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Rechercher : projet 360°

  • Drogues et prohibition

    L'article publié dans Le Parisien d'hier nous annonçant l'ouverture de la Salle de Consommation à Moindre Risque (SCMR) pour novembre prochain ne dit pas grand-chose sur sa future installation prévue depuis des mois le long des voies de la gare du Nord en contrebas du boulevard de la Chapelle. Contrairement au Parisien, nous continuons à nommer ce local une "salle de conso" (cf. notre article du 23 juillet dernier) et non une "salle de shoot", qui en soi révèle le regard négatif qu'on porte sur cette expérience. Plus, nous continuons à informer. En témoigne la vidéo découverte sur la toile tout récemment.

    Cela nous vient du Canada ! Et c'est une interview qui remet les choses à leur place. Line Beauchesne est professeure titulaire au Département de criminologie de l'Université d'Ottawa. Elle étudie la prohibition depuis 20 ans. De cette politique des drogues, elle dresse trois constats : l'inutilité, la nuisance et le gaspillage. Inutile, d'abord, parce qu'interdire n'élimine aucunement l'accessibilité des produits illicites. Nuisible, ensuite, parce que la prohibition oblige l'argent à suivre la voie des marchés noirs ce qui renforce le pouvoir des mafias dont les réseaux sont maintenant mondialisés. Gaspillage, enfin, parce que 95 % des ressources publiques investies vont à la répression plutôt qu'au traitement et à la prévention. L'échec est donc total : éliminer la drogue est une utopie et les moyens mis de l'avant ne font qu'empirer la situation.

    "Ce qu'il faut comprendre, c'est que la prohibition des drogues n'a rien à voir avec des questions de santé publique". Le ton est donné et les explications argumentées suivent. La vidéo dure 53 minutes. Oui, c'est long. Mais ce n'est pas trop pour y voir clair en pensant au projet de la SCMR.

    Non, l'interdiction et la répression n'ont pas réglé le problème de la consommation de drogues. Ayons le courage de regarder cette question bien en face, abordons la d'une manière intelligente et pas en fonction de principes qui ne font qu'aggraver les choses.

     

    Le livre :

    Les drogues : les coûts cachés de la prohibition

    Par Line Beauchesne

  • Cars de tourisme: stationnement à revoir

    Dans le projet de Promenade Urbaine entre Barbès et Stalingrad que nous avons remis à Anne Hidalgo pendant la campagne municipale, un des sujets abordés concerne la problématique du stationnement des cars de tourisme autour de la Gare du Nord. Autocars qui se garent rue de Maubeuge — stationnement autorisé mais largement insuffisant — mais surtout sur le pont des voies de la gare, en infraction au code de la route. On le constate également dans le 9e arrondissement, la place manque pour déposer ou attendre les touristes devant le lycée Jacques-Decour (ci-dessous) où des emplacements sont prévus (mais pour quelques cars seulement). Aussi stationnent-ils un peu n'importe où. 

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    (Photo prise le 21 avril dans le 9e, boulevard de Rochechouart, derrière le lycée Jacques-Decour: ici le stationnement est autorisé, mais la surabondance des cars de tourisme cause certaines nuisances en termes de pollution, bruit etc...) 

     

    Voici quelques exemples de stationnement non autorisé de cars de tourisme... 

    Les 3 photos suivantes ont été prises vers 11h30 le 30 avril, mais pourraient être identiques d'autres jours:

     

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    9e, boulevard de Rochechouart, dans le couloir de bus

     

    autocars, stationnement, 9ème, promenade urbaine,

    18e, boulevard de Rochechouart, à l'angle de la rue de Clignancourt

     

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    18e, rue de Clignancourt devant l'arrêt du bus 85

    (On peut même apercevoir un peu plus loin un autre car stationné dans cette même rue dans le couloir de bus)

     

    Pour terminer cette promenade, une photo prise dans le 10e, devant la Gare de l'Est, une file de cars stationnant au beau milieu de la chaussée dimanche 27 avril dernier à l'heure du déjeuner:

    autocars,stationnement,paris,pollution

     

    Nous ajouterons que bien souvent les chauffeurs laissent leur moteur allumé, sans souci de la pollution et du bruit occasionnés.

    Une réflexion devra donc être menée rapidement par la Ville, qui s'est aussi engagée à réduire le nombre de véhicules Diesel très polluants dans la capitale. L'Adjoint de la Maire de Paris, Jean-François Martins, chargé du Tourisme (et du sport), nous l'a confirmé via Twitter (cliquez ici pour voir cet échange).

  • Fête de la nature aux Jardins du Ruisseau

    Nous n'annonçons pas souvent les événements plusieurs jours à l'avance mais cette fois, nous pensons qu'il serait dommage que vous ratiez une balade dans une verdure exceptionnelle, parce qu'on ne s'attend pas à la trouver là, derrière la gare d'Ornano, dont nous vous parlions récemment, dans notre article sur les deux anciennes gares du 18e. C'était le 10 mai.

    fête de la Nature des Amis des jardins du ruisseau 

    Depuis à présent 10 ans, l'association des amis des jardins du ruisseau a investi l'un des quais de l'ancienne gare d'Ornano de la voie ferrée de la petite ceinture, située porte de Clignancourt. Après avoir nettoyé cet espace qui était devenu une décharge sauvage, l'association a réussi à créer un lieu magique, véritable havre de paix et de verdure dans le 18e — peu pourvu en espaces verts par ailleurs. Ce jardin partagé, initialement à vocation éducative pour les écoles du quartier afin de les sensibiliser à l'environnement et au civisme par le biais du jardinage, est devenu incontournable pour le quartier (et même plus loin). Au-delà d'un jardinage qui n'utilise aucun produit phytosanitaire conformément à la Charte Main Verte de la Ville de Paris, les jardins du ruisseau ont mis en œuvre plusieurs projets de gestion et de sensibilisation au respect à l'environnement :

    • compostage pour les jardiniers, les adhérents et les habitants du quartier,
    • lombricompostage,
    • implantation d'une monumentale structure de récupération des eaux de pluie primée en 2010
    • implantation d'une jachère fleurie
    • implantation d'un poulailler
    • implantation d'un rucher

    Vous pouvez venir profiter des jardins du ruisseau lors de la Fête de la Nature et de la Biodiversité aux Jardins du Ruisseau, le samedi 24 mai 2014 de 12h00 à 19h00.

    Au programme : Découvertes des installations environnementales exemplaires des jardins du ruisseau, troc de plantes, distribution de graines, troc de confitures, musique et buvette, etc..

    le programme complet ici

    Nous vous proposons ci-dessous 5 minutes de vidéo pour visiter le lieu et vous donner envie d'y faire un tour et vraiment, ça donne envie ! 

  • Conseil de quartier Goutte d'or Château rouge ce soir


    Paris,goutte-d-or-chateau-rouge,conseil-de-quartier,végétalisation

    Les nouveautés  et ce qui perdure : 

    Le changement de lieu : la réunion publique du conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge aura lieu dans la salle Saint-Bruno, à 20h, située au 9, rue Saint-Bruno, 18e. 

    Comme lors du dernier remaniement du règlement des conseils de quartier du 18e, plus de présidence confiée à un élu, mais un ou une élu(e) référent(e) qui assiste l'équipe d'animation constituée d'habitants (8) et d'associations (5). L'élue nommée par le premier conseil d'arrondissement est Sandrine Mées, avec laquelle nous avons déjà échangé de façon très agréable pour mettre en place notre voeu lors du pré-conseil d'arrondissement de juin.

    Elue référente

    document.jpeg

    Sandrine  MEES 

    Chargée du quartier Goutte d'Or

     

    Nous avions compris lors d'échanges avec la municipalité que la réunion serait consacrée à la station Château rouge, l'évolution des travaux menés par la RATP, les réaménagements intérieurs et extérieurs, mais tel n'est pas le cas, et nous aurons un point sur les espaces verts du quartier et les projets en cours.  

    Capture d’écran 2014-06-08 à 19.31.13.jpgA toutes fins utiles et pour tous ceux qui n'auraient pu assister à une précédente réunion du conseil de quartier sur le thème de la station de métro, nous vous proposons d'ouvrir cette présentation faite alors par la RATP et qui reste d'actualité, selon toute vraisemblance. Une façon de se tenir au courant pour une prochaine réunion à l'automne... Cliquer ici. ou sur la vignette.

     

    Par ailleurs, le sort désignera des remplaçants aux conseillers de quartier manquants : à savoir un homme, une femme et une association. Action Barbès tentera sa chance au tirage au sort.

    Pour tous renseignements complémentaires concernant les conseils de quartier, s'adresser à Marie Bos, Coordinatrice des Conseils de Quartier du 18e.

    Coordonnees 
    Mairie du 18e
    Tél : 01 53 41 17 88
    Mel : cq18@paris.fr

  • Au pied de mon magnolia...

    Tout d'abord vous relisez notre article du 14 décembre 2013 sur le pied des arbres de la rue Saint-Bruno.

    C'est fait ? Maintenant nous vous proposons de rejoindre le Collectif des Magnolias pour adopter un arbre tant qu'ils ne sont pas tous en mains. C'est quoi cette histoire ? On adopterait des arbres maintenant ? Pas vraiment, c'est une façon de parler. Voici de quoi il s'agit. 

    magnolia.jpgLes trottoirs de la rue Saint-Bruno sont assez larges du côté sud de la place qui entoure l'église Saint-Bernard. Ils ont été plantés voici plusieurs années de jeunes magnolias — dont nous nous demandions si ceux-ci fleurissent ou non... Réponse sur le site des Magnolias : il faut 25 ans ! — en conservant un large espace au pied de chacun. 

    Après consultation des services des Parcs et Jardins, nous avons appris que l'enracinement des jeunes arbres nécessite un temps long et qu'on ne procède à la finition qu'après plusieurs années. Pendant ce temps, les riverains se plaignent de la malpropreté qui ne manque pas de se concentrer sur ces espaces laissés un peu bruts de plantation, avec ses fameux pavés tout de guingois qui attirent les crottes de chien et les seringues.

    Nous en étions là quand nous recevons une sollicitation intéressante de la part de Coordination Toxicomanies(C'est cela le réseau des informateurs de quartier!) Notre interlocutrice nous fait suivre un message du Collectif Magnolias. Il lance un appel à parrain, ou plutôt à parrainage, pour les 14 arbres situés près de l'église Saint-Bernard, soit nos arbres plantés rue Saint-Bruno. 

    Nous ne savons pas s'il faut descendre avec une petite pelle ou un râteau, mais si le printemps vous donne des envies, c'est le moment. Rapprochez-vous de Lucie du Collectif des Magnolias, c'est un projet porté par la Salle Saint-Bruno. Vous pouvez y aller en confiance.

    P1060767.jpg

     

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  • Travaux station Barbès: encore un peu de patience

    Préoccupés par les travaux dans la station de métro Barbès-Rochechouart, nous avions contacté fin février Didier Perret de l'agence de développement RATP pour Paris. Il nous avait assurés du maintien d'un guichet vente à l'entrée face à Tati (voir notre dernier article). Or, les travaux se poursuivent et il n'y a plus aucun guichet de vente actuellement. Celui en haut de l'escalier monumental est depuis longtemps un simple point d'information. Et encore n'est-il pas ouvert en permanence. Testée mercredi vers 17h, la borne d'appel en haut de l'escalier monumental est restée muette... Plusieurs personnes  à la recherche d'une information n'ont pu obtenir satisfaction. 

    Notre interlocuteur Didier Perret répond volontiers à nos questions. Ainsi, nous avons reçu ce nouveau message mercredi dernier : 

     

    "Au terme des travaux d'aménagement et d'embellissement réalisés par la RATP, je vous confirme le maintien d'un guichet de ventes à la station Barbès.
    Je viens de faire un point avec l'équipe projet concernant notre planning d'intervention, effectivement nous sommes actuellement dans une phase pénalisante, mais transitoire, qui correspond à la dépose des équipements anciens en attendant la construction du nouvel espace de ventes en lieu et place.
    Au regard des éléments de planning en ma possession, la phase de construction devrait débuter dans les prochains jours, pour une remise d'ouvrage fin mai.
    Par ailleurs, je me suis permis de transmettre votre message à la responsable de la ligne 4, en charge de l'accueil et de la vente à la station Barbès, afin qu'elle puisse intégrer votre remarque dans l'organisation du service pendant cette phase travaux.
    Je reste bien évidemment disposé à vous apporter toutes les précisions utiles si besoin."

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    Nous avons insisté pour que le guichet d'information soit ouvert davantage en terme d'amplitude horaire. En souhaitant que nous soyons entendus et que le guichet flambant neuf ouvre bien fin mai.
  • Quand on parle de nos maires dans la presse


    paris,9e,10e,élections-municipales,rémi-féraud,jacques-bravo,pauline-véronLe Parisien a donné une série d'articles sur les arrondissements en janvier. A-t-il anticipé une campagne très précoce pour les élections municipales, puisque, déjà, des candidats se sont déclarés dans les deux camps ? Pour mémoire rappelons que le scrutin n'aura pas lieu avant la mi-mars 2014, en ce qui concerne le deuxième tour..

    Pour l'instant nous avons noté pour vous deux articles sur les maires des 9e et 10e arrondissements, qui sont les plus proches de nous.

    paris,9e,élections-municipales,Jacques-bravo,pauline-véronPour sa succession, Jacques Bravo, maire du 9e, officialise sa préférence pour Pauline Véron, son adjointe depuis 2001 devenue adjointe au maire de Paris chargée de l'économie sociale et solidaire en juillet 2012. Il ne semble pas vraiment craindre un retour de la Droite aux manettes du 9e, car selon lui, personne à l'UMP n'est assez crédible ou bien implanté dans le paysage, dénonçant au passage le « tourisme électoral » de certains. Les oreilles de Pierre Lellouche ont-elles sifflé ?

    Lire l'article du Parisien du 17 janvier 2013.

     

    rencontres-avec-Remi-Feraud.jpgQuant à Rémi Féraud, maire du 10e il se déclare candidat à sa propre succession. Elu en 2008 avec un taux frisant les 75% de votes en sa faveur, et jeune encore – 41 ans ! – il n'est pas incongru qu'il veuille continuer la tâche qu'il s'est assignée et pour laquelle il a été si largement élu. Il cite notamment la reconquête de l'espace public et les grands défis du vivre-ensemble, dans un arrondissement toujours secoué par des « querelles de voisinages ».

    Lire l'article du Parisien du 18 janvier 2013.

    Nous suivons de très près ses actions et la pression qu'il exerce sur le gouvernement pour faire avancer l'expérimentation d'une salle de consommation à moindre risque. En effet, lui s'est déclaré favorable à l'ouverture d'un tel dispositif, mais la balle est dans le camp de Marisol Touraine, qui doit préparer soit un décret, soit un projet de loi et convaincre les députés de le voter. Faute de quoi on restera dans le champ des bonnes intentions.

  • Voeu commun au conseil d'arrondissement du 10e le 4 février

    Nous avons évoqué brièvement dans notre article du 2 février le dernier conseil de quartier Lariboisière-St Vincent de Paul.

    C'est à cette occasion qu'Action Barbès a reçu le soutien des habitants présents pour demander la mise en zone 30 des abords de l'hôpital. C'est un souhait que nous avions déjà émis lors de la concertation sur les double sens cyclables (DSC). Bertrand Delanoë a insisté sur sa volonté d'augmenter le nombre de zones 30 dans la capitale lors de ses voeux pour 2013, notamment près des crèches, des écoles et des hôpitaux. L'occasion de réitérer notre demande était là, à ne pas manquer.

    Elisabeth Carteron, présidente de notre association, a donc présenté le voeu commun (ici le texte complet) lors du conseil d'arrondissement du 4 février en mairie du 10e.

    C'est Elise Fajgeles qui a répondu avec des arguments sans surprise : il faudra un financement pour réaliser cette mise en zone 30, examiner le coût des aménagements qui seront nécessaires (panneaux, modifications éventuelles de voirie....).

    Certes, nous avons un avis favorable de l'élue mais aucune certitude sur la faisibilité, aucun calendrier si le projet était validé.

    3417504662.jpgNous ne l'avons pas évoqué en conseil, car ce n'était pas le sujet, mais des modifications de voirie sont déjà envisagées pour pérenniser l'expérience en cours de réduction de la rue Ambroise-Paré à une seule voie roulante. Le dispositif actuel, à base de palissades, qui empêchent le stationnement gênant des camions de transport "porte-huit" devant l'hôpital est chaudement plébiscité par ce même hôpital. Ne serait-ce pas une opportunité pour faire d'une pierre deux coups ? Avec des économies d'échelle... comme on dit en langage économique ?

    Au risque d'en repasser une couche, n'est-il pas dans les tuyaux également d'ouvrir le passage Paré-Patin aux taxis.... ce changement ne se fera pas sans l'intervention de la section territoriale de voirie. Alors, réfléchissons et globalisons. Autant pour les finances de la Ville que pour la tranquillité des riverains.

    Action Barbès a par ailleurs suggéré que le budget alloué au déplacement de la piste cyclable sur la chaussée du Magenta au niveau du Louxor soit plutôt utilisé pour les abords de l'hôpital. Rappelons que nous avions demandé, puis rejeté cet aménagement au vu du coût prohibitf de l'opération (voir article du 13 octobre 2012).

    Encore un dossier à suivre... 

  • On a abattu des arbres malades sur la place de la République

    Place de la République

    Lors de la phase étude du projet de réaménagement de la place de la République, une attention particulière a été portée au devenir des arbres présents sur la place. Tout a été mis  en oeuvre pour permettre la sauvegarde d’un maximum de sujets.
    Néanmoins, 15 arbres nécessitaient une intervention car :
     8 sujets étaient en mauvais état.
     7 sujet ont du être remplacés pour rénover l’alignement d’arbres dépérissant sur le trottoir Sud Ouest.
    En conséquence, ces sujets ont été abattus entre les 13 et 16 novembre 2012.
    De nouveaux sujets seront rapidement plantés à l’emplacement des arbres abattus. Au total, il y aura 23 arbres supplémentaires sur la place à la fin du chantier.

    L'avis d'information de la Ville ne dit pas la date des plantations. En revanche, on a appris dans la presse,  (d'après le Figaro et ses sources), que depuis le 25 novembre, tous les échafaudages devraient avoir complètement disparu. Si vos fenêtres donnent sur la place, envoyez-nous des photos. D'ici, du carrefour Barbès, et malgré notre longue vue, on distingue mal... 

    Contacts (si vous souhaitez en savoir davantage)
    Maître d’ouvrage : Mairie de Paris
    Maître d’oeuvre :   Direction de la voirie et des déplacements, 6ème Section territoriale
                               39, quai de la Seine - 75019 Paris
                               Tél. : 01 53 38 69 00
                               du lundi au vendredi de 8h30 à 17h
                               Relations avec les usagers :   Didier Larrus

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  • A tous ceux qui s'inquiètent du chantier de la brasserie de Barbès

    Oui, vous avez raison ! Le chantier des ex-magasins Vano ne bouge pas beaucoup depuis cet été. 

    Inquiets que le projet de brasserie ne voie pas le jour, vous êtes nombreux à nous interpeller sur les réseaux sociaux, sur le blog et dans la rue pour savoir ce qui se passe. Nous sommes allés chercher l'information à la source, à plusieurs sources même. 

    En juin 2011, l'incendie de Vano a ravagé une construction sise sur deux parcelles : celle située à l'angle des boulevards Barbès et de la Chapelle appartient à un propriétaire qui a fait affaire avec le futur restaurateur ou cafetier, Monsieur Moussié; l'autre parcelle qui enserre la première, car elle a une ouverture sur chacun des boulevards, est la propriété d'un investisseur bailleur, qui a conclu un bail de location avec Foot Locker pour l'ouverture d'un magasin de chaussures de sports.

    La reconstruction des bâtiments devait avoir lieu à l'identique, puisque son coût était pris en charge par les compagnies d'assurance. (nous le disions déjà le 8 septembre ici même) Toutefois une demande modificatrice du permis de construire a été faite au cours de l'été, pour la parcelle d'angle, celle de la brasserie donc, et le délai court depuis lors jusqu'à la réponse de l'administration. 6 mois est le délai minimum. Cela nous amène à la mi-janvier. 

    Pourquoi dans ce cas, ne pas poursuivre le reste du chantier ?

    La réponse nous vient de l'élue du 18e qui a toujours été notre interlocutrice attentive : les deux propriétaires se sont entendus pour confier la reconstruction à la même entreprise, qui pour des raisons de simplification et de cohérence économique préfère mener les deux chantiers concomitamment. 

    Ne nous inquiétons pas. Tout devrait reprendre bientôt. Sauf intempéries... bien sûr.

    Pour patienter et rêver de beaux établissements servant cafés et rafraichissements, nous vous proposons l'article très documenté du site des Amis du Louxor mis en ligne en mars 2012.

  • Pour le balcon vert, ce n'est pas encore Noël!

    Parmi les délibérations du dernier conseil d'arrondissement de l'année à la mairie du 10e lundi dernier, celle de la Direction de l'Urbanisme a attiré notre attention. Et pour cause puisqu'elle fait ressurgir le spectre du Balcon vert.

    Il s'agit "d'un nouveau protocole d'accord entre la Ville de Paris, la SNCF et RFF (Réseaux Ferrés de France) relatif à l'acquisition d'un volume immobilier - Opération Balcon Vert - Gare de l'Est - rue d'Alsace".

    Rappelons juste que l'opération de construction d'un immeuble de bureaux sur une emprise SNCF le long des voies rue d'Alsace n'a pas pu aboutir faute d'investisseur. C'est sur la partie supérieure du bâtiment que le fameux Balcon vert devait trouver sa place. (voir ce que nous écrivions en février 2012)

    Les bureaux ne sont plus d'actualité. Il s'agirait maintenant d'un hôtel de trois étages (hauteur de plafond réduite), proposé par une nouvelle chaîne d'hôtels baptisée "Okko" intervenant sur le segment de l'hôtellerie d'affaires économique mais haut de gamme.

    Le maire du 10e, Rémi Féraud, a lui-même présenté la délibération en question; il est toutefois resté très prudent. "Je ne veux pas vendre du rêve mais pas non plus laisser passer une chance de voir ce projet se réaliser". Il a aussi tenu à rassurer le conseiller d'opposition Serge Federbusch, très remonté ce soir-là. Pas de manœuvre politique dans cette délibération nécessaire pour aller plus loin. On peut aisément comprendre la prudence du maire qui n'a certainement pas envie de se voir reprocher un balcon vert abandonné pour la troisième fois!

    Quel calendrier possible?
    Un permis de construire en janvier 2015 et les premiers travaux du jardin sur la structure en octobre 2017 pour s'achever à la fin de cette même année.

    Alain Lhostis, élu communiste, a insisté sur la nécessité d'avoir une vision d'ensemble plus large. C'est sur le périmètre de la gare et de ses abords que le dialogue avec la SNCF et RFF est nécessaire. Il a aussi évoqué une vraie concertation avec les habitants. Nous partageons ses remarques.

  • Drogue, réduction des risques et argent public

    Les adversaires de l'implantation d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR) pour les toxicomanes au 39 boulevard de La Chapelle n'ont de cesse de critiquer un mauvais usage de l'argent public pour un tel projet.

    Regardons la question de plus près.

    Dans l'entretien qu'il nous a accordé en Juillet 2013, Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement, indiquait que le budget de fonctionnement de la SCMR se montait à 800 000€ par an. L'association GAIA qui devrait gérer cette salle prévoit de recevoir entre 80 et 100 personnes par jour, 7 jours sur 7, avec comme équipe permanente 2 accueillants moniteurs éducateurs, 2 éducateurs, un infirmier et un agent de sécurité, soit au total 6 personnes.

    Le but d'une SCMR est, entre autres, de réduire la transmission du virus du Sida. Un simple calcul, certes un peu cynique, nous montre l'intérêt financier d'un tel équipement : le traitement d'un(e) séropositif(ve) est intégralement pris en charge par la Sécurité Sociale et aujourd'hui on peut estimer le coût moyen d'un tel traitement à 25 000€ par an dans le cas où le patient n'est que séropositif, c'est à dire sans complication par ailleurs. Il est facile de voir que si une personne de 30 ans est infectée par le HIV, doit être traitée en conséquence et a une espérance de vie de 30 ou 40 ans comme l'efficacité des traitements actuels le permet, alors le retour sur investissement (terme affreux s'agissant de santé publique) d'une SCMR est intéressant. Les brillants économistes sortiront leur calculette et leur taux d'actualisation préféré pour se convaincre que l'argent public dépensé là pour éviter des dépenses à la Sécurité Sociale déjà bien mal en point financièrement est donc bien employé. 

    La Plate Forme Globale pour les SCMR a d'ailleurs produit un argumentaire financier intéressant, notamment pour ce qui se passe au Canada.