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  • Circulation gare du Nord : nouvelle expérimentation

    Voilà plus d'un mois que la circulation aux abords de la gare du Nord a été modifiée, à titre expérimental pour le moment. Nous avions suivi de près les changements mis en place en septembre 2015 (voir notre article du 7 septembre de cette même année). Rapidement, des riverains de la rue de Compiègne impactée par les modifications avaient alerté le maire de l'arrondissement (voir notre article du 11 avril 2016).

    Concerts de klaxons, non respect du stationnement obligatoire en sous-sol (dépose gratuite de 20 minutes), déchargement des clients de VTC et taxis n'importe où etc..., il fallait revoir la copie. L'adjoint à la maire de Paris Christophe Nadjovski, interpellé fréquemment sur Twitter, a donc repris les négociations avec la SNCF et la préfecture de police. La partie piétonne, située entre la rue de Compiègne et la rue Saint Quentin, a été alors réouverte à la circulation avec possibilité de stationnement de 10 minutes comme l'indique ce panneau.

     

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    On notera l'interdiction de stationner et le panneau 10 min. Peut-être pas très clair pour l'automobiliste et la porte ouverte à une certaine mauvaise foi ? Ce qui est certain, c'est qu'après observation sur place, la limitation dans le temps n'est pas respectée. On s'en serait douté !

     

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    Cette zone entre la rue de Compiègne et la rue Saint-Quentin est donc repassée en zone 20 avec priorité aux piétons. Là encore, le message passe mal auprès des automobilistes qui ne font pas vraiment attention.

    On constate aussi que les VTC continuent à stationner rue de Compiègne, que les clients descendent souvent n'importe où. Mais que faire contre de tels agissements ? La vidéo-verbalisation n'est de toute évidence pas dissuasive.

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    Une adhérente de cette rue nous a fait part du manque de signalétique claire pour indiquer aux automobilistes qu'ils peuvent tourner à droite et à gauche et qu'il y a une dépose minute à droite. Les klaxons sont moins fréquents mais n'ont pas complètement disparu. C'est malheureusement le lot de nombreuses rues encombrées. A quand une campagne de la Ville pour rappeler l'interdiction de klaxonner bien présente dans le code de la route ?

    Et quid d'une large réflexion sur les abords de la gare ?

  • A la découverte des BOERS pour leurs 75 ans!

    La ballade urbaine à laquelle nous vous convions étant déjà complète, nous vous proposons de partir ce week-end à la découverte des « Boers », appelation qui désigne l'unité de la Préfecture de Police de Paris en charge du contrôle des taxis et des transports de personnes .

    Ce mot « Boers », d'origine russe, provient de la déformation de l'argot français « bourres » que certains « Russes blancs » émigrés en France et devenus cochers employaient pour désigner les policiers. Ce terme fut adopté par cette "police des taxis" lors de sa création en 1938.

    La Préfecture de Police a mis en ligne une vidéo présentant son activité Taxi, que vous pouvez visionner en cliquant ici.      

    A l'occasion des 75 ans des Boers, se tient ce week-end la 1ère exposition (entrée libre et gratuite) retraçant leur histoire sur l'Ile de la Cité au coeur de Paris: d'une part une exposition de véhicules taxis de toutes les époques (dont un exemplaire des taxis de la Marne, un vélo-taxi et une Renault 4 CV "Pie") en dehors des murs de la préfecture de police place Louis Lépine et, d'autre part une exposition photographique dans la salle des 167 policiers morts pour la Libération de Paris, 3 rue de Lutèce.

    N'hésitez pas car cette exposition est unique et éphémère (jusqu'à dimanche seulement)!

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    Cliquez ici pour télécharger la plaquette de l'exposition!

  • Coup de gueule contre les taxis parisiens !

    paris,taxisLes taxis parisiens se plaignent depuis quelques semaines de la concurrence qu’ils jugent « déloyale » des Voitures Jaunes et autres voitures avec chauffeur. Ne l’ont-ils pas cherché ?

    On peut aisément passer en revue les séquences quand on a besoin d’un taxi à Paris.

    Trouver un taxi libre à Paris relève souvent de la gageure. Placez vous boulevard de Rochechouart ou de La Chapelle et vous m’en direz des nouvelles. Et quand il pleut, c’est carrément mission impossible. Enfin, notons que les stations sont la plupart du temps vides. Si vous le commandez par téléphone, il arrive avec déjà 7 ou 8 € au compteur.

    Quand par chance un taxi libre passe, vous lui faites signe. Il arrive qu’il ne s’arrête pas. Quand il s’arrête, le chauffeur baisse la vitre avant droite et vous demande où vous allez. Une fois sur trois, il repart sans un mot d’explication ni d’excuse, votre course ne l’intéresse pas.

    Enfin, vous voilà installé(e) dans la voiture et là plusieurs cas de figures sont possibles :

    • le chauffeur a fumé une cigarette lors d’une pause et bien qu’il ait ouvert sa fenêtre, ça pue le tabac dans la voiture ;
    • le chauffeur écoute les commentaires d’un match de football ;
    • le chauffeur écoute une radio débile – notons que dans ce cas et celui qui précède le son est toujours pour sourd ou mal entendant ;
    • le chauffeur est au téléphone avec des écouteurs dans les oreilles, il parle mais pas à vous ;
    • le chauffeur envoie des sms à sa petite-amie – dans ce cas et le précédent, vous avez la trouille de l’accident ;
    •  ….

    Mais le chauffeur sait-il où il va ? Très peu de chauffeurs aujourd’hui connaissent Paris. La très grande majorité des voitures sont équipées d’un système de guidage mais si ce système vous emmène dans un embouteillage, le chauffeur ne sait pas comment s’en sortir.

    Vous voilà à destination. Vous payez mais évidemment le chauffeur n’a pas de monnaie. Si vous sortez un billet de 50€ pour une course de 12, il s’immobilise et vous laisse vous débrouiller pour trouver des petites coupures.

    Les taxis parisiens sont horriblement chers. Remonter de l’avenue de l’Opéra jusqu’au Louxor par exemple, si la circulation est bonne, prend environ 7 à 8 minutes (avenue de l’Opéra, rue La Fayette, boulevard de Magenta). Comme il y a un prix minimum de la course – 6.60€ - et que le chauffeur n’a pas de monnaie, vous lui laissez royalement un pourboire de 40c pour arrondir la course à 7€. Mais 7€ pour 8 minutes cela fait 52,5€ de l’heure. Pas mal non ? Quelle profession gagne ça ?

    Quant au bonjour et à l’au revoir, ils passent par pertes et profits.


    Lire aussi : Véhicules avec chauffeur, le gouvernement cède face aux taxis

  • Enfin des projets d'aménagements sur l'axe Chapelle-Marx-Dormoy

    Nous ne vous avons pas tout dit des entretiens intéressants que nous avions eus en mairie du 18e fin mars à propos du Carrefour Barbès et des possibilités d'y améliorer l'environnement.

    L'environnement, c'est aussi la circulation, la pollution liée aux gaz d'échappement et à l'émission de particules fines des moteurs Diesel. Et de fil en aiguille, on en arrive à s'intéresser aux flux automobiles qui passent devant nos fenêtres. D'où viennent-ils ? Pourquoi passent-ils par ici plutôt que par là ? A quelles heures sont-ils les plus nombreux ? De quelle alternative disposent tous ces automobilistes pour se rendre vers leur destination ? Sont-ils des habitués, des particuliers, des professionnels, des livreurs par exemple, des usagers quotidiens de cette voie, des automobilistes en quête de stationnement ? Toutes questions auxquelles il faut pouvoir répondre pour mettre en face les bonnes solutions aux problèmes.

    En tant qu'association, nous avions formé une commission "Circulation" il y a deux ans et contacté les membres des conseils de quartier limitrophes et de l'association ASA Paris Nord-est. Elle réunissait une vingtaine d'adhérents motivés par la réflexion et les propositions pour une meilleure gestion des flux entrant dans Paris par le Nord. En effet, pour convaincre nous avions ressorti le programme de Daniel Vaillant lors de l'élection municipale de 2008 où l'on pouvait lire l'intention de réaménager le boulevard de La Chapelle. Les habitants savent combien il est embouteillé. Ils le constatent chaque jour devant leurs fenêtres. Ils souffrent de la pollution autant qu'aux abords du périphérique. Alors pourquoi un tel immobilisme ?

    images?q=tbn:ANd9GcTFxxTRktM093xH92JRIDxzEBgfT4189bWUMRnM2pcmtSYlHZqohgIl ne s'agissait pas de réticence, ni de défaut de budget, nous disait-on. Non. En réalité, il existe dans Paris, des zones et des axes qui restent sous l'autorité de la Préfecture de police. La voie que constituent la rue de La Chapelle et la rue Marx-Dormoy est considérée comme un axe stratégique de sortie de Paris et surtout d'accès à l'aéroport Charles-de-Gaulle. Impossible d'imposer un quelconque aménagement à la Préfecture. (Nous avons connu cette opposition sur Magenta entre les deux accès aux gares du Nord et de l'Est, mais c'est de l'histoire ancienne...)

    Que s'est-il passé pour que la Préfecture lève son véto? Reconnaître la puissance du lobby des fédérations copie-1-olive.jpgde taxis ne flattera pas l'égo des élus parisiens.... mais apprécions le résultat, puisqu'ils ont obtenu l'accord de la Préfecture. Oui. On va aménager une voie en site propre pour les bus et les taxis de la Porte de La Chapelle jusqu'à la Place de La Chapelle ! Les cyclistes ne pourront pas l'emprunter là où elle sera trop étroite mais un itinéraire parallèle traversant le quartier du marché de l'Olive et empruntant la rue Philippe de Girard est déjà envisagé.

    Notre légendaire optimisme nous fait penser que la suite ira de soi : les travaux suivants devraient s'attaquer à un réaménagement du dernier boulevard non traité à l'époque des "axes civilisés", c'est à dire le boulevard de La Chapelle depuis la place jusqu'à Barbès. On devrait pouvoir mieux canaliser un flux entrant filtré et réduit. Une bonne nouvelle aussi pour l'hôpital Lariboisière et ses nombreuses ambulances. D'autant que le site de l'hôpital devrait être réaménagé dans les années qui viennent, le service des urgences se trouvera alors situé tout en haut de la rue de Maubeuge.

  • Gare du Nord : peut-être un mieux du côté des taxis

    D’un côté, les touristes, en file indienne, valise à roulettes à la main; c'est un jeudi d'automne, vers midi.
    De l’autre, un vide abyssal sur l’aire de stationnement rayée de couloirs désespérément vides. Au fond, à gauche, le long du bâtiment stationnent quelques voitures de places, des grandes limousines qui attendent le client. 

    PHOTOS - gare du nord emplacements vides pour taxis.JPGCertes, la rénovation de la gare est magnifique, la pierre des édifices a retrouvé toute sa couleur d’origine, un ton naturel assez pâle, beige rosé. Toutes les huisseries métalliques ont été restaurées et repeintes. C’est beau.

    Mais les taxis n’arrivent pas.PHOTOS - gare du nord file de touristes.JPG

    Tous ces touristes savent-ils qu’il n’est pas très compliqué de prendre le métro à Paris… Qui le leur dit ? A condition de n’être pas trop chargé, bien sûr, mais les conditions des compagnies aériennes deviennent tellement sévères avec les bagages que leur taille a fondu, au moins chez les Européens.

    A Berlin, à l’aéroport de Tegel, devant le distributeur de billets pour le tram ou le bus, où l'inexpérience des touristes qui n’en connaissent pas le fonctionnement, ni le langage souvent –tout est en Allemand- pourraient créer un blocage, là, devant le distributeur de billets donc, se trouve un employé qui appuie sur les bonnes touches après avoir demandé la destination des arrivants un peu empotés…  c'est-à-dire tous. Ce n’est pas mal.

    Une lueur d’espoir dans cette grande pagaille pourrait venir de la préfecture de police, dans sa note du 24 novembre : « Réunie le vendredi 19 novembre par le préfet de police, la commission des taxis a donné un avis favorable à des mesures destinées à améliorer l'offre de transports. 200 licences de taxis vont pouvoir être attribuées jusqu’à l’automne prochain, où l’offre sera réévaluée lors de la publication du nouvel indice économique de référence. Avec 61 doublages (utilisation d'un véhicule par deux chauffeurs dans la même journée) de plus, ceux-ci sont désormais 1 174 dans la capitale et voient le plafond de leurs autorisations passer de 1 200 à 1 500. Pour mesurer la disponibilité réelle des taxis, il faut également prendre en compte les dispositifs visant à augmenter l’offre de taxi à Paris : extension de l’amplitude horaire de travail, régulation des passages à Roissy-Charles de Gaulle, voie réservée sur l’autoroute A1, etc., soit 1 300 équivalents-taxis. A ce titre, 19 297 taxis seront disponibles pour les usagers parisiens. A noter qu’un groupe de travail doit étudier les conditions d'une expérimentation de véhicules électriques comme taxis. »

    Il était temps, mais cette augmentation sera-t-elle suffisante ? Le calcul du nombre de taxis par la préfecture exige quelques compétences particulières, nous ne les avons pas, mais nous nous réjouissons que leur nombre augmente, ne serait-ce que pour les touristes, qui sont trop souvent sollicités par des rabatteurs sur le parvis et dont on peut craindre qu'ils se fassent escroquer.