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  • Comité de pilotage Barbès : on avance !

    paris,copil-barbèsDepuis 2007 et à l'initiative d'Action Barbès, la mairie de Paris a mis en place un comité de pilotage spécialement dédié au carrefour Barbès et ses alentours. On le nomme Copil Barbès. Après une assez longue phase de sommeil en partie due aux élections municipales de mars, le comité, placé sous la responsabilité du Secrétaire général de la Ville de Paris, Philippe Chotard, s'est réuni le 20 novembre dernier à l'Hôtel de Ville et ce pour la 8e fois de son existence. Le 7e et dernier du nom s'était tenu en avril 2013. Nous vous en avions parlé ici, ou encore ici.

    Outre le Secrétaire général, rappelons que ce Copil Barbès est composé des trois maires d'arrondissement bordant le carrefour (9e, 10e et 18e), des trois commissaires divisionnaires des mêmes arrondissements et du Directeur de cabinet du Préfet de police, du Secrétaire général de l'hôpital Lariboisière, d'un représentant de la RATP, de nombreux conseillers dans les différents cabinets — maire de Paris, adjoints à la propreté, aux transports, à la sécurité, ... — et des associations dont bien sûr Action Barbès, mais aussi Les Amis du Louxor. Cela fait pas mal de monde qui se penche sur le quartier.

    Il n'est pas question ici de vous faire un compte rendu exhaustif de tout ce qui a été dit pendant cette réunion mais de vous en dire l'essentiel.

    D'abord, et le Secrétaire général de la Ville le premier, tout le monde a reconnu l'utilité d'un tel comité et souhaité qu'il se réunisse plus régulièrement. Les maires des 10e et 18e ont également insisté pour que le Copil Barbès ne se concentre pas uniquement sur le carrefour. " Attention à ne pas voir Barbès de façon trop réduite. La Gare du Nord est sous la pression des problèmes de Barbès" déclare Rémi Féraud, maire du 10e, recevant l'approbation générale. Enfin, notons que l'accueil réservé à Action Barbès de la part des participants est toujours aussi sympathique et attentif. Nous constatons que notre blog est lu !

     

    La sécurité

    Barbès demeure un sujet clé pour la Préfecture de police de Paris. Les commissaires n'hésitent pas à parler de "reconquête du terrain" en particulier autour du kiosque, ce qui nécessite une vigilance de tous les instants. Les problèmes de sécurité sont essentiellement situés dans le 18e arrondissement mais la Préfecture reconnait "un effet report" sur les 9e et 10e. La Préfecture reconnait que les problèmes de différentes natures — trafics en tous genres, marché à la sauvette, présence de migrants, bagarres entre bandes rivales, ... — tout cela s'accumule mais pense aussi que la situation, sans être idéale, s'est améliorée surtout depuis la mise en place de la Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP+BST).

     

    Promenade Urbaine

    Après différents échanges à propos de la propreté notamment autour du marché, problème lui aussi récurrent, des problèmes de circulation rencontrés les jours de marché, il était logique de parler du projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad proposé pendant la campagne électorale par Action Barbès et qui n'avait pas encore trouvé début de concrétisation. Et là, ce fut la bonne nouvelle ! L'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR), invité spécialement par Philippe Chotard à participer à cette réunion, a été saisi par la mairie de Paris d'une demande d'étude pour le tronçon sous viaduc. L'APUR a annoncé qu'il avait déjà fait des visites sur place et que le sujet était complexe avec de nombreux points "bloquants" comme les stations de métro Barbès et Chapelle mais aussi la place de la Chapelle. L'APUR pense que la bonne approche est celle qui va consister à réfléchir à moyen et long terme aux questions d'usages de cet espace public. Cela devra se faire par une large concertation des acteurs concernés, de façon pragmatique, l'APUR apportant des éléments de diagnostic. Voilà donc un projet presque mis sur ses rails. Une première réunion à laquelle Action Barbès sera évidemment conviée devrait se tenir "avant Noël" dixit l'APUR. On y croit.

  • Brasserie de Barbès, ça va le faire !

    La semaine dernière, grâce à l'amabilité des gérants Pierre Moussié et Jean Vedreine et le concours de la mairie du 18e,  nous avons eu la possibilité de visiter le chantier de la future brasserie en cours de réalisation au carrefour Barbès. Outre les gérants, architectes et entreprises travaillant sur le projet avaient été mobilisés pour nous présenter le projet et répondre à nos questions.

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    Salle du premier étage - Au milieu viendra le bar ouvert sur deux faces

    (Cliquer sur la photo pour l'agrandir)

    C'est un vrai grand projet que nous avons découvert ! La brasserie dont le nom n'est pas encore tout à fait décidé sera sur quatre niveaux. Au rez-de-chaussée, une grande salle à manger, au premier étage une salle légèrement plus petite mais avec au milieu un grand bar très ouvert avec vue sur le carrefour, au deuxième un grand coin salon pour boire un verre ou éventuellement prendre un petit déjeuner, agrémenté d'une cheminée, le tout installé dans la rotonde que l'on voit de l'extérieur et enfin au troisième une petite terrasse donnant sur le boulevard de La Chapelle. L'entrée se fera juste au coin des boulevards Barbès et de La Chapelle, les cloisons coulissantes permettront une large ouverture l'été et il y aura une petite terrasse extérieure sur plancher.

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    Le grand escalier menant à la salle du premier étage

    (Cliquer sur la photo pour l'agrandir)

     

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    La rotonde au 2ème étage, coin salon, surplombant le carrefour Barbès

    (Cliquer sur la photo pour l'agrandir)

    La carte sera celle d'une brasserie classique avec des prix qui devraient être raisonnables. Au rez-de-chaussée, l'établissement fera cuire son pain.

    Tout est prévu pour la satisfaction du client. Confort bien sûr mais aussi petits services comme une multitude de prises électriques pour la recharge des téléphones et le désormais indispensable WiFi. Un ascenseur desservira le sous-sol (vestiaire et toilettes), le RdC et les deux étages supérieurs. On accèdera à la petite terrasse du  troisième par un escalier. Une surprise attendant les clients dans la salle du premier étage !

    Le projet est vraiment d'envergure puisque pas moins de 40 emplois seront créés afin d'assurer un service continu de 8h à 2h du matin tous les jours de la semaine. Les gérants qui sont déjà à la tête de plusieurs établissements à Paris, dont un tout proche à Pigalle, sont particulièrement motivés, non seulement à cause de la taille de la brasserie mais également par son implantation, le carrefour Barbès. "Nous ne sommes pas allés avenue Montaigne, nous dit Pierre Moussié, d'abord parce que nous n'en avons pas les moyens mais surtout parce ce que c'est ce quartier de Barbès qui nous intéresse."

     

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    La salle à manger du premier étage avec une surprise. Patience !

    (Cliquer sur la photo pour l'agrandir)

    L'ouverture de la brasserie est prévue pour Noël 2014.

  • Les progrès de notre brasserie de Barbès

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    Côté construction, ça pousse bien. Les entreprises engagées sur ce chantier ne ménagent pas leur peine, et sont relativement bien intégrées au paysage derrière leurs palissades. Si le bruit perturbe parfois un peu les riverains, il ne dépasse guère le niveau de décibels habituel dans ce carrefour déjà bruyant.

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    En revanche, le chantier ne perturbe que très peu les vendeurs de cigarettes à la sauvette, entre deux passages des unités de police. C'est bien dommage. Cette situation a poussé les preneurs de bail de la future brasserie de Barbès à solliciter une réunion avec la mairie et le représentant de la Préfecture de police. Nous avons eu confirmation de sa tenue par l'élue chargée du commerce dans le 18e. Il s'agissait en toute sérénité d'anticiper l'état de sécurité aux abords de l'établissement.

    Nous résumerons donc que les affaires vont leurs cours, que le propriétaire de la parcelle est satisfait de ses preneurs de bail, et que ces derniers sont impatients que le bâti soit terminé pour débuter les aménagements intérieurs. Afaf Gabelotaud nous a affirmé qu'il s'agissait d'un beau projet, d'un café de qualité. Attendons l'ouverture qui, selon le planning, devrait avoir lieu en février 2014. Gageons que nous y tiendrons des réunions politiques lors de la campagne municipale !!

    Du côté de l'autre parcelle — car vous vous souvenez, que Vano occupait deux parcelles distinctes appartenant à deux propriétaires-bailleurs distincts eux-aussi — les perspectives n'en finissent pas de s'assombrir. Il a été question d'une implantation de l'agence Gaz de France située boulevard Barbès, plus haut. Un transfert qui leur aurait permis de mettre l'agence aux normes d'accessibilité pour tous. Le projet est tombé à l'eau. Un bref moment, on a parlé d'une épicerie fine, peut-être pas Fauchon, mais un commerce de qualité, donné sans suite. Plus tard, une supérette devait prendre la suite : coulée aussi. Il subsiste l'éventualité qu'un Foot Locker ne vienne ou ne revienne (car l'on me dit que déjà un magasin de chaussures de sport avait pignon sur rue à cet endroit) s'installer là. Ce n'est pas très folichon ! On espérait un commerce de proximité, une enseigne qui nous fasse un peu plus rêver que des Nike ou des Reebok, ou même des Adidas ou du Coq Sportif (pas très présent sur les présentoirs!). D'autant que le nec plus ultra, à l'heure d'internet et des commandes en ligne, devient quand même de profiter des promotions sur le site de l'importateur (la page des promos du moment).

    Le but du propriétaire bailleur est de viser le meilleur profit et de privilégier le type de commerce susceptible de lui garantir une location pérenne, sans accident de parcours pendant les longues années du bail. Son raisonnement le conduit à cibler une clientèle locale, à savoir beaucoup de jeunes de milieu modeste qui chaussent plus sûrement des baskets que des mocassins semelle cuir. Nous pouvons difficilement l'en blâmer, nous vivons dans une économie de marché capitaliste. Souvenons-nous que nous avons échappé à un KFC, une enseigne que notre propriétaire n'aurait pas spontanément refuser...

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    Foot Locker, cette enseigne de vente de chaussures de sport dispose déjà de 5 magasins à Paris, dont ceux du 45, rue de Rovoli, de la mezzanine dans la Gare du Nord, de l'espace commercial de la gare Saint-Lazare.

    Il semble que les enseignes nord-américaines inspirent confiance au propriétaire des lieux.

  • Station Barbès: le guichet vente est maintenu

    Voilà plusieurs semaines que des travaux ont commencé dans la station de métro au niveau des guichets face à Tati. Des panneaux indiquaient l'installation de nouveaux distributeurs de tickets. Craignant de voir disparaître le dernier guichet en activité, une tendance qui se généralise dans les stations, nous avions alors interrogé des agents de la RATP.

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    Comme à notre habitude, nous avons du insister, trouver le bon interlocuteur, renouveler la demande pour enfin obtenir des informations fiables. Voici le message de Didier Perret de l'Agence de développement pour Paris, reçu en début de semaine :

     

    Les travaux réalisés à la station Barbès Rochechouart s'inscrivent dans un programme d'aménagement et d'embellissement des 329 salles de distribution et d'accueil du métro. Ces modifications des espaces tiennent bien évidemment compte des spécificités de chaque site.
    Ce projet d'aménagement vient appuyer une nouvelle organisation du service en station qui fait évoluer l'activité de notre personnel présent, avec notamment des espaces plus ouverts permettant une plus grande proximité avec notre clientèle.
    Concernant l'activité de vente à la station Barbès, celle-ci est maintenue dans un espace dédié (guichet).
     

     

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    Quelqu'un se souvient-il encore que nous avons tous été des usagers du métro avant d'en être les clients ? Autre temps, autre dénomination. Réjouissons-nous toutefois, puisque selon la formule "Le client est roi".
     
  • Les cigarettes de Barbès interceptées en chemin

    Contrebande de cigarettes, près de 1 000 paquets saisis ! dixit la Préfecture de police. 

    Le 12 juin, le groupe d’intervention régional des Hauts-de-Seine (GIR 92) et le service de l’accueil et de l’investigation de proximité (SAIP) de Gennevilliers (92) ont procédé à l’interpellation de deux hommes pour contrebande de cigarettes.

    C'est un peu loin de notre quartier, mais la suite de cette information diffusée par la Préfecture de Police nous apprend que :

    images?q=tbn:ANd9GcS2-6pZVtNK2E5OwV74Fi0Wquk1c2jPKDpB9-NnREJZqYOZz1M4KgL’enquête a permis d’établir qu’ils fournissaient des revendeurs de rue opérant dans le secteur Barbès-Goutte d’Or (18e), objectif du plan de lutte contre les stupéfiants en vigueur dans la capitale.
    Agés de 31 et 27 ans, déjà connus pour des faits similaires, ils ont été arrêtés à leur domicile - un hôtel de Gennevilliers - 967 paquets de cigarettes blondes y ont été saisis ainsi que 30g de résine de cannabis.La gérante de droit de l’établissement et le gérant de fait ont également été interpellés et font l’objet d’une procédure pour travail dissimulé. L’examen des registres et cahiers de comptes des lieux a en outre révélé une faible fréquentation et un chiffre d’affaires anormalement bas alors que 24 des 32 chambres étaient occupées.

    Sans doute n'est-ce pas encore la pénurie qui attend les revendeurs de la station de métro Barbès-Rochechouart. Contrebande, contrefaçon, ces cigarettes restent un pur poison... Si seulement il y avait moins d'acheteurs, les vendeurs se reconvertiraient peut-être ?

  • Commerces à Barbès: des riverains excédés

    Entre la brasserie Barbès et la rue des Poissonniers, rien ne va plus. On pourrait aisément pousser jusqu'à la rue Poulet, mais sur ce secteur, la situation problématique n'est malheureusement pas nouvelle. Nombre de nos adhérents habitant cette portion du boulevard nous ont alertés cet été tant la situation s'est dégradée. Forte occupation des trottoirs, étalages non autorisés, ventes de toute sorte, nuisances sonores dues aux vendeurs de téléphonie qui n'hésitent pas à utiliser des micros (c'est nouveau) et, cerise sur le gâteau, état des lieux déplorable le soir.  La situation se tend, c'est indéniable.

    Afaf Gabelotaud, adjointe chargée du commerce dans le 18e, nous a reçus au début du mois.

    Même si propreté, sécurité et espace public ne sont pas de son ressort, il était impossible de ne pas les évoquer tant ils sont liés.

     Téléphonie et mono activité

    S'il y a autant de boutiques de téléphonie dans ce secteur, c'est qu'il y a des clients. Les vendeurs ont su s'adapter aux demandes des consommateurs qui viennent parfois de loin (le lieu est connu) pour trouver ce dont ils ont besoin et à un prix intéressant. On trouve notamment des offres de forfait pour tous pays. Et l'activité est rentable. Pour preuve, le montant démesuré des loyers : 700 à 800€ le m2!! Plus élevé que sur les Champs Elysées, c'est pour dire. Sur Paris, la valeur moyenne au m2 est de 400€ et de 300€ pour le seul 18e. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Le moindre espace pour vendre est utilisé. Certains commerçants n'hésitent pas à louer un bout de trottoir à la journée (souvent pour des ventes de cartes prépayées), trottoir qui ne leur appartient pas évidemment. Et pour inverser la tendance, il faudrait disposer de murs à vendre, ce qui n'est pas le cas. La ville est donc dans l'impossibilité de faire évoluer la situation de mono activité dans ce secteur. Seule éclaircie possible au 8 boulevard Barbès. En effet, cet immeuble vient d'être acheté par la Société d'économie mixte de la ville de Paris (SIEMP) qui a déposé un permis de construire. Le local en rez-de-chaussée pourrait changer d'activité. Mais il faudra attendre deux ans au moins.

    Occupation illégale de l'espace public

    Bien que ce sujet ne soit pas de la responsabilité d'Afaf Gabelotaud, nous avons longuement échangé sur ce thème. Pour le contrôle des étalages, c'est à la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) d'agir donc de la responsabilité de la Ville. Pour tout ce qui est des sauvettes, et elles sont multiples, c'est à la Préfecture de police d'intervenir. Nous avons appris qu'un "Plan Sauvette" avait été mis en place pour Paris depuis 4 mois à la suite d'une visite du quartier par de hautes autorités qui ont alors pris la mesure de la situation. Nous ne vous en dirons guère plus mais sachez qu'un comité se réunit régulièrement à la préfecture avec un représentant du Parquet, de la Ville et le maire du 18e Eric Lejoindre. Et que des actions pourraient suivre... (nous pourrions écrire devraient). Le 18e est particulièrement touché par ce problème.

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    La toute récente mise en place de la fameuse Brigade des incivilités pourrait contribuer à améliorer la situation en intervenant sur l'espace public. 63 agents en plus sur l'arrondissement vont être affectés (ils sont actuellement environ 200) et ils pourront verbaliser. Pour l'ouverture de certains commerces le dimanche (on n'est pas dans une zone touristique), des vérifications seraient en cours.

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    Nous avons terminé l'entretien en évoquant quelques cas problématiques dans la Goutte d'or. Nos remarques ont été entendues. Le sujet est complexe mais sans attendre un changement spectaculaire du jour au lendemain, les habitants du quartier ont besoin d'un signe fort.

    Une rencontre avec la commissaire adjointe du 18e a eu lieu récemment. Ces points ont été abordés. Ce sera pour un prochain article!

  • Marché Barbès: protestation de commerçants

    Lundi dernier une trentaine de commerçants du marché Barbès a défilé du métro La Chapelle à la mairie du 18e.

    paris,paris 18e,commerce,marché barbès,manifestationUne première pourrait-on dire. Alors pourquoi? (voir article du Parisien du 2 mai )

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    Samedi , on pouvait lire ces revendications placardées sur les camions du marché.

    Nul doute que les choses bougent depuis nos articles récents sur les dysfonctionnements du marché et la réunion du 11 mars avec Olivia Polski, adjointe chargée du commerce à la mairie de Paris - réunion à laquelle nous participions.

    Pour l'historique, voir nos articles des 22 février, 25 février, 4 mars et du 1er avril sur le voeu voté en Conseil de Paris de mars.

    Nous avons toujours exprimé notre soutien au maintien du marché alimentaire de notre quartier. Mais cela fait plusieurs années que nous écrivons et alertons les élus sur d'indispensables améliorations à apporter. Nous pouvons donner raison aux commerçants sur l'état du sous-viaduc avec un sol parfois dangereux, des pieds d'arbres en très mauvais état, sans oublier la saleté près des piliers qui sentent l'urine. Les sauvettes sont importantes tant dans l'allée centrale qu'autour du marché.

    Pour le reste, il s'agit du respect d'une règlementation peut-être peu respectée jusque-là. Les services de la ville agissent et rien de bien anormal. Les camions stationnés à cheval sur la piste cyclable et le trottoir côté 10e bénéficient d'une "tolérance" de la préfecture de police et ne sont pas verbalisés.

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    les livraisons nocturnes interdites continuent (photo nuit du 26 au  27 avril)

    Pour les riverains, les clients et les commerçants, des améliorations sont attendues pour un marché plus agréable et serein. Un sujet qui sera très probablement évoqué lors du prochain Comité de pilotage Barbès début juin et sans doute un peu avant lors de la réunion publique sur la promenade urbaine de Barbès à Stalingrad annoncée pour ce mois de mai.

  • Fermeture du kiosque de Barbès pour travaux

    Ce vendredi 20 décembre, le kiosque à journaux de Barbès va fermer pour un mois environ. Cette fois, la fermeture est  programmée de longue date, et c'est pour la bonne cause. En effet, l'ancien kiosque, fort vétuste, va disparaitre au profit d'un kiosque nouveau modèle, de même dimension que celui récemment installé place du Château Rouge.

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    Samir Lebcher devant son kiosque

    La réouverture devrait se faire fin janvier 2019. On retrouvera un kiosque plus grand et plus lumineux et surtout plus ergonomique pour son kiosquier, Samir Lebcher, qu'on retrouvera, lui et son employé, avec le plus grand plaisir, l'an prochain donc.

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    Le nouveau kiosque place du Château Rouge

  • Les voeux d'Action Barbès

    2019. Une nouvelle année s'ouvre à nous, encore pleine de promesse et d'espoir. C'est le moment de présenter ses voeux et de se projeter dans un an neuf.

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    2019 s'annonce une année de travaux et de changements pour nos quartiers. D'abord avec la Promenade urbaine qui va prendre forme, et qui illuminera désormais nos soirées grâce à une mise en valeur du viaduc par la lumière. Plusieurs autres chantiers vont impacter nos quartiers. Côté 10e, avec l'avancée du chantier du Nouveau Lariboisière et le chantier de la Gare du Nord 2020 qui s'annonce. Côté 18e, ce sont les rues Myrha et Léon qui vont se voir réhabiliter, mais également la rue de la Goutte d'Or, et, nous l'espérons, le commencement des chantiers de rues Cavé et Richomme, et du pourtour de l'église Saint-Bernard, des projets lauréats du Budget participatif de la ville de Paris. Toujours dans le 18e, et sur le parcours de la Promenade urbaine, le Projet de l'Oasis urbaine va également être mis en oeuvre. Autant de chantiers qui vont transformer durablement la physionomie du secteur, aussi, Action Barbès sera très attentive au déroulé de ces travaux.

    2019, nous l'espérons, sera enfin l'année où la liberté de circuler pourra se vivre pleinement dans nos rues, places, boulevards et avenues. Et cette libre circulation ne sera réelle que si les différents trafics qui s'approprient l'espace public sont démantelés, si certains commerçants qui également s'approprient indûment l'espace public sont rappelés à l'ordre, si les stationnements sauvages sont mieux réprimés, si les aménagements urbains favorisent et rendent sûres les circulations douces, et si la propreté est assurée dans nos rues.

    2019, nous aspirons aussi à ce qu'elle soit une année plus solidaire, avec une société capable d'empathie et d'entraide, et assurant une meilleure protection aux plus fragiles d'entre nous.

    2019, enfin, nous vous la souhaitons la plus douce et heureuse possible et que le succès soit au rendez-vous dans ce que vous entreprendrez. 

       

     

  • Le kiosque de Barbès a réouvert... pour de bon !

    On vous parle souvent du kiosque de Barbès sur ce blog, mais comment ignorer cet acteur central de Barbès (le carrefour, car, rappelons-le, Barbès n'est pas un quartier, mais plutôt la rencontre de plusieurs quartiers). Ce fameux kiosque, on l'avait vu fermé durant de longs mois pendant les travaux de rénovation du viaduc du métro qui le surplombe. Puis il a réouvert, pour ensuite être de nouveau fermé, cette fois pour des problèmes récurrents de sécurité aux abords, pour réouvrir quelques semaines plus tard. Et enfin, il a de nouveau fermé ses portes en décembre dernier, cette fois pour la bonne cause : pour être remplacé par un nouveau modèle.

    La fiche accolée à l'ancien kiosque nous apprend qu'il est destiné à partir pour la commune de Nogent-le-Rotrou ; souhaitons-lui une belle seconde vie dans l'Eure-et-Loir, après plusieurs décennies de bons et loyaux services pour la famille Lebcher, Michel le père qui l'a longtemps tenu, et Samir le fils qui le fait vivre à présent.

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    Les travaux se sont fait un peu attendre, mais une fois la dalle de soutien coulée, le nouveau kiosque a vite été installé à son nouvel emplacement, légèrement décalé coté Sud par rapport à l'ancien emplacement. Une fois les dalles de granit replacées au sol et les branchements électriques assurés, l'ouverture pouvait se faire.

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    Vendredi dernier, le 1er février, Samir Lebcher, épaulé d'une nombreuse et efficace équipe de la société Médiakiosk, a commencé l'aménagement intérieur du kiosque. Un modèle de kiosque dont tout le monde n'apprécie par forcément le design extérieur, mais dont il faut reconnaître qu'à l'intérieur, il est plus grand, plus lumineux et plus ergonomique pour son kiosquier.

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    Samir Lebcher, heureux de retrouver Barbès

    Dès le lendemain, le kiosque a ouvert ses portes au public, faisant la joie des lecteurs  du quartier, ravis de pouvoir de nouveau acheter leur journal au pied du métro Barbès-Rochechouart et d'y retrouver la bonne humeur de Samir Lebcher.

     

  • Urbanisme et architecture au Trianon… et dernières informations sur le quartier Barbès

    ACTION BARBES était au Trianon mercredi dernier pour assister à une des rencontres à thème qu’organise Bertrand Delanoë dans le cadre de la campagne municipale. Il s’agissait d’aborder l’urbanisme. Bien sûr la polémique sur les édifices dépassant les 37 mètres réglementaires a été largement débattue.

    Dominique Alba, directrice du Pavillon de l’Arsenal, a brossé à vive allure un tableau des grands changements vécus par Paris au cours des siècles, rappelant au passage que nous étions, dans le théâtre du Trianon, en dehors de la limite de Paris quand le mur des Fermiers généraux ceinturait la ville et rejetait les lieux de plaisir à l’extérieur. Les interventions de la salle ont permis ensuite au maire de Paris d’aborder tous les sujets en rapport avec le thème du jour et bien sûr, ceux qui lui tiennent particulièrement à cœur.

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    Axonométrie de Stéphane Ricout, architeccte DPLG.

     

    L'idée d’ACTION BARBES était de croiser Daniel Vaillant, maire du 18e accueillant la réunion, et de lui remettre une proposition sur un dispositif alternatif à l’actuel échafaudage qui soutient la marquise du Louxor, mais qui est très laid et gêne grandement la circulation des piétons. Lors de la réunion inter-arrondissement du 7 novembre en mairie du 18e, il a été dit que la DRAC ne souhaitait pas la déposer.

    Dans la foule, il n’a pas été possible de remettre les précieux documents au maire, mais à son directeur de cabinet, Jean-Marie Vernat. Il a pu nous dire que le dossier d’ACTION BARBES était très utile, que les services y travaillaient à nouveau, que la réunion au Secrétariat général aurait lieu le 19 décembre et celle à laquelle A.B. serait invitée, se tiendrait en janvier. Les choses s’annoncent donc comme elles ont été promises.

     

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    ACTION BARBES a pu discuter avec Dominique Lamy, adjoint au maire du 18e, chargé de la voirie et des déplacements. Lui aussi a suivi toutes nos propositions. Il a confirmé que le barreau G. Patin – La Chapelle allait bien être fermé les jours de marchés ; qu’il a demandé l’ajout de deux panneaux « flèche blanche sur fond bleu » pour le côté Nord du passage ; qu’il a un gros problème avec la Propreté qui ne ferme pas souvent les barrières en croix de Saint-André, côté Tombouctou, après le nettoyage du terre plein les mercredis et samedis, ce qui favorise le stationnement illicite sous le métro ; qu’il a fait "planter" de nouveaux potelets le long de la trémie boulevard de Rochechouart pour éviter les camionnettes sur le trottoir ; que la baraque à gaufres (ou à frites ?) est revenue et dispose d’une autorisation (donc inutile de penser qu’elle va repartir) ; que la solution de stands en dur pour les deux autres marchands est sérieusement étudiée.bfae347031749144cd1ce8a292d12d1f.jpg

    Aménagements à suivre...

  • Les habitants du quartier Barbès en colère (acte 1)

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    Depuis quelques années, le quartier Barbès a changé, il s’est considérablement amélioré ! La réhabilitation de la Goutte d’Or, la rénovation de la station de métro, les aménagements des  boulevards de Rochechouart, de Magenta, Barbès, l’ouverture du Centre Barbara, beaucoup d’éléments démontrent que nous sommes sur la bonne voie. Le projet de rénovation du cinéma Le Louxor en  est un autre indice.

    La propreté de la ville a été, avec le logement, un sujet de prédilection au cours de la dernière campagne électorale pour l’élection du maire de Paris. Cette notion de propreté est d’ailleurs difficile à cerner, chacun ayant ses critères mais il n’est pas contestable que ce qui se passe à Barbès en la matière pose un réel problème que l’association des habitants de ce quartier, Action Barbès, créée en 2001, a décidé de prendre à bras le corps.

    Bertrand Delanoë a eu beau jeu au cours de la campagne électorale de dire que si Paris était sale, c’est bien que certains le salissaient ! Frappé au coin du bon sens, ce discours fut adroitement relayé dans les arrondissements qui nous préoccupent, les 9ème, 10ème et 18ème, par les candidats des listes Paris, un temps d’avance tout en admettant néanmoins que l’organisation actuelle des services de propreté de la ville n’était peut être pas optimale, que des améliorations pouvaient être envisagées et que cela constituait une priorité pour le début de la nouvelle mandature. Notons à cet égard comme significatif que, dans le 9ème, la question de la propreté a été confiée au 1er adjoint Laurent Chabas et que dans le 10ème, c'est le maire lui-même, Rémi Féraud, qui s'est attribué cette délégation.

    Le problème de propreté des abords du  carrefour Barbès et de la station de métro est à la fois simple et compliqué. Simple car l’essentiel de la saleté vient du fait que les piliers du métro et des alentours sont pris pour des urinoirs avec tout ce que cela comporte. Compliqué car améliorer la situation signifie un changement de comportement dont on sait que c’est une des choses les plus difficiles à obtenir. Lors de la rénovation de la station, Action Barbès (appuyée par Paris Goutte d'Or) avait demandé à la RATP de prévoir des WC publics dans l'enceinte même de la station. Refusé. La Ville, après la cessation du contrat la liant avec Decaux, a décidé de rendre les sanisettes gratuites. Depuis, dans ce quartier  elles sont soit hors service, soit non entretenues et donc inutilisables, notamment pour les femmes.

    Action Barbès ne se décourage pas et a décidé d’organiser une manifestation de sensibilisation à cette question qui est aussi de santé publique – n’oublions pas que le marché du boulevard de La Chapelle est à deux pas. Cela se passe samedi 17 mai 2008 au coin des boulevard de la Chapelle et de Magenta, devant le Louxor, de 11h à 14h. « Manifestation festive » nous dit la sympathique et très active présidente de l’association. «Nous voulons un quartier convivial, accueillant, donc propre. L’image de Barbès est en train de se refaire une santé, vivre ici n’est pas une "galère"   et les projets, soit réalisés comme le centre Barbara, soit en cours comme la réhabilitation du Louxor, nous donnent  l’espoir de la modifier au delà du quartier ».

    Il y aura des affichages de photos, de panneaux humoristiques d’interdiction d’uriner, mais aussi une animation musicale, des distributions de tracts, ….. Festif on vous dit !
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    ad8ffc091a499035ac029f8ec790d34b.jpgA Venise déjà, au 15ème siècle, le problème existait ! Ces élégants quart de cercles placés dans les coins avaient pour résultat que les passants indélicats – des hommes bien sûr – se pissaient sur les chaussures. Dissuasif non ?

    Jusqu’à nos amis britanniques qui se préoccupent de la question comme le prouve cet amusant article du Guardian du 26 octobre dernier qui s’interroge gravement sur la nécessité de faire revenir les anciennes vespasiennes, avec un humour anti-français sympathique.
    Notons enfin que Paris avait développé tout un esthétisme de la sanisette appelée vespasienne par nos grands pères. Les liens, en tapant ce mot sur Google, ne manquent pas. Lire  l’article « La dernière tasse » par Marianne Blidon sur EspacesTemps.net. Remarquons que ces édicules ont été supprimés dans les années 60 car considérés notamment comme lieux de rencontres des homosexuels.
    On trouvera aussi de très belles photos de vespasiennes dans le gros livre de photographies de Marie de Thézy, Marville Paris publié chez Hazan, recueil réalisé à partir des photos prises par Charles Marville dans les années 1860.