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Rechercher : rue richomme

  • Une supérette de trop rue de Dunkerque ?

    Un envahisseur chasse l’autre … et c’est une nouvelle supérette qui vient de faire son apparition à l’angle des rues de Dunkerque et de Rocroy, et a remplacé en quelques jours l’une des boutiques de vêtements de cérémonie dont le quartier regorge.

     

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    Ces dernières années, on a pu constater que les supérettes aux enseignes pas si différentes que ça, ne serait-ce que parce qu’elles appartiennent souvent au même groupe, se multiplient aux alentours de la Gare du Nord, avec des plages d’ouverture très étendues ; on y trouve essentiellement de l’alimentation, dans des gammes de qualité variables, mais surtout d’impressionnants rayons de boissons alcoolisées. En revanche, il est pratiquement impossible de se procurer dans cette zone des articles de papeterie, de la mercerie, des vêtements d’enfants, etc...

    Par chance, il subsiste plusieurs artisans et commerçants indépendants qui proposent des produits de qualité, et dont le professionnalisme offre une heureuse alternative aux aléas du « libre-service » ; mais on peut raisonnablement s’inquiéter sur leur avenir, compte tenu de l’inflation de l’offre commerciale qui, de toute évidence, dépasse les potentialités de cette zone de chalandise.

  • La librairie solidaire de la rue d'Hauteville

    Ouverte depuis décembre 2011, la librairie solidaire de la rue d'Hauteville ne manque ni de livres, ni d'acheteurs mais d'espace. Un lieu convivial à découvrir. Attention, l'entrée se fait par le porche. Une enseigne devrait être installée prochainement pour davantage de visibilité.

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    La librairie est une initiative de la Maison du Canal dans le cadre des quartiers "Politique de la Ville" qui a permis notamment à des personnes en insertion de retrouver une activité. Avec trois objectifs essentiels : promouvoir la vie de quartier, créer du lien social, donner une seconde vie aux objets. C'est la seule librairie solidaire de ce type sur Paris. Deux autres existent dans la capitale mais gérées par l'ONG Oxfam : l'une dans le 11e et l'autre dans le 14e (voir ici pour les adresses).

    Une dizaine de bénévoles et une personne rémunérée participent au tri, au rangement, à l'accueil, à la vente et le travail ne manque pas! Nous avons rencontré Noëlle Perrier, bénévole de la première heure.

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    Qui fréquente la librairie? Quels types de livres sont davantage recherchés?

    Nous rencontrons un vrai succès tant au niveau des dons (parfois par des éditeurs) que des ventes, avec pour conséquence actuellement des problèmes de stockage. Nous avons désormais une clientèle fidélisée, des jeunes travaillant dans le quartier qui viennent pendant leur pause déjeuner, des habitants du 10e et bien au-delà. A l'ouverture, on a vu se présenter des bouquinistes attirés par les prix très bas. C'est pourquoi nous avons fait le choix d'augmenter le prix des très beaux livres. On vend beaucoup de romans (des policiers) plutôt format poche et d'autres ouvrages dans de nombreux domaines. Par contre, les livres pour la jeunesse sont peu vendus, ce que l'on peut regretter. Nous avons pourtant fait de la publicité auprès d'écoles. Nous sommes même prêts à les donner!

     

    Justement quels livres refusez-vous?

    Les gros dictionnaires, les atlas et encyclopédies, les manuels scolaires. Il faut également que les livres soient en bon état.

     

    Avez-vous des partenariats?

    Nous collaborons avec plusieurs grosses entreprises. Par exemple ERDF qui collecte des ouvrages auprès de ses salariés. Recyclivre, situé rue de Trévise dans le 9e et qui porte les mêmes valeurs solidaires reprend des livres qui ne nous intéressent pas et nous reverse 10% des ventes qui se font uniquement sur Internet. Nous avons permis également à une maison de retraite de renouveler son stock de livres.

     

    Des événements particuliers?

    L'espace très réduit ne le permet pas sur le site même de la librairie. On peut le regretter. Nous avons organisé au printemps dernier un café-lecture dans un autre lieu de l'arrondissement. Pas simple de continuer car il faut justement pérenniser un espace, avoir des personnes qui lisent des extraits de livres après choix d'un thème et pouvoir susciter des discussions.

    Un atelier reliure existe à La Maison du Canal animée par une salariée de la régie de quartier. On peut s'y inscrire pour un prix très modique, cotisation de 5€ et participation de 3€ pour le matériel à l'année.

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    A l'origine de cette aventure, Elodie Combileau, qui vient également de permettre l'ouverture d'une ressourcerie rue du Faubourg Poissonnière. Nous lui rendrons visite prochainement.

     

  • Réunion de voisins rue Caplat : échanges et convivialité

    La semaine dernière, une trentaine d'habitants des rues Caplat, Charbonnière, Goutte d'or, Polonceau, pour l'essentiel,  se sont retrouvés dans un vaste hall d'immeuble pour faire connaissance. Une fête de voisins en quelque sorte, mais pas à la date habituelle. C'est le "ras le bol" de la situation aux abords de la placette Charbonnière mais aussi à l'entrée du métro Guy Patin les jours de marché et la nécessité d'engager des actions qui ont mobilisé.

    Pétition, mails envoyés aux élus de l'arrondissement, à Colombe Brossel, adjointe à la maire de Paris chargée de la Prévention et de la Sécurité, n'ont pas permis d'avancer malgré des réponses et une promesse de rendez-vous. Alors que faire ? Comment agir efficacement ? Pas question ce soir-là d'en débattre et de se mettre d'accord, mais davantage de créer des liens pour s'organiser ensuite.

    rue Caplat, 18ème,

     Les photos qui montrent l'insupportable situation du micro-quartier exposées

    rue caplat, 18ème,

    Pour prendre connaissance des messages adressés aux élus

    Action Barbès était invitée pour présenter ses actions et sa ligne directrice de fonctionnement. Travailler sur l'espace public et notamment sur le projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad peut être une des pistes pour améliorer la vie de ce micro-quartier. Pour celles et ceux que cela intéresse, la discussion pourra se poursuivre lors de notre Assemblée Générale du 12 novembre à la salle Saint-Bruno. Ensuite, les habitants s'organiseront comme ils le souhaitent. Pour certains, ils ont néanmoins d'ores et déjà dans l'idée  de s'investir activement avec Action Barbès et proposer des projets constructifs pour améliorer leur micro-quartier. De notre point de vue, une chose est sûre, les problèmes d'occupation des espaces publics ne se résoudront pas en les repoussant un peu plus loin.

    Quoiqu'il en soit, la réunion fut fort sympathique, la sangria ainsi que le couscous étaient au programme.

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  • The Walrus : 34ter rue de Dunkerque

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    Photo : Lise Thély-Muller

    Vous n'avez pas pu passer devant cette nouvelle boutique de la rue de Dunkerque sans que votre regard ne soit attiré par le damier du bar... N'est-ce pas ? Vous passez l'air de rien, sans intention particulière et soudain... Qu'est-ce que c'est que ce drôle de truc noir et blanc qui fuit et s'enfonce vers l'intérieur du magasin ? Bar... comptoir... mais oui, on aperçoit déjà le col des deux robinets de la bière pression.

    Entrons !

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    Le cadre est original. Singulier. Deux cabines rouge pétant hébergent chacune un petit écran et une paire d'écouteurs qui nous rappellent les dispositifs permettant d'apprécier les derniers vinyles sortis, très en vogue chez les disquaires d'antan : une époque un peu désuète d'avant la MP3 !

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    Photos : Thomas Bobrowski / Julie David

    Devant le bar, des tables qui invitent à consommer, mais pas que... car la boutique est profonde — 100 m2 — et des présentoirs longent les murs, bondés de 33 tours, et même de CD... Julie, c'est le nom de l'hôtesse, nous dit qu'il y a environ entre 5000 et 7000 références. Pas mal.

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    Photos : Thomas Bobrowski / Julie David

    — Quel genre de musique ?

    — Pop, Rock indépendant, post rock, Psyché Rock, Krautrock. Country/Folk/Blues. Musiques expérimentales, électroniques et avant-gardistes. Une offre à la fois pointue et « grand public ».
    — Ah, oui, quand même....

    On boit un coup alors ?

    Un regard sur la carte : On se désaltère avec une sélection de softs décalés et alternatifs, Club mate 5€, Fritz Kola 4€50, Apfleschorle 4€50, Limo’ artisanale Myrtille ou Figue 3€30…

    On trinque (avec modération of course !) à la Grolsch (3€ le demi, 5€ la pinte) ou à la Brooklin Ipa (4,50€ le demi, 8€ la pinte). Mais aussi du vin, whisky, vodka… etc.

    Julie nous explique qu'elle veut offrir davantage que des supports de musique et des rafraîchissements; elle veut développer un concept de plus grande convivialité, celui-là même qui manque quand on choisit tout seul devant son écran telle musique ou tel concert enregistré. Les clients demandent de nouveau à vivre une expérience d'achat avec un interlocuteur attentif à leur souhait, à leur quête, car ici on a aussi affaire à des amateurs. L'ambiance est renforcée par de l'événementiel régulier et varié, showcases, conférences et rencontres artistes, mais aussi des invités en dehors de la sphère musical qui pourront montrer leurs créations.

    Il ne nous reste plus qu'à vous donner les jours d'ouverture et les horaires :

     Mardi-jeudi : 9h - 21h

    Vendredi : 9h - 22h

    Samedi : 10h - 22h

    Dimanche : 14h - 19h

     

    PS : The Walrus est bien sûr un clin d'oeil à la chanson des Beatles de 1967. Voir et entendre ici une version enregistrée à Berlin en 2002 par Oasis. Nous, on aime bien. Et là la tentative d'explication sur l'écriture de ce drôle texte sur le Morse par John Lennon. 

     

  • Rue Ambroise Paré : on pérennise la voie unique au COPIL Barbès

    Le dossier porte-huit — ce sont les camions de transport par lot de 8 voitures — avance. Nous avions émis un voeu avec l'hôpital Lariboisière en conseil d'arrondissement le 17 septembre 2012 pour demander notamment que le stationnement des porte-huit prévu rue de Maubeuge soit bien respecté.
    En effet, les chauffeurs avaient pris l'habitude de charger et décharger les véhicules de location rue Ambroise-Paré devant les urgences et l'entrée principale de l'hôpital (voir le blog au 23 septembre). Ils sont ainsi plus proches des parkings Vinci situés sous la gare du Nord et gagnent du temps. Une réuniosur place avec les services de voirie avait eu lieu en novembre (voir article du 10 novembre) pour envisager des aménagements provisoires. Nous avons obtenu de la mairie du 10e qu'ils soient pérennisésDes travaux étaient donc en cours la semaine dernière pour créer du stationnement deux-roues afin de n'avoir qu'une seule voie de circulation. Ce point faisait partie de notre tableau récapitalif  - section voirie - présenté lors du dernier comité de pilotage Barbès du 11 avril dernier — c'était le 7e de la série — et la décision a bien été validée.
    Pour autant, les porte-huit ne vont pas disparaître. Il était dans l'air d'imposer des transports par 4 au lieu de 8 voitures, mais les transporteurs ont argué que cette disposition doublerait le nombre de camions. Non seulement cela coûterait plus cher aux sociétés de location, mais parallèlement polluerait davantage aussi. C'est donc une affaire à suivre.

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    Pour avoir une vision chronologique de ce dossier sur les porte-huit et apprécier l'entêtement d'une association de quartier comme la nôtre (!), cliquez sur porte-huit dans les tags (mots-clé) ci-dessous... Même si l'affaire a des racines plus anciennes que notre présence sur la toile avec le blog, car nous traitions déjà de la circulation difficile autour de l'hôpital dans notre Bulletin d'information en version papier avant mars 2010. 

      

  • Nouvelle rencontre rue Patin : les ventes à la sauvette

    Le 6 avril des habitants rencontraient le maire et son directeur de cabinet pour faire part de leur exaspération sur l'occupation illicite des trottoirs les jours de marché. Les vendeurs à la sauvette, leurs caddies, leurs déballages à même le sol, les restes et les emballages divers qui jonchent le sol après dispersion des personnes créent une ambiance de marché aux puces sauvage que les habitants supportent de moins en moins.

    Les échanges continuent entre la mairie, la préfecture de police et les habitants : ainsi une nouvelle réunion sur place a-t-elle eu lieu samedi 4 dans l'après midi. La situation n'a pas évolué positivement depuis le mois dernier, ont reconnu les participants. Les vendeurs à la sauvette n'ont pas attendu bien longtemps pour occuper le nouveau trottoir élargi le long du métro côté 10e. Voir ci-dessous. Nous nous y attendions d'ailleurs. 

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    Samedi dernier la présence policière était bien visible dès la fin du marché, le vrai : au niveau du barreau Patin, chaque angle de l'intersection était occupé par un homme de la compagnie de CRS, d'autres patrouillaient au long des trottoirs de la rue Guy Patin, un camion stationnait aussi sur la placette Paré-Patin interdisant toute nouvelle installation. La police a occupé le terrain assez tard, jusqu'à 21 heures environ, si bien qu'aucune vente à la sauvette n'a pu se tenir en soirée, ni rue Guy-Patin, ni sous le viaduc. 

    Le représentant du commissariat a volontiers admis que la présence des policiers est un élément déterminant. Parallèlement il souligne que les moyens du commissariat du 10e ne sont pas illimités et que d'autres missions de la police peuvent souvent primer sur la défense de l'espace public dans notre quartier. Il regrette que les mouvements de foule soient plus nombreux depuis l'installation du dispositif de sécurité sur la Goutte d'Or. Sans doute faudrait-il travailler plus efficacement avec la police du 18e... La coordination n'est pas encore tout à fait au point, les limites des zones sont poreuses pour les déliquants et non pour les policiers.

    Une réunion aura lieu bientôt pour tirer un bilan des premiers six mois de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) et ce sera le moment de programmer les ajustements nécessaires pour une meilleure efficacité. Action Barbès y est invitée.

    Une note positive pour terminer : cet été, il est vraisemblable que la salle de consommation sera ouverte dans le quartier. En même temps, une brigade de terrain devrait être créée pour une meilleure gestion des problèmes d'occupation de l'espace public. Ceci est du moyen terme. En attendant, pour du plus court terme, une mesure simple — et qui s'est avérée efficace sur la partie 18e du terre-plein central avant l'installation du dispositif ZSP — pourrait s'appliquer : la saisie pure et simple des produits mis en vente à la sauvette.  C'est ce que Daniel Vaillant appelait perturber le marché, et en effet, la benne ou l'estafette stationnée près de la sortie Patin a souvent été déterminante.

  • ”Dans-ma-rue” prévu pour juin

    Lu dans le Parisien du 29 avril 

    paris,barbès,propreté,faubourg-poissonnière,dépôts-sauvages"Grâce à Dans-ma-rue, une application pour smartphone lancée par la Ville, les Parisiens pourront bientôt signaler, facilement, toute sorte de problèmes rencontrés sur la voie publique : manque de propreté, tags, éclairage défaillant… Un e-mail informera les usagers qui le souhaitent de l’avancée de l’intervention des services municipaux. L’application est testée depuis septembre par l’ensemble des agents en charge de l’espace public. Avant le lancement officiel en juin, l’expérience va être étendue auprès d’un panel de citoyens, de conseillers de quartier et d’élus."

    Ci-contre une illustration...

    Il est bien dommage que cette application ne débute qu'en juin ! C'est ce que nous avons pensé ce mardi en contournant un nouvel amoncellement d'ordures en tout genre en haut du Faubourg Poissonnière. Décidément ce bout de trottoir attire les détritus. Un horodateur vient d'y être installé, contre lequel s'amassent les cartons, les sacs de gravas, les vieux lavabos et autres dépôts sauvages. 

  • Travaux de voirie rue Ambroise Paré

    Nous avions bien remarqué une cabane de chantier Mairie de Paris rue Guy Patin mais aucun affichage ne permettait de savoir pour quels travaux elle était installée. Lundi dernier, des ouvriers étaient en plein travail rue Ambroise Paré, mais, là encore, pas d'information. Les panneaux datent de 2012... Il ne restait plus qu'à engager la conversation pour connaitre l'origine des palissades.

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    Il s'agit d'empêcher le stationnement le long de l'hôpital (comme cela a déjà été réalisé vers l'entrée des urgences) grâce à des aires de stationnement deux roues motorisées avec un simple marquage au sol. Et entre les deux stationnements prévus, installer des galinettes (photo ci dessous).

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    Ce dispositif est utilisé pour éviter les stationnements illégaux notamment de part et d'autre de la sortie d'un garage.

    Les ouvriers présents ne savaient sans doute pas pourquoi ces aménagements étaient programmés. Mais nous avons notre petite idée sur la question. Les porte-huit ne pourront plus se garer rue Paré. Il est vrai que nous avions soutenu la direction de l'hôpital Lariboisière lors d'un voeu commun en conseil d'arrondissement afin que ces véhicules polluants ne puissent plus décharger les véhicules de location. Une avancée à saluer.

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    Toutefois nous nous interrogeons sur les lieux que choisiront les sociétés de location désormais. Il y a bien des espaces prévus rue de Maubeuge mais pas en nombre suffisant. A moins que très bientôt on ne nous annonce l'interdiction des porte-huit ? Un accord aurait-il été trouvé avec les loueurs ?

    Surveillons tout de même, car autour de l'hôpital ne restera plus bientôt que la rue Guy Patin pour stationner...

  • Rue de Clignancourt : comment améliorer le fonctionnement du bus 85 ?

    Nous avons évoqué dernièrement le problème de stationnement illégal au niveau de la rue de Clignancourt (voir notre article du  6 janvier dernier). C'est un problème que l'on rencontre principalement au niveau des couloirs de bus ou au niveau des arrêts de bus, mais il est particulièrement gênant pour les usagers de la ligne 85 qui relie la Mairie de Saint-Ouen au Luxembourg (terminus Hôtel de ville les dimanches et fêtes), en traversant notamment le 18e.

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    Sensibilisée par des riverains et des associations, la Mairie du 18e semble vouloir agir pour que cette situation inacceptable ne perdure pas. Un adhérent vient ainsi de nous faire parvenir copie d'un courrier adressé le 4 février 2014 par le Maire du 18e au directeur de la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) de la Ville lui demandant d'étudier l'aménagement de "quais bus", notamment le long du parcours du bus 85 dans la rue de Clignancourt (cf. ci-dessous le courrier de Daniel Vaillant en cliquant sur l'image).

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    Il reste à espérer que la nouvelle équipe municipale portera de façon efficace cette démarche d'améliorer le fonctionnement du bus 85. En effet, il est probable qu'aucune action concrète n'a été engagée par les services de la DVD pendant la campagne électorale.

    Toutefois, pour remédier aux dysfonctionnements constatés sur le parcours du 85, il nous semble nécessaire de prévoir un aménagement plus global qu'un dispositif limité aux seuls "quais bus". Il faudrait, par exemple,  créer des couloirs de bus protégés dans la rue de Clignancourt, pour ne citer qu'elle. Ce point est essentiel pour le quartier Clignancourt/ Ramey qui a déjà connu ces 3 dernières années deux aménagements très localisés avec un résultat mitigé par rapport aux objectifs (relire notre article sur le sujet).

    En outre, il est dommage que le commissariat du 18e ne mène pas d'action soutenue contre le stationnement illégal sur le parcours du bus 85. Ce manque d'action est particulièrement visible au niveau de l'arrêt  "Labat" situé en face du commissariat central du 18e, occupé en permanence par des véhicules en infraction. Le bus doit alors s'arrêter en pleine voie pour laisser monter ou descendre les usagers !  Il est à noter que, malgré les nombreuses sollicitations écrites et orales auprès du commissariat pour résoudre ce problème, aucune volonté d'améliorer la situation n'apparaît.

    Autre piste : la vidéosurveillance pourrait également être un moyen de renforcer la verbalisation des véhicules stationnés dans les couloirs de bus ou au niveau des arrêts de bus.

  • La nouvelle fresque de la rue de Maubeuge

    Les murs se couvrent de couleur dans le secteur de la Gare du Nord, disons à l'arrière de la Gare du Nord, car côté façade ce sont les publicités qui ont le plus de succès. 

    Lors d'une promenade de reconnaissance des lieux investis par la nouvelle brigade de terrain de la Gare du Nord, nous avions remarqué des gribouillis disgracieux sur un des murs des bureaux de la SNCF, et noté que les grilles interdisant aux sans-logis de s'asseoir sur les rebords étaient des attrape-tout, genre de nasses où s'entassent paquets de cigarettes vides et canettes de bière.  

    Une autre "ronde" locale nous a permis d'échanger avec une jeune femme, chef de projet d'Artemisia en partenariat avec la SNCF. A ce moment-là, le travail n'en était qu'à de grandes lignes, des tracés d'ébauche, dont on voyait bien qu'un paysage en émergerait.

    Notre troisième visite a été la bonne et elle nous permet de vous proposer ces deux photos qu'il aurait été de bon ton de vous présenter à la suite et sur un même plan, si la structure de notre blog nous avait laissé le faire en grand format... hélas. 

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  • Travaux de voirie annoncés rue de Tombouctou

    Lettre-information-chantier-Rue-de-Tombouctou.pdf :

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    La Ville se propose de rénover les trottoirs et de poser un nouveau revêtement sur la chaussée de la rue de Tombouctou. Pour favoriser les déplacements à vélo, elle a décidé d'autoriser le double sens cyclable avec les avertissements et les marquages adéquats.  Par ailleurs, pour libérer les trottoirs des deux-roues motorisés, elle crée également 28 places de stationnement sur la chaussée côté impair pour ces derniers. 

    Nous avons noté qu'au fur et à mesure que les stationnements pour deux-roues motorisés se multiplient, leur verbalisation gagne du terrain également. Cela parait normal de sanctionner un motard qui ne tient pas compte de la gêne qu'il engendre — nous pensons aux personnes à mobilité réduite, mais également à tous les piétons qui doivent slalomer à certains endroits —, dès lors qu'à quelques dizaines de mètres un stationnement dédié attend son engin. 

    A noter que la circulation sera déviée pendant la période des travaux par les rues de Jessaint et de la Charbonnière et le boulevard de La Chapelle. 

     _/_/_/  Pour tous les détails : Lettre-information-chantier-Rue-de-Tombouctou.pdf 

     

    Ces travaux nous semblent aller dans le bon sens, d'autant que les récentes mises en zone  30 km/h de nombreux tronçons de voirie dans les quartiers résidentiels permettent les double-sens cyclables sans mise en cause de la sécurité. Les cyclistes réclament depuis longtemps une continuité des itinéraires cyclables, qui allient la sécurité et la cohérence. Tout comme le piéton, le cycliste préfère couper au plus court !

  • Une nouvelle fresque au 112 rue de Maubeuge

    On nous écrit : 
     
    J'ai le plaisir de vous informer qu'une nouvelle fresque est en préparation sur les  murs du 112 rue de Maubeuge (mur actuellement recouvert de tags).
    Il a été décidé de faire appel, comme en 2012 à « Artemisia » pour entreprendre ces travaux. Ce sera réalisé en enduits minéraux : argile, chaux, plâtre, avec un ensemble de techniques traditionnelles et actuelles.
    Nous vous enverrons très prochainement le projet pictural qui sera constitué d'un triptique représentant un paysage de campagne, un TGV et la Ville. 
    Patricia PREVOT, Coordinatrice de ce projet, et moi-même, restons  à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. 
     
    Bien cordialement;
     
    Hervé Mouden
    Référent Social Gares Nord-Paris

    fresque, maubeuge, sncf

    La belle prestation artistique d'Artemisia a fait l'objet d'un article dans notre blog, c'est ici. L'arrière de la gare du Nord, près de la sortie du parking Vinci, n'est pas fréquenté par les touristes, mais surtout par les usagers de la gare qui se rendent à l'hôpital Lariboisière et ses personnels eux-mêmes. La partie de la rue de Maubeuge qui passe là méritait un éclairage coloré, une petite touche gaie... C'est réussi. Et notons que contrairement aux craintes de certains, les fresques n'ont pas été taguées. La couleur a seulement passé un peu avec le temps.

    Nous attendons donc le projet du triptyque annoncé. Nous vous ferons suivre...