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Action Barbès - Page 262

  • la réunion du 30 mars sur les Grands Boulevards résumée autrement

    Chacun sait que les mêmes discours peuvent être interprétés différemment ou même simplement entendus différemment. Pour que vous ayez une représentation plus étendue de ce qu'est le projet de remise en double sens des Grands Boulevards, nous vous proposons une autre traduction de la réunion à laquelle Action Barbès a assisté jeudi dernier, au gymane de la rue de Lancry, avec les élus et les services de la Ville.

    C'est le blog du quartier d'Hauteville qui vous parle... Lisez avec attention leur version.

    Rue-Hauteville-bandeau.jpg

    Bien que tout proche, puisque de Barbès chacun peut s'y rendre à pied, on note très rapidement que les problèmes majeurs sont ceux liés à la circulation. L'image qui revient en boucle dans le blog est l'entonnoir. Pourtant cette rue, relativement étroite, ne semble pas présenter un caratère aussi dramatique à nos yeux d'usagers pas toujours attentifs. Il faut donc se méfier des idées trop rapidement construites et croire ceux qui vivent sur place. La concertation doit donc être renforcée, améliorée pour chaque nouveau projet, pour éviter les éccueils liés aux bonnes idées des urbanistes, aux inovations des ingénieurs de la ville, aux astuces des uns et des autres, qui ne se révèlent pas toujours géniales à l'usage. Sans procès d'intention !

  • La mairie du 9e a perdu contre Carrefour mais pas contre Monop

    A plusieurs reprises nous avons écrit à propos de la prochaine ouverture d'un Carrefour rue Rochechouart, que rien n'a pu empêcher. Malgré les pétitions et la mobilisation des habitants, la ville et les élus du 9e n'ont pu interdire l'implantation d'un magasin Carrefour, la loi donnant raison à celui-ci.

    document?id=15568&id_attribute=11122 rue de Martyrs se jouait alors, il y a quelques mois, un scénario similaire avec la fermeture annoncée de la célèbre pâtisserie Seurre (plus que centenaire), certes un peu loin du carrefour Barbès mais bien connue de tous les gourmands.

    Gérard Seurre avait décidé de prendre sa retraite et le groupe Casino-Galeries Lafayette-Monoprix  était sur les rangs pour implanter un magasin Beauty Monop. Levée de boucliers dans le quartier. La mairie du 9e , grâce au plan local d’urbanisme, adopté en 2006 dans lequel elle avait judicieusement protégé la vocation commerciale et artisanale de la rue des Martyrs, a fait reculer les ambitions du groupe. En effet, pas grand chose d'artisanal dans ce type de boutique !

    Reste à attendre maintenant le successeur de la famille Seurre et surtout l'activité proposée.

  • Le poisson d'avril de Circul'livre

     paris,9e,circul'livre,marché-d-anvers,lecture,gratuit,bénévolesAvec les beaux jours, il était question de reprendre la tenue du stand de Circul'livre sous le kiosque. Finalement les bénévoles qui animent ce prêt bien particulier de livres de toutes sortes ont décidé de rester au coeur du marché, qui les accueille depuis l'automne. Ils ont préféré demeurer là où les chalands passent, l'attrait du marché et le nombre croissant d'habitants sur les lieux témoignant de la bonne santé de l'activité locale autour du square d'Anvers. 

    Les bénévoles vous attendent à partir de 17h - 17h30 sur le marché, pour vous proposer leurs dernières trouvailles : vous prenez un ou plusieurs livres, vous les lisez, puis vous les rapportez ici ou sur un stand d'un autre quartier, ou encore vous le ou les transmettez à un voisin, à un ami... c'est cela la philosophie de Circul'livre ! Le livre circule.

    Rien ne vous empêche de discuter littérature autour du stand. Nous avons des témoignages en ce sens sur des discussions très animées.

  • Réaménagement des Grands Boulevards : 1ère réunion de concertation

    Nous avons annoncé cette première réunion de concertation  ici même (voir article du 29 mars) et en délégation, Action Barbès, s’est rendu sur place. La Ville a choisi le Gymnase Jean Verdier, situé dans le 10e arrondissement, non loin  de la place de la République, pour accueillir les quelques 200 personnes, riverains, commerçants, représentants d'associations, venus entendre les urbanistes parisiens.

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    Les services de la ville avaient préparé une présentation (en ligne prochainement sur le site de la mairie du 10e) avec de nombreuses photos pour illustrer le projet, dont on nous dit bien qu’il n’est qu’au stade de la proposition, puisque la concertation ne fait que commencer, et que, Annick Lepetit le dit elle-même, les habitants et les usagers des quartiers longeant les Grands Boulevards, sont les meilleurs experts.

    Pour répondre aux questions et remarques du public, les maires des 2, 3, 9, 10  arrondissements et Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris chargée de la voirie et des transports. Concernés par ce vaste projet de mise à double sens de cinq  boulevards – Saint-Martin, Saint-Denis, Bonne Nouvelle, Poissonnière, Montmartre -, la Préfecture de police et la RATP, l’agence de développement de Paris, avaient également  leur représentant.

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  • Faut-il mettre en double sens les Grands Boulevards ?

     Réunion publique le mercredi 30 mars à 19h

    au gymnase Jean Verdier, dans le 10e arrondissement

    En frontière de 4 arrondissements, les boulevards Montmartre, Poissonnière, Bonne Nouvelle, Saint-Denis et Saint-Martin sont en sens unique depuis le 20 août 1951.

    Annoncé pour voir le jour en 2013, à la fin des travaux de la place de la République, le double sens sur les Grands Boulevards pourrait devenir réalité plus tôt. Il semble que l'avis de Jacques Boutault, maire du 2e, ait prévalu. Il déclarait en effet au Parisien, en avril 2010 déjà, qu'il ne fallait pas attendre davantage mais réinstaller le double-sens dès 2011 : « Le projet prévoit une circulation en deux fois deux voies avec la création d'un couloir de bus et d'une piste cyclable. Nous allons supprimer des places de stationnement près de la place de la République pour réduire l'emprise de la voiture. »

    De son côté, le maire du 10e, Rémi Féraud, invite les habitants intéressés par le projet à une réunion publique le 30 mars, à 19h, au Gymnase Jean Verdier, dans le 10e, au motif que la décision a été prise de réhabiliter les Grands Boulevards, réduire la vitesse et la dangerosité de la circulation automobile, et redynamiser le commerce. En un mot, s’éloigner de l’autoroute urbaine actuelle pour retrouver des boulevards propices à la promenade.

    Promenade, promenade.... Grands Boulevards....Ca n'éveille pas quelque chose à vos oreilles attentives ?

    J'aime flâner sur les grands boulevards
    Y a tant de choses, tant de choses
    Tant de choses à voir
    On y voit des grands jours d'espoir
    Des jours de colère
    Qui font sortir le populaire
    Là vibre le cœur de Paris
    Toujours ardent, parfois frondeur
    Avec ses chants, ses cris
    Et de jolis moments d'histoire
    Sont écrits partout le long
    De nos grands boulevards

    Vous ne serez pas surpris que nous ayons choisi justement ce couplet-là...

    (Désolés pour le bandeau publicitaire.. fermez-le au début, il n'insiste pas !)

    On aimerait que côté 18ème, Daniel Vaillant tienne les promesses de son programme de campagne et mette en place une CEMD (une commission extra municipale des déplacements) de diagnostic et de réflexion sur l'aménagement d'un axe Porte de La Chapelle-Carrefour Barbès, lui aussi plus propice, sinon à la promenade, au minimum aux circulations douces et à un environnement moins pollué. Les grands travaux de la Porte de la Chapelle n'empêchent pas d'imaginer la suite, pas plus que l'entrée dans Paris - rue de La Chapelle - rue Marx-Dormoy - sous maitrise préfectorale ne devrait être un handicap. Juste une contrainte supplémentaire et un acteur de plus à inviter à la réflexion.
  • Les piétons sont vulnérables... attention

    paris,circulation,avcidentologie,code de la rue,certu,personnes-agées,prévention,sécurité-routièreLe bulletin PPRama de la Préfecture de police du 23 mars nous rappelle à juste titre que les piétons sont les premières victimes des accidents de la circulation à Paris. C'est peut-être aussi que l'homme - et la femme - y marchent plus qu'ailleurs. Les Parisiens ne sont-ils pas les plus faibles détenteurs de voiture ? Seulement quatre foyers sur dix posséderaient une voiture.

    En 2010, à Paris, les piétons ont représenté près de 42% des tués (18), 33% des blessés graves (234) et 1 645 blessés légers. A ce jour, les victimes piétons représentent la moitié des morts sur l’agglomération parisienne (17 tués piétons sur 33 morts en 2011).

    Ce sont les personnes âgées qui payent le plus lourd tribut. Ce sont elles aussi qui marchent le moins vite et qui peut-être n'anticipent pas bien la réelle dangerosité des situations. La Sécurité routière et l'équipe de "C'est pas sorcier" l'ont bien compris, puisque des petites vidéos le rappellent aux heures de grande écoute sur les chaines publiques, depuis le début de l'année. 

    Les seniors ont représenté 78% des morts piétons à Paris, en 2010. En outre, 21,5% des piétons sont accidentés alors même qu’ils traversent la chaussée de façon réglementaire sur les passages piétons, sont sur des refuges, marchent sur les trottoirs ou dans des aires piétonnes. Les responsables des accidents sont des conducteurs d’automobiles, de camions, d’engins deux-roues à moteur qui ne respectent pas la priorité accordée par le code de la route aux piétons régulièrement engagés sur les passages protégés.

    Par ailleurs, les statistiques révèlent qu'un piéton sur deux, blessé ou tué, est fautif, soit qu'il ait délibérément ignoré le passage pour piétons ou simplement négligé les règles du Code de la route, dont on aimerait bien qu'il devienne un code de la rue, comme nous le rappelons régulièrement.

    52,6% des piétons blessés ou tués sont fautifs et dans la plupart des cas ont emprunté la chaussée en négligeant les règles du Code de la route (959 accidents sur 1 865 impliquant des piétons).

     


  • Enfin l'heure d'été...

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    Pensez à régler vos montres et vos horloges !

    Concrètement pour tous ceux

    qui doivent faire un travail de réfléxion intense chaque année...

    on avance d'une heure.

    En France, nous sommes en avance sur le soleil

    d'une heure en hiver et de deux heures en été.

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  • Action Barbès participait à la table ronde "espace public"

    Hier soir, à la réunion publique du conseil de quartier Goutte d'Or Chateau rouge, une innovation a failli partager les citoyens venus débattre. En effet, pour innover, les membres de l'équipe d'animation du CQ avaient décidé de traiter les quatre thèmes choisis en petits groupes, en tables rondes, selon l'expression consacrée, même si de table il n y avait pas trace.

    paris,18,goutte d'or,chateau rouge,barbès,conseil-de-quartier,espace-publicAriel Lellouche, membre du conseil de quartier et animateur de la soirée, a commencé par expliquer aux présents que le but était de donner une suite à la précédente réunion du conseil de quartier qui avait été très animée et traitait déjà de l'espace public, sous l'aspect de l'occupation dudit espace. Comment et par qui est occupé l'espace public dans le périmètre de la Goutte d'Or - Chateau rouge ? Dans certaines rues, par la prostitution, à d'autres endroits par les vendeurs à la sauvette ou par des trafics illcites, également par des commerces qui débordent des limites qui leur sont assignées, etc. D'où l'idée de scinder les problèmes et d'en discuter en tables rondes pour entendre les propositions des habitants, confrontés à ces types de nuisances ou d'incivilités.

    Les thèmes se résumaient en "commerce", "sécurité", "propreté et incivilités" et la dernière, à laquelle nous avons collaboré, "espace public et végétalisation". Plus d'une vingtaine de personnes ont donné librement leur définition de l'espace public tout en se présentant : pour les uns, c'est tout simplement la rue et le trottoir devant chez eux, là où ils souhaiteraient plus de tranquillité, pour d'autres ce sont des comportements qu'il faut changer pour que l'espace qui appartient à tous soit respecté par tous. Il nous a semblé qu'une majorité des participants à notre table ronde souhaitait une réappropriation de l'espace public par les habitants du quartier. paris,18,goutte d'or,chateau rouge,barbès,conseil-de-quartier,espace-publicCertains ont marqué la différence entre habitants et usagers de l'espace public, soulignant que les "gens d'ici" sont plus respectueux de leur environnement. D'autres  pensent que l'éducation peut beaucoup pour améliorer la cohabitation, les cultures et les histoires des personnes qui se croisent à la Goutte d'Or demandent un long temps d'adaptation. Les habitudes des Français de longue date sont ancrées dans un savoir vivre, imposé dès l'enfance, que d'autres populations ne possèdent pas ou qui leur reste étranger. Selon le caractère des intervenants, les uns apprécient le côté vivant du quartier, ils se sentent plutôt en sécurité dans la foule, ils réclament des événements festifs dont il pensent qu'ils pourraient rapprocher les personnes qui ne se connaissent pas. Une habitante a évoqué les amicales de locataires dans les immeubles des bailleurs sociaux, nombreux dans le quartier, ces associations savent trouver des solutions aux problèmes de cohabitation. Créer du lien social, mieux communiquer les uns avec les autres, toute démarche dans ce sens rapproche incontestablement les personnes et limite les comportements agressifs.

    Il n'en reste pas moins que les occupations non souhaitées de l'espace public par les vendeurs à la sauvette, par les prostituées ou par les dealers de toutes substances, ne relèvent pas de la bonne volonté des habitants. Ils les supportent plus ou moins bien. Ils font avec... Parfois l'exaspération gagne. Certains ont demandé en quoi d'éventuelles propositions des habitants sauraient changer la situation. C'est bien la question pertinente qui se pose : une fois listée les envies des uns et les nuisances dénoncées par les autres, que sortira-t-il d'une telle réunion ? Certes, le lien social est une piste à favoriser, mais au-dela, la solution n'est pas vraiment entre les mains des citoyens. Peu de personnes l'ont dit. 

  • Des tables rondes au CQ Goutte d'Or

    Dominique Lamy, président du conseil de quartier Goutte d'Or - Chateau rouge et toute l'équipe d'animation vous invite ce soir à la réunion publique du

    paris,18e,conseil-de-quartier,démocratie-locale,goutte-d'or,chateau-rouge,dominique-lamyConseil de Quartier

    Goutte d'Or - Château rouge

     

    La date : jeudi 24 mars à 19h

    Le lieu   : Ecole 5, rue P. Budin

    ESPACE PUBLIC : VOS PROPOSITIONS

    4 tables rondes pour en débattre

    • améliorer la sécurité  
    • propreté et incivilité
    • commerce : que faire ? 
    • réinventons l'espace public
  • Un jour de marché pas comme les autres

    Ce matin, 7h30 plusieurs voitures de police sont stationnées le long de la station de métro Barbès-Rochechiuart. Habituellement à cette heure là, côté Guy Patin, soit au côté opposé à l'escalier monumental, la large porte d’accès mise en place pour les personnes à mobilité réduite (PMR) est déjà grande ouverte et les premiers vendeurs sont eux-aussi déjà présents avec des caddies. On ne vend pas encore.
    Surprise en revenant vers 12h : on peut emprunter la sortie Guy Patin aisément. Aucun vendeur dans l'espace sous viaduc, très peu à l'extérieur. Déstabilisés, certains attendent encore sur l’espace devant la sortie, avec l’espoir d’un moment plus favorable pour étaler le contenu des sacs. La plupart ont sans doute abandonné les lieux suite à la présence policière, disons même à l’occupation policière des lieux.
    Quelques transactions se passent discrètement sur une boite de conserve ou de Nescafé.

    paris, 18e, Barbès, métro, trottoir, voirie, motos, stationnement, livraisonsVue de la sortie Guy Patin, sous le viaduc, les jours sans marché...

    Triste constat. Restent là sans doute ceux qui n'ont que le contenu de leur caddie pour quelques euros. Les autres qui ont commencé à établir un trafic plus organisé semblent avoir déserté le quartier. Tout comme à Belleville où les interventions répétées de la Brigade spécialisée de terrain dissuadent.

    Certaines actions nous ont été annoncées lors de la réunion du Comité de pilotage Barbès du 17 mars dernier à l'Hôtel de Ville, où nous avons débattu des problèmes de Barbès qui préoccupent nos adhérents. Mais les intervenants étaient nombreux et les sujets si denses, qu’une seule réunion n’a pas suffi à traiter de tout. Notre suggestion de marché aux biffins autorisé sous le viaduc un jour par semaine sous le contrôle d'une association a été rejetée par les maires et l'Hôtel de Ville. Nous reviendrons sur cette question pour vous en donner le détail. Il ne s’agissait que d’une proposition, peut-être en effet, n’est-elle pas adaptée, comme l’a expliqué Daniel Vaillant, qui connaît bien le problème des chiffonniers de Montmartre et a été à l’origine de la création du Carré des Biffins.
    On le voit, les solutions restent très difficiles à trouver.

    Les forces de police se sont retirées comme le marché tirait à sa fin et les vendeurs ne sont pas revenus tout de suite. En réalité, les stands de fortune se sont remontés doucement, moins denses. Il y a manifestement moins de vendeurs que d’habitude, mais on sait aussi que les glaneurs, comme les appelle Agnès Varda, les personnes qui viennent en toute fin de marché pour ramasser les quelques légumes ou fruits abandonnés après le démantèlement des étals, sont aussi des clients potentiels pour les vendeurs à la sauvette. Sans acheteurs, même pauvres, il n’y a pas de marché à la sauvette. Nous avions déjà observé que le marché parallèle durait plus longtemps que le marché officiel.

    Qu’en sera-t-il samedi prochain ?

  • Un incendie à l'Elysée-Montmartre

    paris, 18e, elysée-montmartre, incendie, pompiers, Nous avons appris l'annulation d'un concert hier soir au Trianon suite à l'incendie qui s'est déclaré le matin même au deuxiéme étage de l'Elysée-Montmartre.

    Le théâtre était vide et les dégâts ne sont que matériels, fort heureusement. Comme l'état de la salle demandait des rénovations urgentes, on peut penser que le désastre n'est pas si grand, mais qu'il va falloir hâter les travaux. Le journaliste de Libé  a beau dire dans son article que la façade semble intacte, nous qui passons souvent sur le boulevard de Rochechouart, le nez en l'air, nous voyions depuis quelques années des filets anti-chute de pierres, agrémentés (si l'on peut dire...) de lierres artificiels et de quelques verdures devenues grises avec le temps, la poussière et la pollution. Ce n'est pas l'incendie la cause d'une certaine décrépitude, mais le temps, bien sûr.

    Nous avons regardé, inquiets, les volutes sombres qui montaient de la toiture de l'Elysée-Montmartre, chargées de particules salissantes pour les jolies façades toutes propres du Trianon... Nous ne pensions pas qu'il faudrait aller jusqu'à l'annulation d'un concert. Sans doute par précaution.

    L'Elysée-Monmartre nous est cher au même titre que la Cigalle et le Trianon, et nous souhaitons qu'il soit la troisième salle à redonner une "belle allure" au boulevard de Rochechouart. Les réaménagements de l'espace central entre les contre allées, les espaces verts, plates bandes et bosquets, ont largement contribué ces dernières années à la renaissance d'un lieu de promenade, que fréquentent à parts égales touristes et riverains. Dommage que les noctambules le laissent si sale le matin, en se rapprochant de Pigalle.... Mais la Propreté de Paris veille et se lève tôt.

    PS : Voyez-vous également les bourgeons dans les arbres du square d'Anvers ? C'est le printemps.

  • L'enseigne Carrefour s'affiche rue de Rochechouart

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    Malgré un conseil de quartier consacré au commerce de proximité et aux grandes enseignes dans Paris, malgré les efforts de l'équipe municipale du 9e, depuis environ un an qu'est connue l'intention de Carrefour d'ouvrir un énième magasin dans le quartier, l'enseigne n'a pas tardé à s'afficher sur la façade dès le début des travaux.

    Des propos peu amènes ont été tenus la semaine dernière en fin de réunion du conseil de quartier Trudaine-Rochechouart, qui laissaient supposer que la Ville ne se préoccupe pas de la vitalité de son commerce de proximité et laisse faire. Mais la vraie question est : la Ville a-t-elle les moyens de faire quoi que ce soit, par exemple interdire une telle ouverture ? La réponse est NON. Depuis l'application de la loi de modernisation de l'économie, la réponse est non.

    Le communiqué de presse émis par la mairie du 9e en décembre dernier donne le suivi des démarches entreprises :

    - Jacques Bravo alerte dès le mois de février 2010 la Ville de Paris sur l'implantation d'un 4e magasin Carrefour dans un rayon de 500 mètres dans l'arrondissement

    - en septembre, Frédéric Hervo, élu chargé du commerce, dépose un voeu en conseil d'arrondissement sur le sujet

    - en décembre, la question est reprise par le Groupe socialiste et apparentés au Conseil de Paris, qui souligne le problème de fond de la concurrence suite à la loi LME (loi de modernisation de l'économie).

    - une délibération de Lyne Cohen-Solal visant à saisir l'Autorité de la Concurrence sur la situation de la concurrence dans le secteur de la distribution des produits alimentaires et de proximité à Paris est adoptée

    Les grandes enseignes de la distribution se disputent âprement les "bonnes places", les espaces libres et suffisamment grands pour y accueillir leurs linéaires alimentaires. Elles ont compris que les Parisiens et les Parisiennes disposent de peu de temps pour faire les courses, que les plus jeunes les font tard le soir (ce qui assuraient la survie des épiciers de quartier maghrébins), qu'ils ne sont peut-être plus aussi réceptifs à l'attention particulière que le commerçant de quartier réserve à son client (pas toujours.. d'accord!), et surtout que nombre d'entre eux ont recours  aux plats préparés. Sinon d'où viendrait le succès des innombrables Picard de la capitale ?

    On peut toujours lutter contre l'abus d'implantations telles que celles-ci (pensez également à Monop' rue La Fayette). Oui, il se développe une certaine impression d'envahissement de l'espace par ces grandes surfaces... mais réfléchissons : si elles s'implantent là, c'est aussi que le chiffre d'affaires suit et est satisfaisant pour elles. Le 9e n'est-il pas un des arrondissements parisiens dont le taux de natalité est le plus élevé. Qui dit dynamisme social, dit aussi dynamisme économique... Et au bout du bout, nous aurons le type de commerce que nous faisons vivre, nous, consommateurs, clients...