Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Action Barbès - Page 264

  • Don Doudine a déménagé

    paris, 18e, rue-myrha, caviste, don-doudine, Don Doudine a déménagé il y a quelques semaines. Nous n’avons pas eu l’occasion encore de saluer le caviste depuis son transfert de la rue Myrha numéro 38 à.... la rue Myrha, numéro 16. Avec un bon diable, le transport des bouteilles a du s’avérer assez facile, un bon diable et des bons bras.

    Le charme de la boutique qu’on aimait n’est pas tout à fait au rendez-vous. Ici  tout est net et clean, structure de la vitrine en aluminium, façade moderne, en briques toutefois qui donnent plus de relief que le béton ordinaire. Il nous faudra retourner aux heures d’ouverture, après 16 heures, donc, pour prendre la mesure du changement et demander au propriétaire comment il se sent dans ce nouvel espace. A découvrir de toute façon.

    Dans l'ancienne boutique, nous avions remarqué les très beaux bijoux, création et fabrication originales, qui étaient présentés non loin des caisses de vin. Tout cela faisait bon ménage. Pourvu qu'ils y soient encore.

    paris, 18e, caviste, don doudine, boutique, rue-mirha

  • Le mauvais goût en façade

    paris, 10e, magenta, enseigne, DVD, image-sexiste,

    Pour certains marchands du boulevard de Magenta, il semble que ce soit tous les jours la journée de la femme, au moins de la femme fatale ! Ce mauvais goût sexiste s’étale sur la devanture d’un loueur de DVD type « wild », comme l’indique son enseigne en bon français…  situé au numéro 75 du boulevard de Magenta.

    paris, 10e, magenta, enseigne, DVD, image-sexiste,Le pied de ce bel immeuble haussmannien, à la façade récemment rénovée, se partage entre une boutique de photo Kodak et ce "grossier grossiste" en DVD. Frappant autant qu' affligeant, le contraste entre cette image d’une femme provocante et le tympan au-dessus du portail de l’immeuble où figure une scène plus ou moins biblique, que notre connaissance défaillante en cette matière ne nous permet pas d’identifier précisément. Si certains lecteurs peuvent nous éclairer, qu’ils se manifestent. Nous accueillerons avec plaisir leurs informations. 

    Revenons à notre environnement mis à mal par la publicité. L’accroche publicitaire a des limites, la taille des enseignes aussi. Ici toutes les bornes sont dépassées. Nous avons fait un signalement auprès de la mairie du 10e et nous attendons une réaction appropriée des élus et particulièrement des élues. On sentait bien petit à petit la publicité gagner du terrain, et envahir toute surface disponible, quelles qu’en soient la matière et l’orientation, pourvu  qu’elle attire l’attention.  Nous voyons déjà depuis plusieurs mois des pharmacies opter pour de grands panneaux collés sur leur vitrine : en effet, les médicaments ne sont pas exposés en devanture comme des bijoux ou du prêt à porter, et la neutralisation de la vitre par un panneau non transparent crée à l’intérieur de la boutique  du linéaire de présentation et du rangement. Les banques également nous ont habitués à des placards de grande taille, souvent suspendus derrière la vitrine. Pollution visuelle !

    La Ville a certainement trop tardé à réviser son règlement local de publicité, vieux de 25 ans, complexe, poussiéreux, incompréhensible, et difficile à faire appliquer. A sa décharge, rappelons que les élus Verts dans la première mandature avaient fait un gros travail de modernisation et obtenu un vote en Conseil de Paris fin 2007, bientôt remis en question dans  une procédure fumeuse. Bertrand Delanoë a-t-il bien fait de reprendre depuis le début la réflexion, sans s’appuyer sur le travail déjà accompli ? La vision est certes noble : « améliorer la qualité du paysage urbain parisien en introduisant de nouvelles règles plus restrictives mais respectueuses des ambitions économiques, culturelles et touristiques de la capitale pour la publicité et les enseignes.»  (dans le texte sur paris.fr) Mais, comme toujours en pareil cas, nous sommes en droit de nous demander de quels moyens nouveaux la mairie de Paris s’est-elle dotée pour faire appliquer son nouveau règlement ?

  • Derrière les grilles...

    paris, 18e, square-jeassaint, urbanisme, terrain-vague,dominique-lamy,On ne peut que déplorer l’arrêt des travaux qui devaient donner à ce coin de la Goutte d’Or une alternative verte, un espace joliment paysagé.  Voir aussi l’article dans notre journal n°19 du printemps 2009.

    En effet, cette parcelle a été libérée des anciennes bâtisses sans valeur qui l’encombraient en 2009. Une consultation des habitants a suivi, au sein du conseil de quartier Goutte d ‘Or-Château rouge et des plans ont été validés à tous les niveaux. On s'attendait à plus ou moins long terme à se promener dans ce que le schéma ci-dessous promettait :

    paris,18e,squares,parcelle,terrains vagues,domonique-lamy,urbanisme

    Que se passe-t-il donc ? Aux questions que posait notre association lors d’un conseil de quartier, Dominique Lamy, élu référent de ce CQ, avait répondu que le chantier avait pris du retard, mais que rien n’était remis en question. On sait que la Ville a beaucoup à faire dans le quartier, où de nouveaux immeubles poussent à chaque coin de rue, mais des espaces libres et vastes comme celui-ci derrière des grilles… quel gâchis. On aurait pu profiter du printemps pour y faire quelques plantations.

    Un autre square du quartier de la Goutte d'Or, le square Léon, dispose d'un terrain de sport qui fait le bonheur des jeunes... ici, il est tôt, ils sont à l'école et Action Barbès peut prendre ses photos tranquillement.

    paris, 18e,square-léon,terrrain-de-sport

    On voit au loin la façade du Mont-de-Piété, rue Cavé, où Gervaise vendit tous ses biens dans le L'Assommoir d'Emile Zola.

  • Un peu de militantisme...

    Dans le cadre de la journée internationale des femmes, nous vous signalons avec enthousiasme

    un forum de littérature de jeunesse non sexiste

    à la mairie du 18e les 8 et 9 mars.

     

    document?id=16500&id_attribute=111

     

    "Les études montrent qu’au 21e siècle, la littérature de jeunesse reste très imprégnée de stéréotypes sexistes. Non seulement, elle compte beaucoup plus de héros que d’héroïnes mais les filles continuent  à être surreprésentées dans des activités d’intérieur, secondant à l’occasion leur maman tandis que les petits garçons s’activent avec des copains à l’extérieur.

    Heureusement, il existe aussi des livres formidables, avec de vraies petites filles pleines de vie et d’audace et de vrais petits garçons tendres qui n’ont pas à cacher leurs larmes."

    Lire la suite sur le site de la mairie du 18e.

    A NOTER Du 8 au 26 mars : Exposition « Des albums de jeunesse pour construire l'égalité »

  • Promenade dans la Goutte d'Or

    paris, 18e, Monsieur-Chat, thomas-Vuille, rue-myrha

    Monsieur CHAT est de retour dans le quartier et cette fois, il s’étale dans de grandes dimensions sur fond de ciel bleu. Le pignon de cette maison de la rue Myrha, à l’angle de la rue Léon, semble voué à une destruction prochaine et il est probable que le chat disparaitra avec la maison. En attendant le printemps, le personnage attachant et rieur met de la couleur dans l’environnement.

    Le chat a des fans qui ont écrit une longue page dans wikipédia : une visite ?

  • n'oubliez pas CIRCUL'LIVRE ce soir au marché d'Anvers !

    Juste un rappel pour les habitués du marché d'Anvers et pour tous les autres qui découvrent peu à peu le stand des bénévoles de Circul'Livre.

    Chaque premier vendredi du mois, le stand de livres est ouvert à partir de 17h30 - 18h, parmi les étales du marché d'Anvers  et offre toutes sortes de bouquins d'occasion que l'emprunteur est libre de repasser à ses amis, de déposer sur un banc si le temps le permet, ou de rapporter sur le stand du square d'Anvers ou tout autre dans Paris. Ils sont maintenant nombreux après plusieurs années d'existence.

    circul livre de janvier 2011 web.JPG

    En hiver - la photo ci-contre est prise le premier vendredi de janvier -  il est nécessaire d'éclairer le stand. Les conditions climatiques n'étaient pas optimales de soir-là et un verre de vin chaud aurait apporté du réconfort aux amis qui tenaient le stand....

    Malgré tout, la surprise des passants et des clients du marché donne toujours beaucoup de plaisir, quand il leur est annoncé que ces livres sont à leur disposition et qu'ils peuvent les emporter sans plus de formalité. L'important est que le livre circule, pas qu'il reste dans un grenier ou une vieille caisse de la cave.

    Les bénévoles de CIRCUL'LIVRE du Conseil de quartier Trudaine Rochechouart ont besoin de renforts, disponibles les premiers vendredis de chaque mois pour quelques heures, le temps d'apporter les livres, de tenir le stand et de remiser les livres jusqu' à la prochaine fois.  Faites vous connaître auprès de la Mairie du 9e ou ici même, en laissant vos coordonnées dans un message.

  • 7 rue Ravignan habitait Max Jacob...

    67e anniversaire de la mort de Max Jacob

    À l'occasion du 67e anniversaire de la mort du poète Max Jacob, une cérémonie commémorative se déroulera le vendredi 4 mars 2011, à 19h, rue Ravignan, à l'initiative des artistes de la Fraternité Max Jacob. Le Maire du 18e arrondissement, Daniel Vaillant, participera à l'événement, devant la demeure où le poéte résida de 1907 à 1911.

    Max Jacob est mort le 5 mars 1944 au camp de Drancy, en banlieue parisienne.

    Une projection du film « Les tranches de vie de Max Jacob », ainsi que des lectures de poèmes par Florient Azoulay auront lieu lors de cette cérémonie de commémoration.

     


    Cérémonie commémorative, demain vendredi 4 mars 2011, À 19h, en bas de la rue Ravignan.

    immopolis+for+blog.jpg

     

    L'immeuble du 7 rue Ravignan, vu par une artiste américaine qui a élu domicile à Montmartre.

    Visitez le site de Mary Blake.

  • Un enclos sous le viaduc

    Nous avions évoqué en novembre dernier le campement de jeunes hommes, essentiellement, immigrés et selon toute vraisemblance sans papiers, campement démembré à la demande de la mairie.

    Depuis lors, des mesures de fermeture de cet espace ont été prises et il est désormais entouré d'un grillage vert d'environ deux mètres de hauteur, qui en interdit l'accès. On peut imaginer que la suppression de l'abri ne supprime pas les personnes qui s'y rassemblaient. Où sont-elles maintenant ?

    paris, 10e, boulevard-de-la-chapelle,campement,sous-viaduc,immigrés,gare-du-nord

    On a connu ces dernières années, rien que dans le 10e, l'expulsion des tentes le long du Canal Saint-Martin, l'expulsion des jeunes Afghans du square Villemin, le réaménagement du parvis de la Gare du Nord (dépose de la marquise et fermeture des recoins au pied de la façade), et d'autres sans doute.

    En juillet dernier, Le Monde relatait l'évacuation, une de plus à cet endroit, des quelque deux cents personnes, qui vivaient le long du canal Saint-Martin, sous les ponts Louis-Blanc et La Fayette, dans des conditions d'insalubrité et de précarité qui ont conduit régulièrement à de la violence. Les communiqués de la Mairie de Paris et du Ministère de l'émigration d'alors sont ensuite contradictoires: les uns affirmaient qu'une majorité de migrants étaient des demandeurs d'asile et à ce titre étaient en attente d'un hébergement, que l'Etat tardait à mettre en place. Les autres prétendaient qu'ils étaient en situation irrégulière, sans autorisation de séjour en France et constituaient "la principale plate-forme de transit des filières d'immigration irrégulière à destination de la Grande-Bretagne"... Qui croire ?  La Ville de Paris réserve toutefois une part importante de son budget pour tenter d'apporter une aide suffisante à ces populations dont le nombre ne diminue pas. Pas simple!

     Oserons-nous reprendre quelques commentaires extraits du Monde à la suite de la publication de cet article paru le 20 juillet 2010 ?

    "A quand l'évacuation des nombreux camps français, composés d'individus lourdement armés, en Afghanistan. Tu viens désarmé chez l'occidental et t'es un problème, il vient chez toi armé, t'occupe et te bombarde et il trouve ça juste et bien. Quelle belle mentalité!"

    "Des soldats français se font tuer en Afghanistan pour libérer le pays de la dictature des talibans, et pendant ce temps, le contribuable français paie pour accueillir des Afghans qui préfèrent déserter leur pays plutôt que de contribuer à sa libération. On marche vraiment sur la tête."

    Le monde est compliqué, même vu du coin de la rue.

  • Tout en haut de la rue de Maubeuge

    Il n’est pas certain que tout le monde sache que la rue de Maubeuge s’en va rejoindre le boulevard de La Chapelle, à l’arrière de l’hôpital Lariboisière.

    Encore une modification du sens de circulation
    La modification que nous avons récemment découverte concerne ce tronçon de voirie qui a été au cœur de nos préoccupations il y a longtemps. En effet, cet itinéraire a été pendant un temps le déversoir du trop plein d’embouteillages du boulevard de La Chapelle. Les automobilistes coincés dans leurs boites métalliques envisageaient souvent de faire le tour de l’hôpital pour s’échapper par le boulevard de Magenta. Certains -pas tous !-  respectant l’interdiction au niveau du passage des ambulances se retrouvaient un peu plus coincés dans la rue Guy Patin, et de refaire le tour du terre plein sous viaduc…

    paris, maubeuge, porte-huit, lariboisière, circulationDe fil en aiguille, la situation s’est améliorée, et il a été possible de rendre le panneau plus convaincant et de dissuadre les automobilistes de s'engager dans la rue de Maubeuge.

    La situation actuelle nous surprend :
    Il est en effet essentiel de conserver des accès faciles aux utilisateurs des parkings Vinci (Gare du Nord et Lariboisière). Or, avec la dernière modification de circulation, les automobilistes qui quittent le parking Gare du Nord n’ont plus la possibilité de se diriger vers le Nord, vers le boulevard de La Chapelle. On se demande bien pourquoi. Dans un premier temps, nous avions même pensé qu’il s’agissait d’un dispositif provisoire lié aux travaux de réseaux en sous sol dans ce secteur.

    paris, maubeuge, porte-huit, lariboisière, circulationNous reconnaissons que le stationnement des porte-huit (transport de voitures de location) le long du pavillon de réanimation de Lariboisière ne facilite pas toujours le passage de deux voitures de front. Rappelons toutefois que leur stationnement à cet endroit est interdit. Certains chauffeurs peu respectueux s’y arrêtent malgré tout pour des raisons de proximité avec la rampe du parking. Rappelons ensuite que ces transports devaient être interdits au 1er janvier 2010, puis 2011 et que l'application de ce décret municipal a été reportée. Pourquoi ? Qui fait pression sur qui? Les loueurs ont été prévenus avec un délai important de l'imminence de cette interdiction et on ne comprend pas les raisons de tels atermoiements.

    Nous attendons une réponse de la mairie du 10e à notre demande de renseignements faites déjà par deux fois. Les sociétés de loueurs de véhicules ont probablement été informés. Il est tout de même regrettable que les riverains, le conseil de quartier et les associations ne le soient pas.

     

  • LOUXOR : La bâche est arrivée !

    Non, vous n'avez pas pu ne pas la remarquer !

    La bâche est arrivée ! Montée dans la semaine sur l'échafaudage qui cache la belle façade du Louxor, à l'angle des boulevards de Magenta et de La Chapelle.

    Michel Gomez, Délégué général de la Mision cinéma de la Ville de Paris l'avait annoncé le 25 janvier dernier, lors du Conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul, entièrement consacré au projet de la Ville pour le Louxor.

     

    paris,10e,louxor,mission cinéma,michel gomez,bâche

     

    La Mairie avait promis de ne pas laisser la publicité envahir cet espace. Parole tenue. Saluons l'effort.

    Toujours dans le cadre des engagements de la Mairie, ACTION BARBES sera reçue ce soir même par Michel Gomez, à la Mission cinéma, pour échanger propositions et informations. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés ici même de l'essentiel de cette rencontre.

  • Beecitiz ?????

    C'est un drôle de nom pour un site municipal. Pourtant il attise notre curiosité. De quoi s'agit-il ?

    Nous venons de le découvrir aujourd'hui même dans un article de nos collègues de Bel Air Sud. Toujours à la pointe de l'info ! Beecitiz est une expérimentation faite dans le 4e arrondissement de Paris, qui offre aux habitants de ce territoire, ou à ses usagers, la possibilité de signaler un "désordre", qu'il soit de voirie (des grilles tordues, un éclairage déficient, une ampoule grillée), de signalisation( des panneaux tombés ou en panne), de propreté (des dépôts d'encombrants), etc. Plutôt que de grommeler sur l'inefficacité de la DVD, de la DU ou des Parcs et jardins, vous pouvez par cette interface commune signaler le dysfonctionnement.

     

    paris, barrières, croix-de-saint-andré, DVDn paré-patin, Magenta
    Barrières Croix-de-Saint-André sur la placette Paré-Patin,
    endommagées par un camion le 12 février 2010.
    Non, ce n'est pas une erreur, il y a un an.

    Bien sûr, derrière cet écran, il va falloir mettre les moyens pour que la transmission se fasse correctement et rapidement. Signaler n'est pas réparer, signaler n'est pas ramasser. Bon. Mais, en pensant à notre article du 25 février sur la banderole vantant la pizza et toutes ses tailles, il est vrai qu'un guichet unique collectant ce type d'infos, permettrait peut-être de rationaliser les interventions et les rappels au règlement sur la publicité, dans ce cas. C'est une expérimentation dont nous essayerons de suivre l'évolution, et surtout d'observer les premiers bilans. Et vous-même, qu'en pensez-vous ? 

  • Occupation de l'espace public : Magenta 118

     

    paris, Magenta, pizzeria, emprise, occupation espace public, enseigne, banderole
    Cette petite pizzeria consacre une grande partie de sa production à la livraison à domicile. Les nombreux scooters qui stationnent sur le trottoir entre la chaussée et la piste cyclable en témoignent. Gênent-ils sérieusement le cheminement des piétons ? On ne peut pas le dire. Ce commerce a-t-il une autorisation pour occuper cette bande d’espace public ? On ne peut pas le dire non plus. 

    En revanche, la banderole racoleuse qui s’étend entre deux poteaux de mobilier urbain n’est pas du meilleur effet sur l’esthétique d’ensemble du boulevard. Chacun en conviendra. Nous serions surpris qu’elle bénéficie d’une autorisation. Alors ? Chacun fait-il sur le boulevard comme bon lui semble ? C’est un peu l’impression qu’on ressent.

    Il y a quelques semaines, nous avons demandé à l’élue du 10e chargée de l’espace public, Elise Fajgeles, de se renseigner auprès des services concernés. Dans un premier temps, elle nous a répondu qu’aucune autorisation n’était classée dans les dossiers de la mairie du 10e. On a en effet appris au fil des années que les mairies d’arrondissement étaient consultées et qu’elles donnaient leur accord ou non à toute demande d’étalage ou de terrasse de la part d’un commerçant. Ici, précisément, aucune autorisation n’a été donnée récemment par la mairie du 10e. Nous avons renouvelé notre question tout récemment sans succès. Nous savons par expérience que les services de l’urbanisme répondent souvent tardivement (voire pas du tout) . Une demande de stationnement pour une brasserie boulevard de Magenta (qui date de 2ans)  n’a jamais été traitée (positivement ou négativement) alors même qu’elle nous semblait tout à fait justifiée. Des représentants de ces services avaient pourtant précisé lors d’un conseil de quartier rue de Belzunce qu’il était possible de les contacter. Lors des différents comités de pilotage à L’Hôtel de ville nous avons pu constater combien il est difficile d’obtenir des réponses précises. Nous avions par exemple suggéré la rédaction d’une plaquette d’informations simplifiées pour les commerçants contenant les règles essentielles d’occupation de l’espace public.

    Le prochain comité de pilotage Barbès fixé mi mars nous permettra d’en reparler. Pour trouver des circonstances atténuantes à ces lacunes et ces dysfonctionnements, on peut imaginer que la refonte du règlement des étalages et terrasses a perturbé les activités…

    Il appartient sans doute aussi aux copropriétés riveraines de signaler les enseignes et les banderoles criardes qui enlaidissent l’environnement. Mais qui prend encore son stylo pour engager une telle démarche ?