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Rechercher : conseils de quartier

  • Modification du Plan Local d'Urbanisme

    paris,plu,logements-sociaux,environnement,commercesLe bon vieux Plan Local d'Urbanisme (PLU) est de retour !

    Afin de mettre en oeuvre les priorités de son programme électoral, Anne Hidalgo et l'exécutif parisien ont besoin d'une révision du PLU datant déjà de 2006, modifié légèrement deux fois depuis, pour les sujets suivants :

    • le logement,
    • l'environnement,
    • l'attractivité de la capitale.

    Il ne s'agit pas de revoir tout le PLU mais de se limiter aux trois thèmes ci-dessus. Pas question par exemple de toucher à ce qui concerne le patrimoine et les protections accordées par le PLU ou bien encore à la hauteur des bâtiments. L'idée est d'adapter le PLU, toujours pour ces trois sujets, aux lois nouvelles, notamment la loi ALUR de 2014 pour le logement, et aux différents plans directeurs établis par la Région Île-de-France (par exemple le Schéma Directeur horizon 2030). On en profitera aussi pour regarder ce qui n'a pas fonctionné dans le PLU version 2006 afin d'améliorer les choses.

    Passons rapidement les thèmes en revue.

    Anne Hidalgo a fait du logement et plus particulièrement de l'accession au logement pour tous sa priorité. Personne ne conteste le fait que se loger à Paris est devenu très difficile voire impossible pour beaucoup de gens. La loi ALUR oblige à terme la capitale à avoir 25% de logements sociaux dans son parc immobilier et la maire s'est engagée sur 30% à l'horizon 2020. Le marquage sur des cartes, immeuble par immeuble, permet d'inclure des contraintes spécifiques lors d'opérations immobilières comme ce fut le cas par exemple pour l'ancienne école Advancia rachetée à la Chambre de Commerce et d'Industrie par un promoteur. Sans oublier les reconversions de bureaux en habitations.

    Le souci de préservation de l'environnement est heureusement devenu une réalité aujourd'hui. De la végétalisation de la ville à la réalisation de logements basse consommation ou de bâtiments à énergie positive, il faut aussi que le PLU modifié s'en préoccupe.

    L'attractivité de la capitale est un atout majeur de son économie. Que ce soit pour le tourisme - Paris, ville la plus visitée au monde - ou pour les commerçants / artisans qui font la vie des quartiers, là encore le PLU modifié a son rôle à jouer.

    La mairie de Paris a donc lancé le processus de modification du PLU, processus qui est très lourd, d'autant qu'elle a voulu, avant la nécessaire et obligatoire enquête publique, lancer une concertation auprès des Parisiens pour recueillir leurs propositions. Des réunions ont lieu dans chaque arrondissement - c'était le 10 octobre dans le 10e, ce sera le 4 novembre dans le 9e et le 12 novembre dans le 18e - afin de dialoguer avec les élus et la Direction de l'Urbanisme. Et comme nous sommes à l'ère du numérique, un site dédié - imaginons Paris - a été ouvert. Il contient non seulement toutes les informations nécessaires, notamment le calendrier pour cette modification du PLU, mais aussi la possibilité de faire des propositions, de commenter les propositions des autres, ... enfin beaucoup de fonctionnalités pour ce site qui, disons-le, est assez bien fait.

    C'est un travail très compliqué que cette révision du PLU. Intégrer toutes les contraintes (lois, schémas directeurs, ...) ainsi que la réalité physique de la ville (immeubles, espaces verts, voies, ....) est quand même un casse-tête pour le citoyen. Mais nous vivons dans un monde complexe et nous devons assumer cette complexité. Donc chaque citoyen peut se saisir du sujet, soit individuellement, soit, peut-être plus facile, via une association ou un conseil de quartier.

  • Elysée Montmartre : les travaux ont commencé

    paris,élysée-montmartre,frecnh cancan,histoire,patrimoine22 mars 2011  -   Il y a plus de 3 ans déjà, sous un soleil matinal,  un incendie ravageait l'Elysée Montmartre. Depuis 1988, Garance production animait cette salle,  une des plus belles de Paris, inscrite à l’inventaire des monuments historiques. Garance production expulsé par le propriétaire quelques mois après l'incendie, il y eut bataille juridique, puis dépôt de bilan récemment.


    Une renaissance, on n'osait l'espérer… Mais depuis quelques semaines, un échafaudage cache la façade familière, les panneaux nous informent :


    RÉHABILITATION D'UN BÂTIMENT À USAGE DE SALLE DE SPECTACLES AVEC RECONSTRUCTION DE PLANCHERS,
    RÉFECTION DE L'ENSEMBLE DES STRUCTURES ET DES TOITURES SUITE À UN INCENDIE 
    AVEC MISE AUX NORMES DE SÉCURITÉ ET D'ACCESSIBILITÉ   
    RÉFECTION DES FAÇADES ET DEVANTURES  -  COMMERCES

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    C'est le même duo qu'au Trianon voisin, Julien Labrousse et Abel Nahmias, qui a racheté le site de 3 500 m² et se lance une nouvelle fois dans la reconstruction d'un lieu emblématique.


    Projet ambitieux, ils sont conscients que "la barre est haute" pour recréer une salle digne de son passé tumultueux… L'édifice a vu se produire tout ce que le XIXe siècle a accueilli d'artistes et de fêtes populaires : d'abord salle de bal dédiée au French cancan, au théâtre, puis aux concerts, l'Elysée Montmartre a accueilli entre autres la célèbre danseuse La Goulue, la 100e représentation de « l'Assommoir » d’Émile Zola, en 1879, puis encore des combats de catch entre le Bourreau de Béthune et l'Ange blanc.

    Alors, deux années de travaux, un architecte "jeune et précis", une étroite collaboration avec les Architectes des Bâtiments de France (ABF), un conseiller artistique, sont les principaux garants d'une recréation fidèle de la salle telle qu'elle était au début du XXe siècle.
    Malheureusement, la charpente métallique récupérée du Pavillon de France édifié par Gustave Eiffel pour l’Exposition universelle de 1889, n'a pas résisté aux flammes.

    Un livre existe déjà sur l'histoire du lieu, il sera enrichi grâce aux apports d'un documentaliste-iconographe et devrait bientôt trouver éditeur.

    La programmation des événements et concerts sera assez proche de ce qu'elle était, peut-être là aussi plus ambitieuse, mais il n'y aura plus les "nuits", trop dommageables au site.

    Rendez-vous dans quelques temps, quand le projet sera finalisé, les maquettes permettront d'imaginer la prochaine vie de l'ancien temple du French cancan.

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    Photo site dixhuitinfo.fr

     

  • Le métal dans la ville

    Jeudi 14 Juin à 19h au Pavillon de l'Arsenal.

     ** attention, il faut s'inscrire **

    Nous recevons régulièrement des invitations à assister aux Petites Leçons de ville, des cycles de conférences organisées par le Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de la ville de Paris (CAUE) qui ont lieu au Pavillon de l'Arsenal.

    Il s'agit ici de la quatrième soirée sur le thème Emploi et réemploi des matériaux de construction parisiens. Fer, fonte ou acier, le métal s'est transformé au fil des évolutions scientifiques et techniques. Né à l'âge industriel et associé aux expositions universelles et aux infrastructures ferroviaires, aujourd'hui ce matériau suscite toujours autant d'intérêt chez les Parisiens.

    Les intervenants se proposent de répondre aux questions que l'on est en droit de se poser tant sur la longévité de ces matériaux que sur leur utilisation actuelle : à quelles exigences nouvelles le métal doit-il répondre en termes d'écologie et de durabilité ? Quelles sont les propriétés propres de chaque métal ? Comment le métal peut-il également trouver une seconde vie ?

    Barbès le viaduc du métro

    Nous sommes ici, à Barbès, baigné dans la structure métallique, nous pensons bien sûr à la présence du viaduc de notre métro aérien. Plus d'un siècle déjà qu'il est là ! Régulièrement, la RATP œuvre à l'entretenir avec soin. C'est d'ailleurs l'objet des travaux actuels qui imposent leur présence — un tout petit peu envahissante — dans notre environnement. Il n'est toutefois pas question d'ôter au viaduc des parties si minimes soient-elle de sa structure métallique pour un ré-emploi quelconque. Non, nous vous rassurons. Toutefois, les intervenants lors de la petite leçon nous en diront plus sur ce qui se fait en architecture, actuellement, en matière de ré-emploi des métaux, ce qu'ils en pensent et les dernières nouveautés dans cette discipline.

    carrefour Chapelle Tombouctou le viaduc

    Les intervenants 

    La leçon : 

    Marc LE CŒUR, historien de l’art, enseignant à l’Ecole spéciale d’architecture

    L’étude de cas  

    Le gymnase Poissonniers par Anne PEZZONI, Archi5

    Le témoignage :

    Pascal BONAUD, directeur de Projets Innovation au CTICM - Contraintes et perspectives du réemploi du métal 

    Informations pratiques 

    Jeudi 14 juin de 19h à 21h, Pavillon de l'Arsenal, 21, bd Morland, Paris 4e.

    CAUE de Paris, 7, rue Agrippa d'Aubigné, Paris 4e. tel.:0148877056

    contact@caue75.fr                                   S'INSCRIRE

  • Un nouveau gymnase dans le 10e

     

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    Le sport n'est pas très bien loti dans le quartier et beaucoup attendaient l'ouverture de la salle de sport située dans le périmètre de l'ancien hôpital Saint-Lazare avec impatience. Depuis mardi dernier, c'est fait. Les sportifs disposent d'une nouvelle salle polyvalente de 30 mètres sur 20, très lumineuse, associée à un mur d'escalade, tout en couleurs, original, presque poétique. 

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    Une salle de danse est ouverte également, avec un immense miroir et la traditionnelle barre, qui longe le mur. Les vestiaires sont bien conçus, modernes, esthétiques.

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    Une question taraudait les esprits des participants à l'inauguration : pourquoi Marie Paradis, une inconnue pour beaucoup ! Paradis rappelle forcément le nom d'une rue proche, bien sûr, mais encore ? Rémi Féraud, maire du 10e, présent pour l'événement a donné quelques explications puis, nous avons trouvé la réponse détaillée dans les délibérations du conseil de Paris qui a validé ce choix. Voici l'extrait de la délibération 2013 DJS 314 :

    paris,10e,ferme-saint-lazare,gymnase-maire-paradisMarie Paradis née en 1778 à Chamonix, au hameau du Bourgeat, et décédée en 1839 était une habitante de Chamonix. Elle est connue pour avoir été la première femme à atteindre le sommet du Mont-Blanc. Certains ont évoqué la date du 14 juillet 1808 ou 1809 pour la réalisation de cet exploit mais lors de sa rencontre avec Alexandre Dumas à Chamonix, Marie Paradis lui indiqua que l’ascension avait eu lieu le 14 juillet 1811.

    Il faut surtout retenir l’aventure sportive accomplie par Marie Paradis au tout début du 19e siècle avec sans aucun doute un équipement sommaire pour affronter le plus haut sommet de l’Europe dans des conditions météorologiques qu’on imagine difficiles. Toutefois, on ne peut pas ne pas relever que l’exploit de Marie Paradis s’est déroulé un 14 juillet, quelque 20 ans après la prise de la Bastille et l’émergence des idéaux de liberté et d’égalité.

    Cette épopée sportive démontre chez Marie Paradis une forte volonté d’indépendance et de liberté. Elle est un symbole pour toutes les femmes et elle ouvrait la voie aux autres femmes qui s’aventureront dans des épreuves sportives de montagne. La Ville de Paris souhaite donc lui rendre hommage en attribuant le nom de « Marie Paradis » au gymnase Saint-Lazare dans le 10e arrondissement.

    Nous sommes de l'avis du maire qui a souligné que l'espace où se trouvait l'ancien hôpital Saint-Lazare est un peu difficile d'accès. Il passe inaperçu pour celui qui se promène dans le quartier ou descend le Magenta vers République, par exemple. Or, l'ensemble des équipements municipaux regroupés là mérite votre visite. Le gymnase, niché tout au fond de l'enclos, en attirant les sportifs, les familles des sportifs en herbe, permettra de mieux faire connaître les lieux. Une médiathèque viendra bientôt enrichir l'offre (ouverture prévue mi 2014).

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  • Collecte ou pas collecte des ordures ménagères les dimanches ?

    Lors de sa dernière séance (11-12 février), le conseil de Paris a débattu avec vigueur du projet de supprimer la collecte des ordures le dimanche. Exécutif, opposition, Front de Gauche, et Europe-Ecologie-Les Verts, chacun a défendu son idée du ramassage.  Les uns estiment que les ordures seront stockées dans de mauvaises conditions, et qu'elles viendront grossir le volume à ramasser le lundi. Les autres misent sur la baisse du volume en général, une baisse qui n'est pas spectaculaire mais qui tendrait à se confirmer (11% depuis 2001 d'après François Dagnaud qui quitte sa délégation à la Propreté pour la mairie du 19e). 

    Cette discussion a eu lieu dans le cadre du nouvel appel d'offre pour le renouvellement des contrats de collecte des ordures ménagères pour la période de 2014 - 2019. L'objectif est de passer à une collecte sur six jours, partout où cela est possible, autant pour diminuer le bruit, la pollution que de limiter le travail dominical pour le personnel qui effectue ces tâches. Les conditions du nouvel appel d'offres prévoient que les bacs et les bennes à ordures soient équipés d'une puce permettant de connaître précisément jour par jour et immeuble par immeuble la réalité des volumes collectés. On peut aussi imaginer que les données collectées servent à terme à une facturation différenciée par immeuble. C'est le cas dans beaucoup de villes en France et à l'étranger. Pour l'instant personne n'en parle. Mais une fois le dispositif en place sur les camions... 

    Qu'en est-il actuellement de la collecte dominicale ? Les conteneurs à ordures sont-ils toujours sortis le dimanche ? Les gardiennes d'immeubles en ont-elles l'obligation ? Les entreprises de nettoyage et de sortie des poubelles le font-elles systématiquement les dimanches et jours fériés ? Autant de questions, dont les réponses sont très liées aux contrats signés entre copropriétés et sociétés extérieures, ou avec les employées qui dépendent de la copropriété... Dans ma rue, pour rester proche du terrain, les poubelles sont rares sur le trottoir le dimanche matin. En revanche, les encombrants se battent pour occuper le terrain dès le samedi matin ! 

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    Pour information : Comment se fait l’attribution des bacs ?

    Le nombre de bacs attribués correspond au volume de déchets ménagers produit quotidiennement. Les services techniques de la propreté évaluent ce volume en fonction du nombre d’habitants dans l’immeuble.

    Ils prévoient : 
    10 litres par personnes pour les bacs à couvercle vert (déchets non recyclables) 
    12 litres par personne pour les bacs à couvercle jaune (déchets recyclables, sauf le verre) 
    2 litres par personne pour les bacs à couvercle blanc ( verre)

    Les volumes de bacs les plus courants sont : 120 l, 240 l, 340 l (bacs à 2 roues), 500 l et 660 l (bacs à 4 roues)

    Pour en savoir plus, voir le site de paris.fr

  • C'est la p'tite bête qui monte, qui monte...

    Vous, les lecteurs de notre blog, êtes de plus en plus nombreux à lire les articles que nous publions. Mais pas d'auto-satisfecit; au contraire, nous souhaitons vous témoigner notre reconnaissance et vous remercier pour votre fidélité.

    En moyenne, notre blog reçoit désormais plus de 750 visites par jour, et ce sont près de 1800 pages que vous y lisez chaque jour. Une belle progression depuis 2012 comme vous pouvez le constater sur ce graphique:  

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    Vous trouvez certainement un intérêt ou une utilité dans nos publications: tant mieux! Nous espérons, en effet et très sincèrement, que ce blog vous apporte une ouverture sur divers sujets concernant notre cadre de vie ou la citoyenneté dans nos quartiers: il est le reflet du travail et de l'implication des membres de notre association, ou, tout simplement, le fruit de nos observations.

    Vous pouvez aussi continuer à soutenir notre association en adhérant. Si vous le souhaitez, vous trouverez dans le bandeau gris, à droite de cette page, le lien à cliquer pour télécharger le bulletin d'adhésion; ou plus simplement, vous pouvez cliquer ici. La démarche est simple, et le montant de l'adhésion est limité à 10 €.

    Et plus encore que la simple adhésion, vous pouvez aussi choisir de vous impliquer dans notre association, de diverses manières: en contribuant librement par exemple, avec votre temps, votre expertise, votre regard citoyen, ou même, votre plume pour écrire un article pour ce blog si le coeur vous en dit.

    Enfin, pourrions-nous vous suggérer de ne pas rester trop discrets lors de votre lecture du blog: n'hésitez pas, ainsi, à vous manifester et réagir via le lien "Commentaires" sous l'article; nous vous répondrons le cas échéant si votre réaction ou votre question appelle une explication.

    Vous pouvez aussi partager le contenu de chaque article sur les réseaux sociaux en cliquant sur les boutons de partage Facebook ou Twitter que nous avons installés sous l'article. D'ailleurs, nous vous rappelons que vous pouvez rester en contact avec nous, ou suivre l'actualité de notre blog, sur ces mêmes réseaux sociaux:

    . FacebookLes Amis d'Action Barbès où plus de 110 personnes aiment notre page. 

    . Twitter@ActionBarbes où plus de 570 abonnés nous suivent déjà.   

     

    Un dernier conseil à nos lecteurs que vous êtes: si vous ne pouvez pas consulter régulièrement notre blog, nous vous suggérons de vous inscrire à notre lettre hebdomadaire via la section Newsletter dans le bandeau gris à droite (en faisant dérouler vers le bas, avant les catégories des articles et nos liens favoris); vous recevrez alors, le weekend, un e-mail avec le condensé de nos articles de la semaine précédente. 

  • Enfin des projets d'aménagements sur l'axe Chapelle-Marx-Dormoy

    Nous ne vous avons pas tout dit des entretiens intéressants que nous avions eus en mairie du 18e fin mars à propos du Carrefour Barbès et des possibilités d'y améliorer l'environnement.

    L'environnement, c'est aussi la circulation, la pollution liée aux gaz d'échappement et à l'émission de particules fines des moteurs Diesel. Et de fil en aiguille, on en arrive à s'intéresser aux flux automobiles qui passent devant nos fenêtres. D'où viennent-ils ? Pourquoi passent-ils par ici plutôt que par là ? A quelles heures sont-ils les plus nombreux ? De quelle alternative disposent tous ces automobilistes pour se rendre vers leur destination ? Sont-ils des habitués, des particuliers, des professionnels, des livreurs par exemple, des usagers quotidiens de cette voie, des automobilistes en quête de stationnement ? Toutes questions auxquelles il faut pouvoir répondre pour mettre en face les bonnes solutions aux problèmes.

    En tant qu'association, nous avions formé une commission "Circulation" il y a deux ans et contacté les membres des conseils de quartier limitrophes et de l'association ASA Paris Nord-est. Elle réunissait une vingtaine d'adhérents motivés par la réflexion et les propositions pour une meilleure gestion des flux entrant dans Paris par le Nord. En effet, pour convaincre nous avions ressorti le programme de Daniel Vaillant lors de l'élection municipale de 2008 où l'on pouvait lire l'intention de réaménager le boulevard de La Chapelle. Les habitants savent combien il est embouteillé. Ils le constatent chaque jour devant leurs fenêtres. Ils souffrent de la pollution autant qu'aux abords du périphérique. Alors pourquoi un tel immobilisme ?

    images?q=tbn:ANd9GcTFxxTRktM093xH92JRIDxzEBgfT4189bWUMRnM2pcmtSYlHZqohgIl ne s'agissait pas de réticence, ni de défaut de budget, nous disait-on. Non. En réalité, il existe dans Paris, des zones et des axes qui restent sous l'autorité de la Préfecture de police. La voie que constituent la rue de La Chapelle et la rue Marx-Dormoy est considérée comme un axe stratégique de sortie de Paris et surtout d'accès à l'aéroport Charles-de-Gaulle. Impossible d'imposer un quelconque aménagement à la Préfecture. (Nous avons connu cette opposition sur Magenta entre les deux accès aux gares du Nord et de l'Est, mais c'est de l'histoire ancienne...)

    Que s'est-il passé pour que la Préfecture lève son véto? Reconnaître la puissance du lobby des fédérations copie-1-olive.jpgde taxis ne flattera pas l'égo des élus parisiens.... mais apprécions le résultat, puisqu'ils ont obtenu l'accord de la Préfecture. Oui. On va aménager une voie en site propre pour les bus et les taxis de la Porte de La Chapelle jusqu'à la Place de La Chapelle ! Les cyclistes ne pourront pas l'emprunter là où elle sera trop étroite mais un itinéraire parallèle traversant le quartier du marché de l'Olive et empruntant la rue Philippe de Girard est déjà envisagé.

    Notre légendaire optimisme nous fait penser que la suite ira de soi : les travaux suivants devraient s'attaquer à un réaménagement du dernier boulevard non traité à l'époque des "axes civilisés", c'est à dire le boulevard de La Chapelle depuis la place jusqu'à Barbès. On devrait pouvoir mieux canaliser un flux entrant filtré et réduit. Une bonne nouvelle aussi pour l'hôpital Lariboisière et ses nombreuses ambulances. D'autant que le site de l'hôpital devrait être réaménagé dans les années qui viennent, le service des urgences se trouvera alors situé tout en haut de la rue de Maubeuge.

  • Grande distribution et ramadan

    Barbès est au coeur du sujet. Si nous ne dissertons pas souvent du ramadan sur notre blog, c'est que nous sommes totalement convaincus par les principes de laïcité que prône la République. Toutefois, dans l'article de 20 Minutes, tombé sous nos yeux la semaine dernière, il s'agit de commerce, rien d'autre.

    Le 20 juillet, date de début du ramadan 2012. Officiellement, c'est le communiqué du Conseil français du culte musulman (CFCM) qui fait foi pour les musulmans de France :

    "Le CFCM, réuni ce jeudi 19 juillet 2012, annonce solennellement que le premier jour du mois sacré de Ramadan pour l'an 1433 de l'Hégire correspondra au vendredi 20 juillet 2012", selon un communiqué de son président, Mohamed Moussaoui(Dans le Monde du 20 juillet 2012 - société)

    Pourquoi évoquer la grande distribution en même temps que le ramadan ? Parce que dans une crise de la consommation qui s'installe petit à petit, celle-ci est maintenant à la recherche de nouveaux marchés, des consommateurs qu'elle avait longtemps ignorés, les consommateurs à régime alimentaire particulier, ceux qui ne sont pas majoritaires, mais existent bel et bien. Ils sont devenus des niches intéressantes, au sens économique du terme. Les enseignes nationales ont timidement fait de la place sur leurs linéaires aux produits halal, cela dans les villes où la présence des familles musulmanes avait une certaine réalité.

    Puis arrivent les trente jours du ramadan ! Il s'agit bien d'un temps de jeûne, du lever du jour à son coucher, mais à la rupture du jeûne, on sait faire la fête... Pour les détails, voir ce qu'en dit Le Monde ici :

    Le mois du ramadan, basé sur la lunaison, dure entre vingt-neuf et trente jours. La fête de l'Aïd El-Fitr, qui marque sa fin, sera donc célébrée le 17 ou le 18 août, après l'observation de la nouvelle lune. Cette fête correspond au premier jour du mois de chawel, le dixième du calendrier musulman. Ce calendrier commence avec la hijra (migration) du Prophète de La Mecque vers Médine en 622, fuyant ses ennemis. Il est basé sur une année de douze mois lunaires de vingt-neuf à trente jours. L'année héjirienne est donc plus courte de onze jours en moyenne que l'année grégorienne.

    images?q=tbn:ANd9GcT_UKvAozsqRCsQltNJ5ZgvD03bmp-pVnxJKCMCnv1OqjOjUghpkALes observations et sondages montrent que pendant le ramadan, les achats d'une famille musulmane augmentent de 30% environ. Cela n'a pas échappé aux enseignes de la grande distribution. C'est ce qu'elles appellent un pic de consommation, comme le sont les réveillons de fin d'année. Seuls les produits sont différents, mais la convivialité est la même. Gageons que le quartier de Barbès saura être à la hauteur des festivités, mais sans débordements... ce serait trop dommage.

  • Les ”zapa” zappées ?

     Les ZAPA sont les « zones d'actions prioritaires pour l'air » prévues par la loi Grenelle II. On apprend qu'elles vont encore devoir attendre leur mise en application. Rappelons qu'elles visent à limiter la pollution automobile et à réduire la mortalité induite dans les grandes villes. (Paris fait partie des 7 villes concernées par cette opération). Le danger principal : les particules fines émises par les moteurs Diesel très présents en France par rapport aux autres pays européens et aux autres types de moteurs à combustion. Pendant des années, on en a fait la promotion - sans doute pour soutenir déjà l'industrie automobile française - et, par ailleurs, le gasoil destiné tant aux professionnels (transporteurs, agriculteurs, flottes de véhicules professionnels)  qu'aux particuliers, est resté sous taxé par rapport à l'essence.

    paris,pollution,diesel,grenelle-ii,porte-huit,transports,delphine-barthoDes véhicules polluants, nous en avons beaucoup dans le quartier. Nous leur avons consacré de nombreux articles : les porte-huit des agences de location de voitures et les camions frigorifiques d'approvisionnement des magasins de la grande distribution, nombreux dans le quartier. Puisqu’il s’agit d' interdire les centres villes aux véhicules les plus polluants, voilà des exemples tout trouvés.

    Malheureusement, les villes en question ont toutes demandé un report de l’expérimentation qui semble très compliquée à mettre en place. La toute nouvelle ministre de l’environnement, Delphine Batho, a annoncé la mise en place d’un groupe de travail pour « examiner avec les collectivités les difficultés rencontrées ».

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    (Pour consulter le texte intégral de la Directive européenne 2008/50/CE du parlement européen et du Conseil du 21 mai 2008 concernant la qualité de l'air ambiant et un air pur pour l'Europe.)

    Dans le contexte actuel, où l’industrie automobile est sur le grill et où les véhicules propres semblent revenir sur le devant de la scène, on ne comprend pas bien pourquoi le problème de santé publique est une fois de plus mis de côté. Jusqu’à quand nous servira-t-on les mêmes arguments des priorités ? La santé publique n'en fait-elle donc pas partie ? Sa prise en compte ne serait-elle pas, au contraire, une source d'innovations et un gisement d'emplois ?


    paris,pollution,diesel,grenelle-ii,porte-huit,transports,delphine-barthoNous avons écrit à deux reprises à Denis Baupin désormais député EELV de Paris, (ancien adjoint chargé du Plan climat à la Ville de Paris) connaissant son engagement sur les problèmes environnementaux. Il est d'ailleurs inscrit à l'assemblée nationale à la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire et Membre de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. Le problème étant national (mondial, devrait-on dire),  les choix de Denis Baupin orientés vers la protection de l'environnement, il nous a paru intéressant d’avoir sa réponse.

    Nous l’attendons et ne manquerons pas de vous en informer sur le blog.

     

     

  • Comité Vélo du 18e arrondissement ce soir à 18h30 à la mairie

    mardi 12 juin 2012 - 18h30 Mairie du 18e

    Nous ne pouvons assister à toutes les réunions qui se tiennent et nous le regrettons souvent. Là encore nous avions des choses à dire, puisque nous comptons des cyclistes parmi nos adhérents, des accroc' de la petite reine y compris dans notre conseil d'administration.
    Même si AB est absente de cette réunion, nous espérons que les élus du 18e et les responsables de la voirie liront notre point de vue et tiendront compte de nos observations. Nous souhaitons donc ici souligner que les cyclistes sont très mal traités dans le carrefour Barbès, alors qu'ils sont nombreux à se rendre du Nord au Sud le matin et du Sud au Nord le soir, empruntant le boulevard Barbès et le boulevard de Magenta, mais se heurtant à un écueil sur ce fameux carrefour. Les transitions entre piste cyclable et voie de bus sur le boulevard Barbès semblent assez bien réalisées et commodes, notamment à la descente devant l'immeuble de la BNP. Les cyclistes doivent toutefois redoubler de vigilance dans la voie de bus car les voitures qui pénètrent dans la rue Bervic - la dernière à droite avant le carrefour - pour éviter le feu, ne sont pas toujours d'une courtoisie et d'une délicatesse à toute épreuve.

    paris,9e,magenta,travaux,piste-cyclableEn passant dans le 9e, les difficultés se concentrent sur le trottoir entre le boulevard de Rochechouart et le faubourg Poissonnière, sur cette placette créée de toute pièce lors de l'inversion du sens de circulation du faubourg il y a quelques années. C'est le capharnaüm actuellement, entre la foule des passants, les palissades, les poubelles, la sanisette, la cabine téléphonique.... mais on n'est plus dans le 18e, nous ne nous étendrons pas trop sur le sujet. Un bloc béton rouge et un panneau indiquent bien que la piste est neutralisée momentanément, mais rien n'y fait. Certains ne sont pas du tout interpellés par ces obstacles, pourtant visibles, ils passent sur la piste encombrée et se "frittent" avec les passants.

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    Sur le boulevard de La Chapelle, la situation est dure. La piste est certes protégée de la rue de Tombouctou (et même avant) à la rue Caplat. Après c'est le "grand n'importe quoi". Il faut savoir que la circulation étant toujours, ou presque, difficile sur ce côté du boulevard de La Chapelle, les 2RM circulent très souvent sur la piste cyclable (l'espace de circulation est trop étroit pour pouvoir doubler les voitures  qui sont sur deux files jusqu'au barreau Patin. Aux abords de la placette, des voitures stationnent régulièrement à cheval sur la piste. A partir du parking Vinci, les piétons circulent aussi sur la piste. Et apothéose, près du carrefour, l'emprise de Vano (suite à l'incendie de juin 2011) et ses palissades occupent tout le trottoir et neutralisent la piste. Ajoutez des vendeurs à la sauvette...
    Du point de vue de la sécurité, c'est franchement limite. Y compris quand, dans le carrefour, les cyclistes passent d'un côté de la chaussée à l'autre, pour monter le long de la trémie du métro, boulevard de Rochechouart. Il y a flottement au milieu des "tourner à gauche" automobiles.

    Quelles propositions peuvent-elles être faites aux cyclistes qui empruntent régulièrement cet axe pour relier l'est et l'ouest ? Dans l'autre sens, le problème incombe au 10e, nous n'en parlerons pas, mais ce n'est guère plus brillant, tant que dureront les travaux du Louxor. Chaussée étroite, flot de piétons indisciplinés ou désorientés.... Il est bien mal aisé pour le cycliste de tracer sa route de façon sereine et sûre.

    Nous comptons sur le représentant de MDB, Mieux se déplacer à bicyclette, pour défendre les cyclistes et leur sécurité, comme il le fait toujours. Et aussi pour leur dire de bien ouvrir les yeux..

  • les arrêtés anti-mendicité, périmètres et limites

    Les périmètres

    Depuis un an à quelques jours près, les arrêtés anti-mendicité s’appliquaient aux quartiers des Champs-Elysées, des Grands magasins et du Louvre. Inutile de demander à la cantonade l'utilité des ces arrêtés... ils visaient principalement la tranquillité des clients et des touristes, à la demande des grandes enseignes majoritairement présentes dans les voies précitées.

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=116818&role=2Le 20 juin dernier, lors de la séance du Conseil de Paris, le nouveau Préfet de Police, Bernard Boucault, a décidé de ne pas reconduire les arrêtés anti-mendicité. 

    Les limites

    Nicolas Lerner, son directeur-adjoint de cabinet a expliqué pourquoi et détaillé les actions policières qui sont prévues en remplacement.

    Après avoir admis que les arrêtés avaient pu donner lieu à une diminution visible des délits dans un premier temps, il a toutefois tenu à souligner que les amendes n'étaient presque jamais recouvrées, que les reconduites aux frontières n'étaient pas efficaces et que la mendicité se déplaçait plutôt qu'elle ne se résorbait.

    Les réactions et les débats

    Jean-françois Legaret, maire du 1er arrondissement, demandait que ces arrêtés soient reconduits. A quelques fauteuils, Myriam el Khomri, adjointe au maire de Paris et conseillère du 18e, expliquait que ce n'était pas là un moyen efficace mais un simple outil de déplacement du problème. Elle souhaitait pour sa part que la police s'attache avant tout à réprimer les délits qui sont déjà définis par la loi: la mendicité agressive, l'exploitation des enfants et des personnes vulnérables. La préfecture a assuré que cette décision serait reconsidérée après un bilan très approfondi et en fonction de l'évolution de la situation sur le terrain. (dans la rubrique "Revoir les débats" sur le site de paris.fr)

    Les actions policières prévues en remplacement telles que les a décrites Nicolas Lerner 

    -une présence policière renforcée sur les sites où s'appliquaient ces arrêtés, ainsi que dans le 15e arrondissement. Les forces de l'ordre ont d'ailleurs reçu les renforts de 25 policiers roumains;
    -le démantèlement des réseaux mafieux qui contraignent des enfants et des personnes vulnérables à mendier;
    -la mise en cause des adultes responsables des mineurs qui commettent les délits constatés.

    Il a également annoncé que Bernard Boucault se rendrait en Roumanie dès la rentrée pour rencontrer les autorités sur place.

    En décembre 2011, Bertrand Delanoë avait déploré la mise en œuvre de ces arrêtés, jugés stigmatisants et inefficaces. « Tandis que les cambriolages croissent fortement cette année dans la capitale et que plusieurs quartiers populaires subissent les désagréments de trafics ou de ventes sauvages à la sauvette, faire de la lutte contre la mendicité (…) une urgence me semble injuste et inadapté. » (voir son communiqué de presse du 5 décembre 2011 lors de l'extension des arrêtés anti-mendicité)

  • Locations touristiques : depuis décembre des mesures pour les encadrer

    Nous avons déjà évoqué ce sujet dans le blog, notamment parce que certains de nos adhérents se plaignaient de l'indélicatesse de jeunes touristes fêtards qui ne respectent pas leurs voisins. Avant Paris, le cas était bien connu à Barcelone, ville célèbre en Europe pour ses nuits débridées et les flots de touristes qui s'y déversent tout au long de l'année. Au point que les résidents catalans se sont fâchés... et comme dans d'autres villes espagnoles (mais aussi italiennes) on parle désormais de « tourismophobie ». (voir un article du Huffingtonpost du 17 août 2017 )

    Outre les inconvénients pour les voisins, du point de vue des hôteliers, c'est aussi une concurrence déloyale qui se développe, et pour la ville ce sont autant d'appartements qui disparaissent du parc des locations privées à l'année. La situation n'est pas récente : en 2012 déjà, nous décrivions "ce fléau pour le parc locatif" mais, au printemps dernier, nous avons compris que les choses allaient changer... 

    Nous aurions pu réouvrir le débat plus tôt, mais d'autres sujets ont tenu la une, nos unes et nos colonnes, et puis en hiver, le phénomène est moins sensible qu'aux beaux jours. Pourtant un nouveau dispositif, voté à l'unanimité au Conseil de Paris, va désormais régir les locations saisonnières dans la capitale, mieux ! celui-ci est en vigueur depuis le 1er décembre de l'année dernière. En effet, il vous faudra déclarer en ligne toute location d'un meublé touristique si vous voulez vous mettre en conformité avec la loi et ne pas risquer une lourde amende. Un numéro d'enregistrement devra figurer sur les annonces que vous publierez, sur les sites et les plateformes comme celle de AirBnB. Ce numéro est obtenu auprès de la ville de Paris sur son site : cliquer ici pour vous enregistrer.

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    Par ailleurs, puisque le projecteur est orienté sur AirBnB, sachez que l'entreprise va rétrocéder, d'ici à quelques jours, à 50 villes françaises le montant des frais de séjour qu'elle facture à son client lors de chaque réservation et qu'elle s'était engagée à collecter pour le compte des collectivités. La moitié de ce montant revient à Paris, soit 6,9 millions d'euros, d'après le communiqué qu'elle a publié et dont le Parisien se faisait l'écho le 29 janvier dernier. Il n'y a pas que de mauvaises nouvelles dans l'actualité. 

     

    Pour plus de détails sur la réglementation : https://www.paris.fr/meubles-touristiques