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Rechercher : sacs RATP sur les trottoirs

  • Chateau Rouge, une grosse déception

    La RATP a organisé une visite du chantier de rénovation de la station de métro Château Rouge lundi 25 avril. Malgré le choix de la date en plein milieu des vacances scolaires parisiennes et les troupes chez nous un peu clairsemées, nous avions trouvé deux adhérents particulièrement motivés par la visite et disponibles à 16 heures un lundi. Pas une mince affaire. 

    Sur demande de la RATP et par l'intermédiaire du chargé de mission de la mairie, nous avions même communiqué la pointure de nos adhérents à la RATP pour qu'on leur fournisse sur place des chaussures appropriées en plus des casques réglementaires. Tout était en place pour une visite intéressante par deux personnes connaissant parfaitement le quartier et la station de métro pour y avoir transité pendant plus d'une dizaine d'années. Du côté du blog, nous étions très satisfait de pouvoir assurer le suivi de ce chantier dont nous avons relaté l'évolution à chaque fois que l'occasion s'en présentait. N'hésitez pas à relire notre article d'il y a tout juste un an, il est ici. 

    C'était une bonne idée de faire une visite de chantier pour permettre à la presse locale (c'est un grand mot mais nous sommes lus par environ un millier de personnes par jour...), nous, mais aussi le 18e du Mois, qui édite un mensuel traitant du 18e exclusivement, pour permettre donc à ces vecteurs d'information de proximité de donner des nouvelles précises et documentées de la station Château rouge, dont le chantier tient beaucoup de place dans le quartier, et parfois se pose au centre de polémiques (comme le changement de sens de circulation de la rue Dejean, ou le retrait des contre-étalages). 

    Nous étions donc dûment inscrits en réponse à l'invitation faite quelques jours plus tôt : 

    Capture d’écran 2016-04-30 à 22.41.56.jpg

    Lundi 27 avril, 16h. Petit attroupement et grand enthousiasme. Se trouvent réunis le maire du 18e, Eric Lejoindre, son adjoint à la voirie et aux transports Félix Beppo, son chargé de mission, Bocar Diallo, une chargée de communication de la RATP, un étudiant en architecture, une représentante d'Acrum (l'association Château Rouge des usagers du métro) et quelques autres dont une journaliste du 18e du Mois, une petite dizaine en tout. Nos deux émissaires en élèves studieux, stylo, carnet et appareil photo en bandoulière, incorporent le petit groupe qui remonte la rue Custine où les accueillent d'autres responsables déjà sur place. 

    Mais, là, patatras, en fait dix personnes seulement pouvaient entrer pour des raisons de sécurité — apparemment un problème sur un plancher de chantier un peu fragile sous le boulevard Barbès. Une fois les élus passés, Acrum ensuite, l'étudiant en archi, et la représentante du 18e qui a du élever la voix, le compte y était. Quelqu'un s'est inquiété pour nous, la RATP a tranché : — Alors AB, oui, mais une seule personne.  — Ah, non, nous nous sommes inscrits à deux, régulièrement, pas question de laisser l'un de nous sur le côté. Il faut dire que même le chargé de mission de Félix Beppo est aussi resté sur le flanc. On ne plaisante pas avec la sécurité à la RATP ! D'un côté, c'est réconfortant, mais de l'autre... quelle organisation calamiteuse. Deux autres personnes, dûment inscrites comme nous, en ont été pour leurs frais.  

    IMG_20160203_090211924.jpg

    Le plus idiot est que nous avons appris par Bocar Diallo lui-même que la RATP a doublé la visite à 17h, sans doute de façon improvisée, et que nos adhérents n'en ont même pas été avertis avant de quitter les lieux. Ils auraient bien évidemment patienté, leurs pas les conduisant jusqu'à chez Joseph Gibert par exemple... 

    Il vous reste à feuilleter l'excellent mensuel du 18e — disponible dans tous les bons kiosques ou librairies de l'arrondissement au prix de 2,50 € —  dans son édition de mai pour retrouver ce que nous aurions pu vous dire ici. 

  • Donnez une chance au quartier des abords de la Gare de l'Est!

    ... En envoyant une des cartes postales que nous avons pré-imprimées!

    Troisième opération de ce type pour notre association... Souvenez-vous...

    Mai 2009: après plus d'un an d'actions et de réunions avec la Ville face à l'insalubrité autour de la station de métro Barbès, nous nous étions mobilisés et avions lancé une opération d'envoi de "Cartes Postales" à François Dagnaud, alors adjoint au Maire de Paris pour réclamer des mesures efficaces et durables en matière de propreté. 

    Février 2012: nous nous étions lancé dans une nouvelle opération d'envoi de "Cartes Postales à Daniel Vaillant, Maire du 18e pour imaginer l'amélioration du carrefour Barbès autour d'un nouveau lieu pour se rencontrer, boire un verre... avant ou après la séance de cinéma au Louxor qui était alors sur le point de re-naître! Et c'est ainsi qu'a surgi l'idée d'une Brasserie en lieu et place des cendres du magasin Vano (cliquez ici, pour lire tous nos articles sur ce sujet).    

    Septembre 2013: nous y voilà! 3ème opération "Cartes Postales", cartes qui, cette fois, sont destinées à Rémi Féraud, Maire du 10e arrondissement. Le sujet de notre mobilisation concerne l'aménagement des abords de la Gare de l'Est.

    Il s'agit de la zone comprenant les rues entourant la Gare de l'Est: nous ne parlons pas du parvis rénové de la Gare de l'Est, propriété de la SNCF, mais faisons référence au quartier autour de la gare, délimité approximativement par les rues du faubourg Saint-Martin, le boulevard de Strasbourg au sud de l'église Saint-Laurent le boulevard Magenta, et la rue du faubourg Saint-Denis, avec la rue d'Alsace.

    Ce quartier souffre des flux importants de circulation avec la présence de la Gare de l'Est et les interconnexions avec sa cousine, la Gare du Nord. Les éventuels projets d'aménagements de cette zone, évoqués depuis 2004 puis plus récemment en 2008, ont échoué, y compris le projet du Balcon Vert de la rue d'Alsace qui n'a pas vu le jour. Il est désormais temps de leur donner un coup de pouce, avec cette initiative vous suggérant d'envoyer une carte postale pré-imprimée pour que ce projet d'amélioration du cadre urbain autour de la gare soit remis à l'ordre du jour par nos élus actuels, mais aussi repris dans les programmes des différentes équipes de campagne se préparant aux prochaines élections de mars 2014.  

    Le constat: un cadre urbain nécessitant un réaménagement, voire une rénovation

    Le quartier autour de la Gare de l'Est est un noeud très important de circulation, avec des flux denses, du fait notamment de la présence de 3 lignes de métro (4, 5 et 7) et de 10 lignes de bus (dont 5 lignes: 30, 31, 32, 47 et 350, ayant cette gare comme terminus, sans compter la grande dizaine de lignes du réseau noctilien) qui s'ajoutent aux taxis desservant les gares, les véhicules, les cyclistes etc.

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    Par la densité des flux de circulation, les abords de la Gare de l'Est subissent des conflits de cohabitation entre les différents flux de circulations. Ils sont en outre caractérisés par un déficit de sécurisation des traversées.

    Globalement, l'organisation de l'espace public et la distribution des flux peuvent y apparaître comme défaillante à certains endroits, peu judicieuse, voire même contradictoire. On peut ainsi passer de zones de congestion au vide urbain sur certains axes (à certains niveaux du boulevard de Strasbourg ou de la rue du 8 mai 1945, lorsque ces voies ne sont pas occupées par des véhicules stationnant illégalement). Certains trottoirs sont trop étroits par rapport au nombre de piétons qui y passent, en raison de la présence voisine des deux gares. Les passages piétons sont très longs, et parfois sans refuge piétons en leur milieu. Les stationnements sauvages de véhicules ne sont pas rares: ils se garent en triple, quadruple, voire quintuple file sur la chaussée, comme sur les photos. Et les voitures particulières ne sont pas les seules à s'autoriser de telles emprises sur l'espace public; les bus de la RATP peuvent aussi bloquer la circulation en stationnant à leur terminus en double ou triple file, contribuant ainsi à l'engorgement chaotique des axes du quartier.

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    L'historique du projet d'aménagement et le début d'une concertation inter quartiers

    Face au constat de cette situation peu reluisante des flux et des espaces autour de la Gare de l'Est, un projet d'aménagement de ses abords fut évoqué dès 2004. Il fut relancé avec vigueur par l ́équipe de Rémi Féraud dans son programme de campagne pour les élections municipales de mars 2008 ("Le 10e, un temps d'avance avec Rémi Féraud et Bertrand Delanoë": cf. ci-dessous) avec les propositions suivantes: «aménager le quartier des gares au cœur du 10e» et améliorer le cadre de vie des riverains par un projet urbain ambitieux d’«aménagement de ces espaces, à la fois cœur de l’arrondissement et porte d’entrée internationale de Paris». Ces engagements de campagne comprenait le projet du "Balcon vert" censé relier par la rue d'Alsace la Gare de l'Est et la Gare du Nord.

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    Suite à l'élection de Rémi Féraud et de sa majorité municipale en mars 2008, une concertation fut amorcée avec la constitution d'un groupe de travail inter quartiers regroupant des riverains et des commerçants du 10e, très impliqués, motivés et enthousiastes à l'idée d'imaginer ensemble l'aménagement de ces espaces. 

    Il s'en suivit deux ans de concertation avec les services de la Ville (la Direction de la Voirie et des Déplacements), les élus, la RATP, les syndicats de taxis etc., rythmés par plusieurs réunions, l’action sur le terrain (e.g. pour le comptage des flux), l’adoption par trois conseils de quartier de vœux (Château d’Eau-Lancry en février 2009, Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul et Porte Saint-Denis Paradis en juin 2009), ensuite présentés en conseil d’arrondissement du 10e en mars et juin 2009, et une grande exposition publique des travaux résultant de cette concertation lors du premier forum des associations et de la vie locale du 10e  en octobre 2009 au couvent des Récollets.

    Malheureusement, en 2010, ce projet a été mis entre parenthèses, l'aménagement ambitieux a été enterré, du fait notamment de la priorité accordée par la Ville de Paris à d'autres projets plus visibles (cf. Place de la République, Louxor etc.). En outre, le projet du "Balcon Vert" n'a pas pu émerger et demeure au point mort.

    Notre opération "Une Carte Postale à envoyer à Rémi Féraud, Maire du 10e" 

    Constatant que le problème des flux et des espaces autour de la Gare de l'Est est très loin d'être résolu, nous avons souhaité relancer le projet et insister à nouveau sur la nécessité de cet aménagement auprès de la majorité municipale actuelle du 10e (qui devrait se représenter en mars prochain avec Rémi Féraud comme tête de liste). Rémi Féraud est par ailleurs directeur de campagne d'Anne Hidalgo, et donc le mieux placé pour appuyer ce projet dans les priorités de cette équipe pour les prochaines élections municipales.

    Nous avons donc imaginé cette carte postale. Le dessin est une pure fiction: en dépit de la forte présence du vert sur la carte, nous ne revendiquons pas une présence prédominante des espaces verts dans cet aménagement. Certes, cela serait idéal... Nous avons seulement souhaité illustrer de manière très stylisée, un quartier "pacifié", "apaisé" "amélioré" et "sécurisé" avec une meilleure cohabitation des différents flux de circulation (piétons, cyclistes, automobilistes, bus et taxis) aux abords de la Gare de l'Est.

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    Au verso, figure un texte pré-imprimé reprenant les raisons de la nécessité de cet aménagement, l'historique de la précédente concertation et enfin notre vif souhait de voir les candidats aux prochaines élections municipales relancer ce projet au nom des habitants du 10e et de leurs conseils de quartiers (très impliqués lors de la précédente concertation).

    Ces cartes postales seront mises à la disposition de tous ceux qui souhaitent les envoyer au Maire du 10e. Si notre action vous paraît légitime, si vous désirez contribuer à son succès, venez retirer une carte postale pré-imprimée, signez, affranchissez et postez la. Ces cartes postales seront diffusées gratuitement via certains commerçants de ce quartier des abords de la Gare de l'Est: notamment et initialement par les Caves Bardou, 124 rue du faubourg Saint-Denis (à l'angle avec la rue du 8 mai 1945 et du boulevard Magenta).

    Vous pouvez aussi nous contacter par email à action.barbes@gmail.com, et nous  nous arrangerons pour vous faire parvenir le nombre de cartes postales que vous souhaitez (n'hésitez pas à parler de cette opération autour de vous: famille, amis, voisins, collègues etc.). Vous pouvez également nous apostropher sur Twitter où nous sommes quotidiennement présents. 

    Notre objectif est de faire en sorte que ce projet d'aménagement du quartier des abords de la Gare de l'Est ne tombe pas aux oubliettes. Nous pensons en effet que nous sommes à un moment crucial, avec les inscriptions au Plan d’Investissements Pluriannuel de la Ville de Paris (PIPP) des projets de la prochaine mandature pendant cette période pré-électorale.

    Cette carte est adressée à Rémi Féraud en tant que Maire actuel du 10e, mais aussi en tant que Directeur de Campagne de la candidate Anne Hidalgo. Car nous souhaitons que toutes les équipes qui entrent en campagne électorale, se saisissent aussi de ce projet, sur lequel les habitants, riverains et commerçants avaient beaucoup travaillé ensemble.

    Merci par avance pour votre participation à cette opération!

     

    [Nouvel article publié le vendredi 20 septembre sur les modalités pratiques pour obtenir ou télécharger une carte postale: cliquez ici]

     

    Donnez donc une chance au quartier des abords de la Gare de l'Est!

    Et pour cela, offrez-vous une pause

    en allant retirer et en envoyant cette carte postale pré-imprimée.

     

  • COVID-19 : informations pratiques

     


    Mise à jour : jeudi 30 avril 2020 à 0 h 40 


     

     

     

    SAUVONS DES VIES,

    RESTONS CHEZ NOUS !

     

     

     

    Retrouvez ici les informations pratiques, les consignes et les liens vers les sites officiels concernant la crise sanitaire du Covid-19.

    Nous mettons à jour les informations le plus régulièrement possible.

     

    Le gouvernement a mis en place une page internet qui centralise les informations sur les mesures prises pour endiguer la pandémie de Covid-19.

    La ville de Paris centralise les informations à cette adresse.

     

     

    En application de l’état d’urgence sanitaire (décret du 23 mars 2020), les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et uniquement à condition d'être munis d'une attestation pour :

    • Déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle, lorsqu’ils sont indispensables à l’exercice d’activités ne pouvant être organisées sous forme de télétravail ou déplacements professionnels ne pouvant être différés.
    • Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle et des achats de première nécessité (Y compris les acquisitions à titre gratuit (distribution de denrées alimentaires…) et les déplacements liés à la perception de prestations sociales et au retrait d’espèce) dans des établissements dont les activités demeurent autorisées.
    • Consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés ; soin des patients atteints d'une affection de longue durée.
    • Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants.
    • Déplacements brefs, dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile, liés soit à l'activité physique individuelle des personnes, à l'exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d'autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie. ATTENTION : à partir du mercredi 8 avril, les sorties "sportives" ne sont pas autorisées à Paris de 10 h à 19 h.
    • Convocation judiciaire ou administrative.
    • Participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative

    Les infractions à ces règles seront sanctionnées d'une amende de 135 euros avec une possible majoration à 200 euros et 1 500 euros en cas de récidive.

     

      ⇒ Télécharger la nouvelle version de l'attestation de déplacement (elle doit être remplie pour chaque déplacement non professionnel)

     ⇒ Télécharger le justificatif de déplacement professionnel (à remplir par l'employeur ; elle est valable pendant toute la durée des mesures de confinement et n’a donc pas à être renouvelée tous les jours.)

     

    Attention : les attestations imprimées ou recopiées sur papier libre sont autorisées. Sur téléphone ou tablette, seules les attestations numériques générées sur le site officiel sont admises.

    Sur papier libre, il est nécessaire de recopier :

    • la partie correspondant à son identité
    • la mention « certifie que mon déplacement est lié au motif suivant autorisé par l’article 1er du décret du 23 mars 2020 portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus Covid-19 »
    • la ligne correspondant au motif
    • le lieu, la date, l'heure et la signature.

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    Attestation de déplacement dérogatoire, cliquer pour agrandir

     


     

    Santé

     

    Il est aujourd'hui OBLIGATOIRE de rester chez soi, de limiter ses déplacements au strict nécessaire, et de télétravailler dès que cela est possible. Le ministère du Travail consacre une page spéciale sur son site, notamment pour la question de chômage partiel.

    Les personnes âgées de 70 ans et plus et celles particulièrement fragiles (insuffisance respiratoire, diabétiques...) doivent impérativement éviter de sortir de chez elles et limiter les interactions sociales. C'est le moment de prendre des nouvelles de nos ainés, de nos proches et de nos voisins, mais en respectant scrupuleusement les précautions données par les autorités.

     

    Gestes-barrières : chacun doit absolument adopter ces gestes pour éviter la propagation du COVID-19 : se laver les mains très régulièrement (au moins 30 secondes avec du savon ou avec du gel hydro-alcoolique), ne pas serrer la main, ne pas faire la bise, éternuer/tousser dans son coude, rester à distance dans les magasins, les files et les transports (un à deux mètres de distance). Et surtout : RESTER CHEZ SOI !

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    Le coronavirus : Il est impératif de rester chez soi lorsque l'on présente des symptômes grippaux et de contacter son médecin ou le SAMU, et surtout ne pas se rendre à l'hôpital sans y avoir été invité par un médecin. En ce moment, encore plus que jamais, il faut absolument réserver les appels au 15 ou au 112 aux véritables urgences.

    Le ministère de la santé a mis en place un numéro gratuit accessible 24h/24 pour toute question sur le Covid-19 : 0 800 130 000 et édité ces visuels qui résument les points principaux à connaitre :

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    Personnes vulnérables et soins non-urgents : Il est demandé à certains professionnels de santé - pédicures-podologues, orthophonistes, orthoptistes, audioprothésistes, masseurs-kinésithérapeutes - de reporter les soins non-urgents pour ces personnes afin d’éviter les sorties, les salles d’attente.

     

    EHPAD : Les visites sont aux personnes résidentes dans des EHPAD sont suspendues jusqu'à nouvel ordre.

     

     


     

    Municipalité - Administration

     

    Site de la ville de Paris : Cliquer ici

     

    Encombrants : la collecte des encombrants est suspendue jusqu'à nouvel ordre, pour ne pas gêner la collecte des ordures il ne faut déposer aucun encombrant dans la rue.

     

    La collecte des ordures ménagères est assurée (il faut bien fermer les sacs, ne pas trop remplir les containers, les gants et masques de protection doivent être placés dans un sac fermé et jetés à la poubelle seulement après 24 h).

     

    Parcs et jardins : l'ensemble des parcs et jardins sont fermés depuis le lundi 16 mars 2020 et jusqu'à nouvel ordre.

     

    Équipements municipaux : L'ensemble des équipements municipaux consacrés à l'éducation, au sport et à la culture sont fermés, sauf quelques exceptions pour la prise en charge des enfants des personnels médicaux.

     

    Justice : l'ensemble des tribunaux français, sauf pour les affaires urgentes, sont fermés à partir du lundi 16 mars 2020 et jusqu'à nouvel ordre.

     

    État-civil : les services d'état-civil sont ouverts pour les actes de naissances et de décès.

     

    Titres d'identité : Les demandes sont traitées uniquement par mail, à DDCT-titresdidentite@paris.fr. Seules les situations d’urgence seront étudiées.

     

    Artisans : La Chambre des métiers de l'artisanat recense toutes les aides destinées aux artisans à cette adresse.

     

    Élections municipales : Le premier tour s'est tenu le 15 mars 2020, affichant un taux record d'abstention. Le second tour est reporté au mois de juin 2020.

     

    18e : La Salle St-Bruno est fermée jusqu'à nouvel ordre.

     

    Mairie du 9e arrondissement : Un numéro de téléphone dédié à toutes les questions des habitants du 9e relatives à cette période de confinement : 01 71 37 75 02, cette permanence téléphonique est ouverte de 10 h à 18 h. Une adresse mail est elle aussi dédiée à toutes vos questions : webmairie9@paris.fr

    La Mairie du 9e consacre le numéro d'avril de son magazine mensuel Paris-Neuf à la crise actuelle, avec des nombreux renseignements pratiques : cliquer pour télécharger

     

     

     


     

    Transports - Déplacements

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    Les déplacements et voyages sont à éviter. Les frontières de l'espace Schengen sont fermées. Voir les informations sur le site du ministère des affaires étrangères.

     

    RATP : état du trafic à partir du mardi 31 mars 2020

    Métro :

    Les trains circulent de 6 h 00 à 22 h 00 uniquement. Les derniers départs des terminus se font entre 21 h et 21 h 30.

    Ligne 2, ligne 3, ligne 3b, ligne 4, ligne 5, ligne 6, ligne 7, ligne 7b, ligne 8, ligne 9, ligne 10, ligne 11, ligne 12 : 30 % de l'offre en moyenne

    Ligne 13, ligne 14 :  35 % de l'offre en moyenne

    Ligne ligne 1 : 50 % de l'offre en moyenne

    OrlyVal ligne orv : 50% de l'offre en moyenne, fin de service à 21 h 00

    Le Funiculaire de Montmartre est ferm

  • Puisque tout le monde consulte....

    Depuis le jeudi 2 novembre et jusqu’au 30 novembre, la RATP invite ses voyageurs à participer à un « appel à idées ».

    Il s'agira de faire émerger les attentes des usagers en termes d’innovation, d’ambiance, de nouveaux services, d’environnement, de mobilité, aussi bien dans les stations que via l’offre en ligne. Quelques exemples sont donnés, comme des relais colis dans les couloirs, des prises électriques dans les stations de métro ou encore d’audiobooks en libre-service dans les bus. 

    De la communication de la part de la RATP.... ?

    .... oui, forcément.

    Pour Elisabeth Borne, présidente de la Régie autonome des transports parisiens, « cette vaste consultation, inédite par son ampleur, répond à l’ambition de la RATP d’incarner la mobilité durable et la ville intelligente au service des voyageurs. Nous avons choisi d’associer les voyageurs à cette démarche afin de créer une offre de nouveaux services conçue au plus près de leurs attentes. Nous retiendrons les projets qui recueilleront le plus de votes tout en offrant les services potentiellement les plus utiles ».

    Si l'on veut bien lire attentivement ces lignes, on nage en plein jargon actuel "ville intelligente" et "mobilité durable" ! Est-ce bien le reflet des attentes des usagers des transports en commun ? Certes, chacun apprécie les nouveautés technologiques qui permettent de voir dans quel laps de temps le prochain bus va faire son apparition, sauf qu'il n'est pas rare que les chiffres affichés montrent des signes d'incohérence... On note aussi un souci de moins polluer : certains bus (notamment le 42) fonctionnent en électrique, ce qui ne manque pas de créer une drôle d'impression de stop and go pas très loin de la panne. Mais, nous allons nous habituer. Toutefois, ce que demande l'usager du bus ou du métro, c'est une bonne fiabilité de son transport préféré, une vitesse commerciale que les embouteillages ne viendraient pas ralentir, donc un respect des couloirs de bus, et dans le métro, des rames un peu moins surchargées à certaines heures, avec une offre alternative quand on ne peut pas augmenter leur nombre. 

    Il n'est pas certain que les "idées" de ceux qui voudront bien se porter sur la plate-forme mise à disposition fassent le bonheur des usagers dans leur grande majorité. Sous certains aspects, cela ressemble beaucoup à l'opération Budget participatif de la Mairie de Paris, dont on a noté il y a peu qu'il ne mobilise pas les foules. Même si nous le regrettons.

    Voici donc les étapes du projet telles que nous les rappelle la RATP : 

    • du 2 au 30 novembre : appel à idées sur 7 thématiques : Innovation et digital, Ambiance, Nouveaux services, Environnement, Mobilité et expérience du voyage, Commerces, Autres. Durant toute cette période, les internautes pourront partager leurs idées, donner leur avis, faire des commentaires et suivre toutes les propositions en temps réel pour faire avancer leurs idées préférées. Du 8 au 10 novembre, des agents iront à la rencontre des voyageurs dans 5 stations et gares du réseau pour expliquer la démarche et les inciter à participer.
    • du 9 au 30 janvier : les internautes pourront voter pour une première sélection de 15 idées choisies par un jury, dont les membres sont issus de la RATP et de partenaires extérieurs.
    • le 6 février : la RATP annoncera les 3 à 5 projets à réaliser ayant remporté le plus de votes.
  • Station Château rouge, les usagers s'impatientaient

    paris,18e,barbès,chateaau-rouge,ratpNous avons pu voir un trompe l'oeil dessiné à même le sol près de la sortie du métro Château rouge tout récemment, qui témoignait avec humour de l'impatience des usagers. En effet, la station de métro Château rouge est l'une des plus engorgées du réseau parisien (bien qu'elle soit au 47e rang des 303 stations du métro parisien en terme de fréquentation) en raison de son entrée unique que doivent partager également tous les usagers qui quittent ses deux quais (une 2e sortie avec escalator existe mais elle est uniquement accessible du quai direction Porte de Clignancourt). Il n'est pas rare de mettre près de 5 minutes pour pouvoir sortir de la station (notamment lorsque l'escalator est fermé). Cet engorgement est particulièrement important le samedi en raison de l'importante affluence entraînée par le marché exotique (près de 1000 voyageurs par demi-heure).  D'après un article du dixhuit info.com du 18 mars 2013 : « Château Rouge fait partie du top 10 des situations les plus critiques au sein du réseau de transport » selon un cadre de la RATP.

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    Réclamé depuis plusieurs années, la RATP prévoit enfin un projet d'agrandissement et de rénovation de cette station. Son directeur de l'Agence de développement pour Paris l'annonçait très officiellement au maire du 18e arrondissement par courrier le 15 octobre dernier. Une réunion de présentation concernant ce projet a eu lieu le 27 février 2013 à la mairie du 18e (le dossier de présentation complet de la RATP est téléchargeable sur le site de la mairie du 18e. Les schémas présentés ici en sont extraits). Le projet prévoit :

    • agrandissement et rénovation de la salle d'accueil avec triplement de la surface;
    • amélioration de la ligne de contrôle (augmentation du nombre d'entrées et de sorties et création de passages élargis) et du fonctionnement des appareils de vente
    • création d'une nouvelle sortie côté impair du boulevard Barbès
    • rénovation complète de la station et des quais

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    La principale inconnue concerne l'implantation définitive de la nouvelle sortie (plus proche de la rue Poulet ou rue Custine côté des numéros pairs - voir schéma ci-dessous)  

     

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    Quelle que soit la solution finalement retenue, les travaux (d'une durée estimée à 20 mois) auront des impacts importants :

    • fermeture au moins un an de la station Château rouge;
    • Réduction de la largeur du Boulevard Barbès à 2 files (avec neutralisation de la voie bus) au droit des travaux
    • Réaménagement de la place du Château rouge et du débouché de la rue Custine (y compris parcours de la piste cyclable) pour la rendre compatible avec la nouvelle sortie.

    Lors de la réunion publique, le calendrier annoncé par la RATP prévoyait un démarrage du chantier fin 2014 avec une mise en service courant 2016. Or, le journal "le 18e du mois" informait dans son numéro de novembre 2013 que la RATP avait indiqué que le démarrage était à présent prévu en 2015 (sans précision sur le mois!) et donc une fin des travaux courant 2017, avec la fermeture au moins un an et demi de la station. Il est à espérer que la Mairie du 18e fera le nécessaire pour que le calendrier initial soit respecté.

    Point positif : les études techniques ont commencé et un chantier de sondages géotechniques réalisés pour sonder le sol (mené par la société Geotech) est en cours depuis plusieurs semaines. Un premier chantier a eu lieu rue Custine et des interventions sont à présent en cours boulevard Barbès.

    Un dossier que nous suivrons de près, d'autant que la fermeture de la station ne manquera pas d'avoir des répercussions sur la fréquentation de la station Barbès-Rochechouart, dont nous vous parlions il y a quelques jours... Afin de disposer d'information régulière sur ce sujet, il serait intéressant que la mairie du 18e mette en place un comité de suivi avec la RATP et les riverains (auquel Action Barbès serait volontaire pour participer).

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  • Pour un véritable plan d'aménagement global...

                       .... dans le quartier Clignancourt-Ramey et alentour 

    La rue de Clignancourt subit, à certaines heures, un trafic automobile très important, principalement de transit, qui ces dernières années a eu tendance à s'accroître en raison des travaux d’aménagement réalisé non loin, par exemple ceux du quartier Vert de Montmartre et ceux du boulevard Barbès. Or, les caractéristiques actuelles de la rue (voies de circulation très larges, absence de traversées piétonnes sécurisées, absence de feux tricolores, topographie, trottoirs étroits, etc..), semblent autoriser les automobilistes à rouler vite et à ne pas respecter le couloir bus, au détriment des transports en commun et surtout des circulations douces (piétons et vélos). Quiconque a tenté de traverser la rue de Clignancourt a constaté comment les automobilistes et les 2 roues motorisés ne prêtaient aucune attention aux passages piétons. En exagérant à peine, ils sont prêts à écraser le piéton téméraire sur le point de s'engager afin de ne surtout pas avoir à s'arrêter. Un comportement quelque peu sauvage... Cette vitesse excessive met ainsi en danger les piétons sur les traversées et plus particulièrement les enfants qui se rendent dans les écoles du quartier. Il est temps de prendre la mesure de cette situation.

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    S'il fallait apporter des preuves pour convaincre, nous dirions que la vitesse n'est sans doute pas étrangère au terrible accident qui a causé la mort d'un conducteur de scooter le 21 janvier dernier. Depuis des années tant les associations locales que les riverains, notamment Clign'Ensemble, dénoncent la situation.

    La rue Ramey souffre des mêmes maux, une voie de circulation large, une vitesse mal adaptée, pas de voie de bus, pas de protection pour les cyclistes... 

    Devant la très forte mobilisation des riverains, particulièrement de 2008 à 2010, à l'instigation de l'association Clign'Ensemble, la mairie a finalement décidé de réaliser des aménagements de voirie en créant un plateau surélevé sur la chaussée au carrefour Cligancourt-Poulet-Myrha-Christiani (réalisé à l'été 2011), suivi par la réalisation d'un second plateau surélevé au carrefour Clignancourt-Ramey-Muller. Ce second plateau comprend un îlot central et une traversée piétonne, réalisés à l'été 2012. Force est de constater que ces aménagements — peu efficaces malgré un coût élevé de 450 000 € — n'ont pas eu l'effet escompté, puisque la réduction de la vitesse est minime et le respect des 30 km/h carrément anecdotique. Quant à l'îlot central, il est souvent occupé par des 2 roues motorisés, qui gênent le passage des piétons.

    Le plan de circulation a subi parallèlement des modifications : 

    mise en sens unique, sauf pour les bus, taxis et vélos, du tronçon de la rue Clignancourt compris entre la rue Christiani et la rue Muller

    - réduction de chaussée sur un tout petit tronçon de la rue Ramey, ses premiers numéros, avec sens interdit sauf bus, taxis et vélos, qui contraint à tourner à gauche et à redescendre par la rue de Clignancourt vers le nord, avec l'idée d'interdire "l'itinéraire malin" par la rue Muller en direction du boulevard de Rochechouart.

    paris,18e,clignancourt,circulation,trafic-routierToutefois, la signalisation reste insuffisante, uniquement verticale : elle conduit involontairement les automobilistes à s'engager dans la rue Ramey à partir de Custine (photo ci-contre) sans leur donner une réelle conscience du cul du sac, et n'empêche pas les plus hardis à passer outre les sens interdits. D'autres, en revanche, sont bien conscients qu'ils sont en infraction et accélèrent pour gagner au plus vite la descente par la rue Christiani en direction du boulevard Barbès (photo ci-dessous).

    La trop faible présence policière par ailleurs ne peut rien pour enrayer les abus. Nous avons connu d'autres cas semblables, où un changement de sens de circulation ou bien la création d'un aménagement nouveau n'est pas immédiatement respecté par les automobilistes. Pour mémoire, la mise en sens unique du barreau Patin, sous le viaduc du métro, ou la création du passage pour véhicules prioritaires entre la rue Ambroise Paré et le boulevard de Magenta ont pris du temps avant de modifier le comportement des automobilistes. 

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    Probablement conscients de ces nombreux dysfonctionnements, les services de voirie mènent actuellement des comptages sur l'ensemble des rues situées aux alentours du carrefour Clignancourt-Ramey-Muller. Nous solliciterons bien évidemment la mairie pour obtenir les résultats de cette campagne de comptage.

    Il est à espérer que la prochaine équipe municipale réfléchira à un plan d'aménagement global du quartier, ambitieux et en concertation avec les habitants et les usagers.  Il est important de pacifier efficacement la circulation automobile, en réduisant le trafic de transit et en ré-équilibrant l'espace au profit des piétons et des circulations douces.

    Pourquoi ne pas envisager une extension de la zone 30 et du périmètre de Paris Respire ?

  • Colette à bicyclette roule sur l'avenue Trudaine

    Si vous êtes des anciens du quartier, vous connaissiez forcément l’auto-école Cosmos qui se trouvait au 23 avenue Trudaine. Elle s’est volatilisée en 2018 et a récemment été remplacée par un marchand de cycles. En effet, bonne idée, pourquoi ne pas rouler sur la vague verte de la bicyclette ?

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    Rouler à vélo, c'est un mode de circulation qui a beaucoup séduit les Parisiens cette année, pas seulement à cause de la période de confinement et de télétravail qui ont réduit les distances à parcourir. Le mouvement avait déjà pris un essor certain, lent mais certain, au début des années 2000 grâce aux différentes offres de vélo en location libre-service, Vélib', puis Smovengo, et d'autres plus éphémères — qui ont beaucoup encombré nos trottoirs.

    Avenue Trudaine nous découvrons une boutique de cycles de fabrication française. Damien le gérant et Timo l'expert technique mettent l'accent sur cette caractéristique : la fabrication française. Elle est importante à leurs yeux : les vélos Peugeot, Gitane sont mis en avant. Un fournisseur de qualité est évoqué : les cycles Laurent, 9, boulevard Voltaire, bien connu des amateurs de vélo et de courses. Timo insiste sur leur choix, notamment sur la qualité des soudures des vélos de fabrication française, qui savent mieux résister aux chocs que d'autres qui casseront au lieu de se tordre et limiter le danger. Sur le ton de l'anecdote, il se vante même d'avoir quelquefois, pour son usage personnel, récupérer de vieux cadres dans une déchèterie, et reconstituer un vélo, vintage certes, mais tout à fait sûr en lui attribuant de nouvelles roues, pédalier, dérailleur, selle, guidon, tout ce qui est nécessaire à un vélo aux normes. La customisation est possible et même souhaitée quand il s'agit d'un objet de passionné.

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    La boutique met en vente des cycles aussi bien à assistance électrique, environ 80 % de l'offre, que sans assistance, ceux qui avancent à la force des mollets ! On dira à traction musculaire. L'équipe propose également un service d'entretien et de réparation, y compris de réparation minute. Si vous vous trouvez devant un problème de chaîne ou de freinage dont vous ne savez comment vous sortir. C'est l'intérêt d'avoir une telle boutique à côté de chez soi. De nouveau, privilégions le commerce de proximité...

    Et le vol ? Qu'en est-il des risques de se voir voler un vélo de qualité, et donc de prix ? Damien nous montre qu'il existe bien un marquage sous le pédalier à la sortie d'usine ou d'atelier, mais celui-ci n'est pas enregistré et ne peut donc pas servir de référence juridique lors d'un vol. Sachant que le vélo appartient à celui qui le chevauche faute de pouvoir en démontrer la propriété, comment faire ? La customisation peut être une solution, si vous prenez la peine de conserver des photos de votre destrier, ou un  marquage spécifique enregistré. A partir de l'an prochain, les immatriculations vont faire leur apparition avec un marquage à la production. Enfin.

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    Un coup d'oeil dans la boutique montre que les antivols et les cadenas sont aussi des solutions. Ils sont vendus ici dans le cadre d'un partenariat avec la société Kryptonite qui s'engage, en cas de vol, à vous rembourser le coût de l'antivol. Vous trouverez aussi des casques pour votre sécurité, ils ne sont pas encore obligatoires mais il est bien sûr prudent de les porter. Et enfin, des vêtements de pluie, des T-shirts et des sacs à dos de la marque Faguo, jeune start up française au joli design et qui se targue de respecter l'environnement autant que faire se peut.

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    Il restait une question en suspens : pourquoi "Colette" à bicyclette et pas Paulette par exemple ? Ce serait une évocation de Colette, la fameuse boutique de vêtements de luxe, on disait le concept store, du 213 faubourg Saint-Honoré, fermée fin 2017 mais restée dans toutes les têtes des Parisiens, un peu branchés. Allons y pour Colette, en petite reine du 9e. Bon courage à Colette, nous lui souhaitons tout le succès espéré.

    -> Retrouvez Colette à bicyclette sur Facebook 

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  • Kiosque de Barbès : vers une réouverture

    Après de nombreux mois de fermeture, le kiosque de Barbès devrait rouvrir et satisfaire les lecteurs de la presse qui devaient aller parfois bien loin pour trouver un lieu de vente. Mais ce ne sera pas pour demain et il faudra donc patienter encore plusieurs mois. Rappelons que suite aux travaux de rénovation du viaduc de la ligne 2 engagés par la RATP, Samir Lebcher, gérant du kiosque, s'était vu proposer un autre point de vente provisoire au métro Palais Royal. Nous l'avions interviewé en septembre 2017 (voir notre article du 6 septembre).

    Le 4 avril s'est tenu un Comité de suivi de projet (CSP) afin d'échanger sur le possible déplacement du kiosque de quelques mètres pour une meilleure circulation dans cet espace toujours très occupé. La réunion avait commencé sur site, mais il était très difficile de s'entendre sous le viaduc. C'est Jean Vedreine, gérant de la brasserie Barbès, qui a alors invité tous les participants autour d'une table de son établissement.

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    Etaient présents des représentants de MédiaKiosk, de la Direction de l'attractivité et de l'emploi (DAE), de la Direction de la voirie et des déplacements  18e (DVD), de la mairie du 18e, de la RATP, du commissariat de l'arrondissement, le kiosquier et Action Barbès.

    Nous ne dévoilerons pas ici la teneur des échanges puisque aucune décision n'a encore été prise quant à l'emplacement exact du kiosque. Il faudra évidemment vérifier des points techniques puis obtenir l'accord des élus dont la décision est attendue fin mai.

    Nous attendons cette réouverture qui doit être une priorité pour redonner vie à cet espace. La Ville de Paris doit en prendre conscience et tout faire pour accélérer la procédure. L'implantation du nouveau modèle de kiosque n'est pas prévu avant un an, mais rien n'empêche de reprendre, en attendant, celui qui est en place. Il y a urgence, Jean Vedreine l'a aussi martelé, un kiosque ouvert, c'est moins de nuisances à ce carrefour. Les emprises de la RATP seront enlevées à la fin du mois. Ce sera ensuite aux élus de jouer (en tenant compte du règlement) puisqu'ils ont le dernier mot.

  • Station Barbès : les grilles se font belles ?

    La station est encombrée par des emprises de chantier et des dépôts de matériaux qui réduisent un peu la circulation des piétons mais si c'est pour la bonne cause, nous voulons bien être encore un peu patients.. 

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    La RATP a fait distribuer un avis de travaux chez les riverains dans un rayon de 100 m autour de la station (1200 exemplaires pour être précis), mais si vous ne l'avez pas vu ou reçu, nous allons faire office de relai pour l'afficher sur le blog.
    Voici l'affiche que vous avez peut-être ratée.. ou pas !

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    Nous sommes là dans le cadre de la rénovation des stations, la nôtre restant ouverte, mais les travaux qui ont commencé en octobre de l'an passé se poursuivent et devraient se terminer à la fin de cette année, comme le signale ce tableau, en ligne ici. 

    Nous ne perdons pas de vue que les "hachoirs", dans un langage plus correct les tourniquets-sorties à peigne, devraient aussi quitter les lieux et être remplacés par des portes plus standard. Nous ne manquerons pas de les prendre en photo pour les mettre en bonne place dans notre collection... 

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    On voit ici la partie ajoutée pour rehausser les grilles

     

    Le projet de rénovation des stations du métro en chiffres

     450 M€ Montant du budget, en euros courants, entièrement financé par la RATP, correspondant à près de 500 M€ valeur 2010
     25 ans Commencé en 1998, le chantier de rénovation du métro est programmé sur vingt-cinq ans
     249 stations 249 stations sur 266 étaient rénovées au 1er mars 2016
     88  Nombre de carreaux blancs nécessaires pour couvrir 1 m²
     23 millions Nombre de carreaux blancs biseautés qui habilleront les 272 000 m² de surface à couvrir dans les salles, les couloirs et les accès pour les 266 stations du programme
     95 %Selon une étude réalisée en 2008, 95 % des voyageurs s’estiment satisfaits ou très satisfaits des stations rénovées
     20 cm Hauteur de rehaussement des rampes d’escalier tenant compte de la taille moyenne des voyageurs du 21e siècle
     52,4 km Longueur totale des bandeaux lumineux posés dans les 266 stations
     17 Nombre de versions des nouveaux luminaires en service dessinés par les équipes RATP
     40  Nombre moyen de nouveaux sièges disponibles dans chaque station rénovée
     55 mois Temps nécessaire pour la rénovation de la station République, à titre d'exemple (2 ans d’études, appels d’offres, marchés, 18 mois de réalisation)
  • Chat alors !

    Peut-être vous souvenez-vous de nos articles au cours desquels nous vous faisions part de notre découverte imprévue de M. Chat sur un pignon ou un pan de mur, au hasard, au détour d'une promenade? Ce fut épisodiquement, plusieurs années... en 2010, 2011 puis 2013. Souvenez-vous !

    L'édition du quotidien Le Parisien en date du 27 août dernier nous apprend que la RATP a décidé de poursuivre le graffeur franco-suisse qui se cache derrière notre "M. Chat", Thomas Vuille (37 ans), et ce, pour dégradations dans les couloirs de la station de métro Châtelet.

    Dans notre article du 5 janvier 2013, nous l'avions précisément aperçu, ce désormais fameux chat jaune à la grimace énigmatique mais sympathique, dans le métro, à la station Barbès-Rochechouart, sur un emplacement publicitaire inutilisé ou mis à nu. Ce fut une belle surprise! La photo prise alors, semble corroborer les propos de cet artiste dans Le Parisien: "Je ne suis pas quelqu'un de malveillant, je respecte les gens et les lieux où je peins".

    Le graffeur Thomas Vuille, devenu un artiste urbain incontournable de la scène Street Art, est désormais installé à Saint-Ouen, où il avait accepté d'être filmé dans son atelier (Vidéo via Le Parisien du 16.06.2014). Son personnage, M. Chat, a sa page Facebook "officielle", sur laquelle ses apparitions urbaines sont mentionnées: il revient par ailleurs sur ses ennuis judiciaires avec la RATP. Si le cœur vous en dit, vous pouvez le soutenir dans cette épreuve, soit sur cette page Facebook ou via cette page demandant le retrait de la plainte.       

     

    Nous avons même retrouvé notre M. Chat sur les deux souches de l'immeuble situé au 138 rue La Fayette, dans le 10e, à l'angle avec le boulevard Magenta. Pour l'anecdote, cet immeuble a été récemment totalement ravalé, mais les têtes de cheminée ont été conservées en l'état, arborant fièrement les grimaces de M. Chat.

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    Pour satisfaire votre curiosité, d'autres articles sur ce litige entre M. Chat et la RATP:

    Metronews (29.08.2014): "M. Chat sort les griffes pour défendre son matou"

    Le Parisien (29.08.2014): "Le Maire du 13e défendra M. Chat"

    Metronews (04.09.2014): "Le matou revient avec sa meute"

     

  • Propreté et nettoyage : un casse tête pour l’Hôtel de Ville ?

    D’un côté il y a le nettoyage : des rues, des trottoirs, le « dégraffitage et désaffichage », le nettoyage des déjections canines, …. De l’autre se trouve la propreté, c'est-à-dire, pour faire simple, le traitement des déchets de toutes natures, de leur tri jusqu’à leur traitement en passant pas leur collecte.

     

    A bien écouter les responsables, tant à la mairie d’arrondissement qu’à l’Hôtel de Ville, nous avons là deux activités très séparées, deux types de missions, bien qu’elles se partagent souvent le même personnel – il n’est pas rare que les éboueurs du matin se transforment en balayeurs de l’après midi.

    Le nettoyage est organisé en 14 divisions de un ou plusieurs arrondissements. Le 9e est géré par une section commune aux 9e et 10e. Dans un petit document de quatre pages, cette section nous indique qu’elle lave et balaie 21ha de trottoirs dans notre arrondissement. C’est cette section qui a pris en charge le nettoiement approfondi du quartier Trudaine Rochechouart la semaine dernière, c’est elle qui ramasse les sacs placés dans les rues, etc. … C’est ce service qui va offrir 30 000 cendriers de poche aux Parisiens !

    Même si l’information reste quasi confidentielle, il semble que le service Propreté des rues souffre d’un problème de personnel : certains affirment qu’en permanence près de 20% de ses effectifs seraient en congés de maladie mais l’information est difficile à confirmer ; d’autres disent que les arrondissements de l’Ouest parisien sont plus demandés car plus surs que ceux de l’Est, créant un déséquilibre préjudiciable à la qualité du service. Tous confirment que les agents de nettoyage font un métier difficile dans des conditions également difficiles, les Parisiens ayant malheureusement la fâcheuse tendance à rendre responsables les personnes qui nettoient du mauvais état de propreté de la capitale. Ce service d’extrême proximité avec les Parisiens doit rester sous la responsabilité directe de la Mairie de Paris même si une certaine décentralisation au profit des mairies d’arrondissement a été annoncée par Bertrand Delanoë dans son programme électoral.

    Le traitement des déchets est lui un vrai casse tête. En 2006, chaque Parisien a produit 558 kg de déchets – 790 kg pour le 9e – dont près d’un quart est constitué de papiers, journaux et magazines ! Sur un total de 1,2 million de tonnes de déchets collectés en 2006 à Paris, 82% sont des ordures ménagères et seulement 5% considérés comme déchets recyclables ! Notons néanmoins que le tri sélectif fait des progrès sur les dernières années. Toutes ces informations sont tirées du rapport 2006 « Elimination des déchets » publié par la Mairie de Paris.

     

    La collecte des déchets se fait soit en régie, c'est-à-dire par la Mairie, soit par des entreprises privées. En 2006, sur un total de 7365 personnes dédiées à ce service, les entreprises privées en employaient 886 contre 6479 pour la régie de la mairie de Paris. Quant au matériel, la Ville possède 247 bennes de ramassage et le privé 253, les autres matériels comme ceux du nettoyage étant essentiellement ceux de la Mairie. Les 10e et 18e arrondissements sont traités par la société Sita-Suez ; les 1e, 7e, 11e Nord, 13e et 15e par la société Onyx-Véolia ; les 4e et 11e Sud par la société Nicolin. Les 2e, 3e et 19e par un processus mixte régie privé, le privé fournissant le matériel et la Mairie le personnel : Onyx-Véolia dans le 2e, Nicolin dans le 3e et Sita-Suez dans le 19e. Le 9e est donc entièrement géré aujourd’hui par la Mairie de Paris tout comme les 5e, 6e, 8e, 12e, 14e, 16e, 17e et 20e. La Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères, la fameuse TEOM de nos impôts locaux, a financé 349 millions € des 373 qu’a couté ce service en 2006.

    Voilà quelques informations pour éclairer le débat qui ne va pas manquer de surgir suite à la décision de la mairie de Paris de « privatiser » la collecte dans certains arrondissements, dont le notre. Pour être complet et à dire vrai un peu polémique, il n’est pas inutile de rappeler ce que Bertrand Delanoë écrivait dans son programme Paris, un temps d’avance : « Nous donnerons aux maires d’arrondissement un rôle de pilotage au quotidien sur le dispositif et sur la manière d’intervenir dans chaque arrondissement. Cette évolution maintiendra intacte la bonne articulation actuelle entre collecte des déchets et nettoyage des rues, qui permet de mobiliser des moyens spécifiques sur l’ensemble du territoire parisien. » Phrase assez ambiguë au regard des annonces faites récemment. Il est vrai qu’à aucun moment ce programme n’exclut une privatisation du service de ramassage des déchets. Certains mauvais coucheurs penseront que ce non-dit est volontaire à l’inverse de ce qui se passe avec l’eau pour laquelle la « remunicipalisation » est écrite noire sur blanc dans le programme. Les mauvaises langues disent que l’Hôtel de Ville a mis 7 ans pour se rendre compte que le service de ramassage n’était pas organisé de façon optimale. D’autres disent en souriant qu’il sera toujours plus facile à l’exécutif parisien de contrôler les choses dans un rapport client/fournisseur avec le privé qu’avec les services de la Ville, en clair les fonctionnaires ! Enfin ceux qui cherchent vraiment la bagarre disent que la privatisation du ramassage des déchets dans certains arrondissements est une compensation accordée par l'Hôtel de Ville pour la municipalisation de l'eau, les sociétés concernées étant presque les mêmes.

    Ce qui est sûr, c’est que le projet pose aussi une question politique, Les Verts et le Parti communiste, partenaires de Bertrand Delanoë, ayant clairement manifesté leur opposition au projet et une question sociale, certains syndicats ayant appelé à la grève.

    A suivre.

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  • Paris s'est faite belle

    paris,propretéEn ce samedi 23 mai, Paris avait demandé à ses habitants de la faire belle. Plus exactement, la mairie de Paris avait organisé l'opération Paris fais toi belle.

    Pour changer un peu des éternels soucis de propreté autour du marché Barbès sous le viaduc ou à la Goutte d'or, nous avons décidé de suivre les équipes dans le 9e. On aurait bien tort de penser que le 9e n'est pas touché par le phénomène. Regardez cette magnifique photo prises à deux pas de la place Pigalle justement en ce samedi matin.

    paris,propreté

    Promenez vous vers 9h ou 10h le matin le week-end place Pigalle même, vous comprendrez l'ampleur du désastre problème.

    Bref, plein de courage, nous sommes allés au rendez-vous fixé à 9h30 au square d'Anvers, sous le kiosque. Là nous attendaient les équipes de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) de la Ville de Paris, dont  Isabelle Cavillier de la section 9e/10e, qui est une connaissance de longue date d'Action Barbès, ainsi que des élus du 9e, dont bien sûr l'adjoint en charge de la propreté, Sébastien Dulermo.

    Le secteur choisi pour l'opération était celui de l'avenue Trudaine et alentour. Deux équipes se forment, une emmenée par Cyril et l'autre par Richard. Ces deux agents de propreté travaillent à la section de l'avenue Trudaine où il y a 33 personnes. Elle couvre toute la partie Est du 9e, dans un quadrilatère qui va de Barbès -> square Montholon -> de Notre Dame de Lorette -> Pigalle -> Barbès, vaste territoire.

    Après un petit briefing par la DPE, on nous fournit gilets fluo, balais, pelles, pinces, sacs. Il y a même une pince métallique et un petit bac spécial pour les seringues. A cet égard, les agents de la propreté nous disent en trouver un peu partout dans le 9e, certes pas en très grande quantité et surtout autour des toxicomanes SDF qui vivent entourés de leurs seringues usagées.

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    paris,propreté

    Cyril, à gauche, prend en charge l'équipe 1 qui ira avenue Trudaine

    Le tri sera sélectif : verres, recyclables, mégots, tout-venant, voilà les quatre catégories. Nous faisons partie de l'équipe 2 qui ira vers Barbès par la rue Gérando retour par la rue de Rochechouart.

    Les premiers coups de balai donnés, ce qui frappe tout de suite est la quantité phénoménale de mégots de cigarettes qui traînent. Bien sûr, on en avait plus ou moins conscience mais là, le problème saute aux yeux, il y en a partout, partout, partout. Cela se concentre naturellement devant les cafés. Quand on parle de cette question avec les tenanciers, cela va de l'indifférence à la fatalité. Il ne serait quand même pas très difficile de mettre de grands cendriers devant leur bistrot comme le font certains mais le bruit court que ce serait interdit, alors on se cache derrière ce prétexte facile et qui ne repose sur rien.

    C'est là aussi qu'on se rend compte que le travail des agents n'est pas facile. Circuler entre les voitures et les deux roues en stationnement, balayer le caniveau avec des voitures collées au trottoir, faire attention à la circulation et aux piétons, le travail est ingrat et le temps compté. Il s'agit de couvrir un grand territoire en peu de temps, pas question de s'éterniser dans une rue au détriment d'une autre. Sans oublier que dans pas mal de rues, le nettoyage doit se faire sans eau, ce qui n'arrange rien. Les petites vannes sur les trottoirs sont parfois hors d'usage avec le temps (certaines dateraient du temps d'Haussmann) et il va être bien délicat de les réparer, semble t-il. Selon Sébastien Dulermo, il y aurait une quarantaine de ces vannes hors service dans le 9e.

    L'accueil des passants est bon. Il y a bien d'éternels râleurs qui ne font jamais que râler sans jamais rien proposer de concret mais en général les piétons comprennent et parfois félicitent.

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    L'équipe 2 au travail rue Gérando

    Après une bonne heure et demie de nettoyage, retour au kiosque du square d'Anvers où une surprise nous attendait. Le Hard Rock Café du boulevard Montmartre nous offrait un pot avec des tortillas maison. En effet, tous les Hard Rock Café du monde sont priés de mener des actions en faveur de l'environnement (Save the planet) et donc celui du boulevard Montmartre a non seulement envoyé des tortillas mais a surtout envoyé des gens nettoyer avec nous. La mairie du 9e nous confirme d'ailleurs que d'autres actions, pas nécessairement liées à la propreté, seront menées avec le Hard Rock Café.

    paris,propreté

    L'équipe n°1 avec le personnel du Hard Rock Café du boulevard Montmartre

     Que conclure de tout cela ? Sans nul doute, ce fut un moment de convivialité et de prise de conscience du problème. Mais les personnes motivées venues au square d'Anvers ce samedi matin là, n'étaient-elles pas déjà sensibilisées à la question ? Rassembler 40 personnes dans un arrondissement qui compte quelque 60 000 habitants n'est sûrement pas à la hauteur du défi. Il ne faut pas en faire reproche à l'Hôtel de Ville ou à la mairie du 9e. Et on ne le répétera jamais assez, les agents de la DPE font un super boulot. Les râleurs les accablent souvent de tous les maux mais ces agents ne sont pas responsables de la saleté à Paris.

    Un commerçant rue de Rochechouart nous dit : "Voilà 30 ans que je suis installé ici. C'est toujours la même histoire. Vous nettoyez maintenant, très bien, mais revenez dans une heure, vous verrez ". De quoi désespérer même un agent de la propreté.