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Rechercher : salle de consommation

  • Le cinéma Le Brady fête ses 60 ans de projection

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    Un cinéma de quartier Art et Essai qui résiste et qui fête ses 60 ans de projection, c'est à souligner. Le Brady se trouve au 39 boulevard de Strasbourg pas si loin que ça du Louxor. Ouvert en 1956, il a été longtemps géré par Jean-Pierre Mocky qui l'a également rénové.

    Pour l'occasion, une exposition sera visible à partir du 1er juin et jusqu'au 18 septembre à la médiathèque Françoise Sagan.

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    De nombreuses animations pour les amateurs: visites guidées de l’exposition, séances spéciales, ballade historique dans le quartier...Pour en savoir plus, c'est ici.

     

  • Exposition collective à découvrir rue de Rivoli

    Pourquoi vous parler de cette exposition au 59 rue de Rivoli, bien loin de notre quartier? Tout simplement parce que ce sont deux artistes du 18e qui en sont à l'origine. Nous vous avons déjà parlé d'elles pour les avoir rencontrées dans leur atelier de sculpture: Ange et Dam au  50, rue Labat.

    Elles ont réuni une trentaine d'artistes pour une exposition intitulée " De l'air, de l'air, ouvrons les frontières" dédiée aux migrants, un thème qui leur est cher. A voir du 8 au 19 juin.

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    Cliquez sur l'affiche pour télécharger l'invitation avec les détails.

     Si vous avez envie d'en savoir plus à propos de ces deux artistes, connectez-vous à la page de Facebook et laissez défiler les articles, c'est ici facebook.com/LaSoupapeAilee/ et l'association, bien sûr, s'appelle La Soupape Ailée, aussi étonnant que poétique, un "souffle d'art et de créativité" à Bobo Dioulasso. 

    et aussi un lien pour un clip sur l’installation sur la façade : https://vimeo.com/168411139
  • Retour sur le dernier comité de pilotage Barbès

    La dernière réunion du Comité de pilotage Barbès (Copil pour les intimes) datait d'octobre 2015 et avait été décevante. Nous nous en étions fait l'écho dans un article du 21 octobre.

    Cette fois, les représentants d'Action Barbès en sont sortis plutôt satisfaits. Les intervenants étaient un peu moins nombreux autour de la table, ce qui a permis des échanges suffisants. Une grande partie de la réunion a porté sur les problématiques du marché, sur les actions menées, sur les travaux à engager rapidement et sur les futurs travaux de la RATP entre les stations Colonel Fabien et Anvers. 

    Le marché alimentaire de Barbès

    Les actions de l'association menées auprès des élus du 18e et de l'Hôtel de Ville, appuyées par une large communication sur notre blog et les réseaux sociaux (voir notre article du 22 février) ont permis de faire bouger les lignes.

    En effet, après une période de rappels à la réglementation et des avertissements, les responsables de la Direction de l'Attractivité et de l'Emploi (DAE) en coordination renforcée avec la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) n'ont pas chômé ces dernières semaines. Des suspensions et des radiations ont été prononcées à l'encontre des commerçants qui ne respectaient pas la règlementation des marchés parisiens et d'autres sont en cours.

    Côté Préfecture de police, la commissaire du 18e Valérie Goetz, a précisé l'effort du Préfet en terme d'effectifs pour lutter contre les sauvettes dans l'arrondissement depuis mars dernier. Les jours de marché, mercredi et samedi, des effectifs des 10e et 19e arrondissements participent aux actions, et permettent une amélioration de la situation. Ce soutien supplémentaire risque d'être de courte durée avec le début de l'Euro de football, un événement qui réclame une présence policière importante. Ajoutons le début du ramadan — qui a commencé le 6 juin — dont on sait dans le quartier qu'il génère quelques tensions chaque année. On n'ignore pas les effets reports de ce dispositif (les sauvettes sont également à la station Chapelle et plus loin, vers Stalingrad). « Mais aucun des effets pervers de la police ne peut être un motif suffisant pour suspendre les dispositifs en cours » a martelé Rémi Féraud, maire du 10e.

    Sur les livraisons de nuit, totalement interdites, une action de prévention a été menée auprès des commerçants et de leur président. Puis, on est passé à la répression. Une douzaine de verbalisations, et déjà 3 camions enlevés la nuit. Naturellement pas les plus imposants, car il faut dans ce cas prévoir une grue de grande capacité de levage, a précisé la Commissaire.

    A ce stade, pas de solution quant au stationnement des camions sur le trottoir côté 10e.

    Par contre un élément de taille a été transmis par la RATP au sujet des travaux à effectuer sur le viaduc entre Colonel Fabien et Anvers. Il s'agira de revoir la protection anti corrosion qui se fait tous les 18 ans environ, un chantier long qui s'étalera en deux phases : de Colonel Fabien à Stalingrad mi 2017 à mi 2018 et d'Anvers à Chapelle mi 2018 à mi 2019. Les deux phases peuvent être inversées si nécessaire. Une réfection qui va nécessiter le déplacement du marché pendant une année, puisque le sous-viaduc sera occupé par le chantier. Les élus du 10e et du 18e seraient favorables à un démarrage des travaux sur le tronçon Anvers-Chapelle pour avancer sur la promenade urbaine et sur la remise à plat du fonctionnement du marché. Une concertation avec Olivia Polski, adjointe à la maire de Paris chargée du commerce, devrait se mettre en place rapidement pour trouver un nouvel emplacement au marché, provisoire bien sûr.

    Voirie

    Philippe Chotard, Secrétaire Général de l'Hôtel de Ville, a estimé nécessaire de reprendre d'ici là les pieds d'arbres sous le viaduc ainsi que le comblement des trous des anciennes douilles de structure des stands. Pas du superflu!  « et par la même occasion traitons aussi les pieds d'arbres sur le boulevard Barbès et le haut du Magenta » ont ajouté les élus.

    Ont été évoquées également les sempiternelles questions de malpropreté, les stations Vélib' sans vélo face à Tati sous le viaduc et au carrefour Tombouctou, la rue de la Goutte d'Or et le célèbre Leader Price (nous avons appris que l'espace sous les arcades n'appartient pas à la Ville mais à Paris Habitat, le bailleur social de la Ville qui gère l'ensemble immobilier au-dessus). Nous avons également demandé une prochaine réunion de bilan de la Zone de sécurité prioritaire (ZSP). 

  • Les saltimbanques s'affichent dans les rues de Paris

    On a longtemps baptisé la voirie en fonction des grands hommes, des grands événements, des hommes de lettres ou de musique du passé, des résistants aussi.... puis comme l'Histoire avec un grand H fournit dans ce registre moins d'illustres noms qu'à la "Belle Epoque", on démocratise les baptêmes de rues ou de places, et des personnalités plus proches de Monsieur-tout-le-monde sont appelées à la rescousse pour les derniers recoins sans nom... non, ne soyons pas mesquins, il faut aussi baptiser la voirie dans les nouveaux quartiers et les parvis des équipements municipaux tout neufs ! 

    De mémoire, nous avons eu dans le 9e la création de la place Lino Ventura, en 1999, peu avant, en 1995 la rue Pierre-Dac dans le 18e, rue Ella-Fitzgerald dans le 19e, en 2009, dans le 13e la rue Annie-Girardot, en 2012 et quelques autres, avec une volonté grandissante (mais avec tellement de retard !) de donner des noms de femmes aussi, car elles sont très peu représentées à tout point de vue, moins de 5% ! 

    Pour illustrer ce propos, la mairie du 9e vous invite à l'inauguration de la place Henri-Salvador le mardi 3 mai à 12h45, devant le 43, boulevard des Capucines. Nous pensons que cette placette échappera à la malpropreté que subit l'impasse Boris-Vian (quartier Goutte d'Or, 18e), Boris Vian, compositeur à plusieurs reprises, notamment de rocks des années 1950  — et complice — du chanteur et poète que fut Henri Salvador.

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    Pour les curieux et les érudits, voir Les rues de Paris, Paris ancien et moderne, G. Kugelmann Editeur rue Jacob, 1844.

    Sur le même sujet, l'été dernier, les féministes de "Osez le féminisme" avaient rebaptisé les rues de l'Ile de la Cité en leur donnant le nom de 70 femmes illustres, françaises ou étrangères. Une opération sympathique qui souligne que souvent les hommes se sont taillés la part du lion. Cela n'étonnera personne. Voir ici un article du JDD sous la plume de Anne-Marie Kleiber.

     

  • Cross de la Goutte d'Or

    Ce sera la sixième édition du Cross de la Goutte d'Or. Pour les sportifs, les amateurs, les jeunes, il y en aura pour tout le monde le dimanche 29 mai (inscription dès 9h).

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    Chaque participant devrait trouver sa place. A partir de 16 ans, il faudra parcourir 10 km dans les rues du quartier avec un départ à 10h30 au square Léon (attention : un certificat médical datant de moins d’un an est demandé pour pouvoir s’aligner sur la course de 10 km).

    Pour les 12-16 ans, même heure de départ pour 4 km.

    Pour les plus jeunes, départ à 11h45 pour 2 km (autorisation parentale nécessaire).

    Et pour les anciens (pas d'âge précisé...), départ à 12h30.

    Reste à souhaiter que le soleil soit de la partie. Sachez aussi que le cross sera suivi d’un pique-nique au square Léon avec une animation musicale.

    Que les meilleurs gagnent!

     

  • Fermeture de la station Château-Rouge: on y est

    Dans le cadre de l'opération d'agrandissement et de rénovation de la station Château-Rouge, cette dernière sera totalement fermée du 20 mai 2016 au 31 juillet 2017.
     
    Comme l'indique la RATP dans sa lettre d'information distribuée récemment dans le quartier alentour, cette fermeture est indispensable pour la réalisation des travaux de démolition souterrains nécessaires pour connecter la partie existante avec les nouveaux volumes créés sous le boulevard Barbés et pour les travaux d'aménagement et de rénovation complète de la station.

    La RATP invite à emprunter les stations les plus proches : Barbès-Rochechouart et Marcadet- Poissonniers. Il est à espérer que des mesures d'accompagnements importantes seront mises en œuvre par la RATP, comme elle s'y était engagée, pour absorber ses flux supplémentaires dans ces stations déjà bien utilisées.

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    Il est à noter que la RATP précise dans sa lettre que le marché Dejean continuera à se tenir chaque samedi aux horaires et emplacements habituels, sans doute en raison des polémiques récentes sur ce sujet (cf notre article du 20 février).

    Et pour plus d'information sur les objectifs de l'opération voir notre article du 29 novembre 2014.

  • Marché de Noël solidaire au square Jessaint

    Quelques mois après sa réouverture le 18 avril de cette année, l'équipe d'Emmaüs solidarité invite les habitants du quartier à se retrouver pour un marché de Noël social et solidaire le samedi 16 décembre.

    Vous pourrez acheter des objets réalisés par les personnes en insertion professionnelle au jardin et par des bénévoles et aussi partager un goûter chaud. Si vous avez des vêtements que vous ne mettez plus, c'est le moment de les sortir des tiroirs et de l'armoire et de venir les déposer au point de collecte qui sera installé.

    Vous pouvez retrouver des informations sur le projet square Jessaint dans notre article du 23 mars .

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  • Un commerce fermait au 88, rue de Rochechouart

    Any Boutique, une boutique de prêt-à-porter et accessoires (!) un peu désuète, il faut bien le dire, mais qui avait sa clientèle fidèle depuis des lustres dans le haut de la rue de Rochechouart. Depuis quelques semaines, une affichette proclamait que les derniers articles vous seraient cédés à moitié prix, et que la boutique était à vendre. Voilà, c'est dit, "on ferme boutique" ! 

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    Le tronçon de la rue de Rochechouart entre la rue du Delta et le boulevard n'est pas au plus haut de sa forme, au niveau des commerces. La pharmacie à l'angle a fermé, avant l'été de mémoire, les deux locaux de l'immeuble au 90, chez Camille, un bar assez pittoresque du temps de sa splendeur (petite visite sur le blog de Paris-Bise-Art s'impose), et un quincaillier, sont dans un état désespéré qui dure depuis bientôt dix ans. Des renseignements glanés auprès des services de la Ville de Paris et du bailleur social, propriétaire de l'immeuble, nous ont appris qu'un litige sur les indemnités opposaient les parties, locataire contre bailleur, et qu'en attendant une résolution acceptée par tous, l'état des lieux continuait de souffrir, voire de se dégrader.

    En revanche, d'autres ont ouvert au cours de l'année, rue de Rochechouart aussi, mais en amont de l'avenue Trudaine. Citons notamment les quatre restaurants en pieds de marmite au niveau de l'école maternelle : Papilles (on aime la "cuisine réconfortante, en service continu" !), L'Epuisette, Paccio  et sur le trottoir de la maternelle en face, Faggio.

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    Ces deux situations contrastées à quelques centaines de mètres l'une de l'autre montrent bien ce que l'environnement peut apporter, et combien la tendance est fragile. Laissez se dégrader plusieurs locaux et ce sont les boutiques les plus proches qui commencent à voir sombrer leur chiffre d'affaires. Ouvrez un bar branché (type le Dunkerque ou Chez Bouboule) et les autres suivent. Souvent.

    En l'occurence, si Any boutique a fermé, ce n'est pas dû exclusivement à la proximité des deux boutiques délabrées les plus proches, avouons que la ligne de prêt-à-porter avait sans doute besoin d'un petit coup de jeune, mais cette proximité n'a pas aidé. Hier, nous avons poussé la porte pour prendre des nouvelles... une couturière piquait derrière sa machine au fond du local, seuls quelques vêtements étaient encore exposés dans la vitrine et l'affiche de solde avait disparu. "La boutique n'est plus à vendre" nous a dit cette femme sans s'étendre sur les circonstances. 

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    Si vous avez lu avec attention l'article de ce blog hier, 19 décembre, vous vous posez peut-être la question du rachat par la Société d'économie mixte de la ville, la Sémaest ... C'est en effet le type de commerces ou plutôt de locaux que rachète volontiers la Sémaest, qui les rénove, les remet aux normes les plus récentes, et ensuite s'enquiert d'un repreneur qui y fera vivre son négoce dans de bonnes conditions. Mais le 9e n'est pas dans le secteur d'intervention de cette fée du commerce parisien. C'est tout. 

    Nous souhaitons donc bonne chance à ce nouveau commerçant. 

  • Bonnes fêtes de fin d'année

    L'équipe d'Action Barbès souhaite à ses adhérents et aux lecteurs de son blog de très bonnes fêtes de fin d'année. Un peu de repos sera le bienvenu. Nous vous retrouverons à partir du 3 janvier de la nouvelle année.

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  • Conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc

    Nous suivons toujours avec intérêt les conseils de quartier voisins car de nombreux sujets nous concernent. A commencer par la Promenade urbaine. L'équipe d'animation a choisi de faire le point sur les projets du quartier Louis Blanc Aqueduc: le devenir de la caserne Château Landon,

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    la pergola végétalisée de la Gare de l'Est (rue du faubourg St Martin le long des voies ferrées jusqu'à Château Landon),

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    la transformation de la place Jan Karski (voir notre article du 3 mars 2017) et le Réseau Express Vélo (REV) un peu à la peine et que nous évoquions dans notre article du 23 janvier.

     

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  • Propreté de Paris: quelle politique? épisode 1

    Début juillet 2017, une réunion était organisée (un peu dans l'urgence) par la ville tant le mécontentement des Parisiens se faisait entendre un peu partout. Nous étions conviés (voir notre article du 31 août) à cette rencontre en présence de la maire de Paris. Puis le 1er septembre, Action Barbès était auditionnée par la Mission d'information et d'évaluation de la Propreté du Conseil de Paris (MIE), présidée par Florence Berthout maire du 5e et dont le rapporteur est le maire du 18e, Eric Lejoindre. Cette Mission a auditionné 78 personnes: élus, responsables de services, institutionnels (RATP, SNCF, bailleurs sociaux, syndicats, CCI (Chambre de commerce et d'industrie), prestataires de marchés publics, régies de quartier... et associations. Le monde associatif était représenté, d’une part, par Action Barbès, et d’autre part par l’association des villes pour la propreté urbaine (AUVP), donc pas vraiment une association locale. On nous avait promis de recevoir le bilan de cette mission, chose faite.  Il s'agit d'un très long rapport (234 pages !) et donc pas question de le publier dans son ensemble mais nous pourrons le faire suivre aux plus courageux sur simple demande! Il fait état de données intéressantes et de préconisations pour 2018.

    Dans ce premier article, nous évoquerons les ressources existantes.

    Quelques données chiffrées sur le personnel

    7 522 agents à la direction de la propreté et de l'eau (DPE), une direction très ouvrière avec 97% de personnels ouvriers et techniques dont les tâches sont multiples de l'éboueur (5 041 agents) au conducteur de benne en passant par le balayeur ou conducteur d'engin de nettoiement.

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    La moitié des arrondissements voient leur collecte sélective confiée à un prestataire privé, un fait souvent ignoré par les habitants qui ne comprennent pas toujours lors de mouvements de grève que tous les arrondissements ne soient pas systématiquement concernés.

    Pour l'ensemble du nettoiement de la voirie, le 18e a sa propre unité alors que 9e et 10e fonctionnent ensemble.

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    D'autres directions de la ville concourent à la propreté. C'est le cas pour la Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE), la Direction de la voirie et des déplacements (DVD) ainsi que la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP).

    La ville a son propre centre de formation "Eugène Poubelle" situé dans le 18e. 296 agents y ont été formés en 2017.

    Le taux de femmes reste très faible (5%) même s'il augmente régulièrement avec 247 dans le métier d'éboueur. Elles sont environ 25% dans la catégorie A (postes dans les directions) mais ce n'est pas exclusif à la DPE !

    Quelques données chiffrées sur le matériel

    Quelque 200 véhicules pour la collecte des encombrants

    idem pour les laveuses et les aspiratrices

    une centaine pour les opérations de dégraffitage/désaffichage

    6 garages situés en périphérie

    445 000 bacs de collecte

    un peu moins de 1 000 colonnes à verre

    presque 60 000 corbeilles (rues, parcs et jardins)

    Quid des sanisettes?

    Au nombre de 400 (dont 156 sont ouvertes 24h sur 24), elles sont entretenues par JCDecaux qui a passé un marché avec Paris jusqu'à décembre 2024 pour un coût de 16M € qui devrait arriver à 19M € avec 50 sanisettes supplémentaires prévues.

    Quid des rongeurs?

    A grand renfort de communication et surtout suite à la vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux par un éboueur de la ville il y a quelque temps, la maire de Paris annonçait le déblocage de 1,5M € pour le plan de lutte contre les rongeurs. On semble découvrir le problème depuis quelques mois, pourtant nous en parlions il y a bien longtemps à propos du square Jessaint (18e) ou plus récemment du square Alban Satragne (10e). Voir nos articles du 27 janvier 2012, du 31 mars 2012, du 9 décembre 2012, du 1er novembre 2015, et du 28 novembre 2015. Mais ce n'était pas dans le 7e...

    Quid des sacs RATP retrouvés à l'extérieur des stations?

    La RATP en tant qu'acteur de l'espace public a été auditionnée. Le rapport donne un certain nombre d'informations comme le tonnage des déchets (10 000 t/an), la fréquence de nettoyage des stations et des rames, la mise en place du tri sélectif ou encore le problème des odeurs. Mais absolument rien sur les sacs de déchets sortis des stations qui s'empilent un peu partout et restent parfois deux jours sur le trottoir. Pourtant, nous avons signalé là aussi à de nombreuses reprises ce problème dans nos articles mais aussi directement aux élus. Notre dernière intervention a eu lieu début juillet 2017 lors de la réunion en présence d'Anne Hidalgo. Allez, on vous fera grâce de tous les articles écrits sur le sujet en ne vous proposant que celui du 25 avril 2015.

    Les recettes et le budget

    Les recettes proviennent principalement de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, dans une moindre mesure d'une redevance spéciale pour la collecte des déchets non ménagers (environ 18M €) et de la taxe de balayage (104M €) pour un budget de 560M € (incluant la masse salariale)

    Le budget d'investissement prévu pour la mandature est de 192M € dont plus de 80 pour les véhicules (notamment suite au choix de sortir de la motorisation diesel). 

    Et le budget participatif doté de 3M en 2017 (composteurs, toilettes propres...)

     

    Le prochain épisode sera consacré aux leviers d'actions et aux préconisations.

     

  • Propreté de Paris: quelle politique ? épisode 2

    Dans l'épisode 1, nous avons surtout évoqué les données chiffrées indiquées dans le rapport sur la propreté (voir notre article du 30 janvier).

    Sans entrer dans les détails, contentons nous de lister les problèmes relevés et les leviers d'action pour tenter de les résoudre. A savoir : l'organisation interne du service de la propreté, la coordination des services intervenant sur l'espace public, le partage entre la régie et les prestataires privés et le co-pilotage entre les mairies d'arrondissement et la mairie centrale. Ces questions sont revenues souvent lors des auditions peut-on lire dans le rapport, aussi bien de la part des syndicats que des élus de la majorité comme de l'opposition. Il faut savoir que depuis 2017, les maires d'arrondissement disposent d’une dotation d’investissement d’un montant global de 500 000 €, afin d’acheter des petits matériels de propreté. Un montant insuffisant d'après les élus. On précise aussi dans le rapport que les plans de propreté sont co-élaborés avec les maires qui parfois y associent les conseils de quartier.

    Mais qu'a donc fait Action Barbès ?

    On peut dire qu'Action Barbès s'y est collé depuis des années, on peut même dire depuis 2001 ! Nous étions à la présentation du plan propreté 2017 (voir article du 7 juillet) après ceux de 2016, 2015... bon, on s'arrêtera là, vous pourrez vous-même faire le décompte. Nous avons aussi participé à des marches exploratoires (dès le début du 1er mandat de Bertrand Delanoë), puis relayé les OCNA (opérations coordonnées de nettoyage approfondi), dans le 9e, dans le 10e et dans le 18e. On aurait envie de dire " tout ça pour ça ? ". Nous ne résistons pas non plus à l'envie d'évoquer les fameux pieds d'arbres du boulevard Magenta, par exemple, qui ont fait l'objet de tellement d'articles ! Une catastrophe.

     

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    Les adhérents de la 1ère heure se souviendront de la manifestation organisée en mai 2008 devant le Louxor et des cartes postales éditées pour l'occasion et envoyées à l'adjoint de l'époque, François Dagnaud. C'était la séquence nostalgie...

     

    Quelles pistes proposées?
     
    De l'avis de Mao Péninou, actuel adjoint chargé de la propreté, un décloisonnement entre la DPE, la DVD et la DEVE serait nécessaire. Les postes de coordonnateurs de l'espace public créés pour faire le lien entre les différentes directions n'ont pas donné des résultats satisfaisants partout. Bon, une façon de ménager la chèvre et le chou?
     

    Des mesures étaient annoncées lors du Conseil de Paris le 27 mars 2017: "créations d'équipes transversales afin de faire émerger au sein des directions des habitudes de travail communes et coordonnées, intensification de la verbalisation, actions d'investigation, responsabilisation et prise d'initiative par les équipes de terrain, visites de terrain régulières avec des responsables de l'ensemble des services concernés (DPE, DEVE, DPSP, DVD) afin d'organiser des actions communes et CR aux maires et aux CQs. Ils seront équipés de smartphones et utiliseront "Dans ma rue" (une application de la ville dédiée au signalement des dysfonctionnements observés dans l'espace public). On pourra les reconnaitre avec leur chasuble orange.  Seuls 15 secteurs seront concernés (voir ci-dessous):

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    En ce qui concerne l'utilisation des smartphones, il est regrettable que tous les agents n'en soient pas équipés pour renforcer leur efficacité. Nous en avions parlé dès la campagne municipale de 2014. Ce qui parait logique puisqu'on demande aux Parisiens d'utiliser l'application DansMaRue. Par exemple, un agent occupé à une tâche de balayage qui verrait un dépôt sauvage sur le trottoir serait en mesure de le signaler rapidement. 

    Autres pistes évoquées dans le rapport: " renforcement de la prévention, par des actions de communication et de sensibilisation, la participation citoyenne et la verbalisation pour lutter contre les incivilités".

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    Sept campagnes de sensibilisation ont été menées depuis 2002 mais sans aucune évaluation de  leur impact sur les comportements. On pourrait dire, sans sourire, que l'évaluation se fait d'elle-même en constatant l'état de certaines rues et de certains secteurs où aucune amélioration n'a été constatée. A Barbès, rue de la Goutte d'or, rue de la Charbonnière, à Château rouge, dans le haut du faubourg Poissonnière etc..., ce sont toujours les mêmes constats. Alors, pas de nettoyage ? Bien sûr que si, il n'est pas question de le nier. Mais l'incivisme y règne en maître et ce ne sont pas principalement les habitants qui salissent. Reste alors la verbalisation enfin acceptée comme une possible piste depuis la création de la brigade des incivilités. Encore faudra t-il que les priorités soient clairement définies comme le souligne Mathieu Clouzeau, directeur de la DPSP.

    Quid du paiement des PV? C'est une question que nous avons posée à plusieurs reprises, notamment lorsque la DPE 18e nous avait autorisée, il y a quelques années,  à suivre une équipe d'inspecteurs. Ces derniers ne peuvent pas le savoir, ils n'ont aucun retour et on peut se demander si ce n'est pas démotivant. Nous avons aussi demandé que le nombre de verbalisations soit connu des citoyens et pas seulement pour l'arrondissement mais par quartier et par catégorie d'infractions. Nous reprenons ici l'intervention du maire du 19e, François Dagnaud, que nous partageons: « Nous savons mesurer le nombre de verbalisations mais je ne sais pas si nous savons combien sont effectivement payées. Je pense que la crédibilité de la dissuasion recherchée passe aussi par là mais ce paramètre n’est pas entre nos mains. Il ne s’agit pas d’un problème intra-municipal mais cela reste un souci. Aujourd’hui, nous savons dire combien de procès-verbaux sont dressés sans que personne ne sache dire combien sont réglés ».

     

    Les fameuses préconisations

    On en dénombre 45. Nous en avons sélectionnées quelques unes qui nous intéressent plus particulièrement:

    - adapter la communication à la variété des publics,

    - améliorer l'efficacité des corbeilles de rue (nombre, lieux, couleur des sacs),

    - intégrer un véritable cendrier sur les corbeilles de rue, plus visible que l’actuel éteignoir (point que nous avions soulevé),

    Pour les comportements inciviques

    - utiliser la vidéo-verbalisation pour lutter contre les dépôts sauvages, notamment les gravats laissés par les entreprises, en liaison avec les divisions territoriales,

    - renforcer les contrôles de la Ville sur la tenue des chantiers, les emprises sur l'espace public et la remise en état de la voirie,

    - renforcer les moyens juridiques de lutte contre l’affichage sauvage et les graffitis pour mieux sanctionner leurs auteurs, dépénaliser les amendes de propreté et permettre à Paris d’en relever le montant notamment en cas de récidive, (ce qui nécessitera des évolutions législatives),

    - prendre un arrêté municipal pour verbaliser les entreprises n’ayant pas installé de cendriers en quantité suffisante ou n’ayant pas procédé au nettoiement du trottoir à proximité de leur établissement.

    Coordination et interventions sur l'espace public

    - Doter chaque arrondissement d’un coordinateur des services techniques, nommé en accord avec le maire d’arrondissement, chargé de coordonner l’action locale de la DPE, de la DEVE et de la DVD ainsi que celles des autres acteurs de l’espace public sur les sujets de propreté. Il sera en particulier chargé de synchroniser les opérations de ramassage de sacs de propreté entre les agents chargés du nettoiement et ceux de la RATP ou encore de rappeler au titulaire du permis de végétaliser ses obligations d’entretien et de nettoyage.

    - Confier à la DPE la responsabilité de l’entretien des pieds d’arbres, en lui donnant les moyens mécaniques pour réaliser cette tâche (aspirateurs dédiés).

    Moyens matériels

    - Accélérer le déploiement de terminaux intelligents pour tous les agents afin que les anomalies puissent être immédiatement relevées, transmises et traitées sans attendre leur retour à l’atelier.

     

    Impossible de résumer un tel rapport et difficile de faire des choix entre les informations qu'il fournit. Nous précisons qu'il ne s'agit pas ici du rapport de 14 pages réalisé à la suite des "conférences citoyennes" pour un coût de 224 580€, dont on a beaucoup parlé dans la presse la semaine dernière.

    Pour rappel, nous pourrons vous envoyer le rapport complet sur simple demande à notre adresse mail action.barbes@gmail.com