Depuis bientôt deux semaines, nous avions en stock quelques photos prises du haut d'un immeuble qui donne sur le square Alban-Satragne et le jardin partagé attenant. Des photos de rats... des photos impressionnantes, qui montrent bien que les rats ont envahi Paris, comme beaucoup d'autres villes, bien sûr. Mais, là, maintenant, au-delà de le savoir, on les voit de plus en plus.
Nous avons hésité à vous servir ces photos peu esthétiques et qui peuvent en inquiéter certains. Ici même nous vous avons annoncé la fermeture du square Alban-Satragne pour une période de trois semaines, justement pour sa dératisation. Or de Jessaint à Satragne, nous suivons l'évolution du problème depuis des années, en témoigne cet autre article de juillet 2014 sur le rattus norvegicus... et si vous voulez une vue encore plus globale de l'affaire, ce lien vous conduira à l'ensemble des articles écrits sur ces bestioles.
Pourtant mercredi dernier, Le Parisien proposait un article sur la parution du livre de la journaliste Zineb Dryef, "Dans les murs - Les rats, de la Grande Peste à Ratatouille" (Ed. DonQuichotte, 304 pages, 18,90€, en librairie) qui a remis en selle notre idée de reparler des rats.
Notre ami reporter a fait des photos de jour et de nuit qu'il nous a transmises en prenant soin d'entourer les trous de rats qui parsèment le carré d'herbe devant le square (le jardin partagé) :
Puis, à la tombée de la nuit, quand le coin est un peu plus tranquille, tout le monde sort pour finir les restes, non pas des reliefs d'ortolans comme aurait dit un certain La Fontaine dans sa fable Le rat des villes et le rat des champs, mais les détritus et autres restes alimentaires.
Parfois, il en reste quelques-uns sur le tapis....
Commentaires
La semaine dernière, à la nuit tombée, quand on pouvait encore aller admirer la Tour Eiffel parée de sa belle robe tricolore, nous avons vu un soir des gros rats qui traversaient tranquillement les jardins du Trocadéro.
Et ce, à plusieurs reprises, alors que nous redescendions vers la Seine, côté Musée de la Marine.
Tous venaient de la contre allée en surplomb, la traversaient sous nos yeux, sans crainte des autres touristes et filaient ensuite vers le grand bassin central.
Cela m'a bien intriguée et j'ai failli photographier leurs trous, eux aussi bien visibles dans l'herbe, juste au pied de la murette.
Mais cette photo, prise la nuit, n'aurait sûrement pas été très "top".
M.J Le Breton