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Rechercher : rue richomme

  • Portes ouvertes à la SCMR rue Paré

    L'équipe de l'association Gaia Paris propose de nouvelles journées portes ouvertes pour rencontrer et échanger avec les habitants du quartier. Ce sera toujours le premier jeudi de chaque mois mais avec une nouveauté. En effet, afin de permettre à davantage de personnes intéressées de venir, deux samedis matin ont été prévus. Vous avez toutes les prochaines dates ci-dessous (à noter rdv demain de 10h à 12h30). Par ailleurs, la prochaine réunion du comité de pilotage aura lieu le 3 octobre après trois reports ! Nous avons fait part de notre agacement à l'élu chargé de la prévention et de la sécurité quant aux changements de date. Une réunion dès le début septembre aurait été bienvenue pour faire le point après un été pas toujours simple.

     

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  • Pique-nique solidaire rue Bossuet

    Comme chaque année, l'association Quartier Partagé propose aux habitants de venir partager un moment de convivialité le 18 juin à partir de 12h rue Bossuet. Dès 11h30,  des jeux et des animations seront proposés aux enfants et des musiciens et choristes égaieront l'évènement. Il vous reste à prévoir le panier pique-nique et à espérer que le soleil ne fasse pas faux bond.

     

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  • les arts de la rue dans le 10e pour tous les publics

    Printemps des Rues 2011

    La 14e édition du festival poursuit son exploration commencée l'année dernière sur le thème de l'objet, mêlant arts du cirque, marionnettes, théâtre, musique et danse.

    Plus de 15 compagnies - 40 représentations - se produiront durant ce week-end festif tourné vers la découverte et le partage: Dirk et Fien, Theatro Golondrino, cie O.P.U.S/cie du Fil (Burkina Faso), Kurt Demey et Rode Boom (Belgique), Le Samu, Frichti Concept (création), La Toupine, Tu T'attendais à quoi, Les Filles en Tropiques (création)...

    L'association Le Temps des Rues en partenariat avec l'association CRL10, organise chaque année cette manifestation entièrement gratuite pour tous les publics et les âges.

    Quand : le samedi 7 et le dimanche 8 mai

    Où : au canal Saint Martin
    Programmation complète www.leprintempsdesrues.com

  • Un nouveau commerce rue du faubourg Poissonnière

    Un petit lieu de restauration vient d'ouvrir ses portes au 169, rue du faubourg Poissonnière. La boutique était auparavant d'une toute autre nature puisqu'il s'agissait d'une entreprise de pompes funèbres. Utile également mais moins attirante ! Nous avons rencontré ... et testé.

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    Si la boutique, ouverte début septembre, s'appelle "epiceriz", c'est parce que vous pourrez trouver tous les jours différents risottos; l'enseigne extérieure très ancienne a été conservée. La responsable du lieu tient à ce que tous les produits vendus proviennent d'artisans de France et d'ailleurs, pour la plupart bio. Chaque jour, on peut y acheter des plats préparés pour un prix raisonnable. La boutique est ouverte 7 jours sur 7 de 8h à 20h30 en semaine et à partir de 10h30 le week-end.

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    N'hésitez pas à à jeter un oeil sur le site web et à pousser la porte de ce nouveau commerce de proximité, l'accueil y est sympathique.

  • Quand la rue Pierre Sémard s'appelait encore Baudin

    En effet, la rue Pierre Sémard s'est appelée jusqu'en 1944 rue de l'Amiral Charles Louis Baudin. Au numéro 19 se trouvait le siège de la Fédération des Cheminots et c'est en mémoire du syndicaliste, héros de la résistance des cheminots pendant la dernière guerre mondiale qu'elle prit le nom de Pierre Sémard.

    La semaine dernière, le cinéma nous a fait faire un retour en arrière de plus d'un siècle, retour donc à la rue Baudin. Alertés par un habitant que des choses se passaient dans cette rue discrète, nous sommes allés traîner par là, un appareil photo à la main.

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    Du haut du pont de la rue de Bellefond en surplomb, le regard dominait une équipe de décorateurs et de techniciens en pleine effervescence. Comme toujours, le temps au cinéma plus qu'ailleurs c'est de l'argent ! On ne traîne pas, les bras ballants. Partout des sacs de terre, des tas de branchages, des charrettes, une calèche, et des petits chapeaux pointus orange et blanc pour empêcher l'arrêt des véhicules. Et des hommes et des femmes qui oeuvraient...

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    C'est le bas de la rue qui est le plus transformé. Des boutiques nouvelles sont apparues, boutiques qui avaient toute leur place vers 1900 : le tonnelier, la modéliste, le marchand de bois et charbon, qui se reconnaît déjà sous le nom de « bougnat » (par réduction de charbougnat), le bourrelier, dont certains de la jeune génération auront oublié jusqu’à savoir de quelle activité il s'agit là. Le marchand de vins, collé à l'arche du pont, de Fleurs d'Acanthe à l'origine est devenu Ets Lucien, et a déjà été vu en cette place, il y a une quinzaine d'années, lors du tournage des 102 Dalmatiens, film américain de Kevin Lima avec Glenn Close et Gérard Depardieu (fiche). 

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    C'est encore la librairie qui passerait le plus inaperçu. N'en voyons-nous pas quelques unes encore qui présentent les mêmes vitrines, à la fois sobres et efficaces, puisqu'elles montrent bien ce qui est offert à la clientèle. En ce temps-là elles ne subissaient pas la concurrence acharnée des sites en ligne qui mettent en danger jusqu'à la survie du métier de libraire. Ne les laissons pas tomber. Rien ne vaut une bonne librairie, odeur de vieux papiers comprise.

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    Le Parisien est venu voir également. Il nous apprend l'essentiel : le film du réalisateur Roschdy Zem met en scène le roman de Gérard Noiriel « Chocolat, clown noir : l'histoire oubliée du premier artiste noir de la scène française ». Ledit clown s'appelait Raphaël Padilla, dit « Chocolat », et donne son titre au film. On retrouvera Omar Sy dans la distribution. Le film devrait sortir en février 2016.

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    Une question quand même : les rues et les trottoirs étaient-ils vraiment couverts de paille et de terre vers 1900 ? Certes les services de voirie étaient plus modestement équipés, mais Paris, et précisément ce quartier, ne cachait pas un grand potager... Les clichés d'Eugène Atget et de Charles Marville ne confirment pas ce parti pris curieux. Laissons. Le cadre est magnifique, les immeubles ont été construits entre 1865 et 1869, avec une certaine harmonie, les porches sont surmontées de têtes d'homme ou de femme, sans qu'aucun soit identique au suivant. Attendons le film pour voir le rendu final. 

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  • Rue de Clignancourt on parle aménagement de voirie

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    La rue de Clignancourt vue du boulevard de Rochechouart.

    Les aménagements de voirie de la rue de Clignancourt sont depuis longtemps dans les tuyaux et une récente réunion les a remis sur le devant de l'actualité locale. C'était le 21 mars et nous y étions, tout comme l'adjoint au maire du 18e chargé de la voirie, Félix Beppo, Sandrine Mée, l'élue référente du conseil de quartier Goutte d'Or — dont le périmètre monte jusqu'à la rue de Clignancourt — et des responsables de la direction de la voirie du 18e (DVD). Bien que l’invitation ait été transmise il y a longtemps, aucun autre riverain ou association de riverains du quartier n’était présent, ce qui est dommage car cette réunion était l’occasion de recueillir l’avis de tous.

     

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    La rue de Clignancourt juste au-dessous de la rue André del Sarte. 

    L'engagement de la mairie du 18e sur un réaménagement de cette rue date des premières modifications de chaussée faites au niveau du carrefour des rues Ramey, Clignancourt et Muller, obtenues à l'époque par l'association locale Clign'ensemble. L'extension de ces premières avancées avait l'objet d'un accord entre le PS et les Ecologistes pour le second tour des municipales. C'était donc en 2014. Félix Beppo avait entériné cette promesse lors d'une plénière du conseil de quartier Montmartre en mars 2015. Puis l'eau a coulé sous les ponts. Les services de la voirie ont bien fait un diagnostic à l'été 2015, l'aménagement devait s'étendre à tout le tronçon de la rue de Clignancourt compris entre le boulevard de Rochechouart et la rue Christiani. Sur ces entrefaites, les projets liés à la voirie dans le cadre des budgets participatifs ont donné beaucoup de travail à la DVD, les évaluations, les études de faisabilité, les réalisations pour certains enfin.... certains projets dans les tiroirs y sont restés, comme la rue de Clignancourt.

    C'est en résumé ce qu'a dit en avant propos Monsieur Beppo, et qui explique que nous nous retrouvions à la veille de la Présidentielle à en discuter en cercle restreint. 

    Sur quel calendrier s'oriente-t-on ? 

    L'objectif serait de réaliser les travaux en 2018, disons avant la fin de l'actuelle mandature. Pour ce faire, il faut que le projet soit inscrit au budget 2018 de l'arrondissement et le temps presse car il est en cours d'élaboration.... Toutefois, vu le montant estimé (environ 600 000 €), soit environ la moitié du budget de voirie du 18e, la réalisation des travaux pourrait être envisagée sur deux exercices. N'oublions pas de mentionner la validation du maire pour inscription au budget 2018, plus une éventuelle validation pour étalement, et la validation interne à la DVD. Une fois toutes ces validations obtenues, le projet pourrait être présenté en concertation au public en septembre 2017. Ne nous leurrons pas, les projets étant validés au préalable par la DVD, ce ne serait dans ces circonstances qu'une large information du public.

    Quels sont les principes retenus à partir des souhaits des habitants ? 

    Certains principes ont été retenus par la Section territoriale de voirie (STV) tels qu'ils avaient été discutés lors de précédentes réunions où nous étions avec Clig'ensemble, à savoir : 

    • Maintien de 2 voies de circulation avec une voie réservée aux bus et utilisable par les vélos (voie de 4,5 m)
    • Elargissement maximum des trottoirs et sécurisation du cheminement piéton, y compris pour les traversées de chaussée
    • Pas de plantation d'arbres possible à cause des réseaux souterrains des concessionnaires de la ville
    • Suppression totale du stationnement automobile avec maintien des aires de livraison et aménagement d'un stationnement vélos et deux-roues motorisés.
    • Elargissement du seul trottoir côté impair (côté ouest) et pas de piste cyclable dans le sens nord-sud.

    Et quels sont les projets qui ont fait l'objet d'étude ? 

    Deux propositions ont été étudiées et présentées, plan à l'appui. 

    L'une avec un couloir de bus ouvert aux vélos avec marquage au sol : cette solution permet de disposer d'un élargissement maximum du trottoir ouest, environ de 2 mètres à 2,50 mètres en plus. L'inconvénient est que c'est à peu près ce que nous avons actuellement avec les résultats que l'on sait ! Non respect de l'interdiction de stationner dans le couloir de bus, livraison avec occupation de couloir et du trottoir souvent, pas davantage de respect des traversées piétonnes, et une largeur de voie qui n'incite pas les automobilistes à réduite leur vitesse. Bien sûr au détriment de la sécurité des piétons. 

    Dans un monde idéal, c'est à dire dans lequel chacun respecterait chacun et les règles de circulation en plus, ce serait une bonne proposition. Hélas... 

    La seconde propose un couloir de bus ouvert aux vélos protégé par un séparateur granit ou autre, donc d'une largeur de 4,5 mètres. Cette solution limite par ricochet l'élargissement du trottoir ouest (à gauche en montant !) à 1 mètre ou 1,5 mètre. C'est son plus gros inconvénient. Mais côté avantage, il propose un couloir de bus vraiment protégé, et il réduit la voie de circulation des autres véhicules à 3 mètres, réduisant de facto les traversées piétonnes. Ou du moins d'offrir une meilleure sécurité aux piétons. La voie de bus ainsi créée permettrait également de supprimer tout le mobilier urbain type potelets et barrières en croix de saint-andré qui interdisent le stationnement illicite des voitures sur les trottoirs. Cette perspective offre donc plus d'espace aux piétons sur le trottoir Est.

    Une affaire à suivre de près. 

    Si vous êtes lecteur de notre blog et habitant de la rue de Clignancourt ou des rues proches, n'hésitez pas à vous exprimer ici. Nous ferons suivre vos idées, critiques et remarques à Monsieur Beppo.

  • La SNCF travaille sous la rue d'Alsace

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    Le mur SNCF supportant la rue d'Alsace va être rénové. La structure de l'ouvrage sera renforcée depuis la rue d'Alsace afin d'assurer la fiabilité et la pérennité des infrastructures en lien avec la création du futur hôtel du projet "Balcon vert". (voir notre article du 6 juillet)

     

    Notez bien que pendant toute la durée des travaux :

    • La rue d’Alsace sera fermée à la circulation routière entre la rue de Dunkerque et la rue des deux gares et le stationnement sera interdit sur cette zone.
    • La rue des deux gares sera mise en double sens de circulation pour permettre les livraisons des commerces et l’accès aux riverains. Le stationnement sera interdit sur l’ensemble de la rue.
    • La sortie de la rue de Dunkerque se fera en direction de la rue La Fayette

     

    Calendrier des travaux : 

    Travaux depuis la rue d'Alsace : 

    Intervention en journée du lundi au vendredi – 7h00 à 19h00

     

    • Du 14 novembre 2016 au 3 janvier 2017

    Reconstruction de deux voûtes maçonnées en béton armé

     

    • Du 4 janvier au 27 mars 2017

    Travaux d’étanchéité de cinq voûtes

     

    • Du 28 mars au 30 mars 2017

    Remise en état de la chaussée et repli des installations

     

    • Le 31 mars 2017

    Réouverture de la rue d’Alsace à la circulation routière

     

    Pour limiter la durée d’intervention, des travaux de rejointoiement des maçonneries seront entrepris simultanément depuis l’emprise ferroviaire à l’intérieur de l’ouvrage

     

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  • Et si la rue de Maubeuge rejetait le ”tout massage” ?

    Une découverte nocturne a déclenché dans notre esprit une pensée singulière. De quoi s’agit-il donc ? Dites… 

    Regardez bien cette vue prise à la nuit tombée au 65 rue de Maubeuge. 

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    Pas d’enseigne, au moins pas d’enseigne visible sur la photo. Pas de néon, pas d’enseigne lumineuse, et sur place pas de nom qui attire notre regard. En revanche que de bonnes choses colorées et de qualité à voir dans la vitrine et sur les nombreuses étagères à l’intérieur de la boutique. Est-ce une sorte de teasing ? Une ouverture anticipée ? Une économie de publicité ? On entre, on goûte, c’est bon. Que diable a-t-on besoin d’un nom de boutique ? Peut-être. Nous demanderons à l’occasion.
     

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    Pourtant les pages jaunes nous renseignent. 65 rue de Maubeuge, c’est le tabac qui fait l’angle avec le faubourg, c’est aussi l’agence de voyage Jancarthier, le coiffeur visagiste Pierre-Yves Lila et pendant longtemps un petit fleuriste de quartier, avant que celui-ci ne devienne entre septembre 2010 et mai 2011, un salon de massage. C’est Google et son street view qui nous renseigne précisément. 
     
    Mais exit le salon de massage. Depuis l’été dernier, des panneaux de contreplaqué cachaient la boutique puis bientôt des travaux d’aménagement. Et sortie récente — quand ? nous n’avons pas été invités à l’inauguration… — d’une boutique bien jolie qui recèle des trésors raffinés. Une visite s’imposera prochainement, notre reportage sur l’épicerie fine du 96 rue de Maubeuge, trottoir opposé donc, ayant intéressé de nombreux habitants du quartier (d'après les retours sur notre page Facebook). 
     
    paris,9e,10e,commerce,boutique,salon-massageAprès avoir accumulé les bureaux d’intérim au début des années 2000, puis les salons de massage depuis une dizaine d’année, la rue de Maubeuge est-elle en train de rejeter ce dernier avatar du commerce urbain ? En effet, remémorons-nous nos annonces dans ce blog : nous avons parlé ici du commerce de débit de vin En Vrac au n°69, du traiteur italien Dascoli au n°83, des Miscellanées de M. Jash au n°96 et maintenant de ce magasin sans nom. De quoi redonner espoir ! Et si la rue de Maubeuge rejetait le « tout massage » ? (Cliquez ici pour accéder à nos articles sur ce sujet des salons de massage.)

     

  • Rue de Compiègne : des riverains rencontrent le maire

    Pour cette deuxième rencontre de riverains de la rue de Compiègne avec Rémi Féraud, le rendez vous avait lieu sur place en fin d'après-midi. Pour rappel,  cette rue a été mise en double sens le 1er septembre  2015 dans le cadre du réaménagement du plan de circulation aux abords de la gare du nord. Des problèmes de circulation et de nuisances sont apparus rapidement. Il fallait donc trouver des solutions. Dans notre article du 23 mars, nous annoncions la pose de plots pour séparer la chaussée et interdire ainsi la dépose minute dans cette rue. Mais c'était sans compter sur le manque de civisme de beaucoup d'automobilistes.

    Pourtant, les panneaux l'indiquent: il faut se garer en sous-sol dans le parking Effia. Les 20 premières minutes sont gratuites, ce qui laisse normalement le temps d'accompagner ou de récupérer un voyageur.

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    Cependant, l'ajout récent du panneau arrêt minute n'est peut-être pas la meilleure idée. Elle peut prêter à confusion.  

    Un peu avant le rendez-vous, une équipe de policiers verbalisaient à tour de bras les véhicules qui s'arrêtaient pour descendre un passager. Véhicule particulier, taxi, VTC, pas de différence. Efficace. Une bonne vingtaine de PV dressés en un peu moins d'une heure. Mais nous savons qu'il est impossible de mettre des policiers en faction à tout moment de la journée. Reste l'utilisation de la caméra de vidéo surveillance qui, elle, ne bouge pas. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : en mars 1100 PV sur le secteur de la gare dont 600 rue de Compiègne.

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    Présents également à cette réunion sur site, le commissaire du 10e, Julien Miniconi, Elise Fajgeles adjointe chargée de l'espace public et Hervé Biraud, responsable des services techniques de la voirie de l'arrondissement.

    Comment améliorer la situation?

    Évidemment continuer la verbalisation qui, espérons-le, finira par être dissuasive (135€). Des suggestions ont été faites comme la pose d'un panneau qui indiquerait clairement la verbalisation par vidéo surveillance. D'autres plots devraient être posés sur le côté impair de la rue pour empêcher des véhicules de monter sur le trottoir. L'entrée du parking est jugé étroit. Elise Fagjeles envisage de voir avec le gestionnaire du parking si l'accès peut être rendu plus aisé. De petites choses qui pourraient, mises bout à bout, apaiser la rue.

    Cependant, pendant la durée de la rencontre, tous ont pu constater qu'un bon nombre de véhicules s'arrêtaient sans scrupule, que des motards tentaient de passer sur le trottoir en demandant aux piétons de se pousser... et finissaient par reculer seulement lorsque le commissaire présentait sa carte de police ! Que faire avec de tels comportements ?

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    Le camion fait demi-tour bloquant la circulation.

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    Ce VTC dépose son client à l'angle Magenta-Compiègne sur la piste cyclable.

     

  • La petite rue Saint-Laurent fait peau neuve

    Nous vous avions annoncé la rénovation d'une partie de la rue Saint-Laurent (Paris 10e) dans notre article du 26 janvier 2016, et avions donné tous les détails de ces travaux dans notre article du 8 février 2016.
     
    C'est comme ça que nous suivons les avancées de la voirie dans le quartier :
     
    Bonsoir à tous,
     
    Pour information, aujourd’hui mardi 5 avril à 18h, je suis passé rue Saint Laurent et les travaux sont terminés. Belle rénovation !
     
    Bonne soirée. Bien cordialement.
     
    Ci-dessus, un bref message d'un de nos adhérents (Merci Emmanuel), et ci-dessous le tweet du maire du 10e, deux aficionados de notre blog.... 
     
     

    Et aujourd'hui ils sont même entrés dans notre collection de photos du blog ! 

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    Du beau travail, non ? Merci la DVD !

     

  • L'épicerie des Environs au 18, rue Ramey

    La rue Ramey, et notamment le tronçon entre la rue de Clignancourt et la rue Custine a vu apparaitre depuis quelques années de nouveaux commerces, qui vont de pair avec l'évolution constatée du quartier et sa gentrification : fromagerie "Fromage et ramage", papeterie "Nota", fleuriste "Mémé dans les orties", etc.

    Capture d’écran 2016-01-18 à 14.30.15.jpgDans la continuité de cette évolution, un nouveau commerce  vient d'ouvrir au niveau du 18, rue Ramey : L'EPICERIE DES ENVIRONS.

    Lors d'une visite de courtoisie entre voisins, Sandrine Cheikh, la responsable du commerce, nous a précisé les caractéristiques de cette épicerie d'un nouveau type :  "L'épicerie des environs propose une sélection de produits locaux. Des producteurs et artisans du Bassin parisien la fournissent, pour la plupart, en direct. Les produits sont choisis pour leur qualité gustative bien entendu, et pour la démarche mise en œuvre par les producteurs et artisans. Une partie des produits sont issus de l’agriculture biologique."

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    L'EPICERIE DES ENVIRONS propose, dans un cadre agréable, une sélection de fruits et légumes de saison, de l'épicerie salée (des farines, des pâtes, en vrac ou en sachet, des huiles nombreuses et variées), de l'épicerie sucrée (du miel, des confitures, des biscuits dont certains sans gluten, etc..), des boissons, de la crémerie (des oeufs, yaourts, beurre, etc..). Point très positif, l'épicerie propose également des produits d'entretien (lessive, produits ménagers, etc..) qui peuvent être achetés en vrac : il suffit pour cela de venir avec son récipient.

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    Ce nouveau commerce s'inscrit ainsi dans les démarches locavores (c'est à dire une démarche volontaire de manger seulement les aliments cultivés ou produits à proximité de son lieu de vie), de consommation responsable en privilégiant autant que possible les relations directes avec les producteurs, de préférence  bio, ou au moins selon les principes de l'agriculture raisonnée.

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    Une bonne raison pour aller y faire ses courses !

     

  • Rue de Clignancourt : l'impact des photos

    Grâce aux photos très régulièrement envoyées par un de nos adhérents du quartier Clignancourt, nous avons pu monter un dossier illustré, d’une part, sur des occupations envahissantes de l’espace public et de la voirie par les camionnettes de livraison de l’enseigne Carrefour et les camions de ses fournisseurs, et d’autre part, sur un état de malpropreté et de multiplication de dépôts sauvages sur le large trottoir et les recoins devant le même supermarché Carrefour

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    Pour obtenir un meilleur traitement de la voirie, c’est à Gilles Ménède, adjoint au maire du 18e chargé de la propreté, que nous avons adressé un album très parlant de l’état des lieux. Il nous a répondu très rapidement qu’il avertissait la responsable de la section territoriale de la Direction de la propreté et de l’environnement (DPE). Nous avons pu constater de visu le surlendemain qu’un nettoyage complet venait d'être fait. Toutefois, il nous est clairement apparu que la partie du trottoir qui fait face directement à la sortie du magasin restait sale et était jonchée de papiers et canettes vides de soda et de bière. Cela signifie que même nettoyées certaines parties de la voirie sont souillées très rapidement. 
     
    Ne faut-il pas dès lors sensibiliser plus énergiquement les gérants de magasin pour qu’ils veillent à implanter des corbeilles à leurs sorties ? Voire qu’ils mettent la main à la pâte pour conserver des lieux dignes ? On exige bien que les gérants de bars s’engagent à limiter les nuisances sonores de leur clientèle, pourquoi ne pas décliner les mêmes principes pour les magasins d’alimentation ? Et notamment les grandes surfaces, qui se distancient très largement de l'espace public situé devant leurs locaux. Le coup de balai ou le saut d'eau jeté sur une salissure par le boulanger ou le boucher traditionnels ne sont pas de mise chez les gérants d'enseigne nationale. Et c'est bien dommage.

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    En ce qui concerne l’occupation de la voirie par les véhicules d’approvisionnement ou de livraison de Carrefour, nous avons adressé un autre album photos à Mme Gabelotaud, adjointe au maire du 18e, chargée du commerce et de l’artisanat, d’une part, et le même, tout aussi éclairant à Madame Goetz, commissaire centrale du 18e arrondissement, d’autre part. L’élue s’est engagée à contacter l’enseigne commerciale qui dispose en sous-sol de sa surface de vente d’un accès aux parkings et même d’un quai de chargement et déchargement.  Ce qui signifie en clair que réaliser la sortie des marchandises dans la rue n’est pas une obligation. Elle le fait par commodité et parce qu’elle se sent autorisée à le faire. Pas de verbalisation, donc occupation de la seule "voie roulante" de la rue Clignancourt avec des risques d’encombrement aux heures de grande circulation et au passage du bus 85 de la ligne RATP.
     
    En matière de circulation, une étude devrait être lancée sur la requalification de la rue de Clignancourt et à notre humble avis, une vraie voie de bus avec site protégé pour la ligne 85 permettrait de limiter les stationnements illicites de toutes sortes qui émaillent toute la longueur de la rue. 
     
    Nous resterons en observation pour voir dans quelle mesure les engagements des acteurs de terrains transforment la situation.