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Rechercher : conseils de quartier

  • La forêt de potelets, un conte à dormir debout

    Il était une fois une rue à la pente ardue et aux trottoirs forts étroits, c'était la rue Myrha. Comme les autres rues du pays, tout du long de son trajet, ses trottoirs étaient hérissés de potelets pour empêcher quelque indélicat carrosse tenté de prendre là le peu de place dédié aux fantassins.

    Or, un beau matin de mars, au détour du chemin, apparut une étrange forêt de potelets. 

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    En effet, pas moins de dix-sept potelets avaient poussé là, créant une petite futaie touffue et impénétrable. Mais quelle diablerie avait bien pu planter une pareille forêt ? Curieux troublions s'il en est, les manants d'Action Barbès s'enquirent auprès du château du seigneur local, à la quête d'une explication. On y apprit que l'étrange bosquet de potelets n'était pas là pour braver les carrosses indélicats mais pour empêcher des serfs d'y déposer d'encombrants détritus. La belle affaire se dirent les manants, se demandant s'il n'y aurait pas quelque garde du château pour faire respecter la loi plutôt que d'aligner de bien encombrants potelets ? Au château du seigneur local, on répondit qu'on n'en savait pas plus, qu'on ne savait pas qui avait fait pousser ces potelets et que la clé du mystère devait sans doute se trouver au château de la reine.

     

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    À l'intérieur de la forêt de potelets magiques

     

    Qu'à cela ne tienne, n'écoutant que leur courage, les valeureux manants d'Action Barbès poursuivirent leur quête au château de la reine elle-même. On allait enfin savoir quel magicien avait fait grandir le bosquet de fer. Le grand échanson des routes et chemins confirma que les potelets étaient un sort pour contrer de maléfiques encombrants, il ajouta qu'on n'avait pas commandé pareille plantation et que ce n'était pas au château de la reine que se trouvait la clé de l'énigme mais certainement... au château du seigneur local ! Diantre ! Si ni la reine et ni le seigneur ne savent qui est derrière ces potelets, alors qu'eux-seuls possèdent la formule pour les faire pousser, aurions-nous affaire là à une apparition spontanée de potelets magiques ? Le mystère reste entier.

    Ainsi s'achève cette histoire sans fin et sans morale dans un pays où spontanément au détour des chemins poussent des potelets magiques. 

  • Comité de voisinage scmr : déjà la 9e réunion!

    La précédente réunion s'était tenue le 19 décembre (voir notre article du 5 janvier). . Présidée par Alexandra Cordebard, maire du 10e arrondissement, celle du 29 mars fut une fois encore trop longue. Reconnaissons cependant les efforts louables de la maire pour limiter les diverses interventions. Etaient également présents le préfet Michel Delpuech, le commissaire Damien Vallot, Anne Souyris adjointe à la maire de Paris chargée de la santé et Deborah Pawlik élue LR de l'opposition. Gaïa, la Mildeca, l'Inserm et l'ARS étaient également représentés comme à chaque réunion. Côté habitants, on retrouvait Action Barbès, Vivre gares du Nord et de l'Est, Riverains Lariboisière Gare du nord et l'association de parents d'élèves Bossuet-Belzunce.

     

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    Quelles mesures en matière de sécurité ?

    Le préfet a rappelé la mise en place de la ZSP élargie qui englobe désormais le secteur Lariboisière-Gare du nord depuis janvier (voir article du 14 février), le passage de nombreuses patrouilles effectuées par la Brigade spécialisée de terrain (BST) et la présence régulière de "Boxer" (camions de police) à trois points stratégiques notamment aux angles Paré/Maubeuge et Paré/Patin. De très nombreux contrôles ont eu lieu, suivis d'interpellations sanctionnant des injections sur la voie publique, détentions de stupéfiants et ports d'armes prohibés. Rappelons que la détention d'un produit stupéfiant est autorisée à la condition que la consommation ait lieu dans la scmr.

    La position des associations

    On ne s'étonnera pas que chacun reste sur sa position. Ainsi l'association Riverains Lariboisière-gare du Nord continue à imputer à la présence de la scmr l'état du quartier et à demander le déplacement de la salle, soutenue par D. Pawlik qui a annoncé le refus de Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, d'ouvrir une autre salle. On s'en serait douté. Action Barbès et le Collectif de parents Scmr 75 continuent à soutenir cette structure indispensable en matière de santé publique. Comme nous l'avons déjà précisé, il n'est pas question, pour autant, de nier les nuisances pour les riverains. Nous restons vigilants quant à la qualité d'intervention des forces de l'ordre. Il est indispensable que les policiers, dont le nombre a été augmenté, soient suffisamment formés pour intervenir au bon moment. Nous continuons à demander l'ouverture d'une autre salle en Ile de France.

    L'intervention de l'équipe de Gaia

    Elisabeth Avril, médecin responsable de la Scmr a annoncé le recrutement de trois infirmiers et de personnel pour effectuer davantage de maraudes comme cela avait été demandé, un renforcement des maraudes salué par les riverains. Environ 1000 usagers sont inscrits à la salle et une petite dizaine font une demande d'accompagnement pour sortir de l'usage de drogues par mois. Certains ont des troubles psychiatriques graves et sont suivis par des services compétents. Il ne faut donc pas faire de confusion entre toxicomanie et troubles psychiatriques.

    La prochaine réunion du comité de voisinage devrait se tenir avant l'été.

     

     

  • Après la forêt de potelets, une histoire d'armoires électriques

    Parfois, il vaut mieux prendre les choses avec humour tant elles peuvent être désespérantes. C'est ce que nous avions fait avec l'histoire des potelets de la rue Myrha (voir notre article du 6 avril). Cette fois, il s'agit des armoires électriques que l'on peut voir un peu partout sur l'espace public. Mais à Barbès, sous le viaduc, elles sont d'une esthétique redoutable. Voici une photo prise tout récemment.

    Paris, paris 18e, voirie,

    On notera que la porte est légèrement ouverte pour permettre à l'artiste d'exposer pleinement son œuvre.

    Phénomène nouveau ? Initiative artistique pour la future Promenade urbaine ?

    Vous n'y êtes pas. Car voilà bien longtemps que nous signalons ces armoires éventrées. Voici ce que nous écrivions à la mairie du 18e le 26 mai 2015 :

    Voici une photo faite ce matin par l'un de nos adhérents, (désolée pour le sens de la photo). Nous vous la faisons suivre pour vous tenir informé de la situation, et nous comprenons bien que vu la fréquence des détériorations, les services ne peuvent pas passer leur temps à réparer. Toutefois, c'est peut-être une autre attitude qu'il faudrait adopter et réfléchir à qui peut avoir avantage à forcer les portes de ces armoires.
    Cette fois, il semble que seule la serrure ait été forcée, de façon à accéder au secteur. Peut-on penser qu'un individu se branche sur le secteur ? tout simplement ? ces armoires sont destinées aux commerçants, tous n'ont peut-être pas les clés... Nous ne savons pas comment et par qui est donné l'accès.

    ou encore le 7 octobre 2015 :

    Nous nous réjouissions ce matin sur notre blog du changement de fermeture de l'armoire électrique sous le viaduc du métro face au centre Barbara. Malheureusement nous venons d'apprendre qu'elle est actuellement ouverte.
    C'est franchement désespérant.

    On vous fait grâce des autres messages, vous risqueriez de ne pas aller jusqu'au terme de l'article. Depuis toutes ces années, les services ne trouveraient donc aucune solution de fermeture viable et durable, tout comme pour la fermeture des barrières du sous- viaduc entre la rue Guy Patin et le carrefour Tombouctou ? Difficile à croire... Ce sont pourtant ces multiples dégradations non réparées, ce mobilier urbain non entretenu, qui contribuent à donner une image négative du quartier.

    Tout cela malgré notre pugnacité à signaler tout dysfonctionnement dans l'espace public ! Combien de temps encore ? 

  • Salle de consommation: 1ère année d'expérimentation

    Le comité de voisinage de la Salle de consommation à moindre risque (SCMR) s'est réuni le mardi 3 octobre après une pause estivale. La réunion précédente avait eu lieu le  5 juillet (voir à ce sujet notre article du 14 juillet). Nous avions alors déploré les 3 heures d'échanges, une durée trop longue.

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    Cette fois-ci, rien n'a changé et même si nous comprenons l'importance que chaque participant puisse s'exprimer, avec un peu de concision et un peu plus de rigueur, on doit pouvoir faire mieux! Nous étions trois représentants d'Action Barbès à participer et d'un commun accord, nous avons quitté la salle à 21h10.

    L'occupation des Autolib

    Ce point avait déjà été abordé mais la situation s'est aggravée durant l'été. En effet, les autolib de la rue Saint-Vincent de Paul sont utilisées par des personnes en errance et des toxicomanes qui s'y injectent. Un phénomène qui semble prendre de l'ampleur dans d'autres secteurs. On peut aussi citer la rue Guy Patin dont les véhicules servent d'abri à des mineurs étrangers isolés. Sans oublier les multiples dégradations. Nous avons appris que la station Saint-Vincent de Paul est "gelée" depuis le 26 septembre, décision de la société de gestion qui n'était malheureusement pas représentée. De ce fait, impossible de savoir pour combien de temps. Le maire du 10e, favorable à cette fermeture provisoire, a précisé que la réinstallation devait se faire dans de bonnes conditions, cette station étant nécessaire devant l'entrée de l'hôpital.

    Quelques données de Gaïa

    Commençons avec le nombre impressionnant de passages depuis l'ouverture: 54697 fin septembre. 799 usagers différents sont inscrits. Ils peuvent obtenir une consultation médicale (321 depuis l'ouverture) et s'inscrire dans le but d'intégrer un programme de substitution. Là, les chiffres sont encore très modestes (7). La salle accueille un assistant social à temps plein. Reste le problème des maraudes qui ne se feront 7 jours sur 7 qu'à partir du 15 octobre. Il a fallu procéder à des recrutements et il n'est pas toujours aisé de trouver les bonnes personnes. C'est un travail qui ne s'improvise pas. (Deux maraudes ont lieu en matinée mais ne sont pas envisageables en soirée, après la fermeture de la salle.)

    Par ailleurs, les usagers sont sollicités pour faire du ramassage de seringues et de déchets autres. Ils ont un tableau à disposition sur lequel ils peuvent s'inscrire pour participer. Interpelée au sujet du respect du voisinage, Céline Debaulieu a affirmé que les règles à l'intérieur de la salle, mais aussi aux abords de la salle, sont rappelées régulièrement. Elle espère pouvoir inviter quelques usagers au prochain comité de voisinage.

    Le mot du commissaire

    Une fois de plus, le commissaire du 10e Damien Vallot a du tenter de convaincre le collectif des habitants opposés à la Scmr que ses agents intervenaient et faisaient leur travail. En réponse à une question sur les maraudes possibles Gaïa et policiers, il a précisé que ce n'était pas le rôle de la police. "Le temps de la pédagogie est terminée" a t-il martelé. Gaïa ajoutera que ce serait une erreur de mener des opérations conjointes, de se présenter aux usagers de drogue en compagnie de la police, eux qui ont souvent eu des parcours en dents de scie, parfois des passages derrières les barreaux… notre travail se base sur la confiance, sans elle aucune action n’est possible. Le commissaire a ensuite déroulé une longue liste d'interventions avec les dates, interpellations puis gardes à vue puis déferrements pour trafics avérés mais aussi pour détentions et usages de stupéfiants (4 701 personnes contrôlées et 1 160 personnes dirigées vers la salle). L'été a vu le nombre de recels d'objets volés en forte augmentation lié en partie aux reports du secteur Barbès.

    Une situation encore dégradée aux abords de la salle

    Les représentants du collectif ont manifesté leur "ras le bol" face à une situation qui empire au fil des semaines et ne veulent plus attendre la fin de l'expérimentation d'ici à 5 ans. On sait qu'ils souhaitent tout simplement la fermeture de la salle. Certains admettent qu’il est légitime de soigner les usagers de drogue, mais pas en implantant une salle de consommation en zone résidentielle. Notre association ne conteste pas les problèmes vécus par les habitants, certains d'entre nous les vivent également un peu plus au nord sur Barbès ou encore à la Goutte d'or. Nous sommes dans un quartier qui "accueille" de multiples problématiques et en ce sens , on peut parfois dire trop c'est trop. Pour autant, il n'est pas raisonnable de répéter que c'était mieux avant en ce qui concerne la présence des  toxicomanes. Ils étaient là bien avant l'ouverture de la salle. Reconnaissons que le sujet est complexe et pas toujours facile à vivre. Les institutionnels présents que ce soit la Mildeca ou encore la direction de l'action sociale de Paris ont conscience  des problèmes et se disent à l'écoute mais considèrent qu'un bilan est encore prématuré.

    Action Barbès a demandé au maire d'interpeler la ministre de la santé afin de connaitre sa position sur d'autres ouvertures de salles qui nous semblent indispensables en Ile de France. La prochaine réunion du comité de voisinage n'a pas été décidée. Nul doute qu'elle sera présidée par Alexandra Cordebard jusque là première adjointe de Rémi Féraud qui commencera très bientôt son mandat de sénateur.


     

     

  • Les toits de Paris: film en avant première à la mairie du 9e

    La mairie du 9e propose la projection en avant première du film de Morad Aït-Habbouche " Les toits de Paris, un jardin extraordinaire!". Ce sera le jeudi 19 octobre à 19h30, salle Rossini. Si on vous en parle dès maintenant, c'est parce qu'il faut s'inscrire ici. Il n'y aura peut-être pas de place pour tous les amateurs.

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  • Comité de pilotage Barbès restreint : marché, commerces et sécurité au menu

    Le précédent comité de pilotage Barbès (copil) avait eu lieu en février (voir notre article du 16 février). Comme à l'habitude, il était présidé par Philippe Chotard. Mais cette fois, peut-être parce que les points à aborder étaient moins nombreux, c'est Colombe Brossel, adjointe chargée de la prévention et de la sécurité, qui était aux manettes.

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    Nous étions donc moins nombreux autour de la table. Les échanges n'en ont pas pour autant été moins denses et parfois vifs.

    Autour de la table ronde avaient été conviés les commissaires des 10e et 18e Damien Vallot et Valérie Goetz, ainsi que le chef de district Jacques Rigon, des représentants du cabinet d'Olivia Polski, adjointe chargée du commerce auprès d'Anne Hidalgo, de la Direction de la Protection, de la Sécurité et de la Prévention (DPSP), de la Direction de l'Attractivité et de l'Emploi (DAE), Ludovic Piron pour le projet Promenade urbaine et des élus, Eric Lejoindre maire du 18e et Paul Simondon 1er adjoint dans le 10e.

    Nous nous garderons de faire un compte-rendu de cette réunion d'autant que certaines informations ne peuvent être actuellement diffusées.

    La question du marché

    Nous sommes revenus en premier lieu sur la réunion publique Promenade urbaine du 5 octobre  (voir notre article du 13 octobre). Réunion qui ne s'était pas déroulée dans une ambiance sereine. En effet, un groupe de commerçants, présents deux fois par semaine sur le marché Lariboisière, avait voulu manifester assez bruyamment son refus d’adapter le marché aux nouvelles contraintes, celles de l’aménagement de la Promenade urbaine, et notamment de limiter son extension. Ambiance tendue donc. Nous savons que, d'une part,  le renouvellement du délégataire (actuellement le groupe Dadoun) aura lieu fin octobre 2019 et que d'autre part, les modalités du nouveau contrat doivent être finalisées quasiment un an avant. Sachant tout cela,   nous avons voulu savoir où en était la réflexion pour un marché plus aéré et convivial. Nous sommes revenus sur les problèmes non résolus comme les livraisons de nuit qui sont réapparues récemment, malgré la vigilance de la police, les quantités de produits invendables qui partent vers les deux compacteuses en place, une de chaque côté, sur les stands non alimentaires, de plus en plus nombreux (et essentiellement tenus par des volants) et sur les ventes sauvette dans l'allée centrale.

    En ce qui concerne le nouveau contrat, la DAE réfléchit, nous a-t-on répondu. Bon, rien de nouveau donc. Alors sur le fonctionnement actuel (dysfonctionnements, devrait-on dire) quelles actions sont menées? Verbalisations, suspensions possibles voire radiations qui sont systématiquement contestées mais systématiquement maintenues. Ce qui fait perdre un temps certain ou gagner un temps certain, tout dépend de quel côté on est.

    Les agents de la  Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) sont présents les mercredis quasiment pendant toute la durée du marché, mais le samedi, les effectifs pris pour d'autres actions prioritaires sont moindres et c'est une autre histoire. Ainsi, les ventes sauvette dans l'allée centrale deviennent-elles plus que problématiques aussi bien pour les clients que pour les commerçants. De toute évidence, il faudrait une présence permanente.

    Une concertation devrait être mise en place entre la DAE, le délégataire, les commerçants, les associations. Une affaire à suivre pour Action Barbès.

     Les actions de la préfecture de police

    En ce qui concerne le marché, des agents interviennent la nuit pour verbaliser les camions qui stationnent le long du terre plein avant l'heure autorisée et ouvrent l'oeil sur les livraisons nocturnes. Le chef de district J.Rigon a suggéré que police, DPSP et DAE travaillent de concert sur ce point. En journée, il n'y a plus de camions sur les trottoirs, nous l'avons bien constaté.

    D'autres problèmes ont été abordés, malheureusement récurrents comme les trafics dans la Goutte d'or et les mineurs étrangers qui continuent à errer dans le quartier. Ces derniers sont très réfractaires à toute prise en charge, nous a expliqué la commissaire du 18e. Et ils sont de plus en plus violents. La délinquance s'est suradaptée, une situation qui n'arrange rien. Face à toutes ces difficultés, la police doit continuer à agir. Pas simple.

    En dernier lieu, nous avons demandé que la ville soit efficace sur la règlementation en matière d'étalages particulièrement sur le boulevard Barbès. Il y a un laisser aller (ou laisser faire) regrettable que nous avions déjà souligné. On est donc en droit d'attendre des améliorations, ce qui avec un peu de volonté devrait aboutir.

    Pour conclure cette rencontre, Colombe Brossel a  demandé un certain nombre d'actions à mettre en place. Nous espérons qu'elle sera entendue.

  • Une initiative de sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein

    En dehors de l'affiche où le rose prédomine, nous nous abstiendrons de tout vous écrire en rose bonbon ! Nous nous faisons par ailleurs, avec plaisir, le relai de cette initiative de la mairie du 10e.

     

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    Comme vous le savez chaque année le mois d’octobre est le mois de mobilisation contre le cancer du sein.

    Pour mémoire quelques chiffres

    1er cancer féminin en termes de fréquence, le cancer du sein est la première cause de décès par cancer avec 11 900 décès en 2015.

    Une femme sur huit développera un cancer au cours de sa vie. 8 cancers du sein sur 10 se déclarent après 50 ans.

    Actuellement, on estime que le taux de survie à 5 ans après un cancer du sein est de 87 %.

    Afin d’informer le public, le lancement de la campagne aura lieu mercredi 18 octobre de 12h à 19h, Place de la République.

    Trois parcours jalonneront le village :

    • Parcours prévention (facteurs de risques, dépistage...)
    • Parcours traitement
    • Parcours « Après un cancer ».

    Nous relayons cette invitation à « une marche rose » avec un départ à 18h de la Place de la République et une arrivée à 20h à la mairie du 10ème arrondissement.

  • La Promenade urbaine s'affiche sur le site de paris.fr

    A la suite de la réunion publique sur la Promenade Urbaine du 1er juillet au Cinéma Le Louxor, organisée par la Ville de Paris, nous avons appris que désormais il était possible de s'informer sur ce dossier directement sur le site de la Ville. (En plus de notre blog.... of course !)

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    Enfin, nous le réclamions depuis longtemps, et estimions que le dossier devait avoir une place aussi visible que les autres projets parisiens, comme la rénovation des places de notre capitale, ou la piétonisation des quais de Seine... 

    Voilà qui est fait. Un clic sur ce lien : http://www.paris.fr/promenade-urbaine et vous en saurez davantage. 

    Nous pensons que la mission Pavex, qui est chargée à l'Hôtel de Ville de la préfiguration, de l'aménagement et de la valorisation de l'espace public parisien, aura à coeur de faire des mises à jour régulières, au fur et à mesure de l'avancement du projet. 

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  • Barbès-Chapelle: nouveau point avec le chef de district

    Fidèle à ses engagements, Jacques Rigon chef de district continue d'accueillir très régulièrement, au commissariat du 20e, les associations concernées par l'opération "Barbès Respire "qu'on pourrait appeler désormais "Barbès-Chapelle Respire" (voir notre précédent article du 5 mai). Un point a donc été fait mercredi 24 mai.

    Nous recevons de nombreux commentaires sur le blog et sur notre boite mail à ce sujet. Certains riverains se désolent d'une situation qui n'évolue pas. Pourtant, nous constatons une présence policière accrue et des actions sont menées quotidiennement. Soyons justes, le travail à réaliser est gigantesque tant le quartier Barbès a été négligé et si la ZSP avait apporté quelques améliorations en ses débuts, un manque d'actions dans la durée a vite abouti à un échec. A cela s'ajoute le secteur de la place de la Chapelle qui nécessite une même vigilance.

    Quelques chiffres (depuis le 23 janvier)

    Saisies de marchandises diverses: 19 tonnes

    Evictions : 27 000

    Arrestations: 1 200 dont 67 pour vente illégale de cigarettes

    Verbalisations pour stationnement gênant: 5 900

    Enlèvements de véhicules les jours de marché: 167 (on a remarqué en effet que les camions ne se garaient plus sur les trottoirs; plus de livraisons nocturnes)

    Opérations spéciales: 170

     

    Espace public et mobilier urbain : des modifications à venir

    A la suite de la marche exploratoire que nous avons effectuée avec J. Rigon le 3 mai, une réunion s'est tenue avec les services de la ville du 18e. Nous n'y étions pas conviés mais nous avons pu avoir connaissance de quelques changements prévus.

    Tout d'abord, le kiosque à journaux du métro va être déplacé de quelques mètres côté 10e afin de libérer l'espace en bas des marches de la station. En principe, c'est prévu pour le mois prochain. Le passage piétons du boulevard de la Chapelle face à la brasserie sera élargi pour améliorer la traversée et un retour à deux files de circulation (du barreau Patin au carrefour Barbès) pourrait être décidé avec la suppression des places de stationnement, évitant ainsi la stagnation de groupes d'hommes, souvent des vendeurs de cigarettes. La Direction de la voirie et des déplacements (DVD) étudie actuellement cette hypothèse. Les croix de Saint-André derrière le kiosque ne pourront pas être supprimées pour des raisons de sécurité.

    Sur la placette Caplat-Charbonnière, les pots de fleurs ont été comblés en surface (voir notre article du 17 mai) et on réfléchit à végétaliser davantage l'espace.
    Enfin, pour les barrières du marché, la Fonctionnelle (brigade spéciale de la Propreté après certains marchés) serait désormais responsable de leur fermeture après le nettoyage du sous-viaduc, une tâche qui revient en principe au gestionnaire qui ne l'a quasiment jamais exécutée. On aurait pu penser à cette solution il y a bien longtemps. Merci "Barbès Respire" !

     

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    Preuve à l'appui quand les barrières sont bien fermées, aucun véhicule ne stationne sous le viaduc. La photo a été prise jeudi 25 mai, jour férié.

    Enfin, une autre nouvelle importante pour le secteur Barbès, la RATP remplacera à partir de fin juin l'ensemble des grilles de la station de métro par d'autres de 3 m de hauteur et les peignes seront supprimés. Durée des travaux : 4 mois.

    Du côté de la place de la Chapelle

    De nouveaux lampadaires seront installés et quelques croix de Saint-André supprimées. Un élagage des arbres est envisagée dans le square Louise de Marillac pour donner plus de visibilité aux caméras. Une commande a été passée auprès du prestataire de service chargé du dégraffitage pour une grande grande opération de nettoyage sur l'ensemble du boulevard de la Chapelle. Ainsi, les murs de la bibliothèque Goutte d'or sont concernés. Nous vous en parlions dans notre article du 13 mai. Ce ne sera pas du luxe !

    On étudie la possible fermeture du pont derrière le square Jessaint (entre le square et le réseau ferré), espace très dégradé et envahi par les pigeons. L'espace ainsi récupéré permettrait peut-être d'agrandir le square. D'ici là, le commissaire a suggéré la pose de barrières.

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    Les contrôles de commerces continuent avec des demandes de fermeture administrative pour ceux qui ne respectent pas la législation en vigueur ou encore pour travail dissimulé. Des opérations de mises à l'abri pour les migrants de la rue Pajol en partenariat Ville-Police ont lieu régulièrement.

    Le nouveau préfet de police de Paris est très vite venu voir l'ensemble du quartier Barbès-Chapelle et il a confirmé un retour à l'îlotage pédestre. Davantage de moyens ont été donnés avec notamment une présence renforcée place de la Chapelle, mais sans pour autant abandonner le reste du périmètre. Une réunion avec le préfet n'est pas dans les tuyaux pour le moment mais les points réguliers avec le chef de district permettent de faire avancer les choses.

    Un deuxième container sera installé derrière le square Louise de Marillac pour permettre de relancer les activités du Civic Line. Là, on est moins optimiste mais c'est une autre histoire..

  • Les artistes de la Goutte d'or ouvrent leurs ateliers

    Pendant quatre jours, du 9 au 12 juin, les ateliers d'artistes du quartier de la Goutte d'or ouvriront leurs portes pour une 8e édition.

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    L'association Portes d'Or propose cette manifestation qui réunira une grande variété d'artistes, peintres, sculpteurs, plasticiens, photographes, stylistes...plus de 70 participants dans une quarantaine de lieux.

    Une exposition collective est également proposée au Centre FGO-Barbara du 6 au 19 juin.

    Vous pouvez retrouver l'ensemble des évènements et la liste des participants ici. Bonne découverte!

  • Hier, mercredi, jour de marché à Barbès, observations personnelles...

    Je ne dois pas vous cacher que depuis des années je n’arrive plus à me trouver sur le marché de La Chapelle - ou de Barbès, si vous préférez-   avant 11h30 ou même midi. C’est donc une vision différente que j’ai eu ce matin, en faisant d’abord un tour de carrefour vers 8h30 et une station prolongée sur le palier intermédiaire de la station de métro entre 9h et 9h30.

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    Le matin, le flux automobile qui déboule du boulevard Barbès s’écoule bien par le boulevard de Magenta. Ce matin, du moins, il n’y avait pas de ralentissement. Les apports collatéraux sont minimes par le boulevard de Rochechouart, un peu plus fournis par celui de La Chapelle, mais sans commune mesure avec la fin de la journée.

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    La piste cyclable du boulevard de La Chapelle côté 18e

    Les cyclistes de l’association confirmeront peut-être mais personnellement je trouve la piste désormais très sûre, délimitée par le petit muret de pavés et de bordure de granit. Reste bien sûr à en chasser les incorrigibles piétons qui la trouvent aussi très bien.

     Les abords de la station de métro

    paris, barbès, pigeons, ratp, propreté, métroCôté 9e – les entrées par le sous-sol – accès fluide, non encombré, mais pas propre, à cause des pigeons, de leurs fientes, et il faut le dire, à cause des personnes qui s’acharnent à les nourrir en dépit de toutes les préventions et de la loi. La station de Vélib’ est vide comme à chaque fois que je passe là.

     

     

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    Côté escalier monumental, le kiosque est déjà largement installé, je précise largement, car l’étalage de toute la presse internationale, que l’on y trouve, demande un peu plus d’espace que les simples linéaires du kiosque lui-même. Les vendeurs de cigarettes de contrefaçon sont déjà là, le « métier » ne garantit pas la semaine à 35 heures ! Leur nombre à cette heure-là permet un passage encore assez aisé. Barbès, le plus grand tabac de France mérite bien son surnom... Lien permanent  commentaire

  • Rencontre avec la nouvelle Directrice de l'hôpital Lariboisière

    Nous avons pris l'habitude de rencontrer assez régulièrement la Direction de l'hôpital Lariboisière, hôpital qui est un acteur majeur dans notre quartier.

    Voilà bientôt bientôt 18 mois (voir notre article du 24 avril 2014) que nous n'avions pas eu l'opportunité d'aller échanger avec les responsables de l'hôpital et deux très bonnes raisons nous en ont donné l'occasion : l'arrivée de la nouvelle Directrice et l'évolution du projet de rénovation de l'hôpital.

    L'accueil est toujours chaleureux et la disponibilité totale. Notre entretien se déroule en présence de Marcel Grau, le Secrétaire général de l'hôpital, une vieille connaissance d'Action Barbès.

    La nouvelle directrice

    Une maîtrise de Droit public et un diplôme de l'Ecole des hautes études en santé publique en poche, Bénédicte Isabey, la nouvelle directrice de l'hôpital, commence sa carrière en 1994 à l'hôpital Boucicaut aujourd'hui intégré dans l'hôpital Georges-Pompidou en tant que directrice adjointe....

    ... En 1997, elle rejoint l'hôpital Necker comme directrice de stratégie, en charge du projet de rénovation et du personnel médical. A ce titre, elle dirige la réhabilitation de l'hôpital Laënnec, expérience qui devrait grandement lui servir pour le projet de renouveau de Lariboisière. Directrice des ressources humaines à Saint-Louis en 2004, intégrant le ministère de la Santé en 2007 pour s'occuper de la pré-hospitalisation des malades et des urgences, en charge du pilotage de la transformation de l'AP-HP en 2009 afin d'améliorer les performances des hôpitaux, elle arrive donc à Lariboisière en cette fin de 2016. C'est une experte avec toute une carrière aux multiples facettes uniquement consacrée à la santé qui arrive à Lariboisière.

    Où en est le projet de rénovation de l'hôpital ?

    Nous vous avions déjà précisé quels étaient les objectifs de cette rénovation dans le précédent article d'avril 2014. C'est donc plus sur l'évolution du projet que notre entretien a porté.

    L'architecte du nouveau projet est désigné. Son nom reste encore confidentiel pour des raisons administratives (on a affaire à la lourde procédure des marchés publics) mais l'AP-HP ne devrait pas tarder à communiquer sur le sujet en dévoilant le projet. Nous comprenons qu'un film a été préparé pour l'occasion. Des panneaux de présentation devraient aussi apparaitre autour de l'hôpital pour expliquer le projet. Bénédicte Isabey insiste sur le souci d'intégration urbaine du projet. En effet, ce dernier aura un impact certain dans le quartier, surtout si l'on considère celui de rénovation de la gare du Nord programmé par la SNCF et  celui de promenade urbaine sous le viaduc du métro.

    A dire vrai, le projet semble beaucoup plaire à la nouvelle Directrice sur bien des aspects : celui, nommons le "technique", car l'hôpital disposera des meilleures installations possibles avec notamment 15 blocs opératoires, même si environ 20% des lits de l'hôpital actuel disparaitront, la priorité ici comme ailleurs pour l'AP-HP étant la médecine ambulatoire (en clair le séjour le plus court possible à l'hôpital pour le malade) mais aussi celui de l'intégration dans la ville avec une allée traversante du Nord au Sud qui devrait être du meilleur effet si on en juge à ce qu'elle a bien voulu nous dire. Attendons de voir les images (toujours très léchées) des architectes.

    La première phase qui devrait commencer début 2018 consistera en la démolition et la reconstruction du bâtiment à l'angle des rues de Maubeuge et Ambroise-Paré. Celui-ci devrait être prêt début 2019 et chose très nouvelle, le nouveau bâtiment accueillera un restaurant au rez-de-chaussée dans le cadre d'une concession que l'AP-HP cèdera à un restaurateur.

    Les travaux dans la partie Nord-Est de l'hôpital (angle boulevard de La Chapelle rue de Maubeuge) devraient commencer fin 2019 pour se terminer fin 2021 avec installation des Services au cours de 2022. Ce sera la seconde phase.

    Enfin, au terme de ces deux premières phases, les "peignes" de la partie Ouest seront réhabilités pour y installer des activités de recherche sous l'égide de l'Inserm.

    La Directrice confirme la vente de la partie Ouest de l'hôpital longeant la rue Guy Patin pour 2024 probablement.

    Le montant de cette rénovation se monte à 300 millions d'€, hors installation des bâtiments dédiés à la recherche et gérés par l'Inserm.

    Le plan masse ci-après, nous donne une idée des différentes phases.

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

    En orange et rouge, les bâtiments qui seront démolis pour laisser place à de nouveaux pavillons, à l'exception du bâtiment Claude Galien qui sera rénové.

    En bleu et jaune les bâtiments ("peignes") conservés et rénovés : en bleu l'hôpital, en jaune les bâtiments recherche.

    En violet à gauche, la partie qui sera vendue.

    A noter que l'entrée principale sera côté boulevard de La Chapelle et les urgences rue de Maubeuge.

    Pour illustrer cela, nous avons pris quelques photos de l'état actuel de l'hôpital, là où les bâtiments devraient disparaitre.

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    Pavillon Victor Morax angle Ambroise Paré / Maubeuge qui sera reconstruit

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    Possible emplacement de la traversée Nord-Sud

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    Pavillon Claude Galien à gauche qui sera conservé et au fond vieux bâtiments démolis

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    Bâtiments le long du boulevard de La Chapelle qui seront démolis

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    Bâtiments rue Guy Patin sur la parcelle Ouest qui sera vendue