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Dans le 10ème - Page 63

  • Lancement du budget participatif dans le 10e

    Une salle des fêtes bien remplie par une soixantaine de personnes issues pour la plupart des équipes d'animation des conseils de quartier et du milieu associatif. Rémi Féraud, maire du 10e, tenait à lancer rapidement cette initiative annoncée dans le programme de campagne de la maire de Paris. "Cette démarche n'a qu'un seul défaut", a-t-il précisé, "le temps passe vite et elle est complexe". En effet, la date butoir de fin de remise des propositions est le 15 mars, soit à peine deux mois. Si chaque habitant peut participer par l'intermédiaire du site "Madame la maire, j'ai une idée", conseils de quartier et associations auront bien peu de temps pour organiser des réunions et monter des projets d'investissement pour l'arrondissement.

    En septembre, nous avions publié un article sur le budget participatif avec nos questionnements d'alors. Par ailleurs, sur le site de la ville de Paris (ici),on peut avoir une idée du dispositif. Nous ne reviendrons donc pas sur l'ensemble de l'information (voir ici).

    Ce que nous savons du calendrier : après la date limite de dépôt des propositions, mi mars, les services de la ville procéderont aux expertises techniques pour une pré-sélection des projets qui seront présentés en juin. En septembre, on passera au vote, ou plus exactement aux votes puisqu'il y aura les projets à l'échelle parisienne et ceux des arrondissements. Les choix seront confirmés en décembre.

    Dans le 10e, l'enveloppe se monte à un peu moins de deux millions d'€ pour 2015. Ce qui représente le maximum autorisé, soit 30% de la dotation d'investissement d'intérêt local de l'arrondissement.

    Des permanences sont prévues pour l'accompagnement du dispositif (du lundi au vendredi 9h-12h; 14h-16h30). Elles seront tenues par la nouvelle coordinatrice des conseils de quartier, par une "ambassadrice du budget" et par la Direction Générale des Services. La Maison des associations et de jeunes entrepreneurs de l'économie sociale et solidaire pourront également apporter une aide.

    Sylvain Raifaud, conseiller d'arrondissement du 10e chargé de la Démocratie locale, avait choisi d'innover dans la forme en proposant, après une présentation générale, une réflexion par petits groupes pour faciliter les échanges.

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    Nous ne citerons pas l'ensemble des idées émises ce soir-là mais quelques suggestions susceptibles de correspondre aux contraintes du budget participatif.

    Une forte préoccupation, le verdissement et l'écologie :

    Végétaliser la rue d'Alsace avec idée d'une contre terrasse partie basse de la rue, bacs à compost sur l'espace public, créer un jardin partagé vers le Canal Saint-Martin, verdir la place du Colonel Fabien, végétaliser les pieds d'arbres...

    Mais aussi la solidarité et le lien social :

    Renforcer l'hébergement des demandeurs d'asile, création d'une bagagerie et de bains-douches, un lieu de type recyclerie, café associatif pour les enfants, investir dans les associations pour le "vivre ensemble", créer une école de cuisine pour les chômeurs,  aménagements pour les personnes à mobilité réduite, installer davantage de bancs, des urinoirs pour les femmes...

    Ou encore des aménagements :

    Eclairage d'impasse, aménager les kiosques et d'autres espaces pour faire de la musique, créer des parcours sportifs, revoir la signalétique des rues, repeindre les pistes cyclables, équiper les écoles pour le théâtre et la musique, restructurer le boulevard de Denain, investir dans l'étude d'aménagements pour la Gare de l'Est...

    Sylvain Raifaud a précisé en fin de réunion que certains projets non retenus pourraient être réinvestis par les conseils de quartier qui ont, rappelons-le, leur propre budget d'investissement.

    Pour quelques précisions, nous avions posé des questions à Pauline Véron, adjointe à la Maire de Paris chargée de la démocratie locale. C'est ici.

     

  • Sous viaduc du pont Saint-Ange : l'antichambre de Calais

    Notre projet de Promenade Urbaine entre Barbès et Stalingrad progresse, si ce n'est dans les faits au moins dans les esprits et notre association va tout faire pour que cela continue. Mais, avant une quelconque progression, nous ne pouvons ignorer la situation actuelle des migrants en attente d'un voyage compliqué vers l'Angleterre ou plus loin, outre-atlantique. Situation très préoccupante, tant du point de vue humain que du point de vue sanitaire. Notre projet d'un espace continu de promenade se heurte à leur présence. Humainement, nous ne pouvons faire comme s'ils n'existaient pas et demander à ce que le "problème" soit traité...  Il faut considérer les hommes et non l'occupation illicite et leur statut de clandestins. Sans une solution d'hébergement temporaire dans des locaux appropriés, plutôt dans le 10e, car la proximité des gares jouent un rôle important, sans l'aide d'une association caritative, sans un financement ad hoc, nous ne serons pas en mesure de faire avancer le dossier. Aussi, soyons clairs, dans le cadre du projet de promenade urbaine, régler, ou essayer de régler la question des migrants est une priorité. C'est ainsi que notre association a demandé au Secrétariat général de l'Hôtel de Ville, lors du dernier comité de pilotage Barbès, que le cabinet de Dominique Versini, adjointe chargée de la lutte contre l'exclusion et la précarité, soit représenté dans les prochains groupes de travail. Et peut-être des associations comme Emmaüs.

    Dans cette vidéo que nous vous proposons, la conclusion est de la responsabilité des auteurs, mais les faits sont tenaces et les migrants ne disparaîtront pas par magie. Sous le viaduc du pont Saint-Ange, non plus. Ne faisons pas comme si des aménagements interdisant leur installation dans cet espace allaient être LA solution. Pas plus que les palissades un temps ne l'ont été, ni la clôture par des grilles, ni l'occupation par des matériaux d'Eurovia... Des mesures analogues ne feront que déplacer les installations, les repousser.

     

    En décembre (18.12.2014) une manifestation à Calais, en ville, réclamait un changement de politique. Les expulsions n'étant pas aux yeux des organisateurs une solution, ni digne, ni efficace. (voir la vidéo ci-dessous) La présence des migrants à Calais est une longue histoire. On se souvient de la fermeture du centre de Sangatte, le 23 mai 2002, seulement trois ans après son ouverture. Fini le soi disant "appel d'air de l'immigration clandestine dans le monde". Sans qu'aucune amélioration à terme n'en résulte. Une réflexion à froid, éclairée, prenant la vraie mesure du problème, aurait dû apporter des solutions plus pérennes et plus humaines que le statut quo. C'est Calais et sa maire, qui ont fait pencher la balance récemment vers l'action : "Beauvau a confirmé mercredi la création d'un accueil de jour pour clandestins à Calais, sur demande de la maire Natacha Bouchard (UMP)". (voir article du Figaro du 4 septembre 2014). Sans garantie de succès. La France n'est pas seule en cause, l'instabilité de l'Afrique y est pour beaucoup.

     

    Il y a quelques jours, nous avons appris que l'ONG Human Rights Watch a montré du doigt la France et les conditions que sa police réserve parfois aux populations migrantes.  Lire l'article de Libération du 20 janvier dernier. Ou celui du Monde du même jour. Nous ne prendrons pas position sur des faits qui se passent à Calais. Ici à Paris, il ne semble pas qu'il faille déplorer des violences de cet ordre. Mais, les conditions de vie sous ce viaduc battus par les vents du nord, sans sanitaires, sous des tentes légères, sont déjà une grande violence en soi. 

    Pour mieux comprendre lire le témoignage d'Olivier Favier dans dormirajamais.org où il dépeint les réfugiés sous le viaduc. C'était en septembre. 

     

  • Budget participatif cuvée 2015

    Nous vous avons déjà parlé du budget participatif, cette possibilité offerte aux Parisiens de proposer des investissements concernant la capitale. Vous pouvez vous référer à notre article du 20 septembre dernier "Budget participatif, kézako ?"

    Logo 2015.pngLa cuvée 2015 du budget participatif est arrivée. Elle a été présentée mardi 13 janvier dernier à l'Hôtel de Ville par la maire de Paris, Anne Hidalgo, et son adjointe à la Démocratie locale, Pauline Véron.

    Quelques modifications ont été apportées au projet initial de 2014 mais l'essentiel demeure.

    A noter qu'une charte du budget participatif a été votée en Conseil de Paris, sorte de règlement qui doit être accepté par les participants bien évidemment.

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  • La Métropole du Grand Paris

    paris,métropole grand parisQuelles sont les différences entre le projet de Métropole du Grand Paris et l'association Action Barbès ? Oh la drôle de question ! Quelle prétention. Eh bien, à la taille près, il n'y en a pas. Lors d'une très instructive réunion tenue le 20 janvier à la mairie du 18e à propos du projet de métropole, il a été dit que les objectifs du projet étaient l'amélioration du cadre de vie, la réduction des inégalités, le développement urbain, social et durable ainsi que le renforcement du rayonnement, exactement les mêmes objectifs pour la métropole que l'association a pour le carrefour Barbès et ses environs.

    Trêve de plaisanterie.

    Le projet de Métropole du Grand Paris est ....

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  • Vivre à Paris

    paris,plu,commerce-de-proximité,logementDepuis plusieurs années, Paris est la ville la plus visitée au monde ! Objet d'une polémique au cours des dernières élections municipales, cette information est confirmée par le rapport publié par l'Office de tourisme de Paris : près de 30  millions de visiteurs à Paris intra-muros en 2013. Il est clair que cette affluence a un impact sur la vie quotidienne des Parisiens. Pour ceux qui aiment les chiffres, cela représente en moyenne 82 000 visiteurs par jour soit 3,5% de la population qui est d'environ 2,3 millions d'habitants. C'est considérable. Nos arrondissements et principalement le 9e et le 18e sont touchés par ce phénomène avec les Grands Magasins et Montmartre par exemple, mais aussi le 10e où se trouvent les deux gares Nord et Est. L'économie de la ville s'en ressent. A certains égards, l'impact est positif, pas de doutes, mais cette formidable quantité de visiteurs a aussi des effets pervers sur la vie des Parisiens (pour plus d'informations, se reporter au document Le tourisme à Paris, chiffres clé publié par l'office du tourisme - édition 2014 pour les chiffres 2013)

    D'abord sur le logement, .....

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  • Budget participatif : on en parle demain à la mairie du 10e

    La mairie du 10e organise mardi 20 janvier à 19h une réunion publique sur le budget participatif 2015  (salle des mariages).

    Habitants, conseils de quartier, associatifs sont conviés à cette réunion pour tenter de faire émerger des projets. Les élus présenteront la démarche et le calendrier. Action Barbès sera à ce premier rendez-vous.

    Nous avons posé quelques questions précises à Pauline Véron, adjointe à la maire de Paris chargée de la démocratie locale. Davantage d'informations donc dans un prochain article.

    Capture d’écran 2015-01-14 à 23.06.00.jpg 

    A savoir: si vous souhaitez lancer une idée, une plateforme est en ligne sur le site de la ville de Paris pendant deux mois.

     

  • Mais que sont les "no go zones" ?

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    La vision que certains de nos amis américains ont de la France est souvent simpliste. Ce n'est pas leur faire injure de le dire. Comme d'ailleurs la vision des USA par certains Français l'est bien souvent aussi.

    Nous avons connu une période difficile dans nos relations avec les Américains lorsque la France a refusé de faire partie de la coalition lors de l'invasion de l'Iraq par les troupes occidentales emmenées par l'armée américaine. Souvenez vous, même les frites "françaises" (French fries) avaient été débaptisées ! Nous connaissons aujourd'hui une autre période de "French bashing" et elle concerne notre environnement proche : la description des "no go zones" - les zones où il ne faut pas aller.

    C'est la très droitière chaîne d'informations en continu FoxNews

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  • 24h pour enlever l'épave du 147 boulevard de Magenta

    Oui, 24 heures si l'on compte à partir du moment où nous en avons fait la demande auprès du commissariat du 10e arrondissement par message électronique. 

    Un de nos adhérents, qui habite dans un immeuble du Magenta, voyait de sa fenêtre cette petite voiture grise (voir photo ci-dessous), à la vitre brisée, garée sur un lincoln — c'est le nom qu'on donne aux places de stationnement empiétant sur le trottoir —, depuis plusieurs semaines malgré ses signalements. Les emplacements ne sont pas si nombreux sur le Magenta pour qu'on laisse les épaves squatter l'espace. Il a donc profité de ce qu'il réglait sa cotisation d'adhérent à notre association (^_^) pour nous en informer. 

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    épave face au 147 boulevard de Magenta

    Une bonne idée. Le commissaire du 10e prête toujours une oreille attentive à nos requêtes. Nous le savons et n'abusons pas. Cette fois encore la réponse ne s'est pas fait attendre. Jugez-en. 

    Nous avons écrit mardi 12 janvier à 17h32 au commissaire Minicoli et nous recevions cette réponse le 13 janvier à 16h02 !  

    Capture d’écran 2015-01-13 à 16.32.48.jpg

    Deux mots : rapidité, efficacité. Merci !

     

     

  • Abords de la Gare de l'Est : coup de projecteur du quotidien "Le Parisien"

    Suite à notre article de lundi dernier, le Parisien a évoqué mardi la problématique de l'espace public défaillant aux abords inter-quartiers de la Gare de l'Est et les aménagements faisant défaut qui permettraient d'assurer une circulation sécurisée, équilibrée et respectant les piétons et les cyclistes.

    Le quotidien s'est fait l'écho de notre souhait de voir ces abords de la Gare de l'Est repensés, réaménagés, requalifiés et enfin sécurisés ! Précisons toutefois que nous avons commencé à réfléchir, avec les habitants et les membres des Conseils de Quartier du 10e, à une réorganisation de cet espace public, non pas seulement depuis septembre 2013 mais véritablement dès octobre 2008 au début de la précédente mandature municipale.

    Voici l'article publié mardi (vous pouvez retrouver sa version numérique "abonnés" en cliquant ici) :

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    Cliquez sur l'image pour agrandir l'article

     

    Concernant l'accident mortel, l'enquête menée par le SJTA de la Préfecture de police semblerait s'orienter sur la thèse d'un suicide, la victime souffrant de troubles psychologiques majeurs.

    Mais cela ne remet pas en cause les nombreux constats faits sur l'espace public dégradé de ces abords inter-quartiers, l'absence d'usage équilibré de la voirie entre tous les usagers (conducteurs motorisés et usagers vulnérables : piétons, cyclistes) et l'insécurité des déplacements (e.g. cheminements piétons sur ce très large espace). 

     

  • Abords de la Gare de l'Est : appel à témoins pour un accident mortel !

    Depuis plusieurs années, nous appelons de nos voeux la sécurisation et la re-qualification des abords inter-quartiers de la Gare de l'Est, qui s'avèrent dégradés : voir notre dernier article du 27 septembre 2014. Nous avions ainsi lancé une opération "cartes postales" aux élus du 10e, en septembre 2013, pour qu'ils puissent "donner une chance au quartier des abords de la Gare de l'Est".

    Un accident mortel survenu la semaine dernière (impliquant un bus RATP de la ligne 47 en terminus) met à nouveau en exergue ce déficit d'aménagements des abords inter-quartiers de la Gare de l'Est, qui souffrent des défaillances et des conflits de cohabitation entre les flux très importants de circulation.

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    Photos du Service du Traitement Judiciaire des Accidents (STJA) qui enquête sur cet accident mortel survenu mardi dernier. 

     

    Voici donc l'appel à témoins diffusé par le STJA de la Préfecture de Police de Paris : 

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    Concernant l'emplacement de cet accident (face au 72 boulevard de Strasbourg : voir carte ci-dessous), l'environnement actuel accumule un nombre certain de difficultés dans une zone très chargée en termes de trafic.

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    Aussi, immédiatement après l'intersection du boulevard Magenta et du boulevard de Strasbourg, la présence d'un feu de circulation pour le passage piéton au niveau de la rue Sibour peut-elle parfois obliger les véhicules à s'arrêter en débordant sur le carrefour, contribuant ainsi un peu plus à la congestion du boulevard de Magenta à ce niveau.

    A contrario, l'absence de feux tricolores pour les traversées piétonnes suivantes sur ce boulevard de Strasbourg, notamment au niveau des rues Saint-Laurent et du 8 mai 1945, n'incite pas les véhicules à ralentir dans leur lancée et à respecter les piétons...

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    Vue sur le boulevard de Strasbourg depuis l'intersection avec le boulevard Magenta

     

    Avec cet accident mortel, les constats établis depuis plusieurs années concernant la situation des abords de la Gare de l'Est sont donc plus que jamais d'actualité :

    . Cohabitation défaillante entre les différents types de circulation,
    . Espace public non adapté et non sécurisé pour certains modes de déplacements,
    . Excès de vitesse au niveau des traversées piétonnes, par ailleurs trop longues,
    . Stationnement sauvage de véhicules particuliers, d'autocars de tourisme, voire des bus de la RATP,
    . Sentiment d'insécurité routière ressenti par les habitants, piétons et cyclistes. 

     

  • Salle de conso : opération "portes ouvertes" pour GAIA

    paris,scmr,prévention,réduction-des-risques,salle-de-consommation,salle-de-consoL'association GAIA nous a ouvert ses portes au 39 boulevard de La Chapelle jeudi soir. Au risque de nous répéter, saluons ici les initiatives de cette association pour aller au devant du public et d'ainsi faire mieux comprendre non seulement ses activités mais la problématique liée à la réduction des risques pour les usagers de drogues.

    Action Barbès connait maintenant assez bien les personnes de GAIA. Nous avons eu ces derniers mois de nombreux contacts. Mais jeudi soir, outre les nouveaux locaux, nous avons pu aussi visiter les camions qui vont dans les quartiers de Paris, nous faire expliquer comment cela fonctionnait et poser tout un tas de questions.

    Avant de vous parler de la rencontre de jeudi soir, disons d'emblée que ce qui est frappant, c'est le grand professionnalisme des membres de GAIA. Leur savoir, leur expérience sont des facteurs déterminant la qualité des prestations qui seront délivrées dans la salle de consommation à moindre risque (SCMR). Et sur ce point, aucun doute n'est possible, le choix de GAIA est le bon.

    Nous vous avons déjà présenté les activités de GAIA. Jeudi soir était l'occasion d'approfondir un peu notre connaissance des problèmes liés à la toxicomanie, de bien comprendre que le terme toxicomanie ne se rapporte pas uniquement aux substances illicites mais aussi à l'alcool et que bien souvent les deux vont ensemble. De bien comprendre les ravages que ces substances (alcool et drogues) produisent sur la santé et en particulier le foie. De bien comprendre aussi ce qu'est l'addiction et que l'impact sur la santé de l'usage d'alcool et de drogues varie en fonction de chaque personne. De bien comprendre enfin que cet impact est fortement lié à l'environnement social de l'usager. C'est donc une problématique extrêmement complexe et encore une fois, GAIA maitrise parfaitement ce sujet.

    Au delà du public, assez nombreux quand même pour ce type d'événement, sont venus quelques élus du 10e, — hélas pas ceux du 18e, arrondissement pourtant tout aussi concerné, mais des élus, il est vrai, qui n'avaient pas été prévenus par GAIA —, une représentante de l'INSERM et quelques spécialistes du sujet. L'action Portes ouvertes était essentiellement tournée vers les habitants et riverains. 

    Au fil de la conversation, GAIA nous a informés que l'emplacement où se gare son bus rue de Maubeuge devrait être changé bientôt et que le nouvel emplacement pourrait être devant l'entrée de l'hôpital Lariboisière rue Ambroise Paré. A suivre.

     

  • Une supérette de trop rue de Dunkerque ?

    Un envahisseur chasse l’autre … et c’est une nouvelle supérette qui vient de faire son apparition à l’angle des rues de Dunkerque et de Rocroy, et a remplacé en quelques jours l’une des boutiques de vêtements de cérémonie dont le quartier regorge.

     

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    Ces dernières années, on a pu constater que les supérettes aux enseignes pas si différentes que ça, ne serait-ce que parce qu’elles appartiennent souvent au même groupe, se multiplient aux alentours de la Gare du Nord, avec des plages d’ouverture très étendues ; on y trouve essentiellement de l’alimentation, dans des gammes de qualité variables, mais surtout d’impressionnants rayons de boissons alcoolisées. En revanche, il est pratiquement impossible de se procurer dans cette zone des articles de papeterie, de la mercerie, des vêtements d’enfants, etc...

    Par chance, il subsiste plusieurs artisans et commerçants indépendants qui proposent des produits de qualité, et dont le professionnalisme offre une heureuse alternative aux aléas du « libre-service » ; mais on peut raisonnablement s’inquiéter sur leur avenir, compte tenu de l’inflation de l’offre commerciale qui, de toute évidence, dépasse les potentialités de cette zone de chalandise.