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  • Locations touristiques : depuis décembre des mesures pour les encadrer

    Nous avons déjà évoqué ce sujet dans le blog, notamment parce que certains de nos adhérents se plaignaient de l'indélicatesse de jeunes touristes fêtards qui ne respectent pas leurs voisins. Avant Paris, le cas était bien connu à Barcelone, ville célèbre en Europe pour ses nuits débridées et les flots de touristes qui s'y déversent tout au long de l'année. Au point que les résidents catalans se sont fâchés... et comme dans d'autres villes espagnoles (mais aussi italiennes) on parle désormais de « tourismophobie ». (voir un article du Huffingtonpost du 17 août 2017 )

    Outre les inconvénients pour les voisins, du point de vue des hôteliers, c'est aussi une concurrence déloyale qui se développe, et pour la ville ce sont autant d'appartements qui disparaissent du parc des locations privées à l'année. La situation n'est pas récente : en 2012 déjà, nous décrivions "ce fléau pour le parc locatif" mais, au printemps dernier, nous avons compris que les choses allaient changer... 

    Nous aurions pu réouvrir le débat plus tôt, mais d'autres sujets ont tenu la une, nos unes et nos colonnes, et puis en hiver, le phénomène est moins sensible qu'aux beaux jours. Pourtant un nouveau dispositif, voté à l'unanimité au Conseil de Paris, va désormais régir les locations saisonnières dans la capitale, mieux ! celui-ci est en vigueur depuis le 1er décembre de l'année dernière. En effet, il vous faudra déclarer en ligne toute location d'un meublé touristique si vous voulez vous mettre en conformité avec la loi et ne pas risquer une lourde amende. Un numéro d'enregistrement devra figurer sur les annonces que vous publierez, sur les sites et les plateformes comme celle de AirBnB. Ce numéro est obtenu auprès de la ville de Paris sur son site : cliquer ici pour vous enregistrer.

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    Par ailleurs, puisque le projecteur est orienté sur AirBnB, sachez que l'entreprise va rétrocéder, d'ici à quelques jours, à 50 villes françaises le montant des frais de séjour qu'elle facture à son client lors de chaque réservation et qu'elle s'était engagée à collecter pour le compte des collectivités. La moitié de ce montant revient à Paris, soit 6,9 millions d'euros, d'après le communiqué qu'elle a publié et dont le Parisien se faisait l'écho le 29 janvier dernier. Il n'y a pas que de mauvaises nouvelles dans l'actualité. 

     

    Pour plus de détails sur la réglementation : https://www.paris.fr/meubles-touristiques