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Action Barbès - Page 268

  • Terrasses et étalages : réunion publique en mairie du 9e

    Il y a un peu plus d’un an, un réseau d’associations parisiennes s’est constitué à l’initiative dAccomplir, dont le terrain d’activités est situé au cœur du quartier des Halles. Ce réseau entendait participer activement à l’actualisation du règlement parisien des étalages et terrasses, qui tendent à disposer à leur guise de l’espace public dans les quartiers les plus animés de la capitale, comme chacun aura pu le constater. La loi sur l’interdiction de fumer à l’intérieur des cafés et restaurants a été souvent mise en cause, à juste titre mais elle n’est pas la seule responsable. Le problème est plus complexe.

    A l’heure de la démocratie participative, si largement mise en avant par nos édiles municipaux, la révision d’un règlement qui influence vraiment notre vie de citoyens au quotidien ne pouvait s’écrire sans que lesdits citoyens soient écoutés. Entendus ? On verra. Dans les arrondissements du centre de Paris, la pression s’est exercée très tôt et dès le mois de novembre 2009, Action Barbès avait pu assister à une réunion à la mairie du 1er, où le feu des questions des participants n’avait pas épargné Lyne Cohen-Solal, adjointe au maire de Paris, chargée du commerce.

    Il ne s’agissait pas seulement de l’occupation abusive de l’espace public par des terrasses, mais aussi des nuisances sonores, et particulièrement nocturnes, que celles-ci engendrent. On revient ici à l’interdiction de fumer mais aussi à la pétition lancée par l’association Technopol  sur le thème « Paris : quand la nuit meurt en silence (19/10/2009), qui avec ses quelque 15 000 signatures a interpelé la Mairie de Paris. L’affaire n’est pas simple. Il faut concilier deux tendances, deux arts de vivre en ville. Le tissu urbain parisien est très dense, c’est souvent le plus fort ou le plus nombreux qui a raison des protestations de l’autre… On aimerait pourtant que l’alternative ne se résume pas à dormir dans une ville morte ou faire la fête toute la nuit quitte à ce que les habitants ne dorment plus.

    Pour répondre à l’inquiétude des uns et des autres, la Mairie de Paris a lancé une mise à jour de son règlement des étalages et terrasses et parallèlement a organisé les États généraux de la nuit, le 12 novembre dernier, mise en forme par Mao Peninou, chargé du Bureau des temps de la Ville. La vidéo est visible ci-dessous et on y pose tous les problèmes liés à la nuit (nuisances, sécurité, transports, normes). (durée : environ 2 h 30)


    Les Etats Généraux de la Nuit : débat nocturne
    envoyé par mairiedeparis. - L'info internationale vidéo.

    Dès l’automne, des réunions ont donc lieu dans les mairies d’arrondissements, réclamées par les associations du réseau Vivre Paris ! qui a organisé lui-même le 15 septembre 2010 une tribune intitulée Paris : trottoir à vendre ?

    Pour notre quartier, le calendrier des réunions publiques sur ce thème : celle du 10e a eu lieu le 9 novembre, celle du 9e aura lieu demain, le 21 décembre et le 18e organisera la sienne le 10 janvier 2011.

    Autant de quartiers différents dans nos arrondissements, autant de problématiques spécifiques. Ainsi, impossible de comparer le boulevard de Magenta avec le boulevard de Rochechouart dans le secteur Blanche-Pigalle ou encore avec le canal Saint-Martin. Rien à voir non plus avec Montmartre.

    Par ailleurs, la presse s’est fait l’écho fin septembre (ce blog aussi !) du projet d’interdire le chauffage au gaz sur les terrasses à la saison froide pour des raisons environnementales évidentes.

    Pour approfondir le sujet, tout en gardant en tête que les étalages et les terrasses sont des problèmes distincts, que la vitalité de la nuit parisienne ne dépend pas de la largueur du trottoir, que l’occupation du trottoir n’entraîne pas toujours des nuisances sonores, en un mot que le toilettage de ce règlement a tiré dans son sillon d’autres problématiques distinctes et qu’il ne faut pas tout confondre ; vous pouvez néanmoins tenter la lecture du projet de la Ville, certes de 27 pages, mais instructif, pour aborder la réunion de mardi avec les idées claires.

     

  • Place Turgot : Voici la colonne enterrée de récupération de verre

    On aura finalement obtenu gain de cause place Turgot. Malgré les fortes réticences de la DVD au moment des réunions organisées par la commission d’urbanisme du conseil de quartier Trudaine Rochechouart, la colonne enterrée est là.

    Nous imputons les difficultés à convaincre la Voirie à la probable présence de réseaux de concessionnaires dans le sous sol de la place. L’existence d’une « plage » au niveau des égouts est bien connue également : elle avait fait l’objet d’une révision il y a quelques années seulement.

    L’ennui est que la DVD ne dispose pas de plans mis à jour régulièrement, et notamment au fur et à mesure des travaux engagés par les différents concessionnaires de la Ville que sont ErDF, GrDF, le chauffage urbain, France Télécom, Numéricable, etc…  et donc il est quasiment impossible de connaître rapidement l’état des lieux. Il faut user de requête auprès de chacun des concessionnaires. Un certain temps, il nous avait été répondu que la Préfecture de police ne souhaitait pas ces colonnes à verres en sous-sol, pour des raisons de sécurité. Cette opposition n’a pas été confirmée après enquête.

     

    PHOTOS - Turgot - colonne enterrée.JPG

     

    Quant à la cabine téléphonique que l’on aperçoit derrière la colonne à verre, elle ne ressemble pas au « champignon » promis. Mais, là en revanche, la Ville n’en est pas responsable, il s’agit du choix de l’opérateur. Pour des raisons de propreté, la commission d’urbanisme avait accueilli plutôt favorablement le « champignon » qui interdit tout collage d’affiche sur les vitres contrairement à ce modèle-ci. Le modèle initialement préconisé peut être vu place d’Anvers, tout près du boulevard de Rochechouart côté Dunkerque. Il s’agit d’une colonne avec l’équipement téléphonique surmontée d’un disque qui protège de la pluie.

    PHOTOS - Turgot - colonne aérienne.JPGPour mémoire, voici à quoi ressemblait la précédente bonbonne à verre, dont l’emplacement variait au gré des saisons. On ne vous garantit pas que le vidage sera plus silencieux, mais le dépôt, oui !

     

     

  • Noël et Barbara

    PHOTOS --- centre Barbara Noël.jpg Entrée libre au Centre Barbara ce week end, 18 et 19 décembre, pour un marché de Noël original et pas cher.

     

    Le Scopitone vous attend aussi pour un brunch dominical à 11 heures.

     

     PHOTOS --- centre Barbara programme.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le programme et plus d'infos sur www.fgo-barbara.fr

    Offrez vous une visite virtuelle du Centre Barbara d'un clic !

  • Bouffes du Nord : le tournant

     Un peu de recul, un peu d'histoire

    Le théâtre des Bouffes du Nord construit par l’architecte Louis-Marie Emile Leménil* sort de terre en 1876, à l’angle de la rue du Faubourg Saint-Denis et du boulevard de La Chapelle. Son propriétaire, Monsieur Chéret, compte bien y proposer du café concert. Le caf’conc’ attire les spectateurs à l’époque. On est là dans un quartier en pleine expansion. Après le rattachement des communes de la proche couronne (ici pour le 18e) et les constructions normalisées selon les critères de Monsieur le Baron, un lieu de divertissement sera le bienvenu.

    Mais, bizarrement, le succès n’est pas au rendez-vous. Le spectacle d’inauguration fait un flop et notre directeur lâche l’affaire. Comble de malchance, les nombreux directeurs qui se succèderont n’arriveront pas à faire démarrer le théâtre. La guigne les poursuit pendant une dizaine d’années.

    Pourquoi ? On peut supposer que la localisation du théâtre y est pour quelque chose. Un peu trop éloigné du cœur de la ville pour y faire venir les spectateurs parisiens type et les amateurs de café concert : on est tout près de la zone... mal desservie, mal famée. Excentré et situé dans un quartier franchement populaire où la fréquentation assidue et disciplinée du théâtre n’est pas acquise.La renommée tarde à venir.

    PHOTOS --- Yvette Guilbert 41D5DNGT9DL._SS500_.jpgSans oublier la concurrence que Montmartre exerce, là où les lieux de spectacles et de plaisir sont nombreux. Yvette Guilbert, dans ses mémoires, décrit l’ambiance qui régnait à l’époque et quels étaient les objectifs de beaucoup de directeurs de salles : faire rapidement de l’argent et pour cela trouver l’artiste qui les y aiderait. L’aspiration créatrice est venue plus tard, le respect de l’artiste aussi, explique-t-elle.  

    Le théâtre des Bouffes du Nord a donc une longue histoire derrière lui, des hauts et des bas, et aussi une longue fermeture entre 1952 et 1974. On peut la lire sur son site. Il revit réellement à partir de 1974, quand Peter Brook, après une rénovation inventive, décide d'en faire un lieu à part. Ce qu'il est.

    " C'est souvent beau, un vieux théâtre, mais toute mise en scène y reste confinée dans des espaces d'autrefois. Un théâtre tout neuf peut être dynamique et pourtant rester froid et sans âme. Aux Bouffes du Nord, on est frappé par la noblesse des proportions, mais en même temps, cette qualité est cassée par l'apparence rude du lieu. Ces deux aspects font un tout. Si l'on restaurait parfaitement le théâtre, alors la beauté de l'architecture perdrait en quelque sorte de sa force et deviendrait un inconvénient. "

    Peter Brook, 1974

    Des difficultés financières à prévoir dès 2011

    Dans un article précédent en octobre, nous évoquions le départ de Peter Brook et le changement de direction, également les craintes des deux nouveaux directeurs face aux rumeurs de suppression des subventions dont le théâtre bénéficiait. Mais le ministère a rectifié : Le 1,3 million d'euros, c'était pour Brook, pas pour les Bouffes du Nord, qui est un théâtre privé, et qui n'y a pas droit. C’est très clair, on fait des économies. Il va falloir se débrouiller avec les 400 000 euros que l’État concédera au théâtre et les 300 000 euros attribués plus spécifiquement au Centre de recherche et de création théâtrale.

    Théâtre privé aux tarifs publics dans un quartier populaire où les théâtres ne sont pas légion : cela méritait peut-être une petite entorse aux traditions.

    Lire l’article de Michel Guerrin paru dans Le Monde du 29 novembre dernier sur le sujet.

     

    * Né le 24/12/1832 à Paris, Louis-Marie Emile Leménil a construit dans les années 1970-1880 une centaine d'immeubles dans la plaine Monceau (Françoise Boudon, Revue de l'Art, 1988, la "maison à loyer" de la ville haussmannienne, p.64).

  • Gare du Nord : peut-être un mieux du côté des taxis

    D’un côté, les touristes, en file indienne, valise à roulettes à la main; c'est un jeudi d'automne, vers midi.
    De l’autre, un vide abyssal sur l’aire de stationnement rayée de couloirs désespérément vides. Au fond, à gauche, le long du bâtiment stationnent quelques voitures de places, des grandes limousines qui attendent le client. 

    PHOTOS - gare du nord emplacements vides pour taxis.JPGCertes, la rénovation de la gare est magnifique, la pierre des édifices a retrouvé toute sa couleur d’origine, un ton naturel assez pâle, beige rosé. Toutes les huisseries métalliques ont été restaurées et repeintes. C’est beau.

    Mais les taxis n’arrivent pas.PHOTOS - gare du nord file de touristes.JPG

    Tous ces touristes savent-ils qu’il n’est pas très compliqué de prendre le métro à Paris… Qui le leur dit ? A condition de n’être pas trop chargé, bien sûr, mais les conditions des compagnies aériennes deviennent tellement sévères avec les bagages que leur taille a fondu, au moins chez les Européens.

    A Berlin, à l’aéroport de Tegel, devant le distributeur de billets pour le tram ou le bus, où l'inexpérience des touristes qui n’en connaissent pas le fonctionnement, ni le langage souvent –tout est en Allemand- pourraient créer un blocage, là, devant le distributeur de billets donc, se trouve un employé qui appuie sur les bonnes touches après avoir demandé la destination des arrivants un peu empotés…  c'est-à-dire tous. Ce n’est pas mal.

    Une lueur d’espoir dans cette grande pagaille pourrait venir de la préfecture de police, dans sa note du 24 novembre : « Réunie le vendredi 19 novembre par le préfet de police, la commission des taxis a donné un avis favorable à des mesures destinées à améliorer l'offre de transports. 200 licences de taxis vont pouvoir être attribuées jusqu’à l’automne prochain, où l’offre sera réévaluée lors de la publication du nouvel indice économique de référence. Avec 61 doublages (utilisation d'un véhicule par deux chauffeurs dans la même journée) de plus, ceux-ci sont désormais 1 174 dans la capitale et voient le plafond de leurs autorisations passer de 1 200 à 1 500. Pour mesurer la disponibilité réelle des taxis, il faut également prendre en compte les dispositifs visant à augmenter l’offre de taxi à Paris : extension de l’amplitude horaire de travail, régulation des passages à Roissy-Charles de Gaulle, voie réservée sur l’autoroute A1, etc., soit 1 300 équivalents-taxis. A ce titre, 19 297 taxis seront disponibles pour les usagers parisiens. A noter qu’un groupe de travail doit étudier les conditions d'une expérimentation de véhicules électriques comme taxis. »

    Il était temps, mais cette augmentation sera-t-elle suffisante ? Le calcul du nombre de taxis par la préfecture exige quelques compétences particulières, nous ne les avons pas, mais nous nous réjouissons que leur nombre augmente, ne serait-ce que pour les touristes, qui sont trop souvent sollicités par des rabatteurs sur le parvis et dont on peut craindre qu'ils se fassent escroquer.

  • Et maintenant, la neige....

    Dimanche, nous évoquions la Forêt Noire, à cause des sapins. Aujourd'hui, ce serait presque Morzine !

    A l'ouest, il neige :rue du Delta (Paris, 9e)

    PHOTOS --- neige 9e - à l'ouest.JPGA l'est, il neige : boulevard de La Chapelle (paris, 10e)

    PHOTOS --- neige 10e -1- web.JPG

     

     

     

     

     

     

     

    La neige n'est pas la bienvenue à Paris, malheureusement, car les transports en commun de surface ne sont pas préparés à ces conditions de circulation. Beaucoup de bus sont immobilisés.... la RATP va même plus loin et annonce laconique sur son site : " Réseau bus :  En raison des chutes de neige, l'ensemble du réseau bus est paralysé. Le trafic est normal sur les lignes de tramway.

  • Le Faubourg a des allures de Forêt Noire

    PHOTOS - sapins du faubourg web.JPG

    Depuis quelques jours les sapins de Noël font les beaux sur le trottoir du faubourg Poissonnière, peu après la traversée de la rue de Dunkerque. Les familles les plus promptes à se plonger dans les décorations profiteront certainement du week end pour faire leur achat. C’est un peu tôt ? Pas vraiment, les peuples du Nord sont déjà dans ces préparatifs depuis un mois, et de plus, les sapins qui ont le vent en poupe, les Nordmann (abies nordmanniana ou caucasica), sont résistants. Votre sapin gardera sa belle allure jusqu’au Jour de l’an, malgré la chaleur des appartements.

    Cet homme du nord (Nordmann) ne fait pas référence à l’origine géographique du sapin mais au botaniste finlandais Alexander von Nordmann (1806-1866) qui en rapporta les graines. En réalité, c’est un conifère originaire de Géorgie, des montagnes de Crimée et du Caucase. Croissance lente : il lui faut 10 à 12 ans pour atteindre 2 mètres.

    D’autres variétés sont disponibles pour le même usage : les épicéas (Picea Abies), les Grandis  ou sapins de Vancouver (Abies Grandis), les Pungens (Picea Pungens) d’une couleur bleu argenté, ou encore l'Omorika ou sapin de Serbie (Picea Ommorika) qui possède des aiguilles bleu vert assez sombre au-dessus et blanches au-dessous.

    PHOTOS - Adonis à Noël.JPG

    Les prix chez notre fleuriste de quartier ADONIS vont de 19€à 125€ selon la taille et l’espèce.

    (Adonis fleuristes, 142 rue du faubourg Poissonnière, 01 48 78 20 65).

    Parallèlement le renne du Père Noël s’est installé dans la devanture de la boucherie Leboine, car tous les enfants  le savent, dans les forêts… il y a des rennes ! Au moins, au mois de décembre…PHOTOS - le renne du Père Noël Leboine web.JPG

    Il sera bientôt temps de passer les commandes pour les réveillons et les repas festifs. (Boucherie Leboine, 144 rue du Faubourg Poissonnière, 01 48 78 90 92)

     

  • 18e : des rencontres artistiques à la Goutte d'Or

    Entre une bonne bouteille, des accessoires de mode et des tableaux, il doit y avoir place pour un peu de convivialité. C'est ce qui fait la différence à la Goutte d'Or, malgré tous les problémes.

    Ce week end, et on espère que la température le permettra, faites un tour dans le quartier à la recherche de ces lieux où des artistes vous attendent...vente Fanny Kachintzeff.JPG

    • Oliv Steen –Gravures-
    • Fanny Kachintzeff  -Bijoux, vêtements, accessoires de mode- à la « la cave de Don Doudine » 38, rue Myrha

    data=THOVNZQrxkIPErVrheJFeECdXfT-I9KAZUR51Cjm_PRC7dk127jWOT4YSyTkYfkSzUwMfgWnY5pzxLfTU5FqqREOOl4t3nQd1rq7f-E

    • Bruno Pascal -Objets lumineux-
    • Valérie Buffetaud –Peinture-

    tous deux au 11, rue Richomme

    •  Echomusée au 21, rue Cavé

    SAMEDI 4 et DIMANCHE 5 DECEMBRE 2010

    De 14h à 19 h

  • Balade reportée dans le quartier Barbès avec le maire du 10e Rémi Féraud

    Il y a plusieurs semaines, Action Barbès avait écrit à François Dagnaud, adjoint au maire de Paris chargé de la propreté afin de l'alerter, une fois encore, sur l'état lamentable des abords du carrefour Barbès (abords de la station de métro, boulevard de La Chapelle, haut du Faubourg Poissonnière et haut du boulevard de Magenta).

    Il nous répondait rapidement, notamment cela : "Je me permets de vous rappeler que, depuis 2009, les Mairies d’arrondissement sont compétentes pour définir les priorités de nettoiement, de verbalisation et de communication de proximité sur leur territoire. Je précise que la Mairie de Paris reste naturellement à leur disposition pour les aider à coordonner leur action sur le carrefour Barbès."

    Depuis la réorganisation de la collecte des ordures, les services de la Propreté (DPE) jouissent en effet d'une plus grande proximité avec les maires d'arrondissement. Aussi, nous avons repris contact avec Rémi Féraud, maire du 10e, qui a accepté de faire le tour du quartier avec deux représentants de l'association.

    Mais il a neigé, dans la nuit de mercredi à jeudi, la météo l'avait annoncé, et le maire du 10e a pensé que ce ne serait pas représentatif du paysage habituel, si la visite et nos observations avaient lieu ce jeudi. On reporte donc. Mais nous ne lâchons pas... car notre espace public mérite mieux. Regardez :

    PHOTOS - visite propreté - colonne à verre placette Paré G Patin.JPGPHOTOS - visite propreté - près de Guerisol r G Patin.JPG

    PHOTOS - visite propreté - haut bd de Magenta.JPGPHOTOS - visite propreté - abords station de métro.JPG

     

    Dans l'ordre des vues :

     

    la colonne entérrée de la placette Paré-Patin,

     

    la rue Guy Patin, près de la boutique de fripes Guerisol,

     

    le haut du boulevard de Magenta près des palissades du chantier du Louxor,

     

    et les abords de la station de métro Barbès Rochechouart, près de l'entrée face au Louxor,

    le jeudi 2 décembre peu après midi.

  • Compte rendu de mandat de Bertrand Delanoë à la mairie du 18e

    Afin de rendre compte de son action municipale au cours des douze derniers mois, Bertrand Delanoë effectue chaque année, un compte rendu de mandat en organisant des réunions publiques dans chacun des vingt arrondissements parisiens.

    Photos -- CR de mandat.jpgLe compte rendu de mandat du Maire de Paris dans le 18ème arrondissement aura lieu

    le jeudi 2 décembre

    à 18h30

    à la Mairie du 18ème

    Dans certains arrondissements, des thèmes avaient été choisis pour canaliser les questions des habitants, ainsi, par exemple, dans le 9e avait-on traité de la question scolaire, dans le 17e de la place des jeunes dans notre cité, dans le 5e, de Paris capitale universitaire, ou encore dans le 14e de la solidarité et dans le 3e du logement social. Dans le 10e, en revanche, les questions étaient libres même si le réaménagement de la place de la République a pris beaucoup de temps au détriment de questions plus pointues comme le flux automobile dans la rue d’Hauteville qui reste très encombrée, aux dires des auteurs du blog Quartier Hauteville Saint-Denis

    Dans le 18e, même liberté pour poser vos questions. Il faut dire que la salle est relativement acquise au Maire de Paris et que les fauteurs de troubles comme on a pu en connaître dans certaines réunions ne seront pas majoritaires.

    Le document de synthèse de ces comptes rendus de mandat 2010 est feuilletable en plein écran sur le site de la Mairie de Paris grâce à Calaméo ici

  • Une salle pleine ... à craquer.

    Conseil de quartier Goutte d'Or le 23 novembre

     

    Espace public : prostitution, vente à la sauvette, drogues, propreté… tout y est passé pendant ce conseil de quartier très animé, devant une salle archicomble. Thème hautement sensible dans ce secteur du 18e.

    Pour répondre aux questions, le commissaire divisionnaire M.Clouzeau, le premier adjoint Eric Lejoindre, un représentant de la DPP (Direction de la prévention et de la protection), le responsable RATP de la ligne 4.

     

    PHOTOS - Goutte d'Or CQ du 23 nov 2010 web.JPG

     photo de la salle de l'école élémentarie de la rue P. Budin.

     

    Plusieurs habitants, jeunes qui viennent de s’installer et moins jeunes qui habitent le quartier depuis de très nombreuses années, ont le sentiment que leur quartier est abandonné, qu’il n’est plus le même. Dealers, toxicomanes qui se droguent sous les fenêtres et dans les halls d’immeubles, agressions, prostitution, extension des espaces de vente à la sauvette, gêne pour les commerçants et perte de chiffre d’affaires, métro Barbès difficile d’accès, bruits nocturnes liés aux débits de boissons alcoolisées illégaux, la situation se dégraderait.

    Les rues les plus citées, rue Dejean, Poulet, de Suez, de Panama, Myrha, boulevard Barbès aussi, le carrefour Barbès et le marché boulevard de La Chapelle, rue des Poissonniers.

    Eric Lejoindre a tenté de rappeler les efforts conséquents de la Ville et de la mairie du 18e pour éradiquer l’habitat insalubre, refaire  le square Léon (coût 500 000 €), mettre en place des équipes de développement local, subventionner des associations, faire avancer le projet de « marché des cinq continents » - qui attend depuis au moins 10 ans-. Son discours n’a pas été vraiment entendu.

    Le commissaire Clouzeau, qui a choisi de venir dans le 18e, a reconnu les difficultés rencontrées par ses agents.  Pour avoir connu le quartier il y a 20 ans, il ne lui semble pas que la situation se soit dégradée. Et pourtant, impossible d’éradiquer la vente à la sauvette : « police-menottes-prison », ce n’est pas possible. « On est devant des infractions : on ne peut mettre que des contraventions aux vendeurs, très nombreux en effet, PV qui ne seront d’ailleurs jamais payés ». Car si on en fait un délit, encore faut-il qu’il soit suivi d’une sanction. Or la garde à vue n’est guère à la mode et on ne peut pas en mettre 100 ! Puisqu'ils ne tiendraient pas dans le commissariat ! Ce phénomène est donc traité comme un problème d’ordre public : et nous, usagers de da station, nous constatons que la police fait un contrôle, les vendeurs changent de trottoir, la police repart, les vendeurs reviennent.   

    La hiérarchie des priorités : impossible aussi de mobiliser en permanence trop de policiers, alors qu’il y a des problèmes plus graves comme le trafic de stupéfiants. La seule sanction possible, et même efficace, reste la saisie de la marchandise. «  Mon meilleur outil, c’est la benne !! » conclut-il à ce sujet.

    Et la prostitution ? Rappelons que le racolage est devenu un délit. Une forte pression a été exercée sur Paris intra muros il y a quelques années. De fait, elle s’est alors déplacée, vers les boulevards des Maréchaux, et les bois, souvent dans des conditions d’insécurité considérables. Mais on la voit réapparaitre depuis quelques mois dans les voitures et même dans des halls d’immeubles. Les interpellations quotidiennes sont toutes classées sans suite par le Parquet qui estime que les prostituées sont avant tout des victimes et qu’il faut attaquer les réseaux. « On vide la baignoire avec une cuillère percée » !! s'exclame le commissaire. Pas d’évolution possible sans changement de politique pénale.

    Au final, on comprend que la ville ne reste pas inactive surtout en matière de réhabilitation, d’urbanisme, de logements, d’aide aux associations qui œuvrent sur le terrain. Là, les habitants le reconnaissent volontiers. Ils reconnaissent également que la Préfecture de police, mène des actions régulières : ainsi le 18 novembre dernier, une opération conjointe police/douanes de lutte contre la vente à la sauvette de cigarettes contrefaites dans le secteur Barbès/Rochechouart (18e) a permis d’interpeller 28 personnes. Ils reconnaissent encore que beaucoup de moyens et de personnes sont mobilisés, mais ils voient surtout que la misère est plus grande. Malgré cela, ce 23 novembre ils étaient très nombreux à ne pas voir le résultat de tous ces investissements humains et financiers et le faisaient savoir tant à la mairie qu’à la police. Les expressions «  quartier non mixte » et « ghettoïsation » sont revenues souvent dans les interventions. 

    PHOTOS - Jessaint Chapelle DPE.JPGMais personne n’a fait remarquer qu’il y avait depuis plusieurs années des suppressions importantes de fonctionnaires de police, de magistrats, d’enseignants, de moyens dans les services publics…

    En conclusion, nous n’avons pas été surpris par les déclarations de uns et des autres, car nous ne connaissons que trop la situation dans nos quartiers, toutefois l’absence d’évocation des suppressions d’effectifs dans la police, comme dans les autres services publics au demeurant, laisse perplexe. De la part du commissaire, on peut comprendre qu’il ne les mette pas en avant, par respect de la politique de son ministère, mais de la part des élus, ce silence est moins compréhensible.

     

  • Un polar recommandé par la Préfecture de police

    On ne reçoit pas tous les jours des conseils de lecture dans le bulletin d’information de la Préfecture de police. Une fois n’est pas coutume. Le Point Info de la Préfecture de police de ce 23 novembre était porteur d’une critique littéraire et se fasait l’écho de la remise du Prix du Quai des Orfèvres 2011. Nous aussi, à Action Barbès, nous avons eu nos coups de cœur polar  comme en témoignait notre soirée littéraire de mars dernier, avec Marc Villard.

    PHOTOS --- book_cover_du_bois_pour_les_cercueils_113819_250_400.jpgQue disait le bulletin de la PP sur son Prix ? Voyez vous-même : « Claude Ragon a été proclamé aujourd’hui, par le préfet de police, Michel Gaudin, lauréat du 64e prix du Quai des Orfèvres pour son roman Du bois pour les cercueils.

    A la manière d’un Maigret, un roman d’ambiance, les coulisses d’une usine de transformation de bois, le climat du Jura en hiver, des habitants durs à la tâche et pas très causants… L’enquête des gendarmes n’ayant pas convaincu, le commissaire la reprend avec ses méthodes, à l’ancienne, sur le terrain plutôt que dans les laboratoires de la police scientifique, dans le bruit des ateliers, les odeurs de colle et les courants d’air…

    Fondé en 1946 par Jacques Catineau, ce prix couronne chaque année, sur manuscrit anonyme, un roman policier français, décrivant les modalités de fonctionnement de la police et de la justice française.
    Le jury du prix du Quai des Orfèvres est placé sous la présidence du directeur de la police judiciaire de la préfecture de police. »

    L’ouvrage récompensé par les membres du jury est publié par les éditions Fayard, avec un tirage de 50.000 exemplaires.

    Quelques mots sur l’auteur, grâce au communiqué de l’AFP : Claude Ragon, né à Madrid, marié et père de deux garçons, est un ingénieur retraité de l'industrie du bois dans laquelle il a travaillé de 1965 à 2002.
    Il a vécu jusqu'à l'âge de 20 ans en région parisienne et vit aujourd'hui à Seyssel une commune limitrophe de l'Ain et de la Haute-Savoie où il pratique la marche, le cyclisme et la lecture.
    Il a publié un premier roman il y a quelques années chez un petit éditeur, "L'assassin n'aimait pas les livres", et a tenté six fois, a-t-il dit, sa chance pour le prix quai des Orfèvres.

    La tenacité a du bon quelquefois...