s'est tenu le 10 avril dernier  au Secrétariat Général de l'Hôtel de Ville. Pour l'historique de ce comité et son fonctionnement, vous pouvez retrouver les informations dans notre précédent article sur sa dernière réunion en novembre 2014.

    Cette fois, une grande partie de la réunion a été consacrée à un premier bilan du groupe de travail sur la Promenade urbaine sous l'égide de l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR). Rappelons que trois réunions ont eu lieu entre janvier et mars avec la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD), la Direction de la Propreté et de l'Environnement (DPE), la RATP, l'Equipe de développement local La chapelle, des représentants des conseils quartier (Goutte d'or, Chapelle, Louis-Blanc, Lariboisière) et quelques associations dont Action Barbès. La dernière réunion portait sur les usages.

    Secteur actuel concerné : du carrefour Tombouctou/Maubeuge à la rue Philippe de Girard.

    Pour retrouver notre article sur la deuxième réunion, cliquez ici

    En amont, Action Barbès a préparé toutes ces réunions dans le cadre de sa commission Barbès-Stalingrad à laquelle participent nombre de ses adhérents.

    Quelques pistes de l'Apur

    Deux grands objectifs : constituer une promenade piétonne à l'échelle de Paris et retrouver un espace public de qualité. Pour ce faire, l'Apur propose un élargissement des trottoirs et du terre-plein central, la suppression de places de stationnement ou la réduction à une voie de circulation. Il s'agit également de désencombrer l'espace public piétonnier et si possible renforcer les espaces végétalisés.

    Lire la suite

  • "Art Liberté - du Mur de Berlin au Street Art" c'est à la Gare de l'Est

    Pour fêter les 25 ans de la chute du mur de Berlin, la gare de l'Est propose une exposition sur son parvis, à l'intérieur de la gare et rue d'Alsace. Nous avions publié quelques photos prises alors que des artistes mettaient la touche finale au mur de la rue d'Alsace (voir ici). Et pas n'importe quels artistes puisqu'ils avaient participé aux fresques du Mur de Berlin en 1984 (Christophe-Emmanuel Bouchet, Kiddy Citny et Thierry Noir). 

    Sur le parvis, ce sont pas moins d'une trentaine d'artistes qui se sont exprimés sur des fragments de béton du mur, conservés jusque-là par Sylvestre Verger, commissaire de l'exposition.

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    Une partie de l'exposition vue depuis la terrasse des salons de la gare de l'Est

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    La Trabant, tout un symbole, ici peinte par Thierry Noir

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     Autres voitures de Christophe-Emmanuel Bouchet et de Kiddy Citny

    N'hésitez pas à entrer dans le hall de la gare où sont exposées des photos d’œuvres réalisées sur le Mur de Berlin dans les années 80. 

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    Des vidéos seront également projetées dans cet espace.

    A l'occasion du vernissage de l'exposition, Patrick Roppert, directeur général de Gares et Connexions a annoncé une autre exposition de street art à venir gare du Nord Quai 36. On ne peut que s'en réjouir.

     

  • Salle de conso : une intervention salutaire

    Jean Pierre Couteron est psychologue clinicien et Président de la Fédération Addiction. Nous vous avons déjà parlé de lui lors de la présentation de son livre écrit avec Pierre Chappard Salle de shoot. Il est incontestablement l'un des meilleurs spécialistes de la réduction des risques liés à la consommation de drogues et a été très en pointe lors du débat sur le projet de la loi Santé à l'Assemblée Nationale en ce début d'avril.

    Jean Pierre Couteron est intervenu sur Europe1 le 8 avril, juste le lendemain du vote de l'article 9 du projet de loi. Parmi toutes les outrances entendues à cette occasion, c'est cette parole là qu'il faut écouter.

     

    Dans le même veine, vous pouvez vous référer à un article écrit également par Jean Pierre Couteron et publié sur un blog du monde.fr : Salle de shoot dans la loi santé : 6 ans de débat

    Enfin, l'INSERM a publié un article récapitulatif très intéressant : Réduction des risques chez les usagers de drogues - amendement voté par l'Assemblée Nationale

     

  • Street Art & Promenade Urbaine

    Très motivés que nous sommes pour le projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad, nous avons trouvé sur YouTube cette impressionnante vidéo qui pourra donner des idées (voir aussi #street art) :

     

  • Plan de propreté dans le 10e : où en est-on ?

    proprete.jpgAprès la présentation du plan de propreté dans le 9e, le 10e a pris le relai jeudi dernier.


    En présence de Rémi Féraud, maire du 10e, de son adjointe chargée de la propreté Elise Fajgeles, de Mao Peninou adjoint d'Anne Hidalgo, sans oublier des représentants de Services de la Direction de la Propreté et de l'Environnement (DPE) dont Jean-Paul Bidaud.

    Rappelons que deux réunions avaient précédé celle-ci notamment pour réfléchir à un plan de communication pour l'arrondissement.

    Cette fois, il s'agissait de présenter le plan de propreté 2015 mais également de recueillir les observations des habitants et de proposer un «copilotage» de la propreté entre Services municipaux, associations, conseils de quartiers... Un peu différent de la seule présentation dans le 9e.

     

    Les pistes pour améliorer  la propreté

    - Mise en place du plan local de réduction des déchets : les 3 R : Réduire  Recycler- Réemployer les déchets

    - Création de déchetteries plus faciles d’accès dans tous les arrondissements

    - Mise en place en 2015 de « brigades vertes », dont la composition donnera compétence pour verbaliser sur tout type d’incivilités

    - Davantage de sanctions

    - Meilleure adaptation des horaires de nettoyage aux réalités du terrain et nouveaux matériels (dont souffleuses électriques, donc moins bruyantes et moins polluantes)

    - Ajout d'un éteignoir pour cigarettes sur les nouvelles corbeilles de rues

    - Mobilisation des habitants pour des clean up days (comme sur le canal Saint Martin et bientôt sur l'avenue Trudaine)

    - Campagne de communication sur la propreté en direction des habitants, des commerces et des intervenants professionnels

    Des citoyens présents n'ont pas manqué de soulever la question légitime du bilan des verbalisations et du taux de recouvrement. Question que nous avons posée aux inspecteurs du centre d'action pour la propreté de Paris 18e (CAPP) lorsque nous les avons accompagnés une fin d'après-midi dans le secteur de la Goutte d'or, il y a peu. Car il est en effet bien difficile de pouvoir verbaliser et donc avant cela obtenir un flagrant délit. Quant au recouvrement, les agents "verbalisateurs" ne sont pas habilités à le faire. Nous n'avons pas pu avoir de chiffres précis. Peut-être est-ce préférable pour ne pas les décourager...

    D'autres habitants ont fait part de leur doute quant à l'efficacité d'outils de communication comme l'affichage et les pancartes mobiles déposées aux points stratégiques. Comme pour les PV, il est apparu nécessaire d'évaluer les résultats d'une telle campagne, ce qui ne s'est pas fait jusque-là.

    Quelles cibles prioritaires cette année ?

    Dépôts sauvages, épanchements d’urine sur la voie publique et  mégots de cigarettes.

    Avec la nécessité d’intervenir auprès des cafés devant lesquels les trottoirs sont jonchés de mégots; davantage de toilettes publiques et pas seulement d’urinoirs pour hommes; revoir les horaires d’accès aux sanisettes JCDecaux. Chiens et pigeons n'ont pas été oubliés dans la liste des nuisances relevées par les habitants présents.

    Enfin une question non négligeable : le coût global du plan. A-t-il été budgété ?

    A savoir : il est possible de proposer des amendements à ce plan de propreté jusqu'au mois de juin où il sera alors présenté en conseil d'arrondissement. Pour en savoir plus sur le plan présenté, cliquez ici. Pour proposer un amendement, vous pouvez écrire à cette adresse mail : mairie10.cabinet@paris.fr

    D'ici là, une opération Paris fais-toi belle sera organisée dans l'ensemble de la capitale. Se faire belle, c'est bien. Le rester, c'est encore mieux !

     

  • Le commerce à Paris

    paris,commerce,commerce-de-proximitéL'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) vient de publier une intéressante étude à propos de l'évolution du commerce à Paris, étude réalisée en partenariat avec la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris.

    Le maintien du commerce de proximité est depuis déjà plusieurs années une des priorités de la Ville de Paris. Par différents moyens (fléchage de zones dans le Plan Local d'Urbanisme, soutien via la SEMAEST, ...), elle essaie de lutter contre un mouvement lié au changement d'habitudes les consommateurs qui semblent préférer désormais les grandes enseignes ou le e-commerce aux petites boutiques de quartier, très pénalisées au niveau des heures d'ouverture. Comment garder, en effet, le personnel ou l'unique vendeuse jusqu'à 22 heures tous les soirs ? Or les Parisiens travaillent bien souvent tard, et rentrent donc tard à la maison... dès lors, ils apprécient de prendre un plat préparé surgelé et une barquette de carottes râpées au pied de leur immeuble. L'installation galopante des enseignes type Monop' et Carrefour City, compétition rageuse entre Casino et Carrefour, montre que des places sont à prendre dans Paris intra muros et qu'elles peuvent se révéler rentables.

    L'étude de l'APUR est donc un état des lieux en 2014 avec une mise en perspective sur les années antérieures. Elle est extrêmement riche en informations.

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     Cliquer sur l'image pour télécharger la synthèse (fichier PDF)

     

    Les 9e, 10e et 18e ne sont pas les plus mal lotis de Paris en ce qui concerne le commerce. Les trois cartes ci-dessous issues de l'étude le montrent clairement (cliquer sur les cartes pour les agrandir).

    9e arrondissement

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    10e arrondissement

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    18e arrondissement

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    Notons quelques grands traits. Si la quantité de commerces et leur densité semblent stables dans le temps, il est clair qu'il y a une évolution de la nature de ces commerces.

    Comment ne pas voir que les marchands de journaux sont moins présents (moins 19% depuis 2011) ou bien les librairies (moins 10% depuis 2011) ou encore les garages (moins 12% depuis 2011), sans doute le résultat de la baisse du nombre de voitures équipant les ménages parisiens mais plus sûrement du prix du foncier à Paris. C'est le commerce de gros qui a le plus souffert : moins 23% depuis 2011.

    A l'inverse, les supérettes ont fleuri (plus 9% depuis 2011) tout comme les opticiens (plus 18%). Le commerce alimentaire traditionnel spécialisé (chocolaterie, surgelés, cavistes, ...) se tient bien (plus 3%) tout comme les cafés restaurants (plus 6%). Enfin remarquons le fort développement des boutiques pour les soins du corps parmi lesquelles les salons de massage (plus 6%).

    Pour ceux qui veulent en savoir plus, l'étude complète est à disposition (fichier PDF) sur le site de l'APUR. Voici le lien L'évolution des commerces à Paris 2011-2014.

  • Et si, avec les beaux jours, nous profitions d'une buvette dans le square Villemin ?

    Nous recevons un billet enthousiaste en faveur du jardin Villemin. Son auteur, et notre lecteur, vante toutes ses qualités mais aussi souhaite l'enrichir d"un lieu convivial en aménageant le kiosque en bois.

    Voyons donc l'alléchante proposition de notre lecteur :

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    Le jardin Villemin avec ses 19610 m2 et son emplacement en plein coeur du 10e est un véritable poumon pour l’arrondissement. Les familles du quartier s’y retrouvent autour des différentes aires de jeux avec les enfants, les promeneurs se reposent un moment sur la grande pelouse, les mains vertes font pousser de jolies fleurs dans le jardin partagé, les sportifs se retrouvent pour un match, pendant que des spectacles sont offerts dans le kiosque. Ainsi tous les âges et toutes les passions se croisent dans notre jardin !

    Des habitants du quartier rêvent de créer un lieu de convivialité en exploitant le petit kiosque en bois situé entre la grande aire de jeux pour enfant et les terrains de sport. 

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    La buvette du Jardin Villemin qui proposerait des boissons, des goûters, des produits de puériculture et de premiers soins serait aussi un relais de l’information événementielle de l’arrondissement.

    Consultez le sitehttp://www.sametsophie.fr/buvette-villemin/

    oOo

    Ce projet de buvette a déjà été présenté à l'élue du 10e chargée du commerce, de l'artisanat et du commerce Hélène Duverly, qui a fait part de son souhait d'attendre pour sa mise en oeuvre...

    En fait, côté Mairie du 10e, il semble qu'il y ait une confusion entre ce kiosque en bois et les kiosques à musique qui ont fait l'objet de propositions d'aménagement culturel dans le cadre de l'appel à idées pour le Budget Participatif (voir la proposition "Kiosque en mouvement").

    Aussi, compte-tenu du fait que ce kiosque en bois ne semble pas faire partie des équipements ciblés et quoiqu'il en soit, au regard notamment du calendrier post-estival du processus de décision du budget participatif, ne pourrait-on pas envisager une installation de cette buvette pour cet été. Une telle installation pour la prochaine période estivale aurait le mérite de servir d'expérimentation. 

    Un projet donc tout à fait sympathique, que nous soutenons et que nous suivrons de près...

     

  • Salle de conso : dernières nouvelles du front

    A l'occasion du débat public à l'Assemblée Nationale sur le du projet de loi Santé, la polémique à propos de la salle de consommation de drogues à moindre risque a refait surface puisque l'article 9 de ce projet de loi comporte l'autorisation de l'expérimentation de ce type de structure. L'association Action Barbès s'est déclarée depuis longtemps favorable à ce projet, considérant qu'il peut apporter une sensible amélioration des conditions de vie quotidienne dans le quartier Maubeuge/Lariboisière/gare du Nord/boulevard de La Chapelle et au delà mais aussi permettant de trouver pour les usagers de drogues qui y viendront et qui sont bien souvent dans une situation sociale des plus précaire une main tendue pour s'en sortir. Si vous souhaitez prendre connaissance des informations que nous avons diffusées sur ce sujet, il vous suffit de cliquer ICI.

    Cet article 9 a été adopté par les députés le mardi 7 avril en soirée. L'ensemble de la loi une fois votée dans son intégralité ira au Sénat. Pour ceux qui, comme nous, sont favorables au projet, il convient néanmoins de ne pas se réjouir trop vite. Le passage au Sénat va permettre aux opposants de la détricoter à l'instar de ce que les Sénateurs ont fait par exemple pour le projet de loi sur la transition énergétique. Il faudra donc une seconde lecture à l'Assemblée Nationale et ne doutons pas que l'opposition déposera un recours devant le Conseil constitutionnel. La route est encore longue.

    A cette occasion, les opposants au projet ont sorti l'artillerie lourde et ont fait jouer leurs "chiens de garde", c'est à dire la presse. Il est bien triste d'écrire cela dans un pays, la France, que nous considérons être aujourd'hui une démocratie moderne.

    La caricature cette semaine a été un article publié par lepoint.fr : A Paris, la future "salle de shoot" fait toujours grincer des dents. Il suffit de lire l'article pour comprendre l'errance d'une presse elle même mal informée et plus grave, partiale. Ce n'est malheureusement pas le seul exemple comme le prouve cet affligeant débat sur Radio Notre Dame.

    Action Barbès n'a pas l'intention de participer au débat actuel trop souvent imprégné de mauvaise foi et malheureusement d'une certaine violence. Nous continuons et continuerons notre travail d'information à travers les articles publiés sur ce blog, paisiblement.

    Notons aussi à l'occasion de l'article publié sur le site du Point l'ambiguïté qui persiste sur l'implantation réelle de cette salle d'injection supervisée. La mairie de Paris et celle du 10e continuent à déclarer qu'elle sera installée au 39 boulevard de La Chapelle. Cette information a été confirmée très récemment par le maire du 10e dans le quotidien 20minutes. Or, beaucoup d'informations ont été diffusées disant le contraire. Et il suffit de se rendre au 39 boulevard de la Chapelle pour comprendre qu'une implantation sur ce lieu n'est physiquement pas possible dans les conditions actuelles qui ne sont plus celles du départ (voir notre article sur ce sujet). Ce flou est préjudiciable au projet, l'incertitude étant source d'inquiétudes et de fantasmes qu'il conviendrait de calmer rapidement.