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Dans le 10ème - Page 55

  • Dans Le 18e du Mois, un portrait d'Élisabeth Carteron, ancienne présidente d'Action Barbès

    Dans son numéro du mois de novembre 2018, le journal Le 18e du Mois, le mensuel de référence de l'arrondissement éponyme, dresse le portrait d'Élisabeth Carteron, ancienne présidente d'Action Barbès. Avec l'aimable autorisation du 18e du Mois, de Caroline Feyt, la photographe qui a immortalisé nos deux présidents et de Maryse Lebras, l'auteure de l'article - que nous remercions tous ici -, nous reproduisons ici ce joli portrait de celle à qui Action Barbès doit énormément, et que nous saluons amicalement.

     

    PASSAGE DE TÉMOIN CHEZ ACTION BARBÈS

    "Élisabeth Carteron a décidé de prendre sa retraite au soleil : elle quitte du même coup l'arrondissement et la tête de l'association.

    La présidente d'Action Barbès – en place depuis sa création en 2001 – vient de passer la main à son vice-président, Jean Raphaël Bourge, à la suite de l’assemblée générale du 4 octobre dernier. À cette occasion, son successeur a tenu à rendre hommage à ses vingt ans d'engagement. « Nous tenons à dire ici à notre désormais ancienne présidente toute notre gratitude pour son investissement sans faille à la tête de l’association durant toutes ces années. »

    Dynamique et pugnace, Élisabeth Carteron, le verbe haut et le contact parfois rugueux, s'est engagée dans son quartier mais aussi auprès de l'Assemblée des femmes d'Ile-de-France, association régionale qui a pour objectif de promouvoir la parité dans des lieux de décision politique et de défendre les droits des femmes. Pour Action Barbes, elle avait l'objectif ambitieux d'améliorer le cadre de vie des habitants du quartier autour du carrefour Barbès, aux confins de trois arrondissements voisins : 18e, 9e et 10e, de la gare de l’Est à la rue Ramey en passant par la Goutte-d’or, sans oublier le boulevard Rochechouart. « Il y en a eu des dossiers, beaucoup d’importants dossiers pour ce quartier à étudier, à faire avancer, à discuter avec trois mairies différentes, ce qui complique bien des choses… », précise-t-elle.

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    Elisabeth Carteron, 20 ans d'action face à trois mairies (Photo : Caroline Feyt)

     

    Militante dans l’âme

    Ce fut d'abord le suivi de la rénovation de la station de métro Barbès-Rochechouart, dont les travaux ont duré au-delà du supportable pour les usagers et les riverains. Puis, il y eut la grande mobilisation pour le sauvetage du cinéma Louxor à l'angle des boulevards de La Chapelle et de Magenta. Grâce à l'action collective, il fut racheté par la Ville de Paris, en 2003. Des projets d'axes dits civilisés des boulevards de Rochechouart, de Magenta et Barbès aux aménagements plus modestes de voirie du quartier, Élisabeth Carteron a vraiment été de toutes les réunions, apportant chaque fois les propositions de la centaine d'adhérents que compte l'association. Elle s'est fortement engagée par exemple pour Ia reconstruction d’un immeuble là où Vanoprix avait brûlé en 2011 et s’est réjouie de voir à nouveau une brasserie au carrefour Barbès.

     

    Promenade urbaine 

    Des choses ont avancé mais « il faut encore se mobiliser, notamment sur le projet d'aménagement de la Promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad pour qu'on puisse passer dans ce lieu sans que ce soit glauque » dit Élisabeth Carteron. « Car bien qu'il soit lancé depuis 2013, ce projet stagne. Le problème de la dégradation du secteur Barbès-Goutte d'Or-La Chapelle est aussi, pour elle, une vraie préoccupation. La militante déplore ainsi « le laisser-aller sur les verbalisations de certains commerces du boulevard Barbès qui ne respectent pas l'urbanisme, la circulation anarchique croissante, les dysfonctionnements liés à la lourdeur administrative ». Le travail collectif est vraiment difficile, ajoute-t-elle, entre les trois mairies d'arrondissements. Il y a beaucoup d'effets d'annonce mais les choses ne s'améliorent pas vraiment, et c'est dommage pour un quartier aussi vivant et attachant. »

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    Jean-Raphael Bourge, nouveau président d’Action Barbès (Photo : Caroline Feyt)

    Jean-Raphaël Bourge, chercheur en sciences politiques à l'université Paris 8 et actuellement secrétaire de rédaction de la revue Administration et Éducation s'inscrit dans la continuité des actions engagées. Mais il souhaite particulièrement suivre le gros chantier qui s'annonce autour du réaménagement de l'hôpital Lariboisière et de la gare du Nord, qui aura un énorme impact sur la vie de quartier. ll se réjouit aussi de la vitalité de l'association qui voit croître son nombre d'adhérents avec des profils très variés et publie une newsletter hebdomadaire. Pour ceux qui s'intéressent au quartier Barbès, on peut saluer l'action de l'association qui a su, par son dynamisme, se faire reconnaître de tous comme un acteur incontournable."

     MARYSE LE BRAS

    Le 18e du Mois, n°265/Novembre 2018 

  • Conseil de quartier Saint-Vincent-de-Paul - Lariboisière le 4 décembre

    Le thème du prochain conseil de quartier sera d'importance puisqu'il s'agira du projet de la future Gare du Nord pour 2024. Un responsable SNCF du projet sera présent pour le présenter et répondre aux interrogations des habitants.

     

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    On évoquera également la propreté et le lien avec les services techniques et les élus.

     

    C'est où ?

    Au collège Bernard Palissy 21 rue des Petits Hôtels

    C'est Quand ?

    Mardi 4 décembre 2018 de 18h30 à 21h

  • Un arbre dans mon jardin ?

    La Direction des Espaces Verts et de l'Environnement de la ville de Paris (DEVE) propose aux particuliers parisiens de planter gratuitement un ou plusieurs arbres dans leur jardin. Cette plantation ne peut donc se faire que dans des espaces privés, et non publics. Une de nos fidèles adhérentes nous raconte à ce propos l'expérience en cours dans son immeuble de la rue du Delta (9e).
     
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    "Fin octobre, nous avons répondu à cette proposition de la DEVE en leur envoyant une photo du jardin intérieur de notre immeuble, un espace d'environ 200 mètres carré, et la DEVE est venue sur site pour étudier ce qui y serait réalisable.
     
    Nous souhaitions des arbres hauts de quelque cinq mètres pour suppléer à nos trois vieux lauriers-palme qui ont beaucoup souffert de la canicule cet été.  De plus, comme ils n'ont pas beaucoup de terre pour les enraciner (il y a un parking juste en-dessous), un est mort et un autre a déjà une branche complètement sèche. Mais nous tenons à garder ces arbres hauts car ce sont de précieux perchoirs, tant pour les petits oiseaux dès leurs premiers envols du nid que pour les plus gros (geais, pies, etc.) qui y trouvent des délices dans leurs bois en décomposition. 
     
    La DEVE a vraiment bien tenu compte de nos desiderata, de la configuration du terrain et de son environnement (proximité d'autres immeubles voisins), et en février prochain, elle plantera gratuitement un érable et un cornouiller mâle.
    Charge à nous :
    - de signer la Charte DEVE nous engageant à nous occuper par la suite de ces arbres (arrosage, etc.) et à les remplacer s'ils venaient à mourir ;
    - de faire dégager et nettoyer au préalable les deux emplacements qu'elle a choisis.
     
    La DEVE m'a dit hier qu'il leur restait encore des arbres à planter chez des particuliers à Paris, avis aux candidatures...."
     
    Pour en savoir plus :
     
    - Paris vous offre des arbres sur le site de la ville de paris
     
     
    L'autre belle initiative de la Mairie de Paris dimanche dernier, pour fêter les berges de Seine piétonnes, était un vrai régal pour les yeux. Parisiens venus en grand nombre, petits ou grands, jeunes ou vieux, tous quasiment en repartaient les bras, les vélos, les poussettes ou les trottinettes chargés d'au moins une caissette pleine de primevères. Impressionnant et très festif vraiment ! 
     

     

  • Votez pour votre produit « Fabriqué à Paris » préféré

    Lancée le 19 novembre dernier, la 2e édition du label « Fabriqué à Paris » met en lumière les fabrications parisiennes. Pour cette deuxième édition, 270 entrepreneurs et créateurs fabriquant à Paris ont été sélectionnés au titre de la promotion 2018.

    Un jury composé d’Olivia Polski, adjointe à la Maire chargée du commerce et de l’artisanat, de Frédéric Hocquard, adjoint à la Maire de Paris chargé de diversité de l’économie culturelle, de Nicolas Bonnet-Oulaldj, conseiller de Paris et de personnalités qualifiées (Chambre du Commerce, Chambre des Métiers et d’Artisanat, Meilleurs Ouvriers de France…) a sélectionné les lauréats parmi les 282 candidatures reçues pour cette deuxième édition. Ce jury a d'ores et déjà récompensé 15 artisans. Parmi ceux-là, nos quartiers sont bien représentés avec, par exemple, le sac « Le Sologne » signé par Luc Dognin, installé 4, rue des Gardes (18e) qui est premier dans la catégorie Mode et accessoires, ou encore « Le Silo à bio-déchets » créé par Compost Urbain, une entreprise installée 12, rue Doudeauville (18e) qui se classe troisième dans la catégorie Produits manufacturésL’artisan classé en tête de chacune des catégories est récompensé d’un prix de 2.000 euros, le deuxième de 1.000 euros et le troisième de 500 euro.

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    « Le Silo à bio-déchets » 

    Mais si le jury a déjà fait son choix, les Parisiens ont jusqu'au 28 novembre pour choisir leur coup de coeur parmi les 270 produits "Fabriqués à Paris". Vous pouvez voter pour votre produit préféré sur le site www.idee.paris.frLe gagnant de ce vote sera lui aussi récompensé d’un prix de 2.000 euros. Une cérémonie de remise de prix, présidée par la Maire de Paris, se tiendra à l’Hôtel de Ville lundi 3 décembre, en présence de l’ensemble des lauréats.

  • Barbès-Rochechouart : interminables travaux sur la ligne 4

    Nous comprenons à la fois que les travaux de rénovation des stations du métro ont lieu la nuit, que le trafic n'est ainsi pas interrompu et que c'est vraiment un bénéfice pour chacun. Toutefois, on aimerait voir se terminer ceux qui ont lieu sur les quais de la station Barbès-Rochechouart. Ici, il s'agit de rénover la station et préparer les quais aux futures portes palières qui seront installées lors de l'automatisation prochaine de la ligne 4. Depuis quelle date, les murs sont-ils dégarnis ? Depuis combien de mois devons-nous slalomer entre les échafaudages au rez-de-chaussée de la station ? Le petit panneau au bout du quai qui annonce du 26 octobre au 25 novembre nous parait farfelu !

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    Faute de mieux, les usagers du métro tentent d'ignorer ce triste spectacle des fonds cimentés, gris, déshabillés de leur carrelage si caractéristique, parois percées de part en part de tiges métalliques, parfois en soutien à des tuyaux rouges qui attendent leur mise en service. Un univers de fond de mine, très minéral, que vient troubler régulièrement le passage d'une rame, comme le faisaient les wagonnets emportant les tonnes de minerai. On y respire mieux, certes, car la station bénéficie d'un courant d'air puissant qui en période de rafraîchissement de la température n'incite pas à s'éterniser.

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    On a hâte de retrouver le carrelage biseauté du métro, un revêtement emblématique des stations parisiennes, pour qu'on retrouve la clarté du lieu. 

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    Cette jeune femme, elle, était perdue dans les messages de son smartphone, négligemment installée sur un échafaudage mobile de chantier faute de siège ad hoc. Toutefois, si les sièges ont disparu de la station pendant les travaux, la RATP n'a pas perdu de vue que la disparition des corbeilles à papier ne serait pas tolérable... elles sont là, seul mobilier à tenir son rang, mais quel rang ! Rutilantes. Propres. Neuves. C'est un début. Attendons la suite.