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Action Barbès - Page 192

  • Les voyages en avion low cost critiqués dans la presse suédoise

    Puisque nous parlons ici de cartes postales et de vacances, en alternance avec des sujets plus sérieux, il ne vous paraîtra pas incongru de pousser jusqu'au mode de déplacement. Nous lisions le week end dernier dans la sélection d'articles européens fait par PressEurop un article paru dans SYDSVENSKAN de Malmö le 9 août, une critique bien sentie et bien argmentée de la compagnie low cost Ryanair.

    Pour ceux qui prennent plaisir à lire les anecdotes de voyage, fussent-elles d'un humour grinçant, qu'ils cherchent aussi dans la page de PressEurop les articles du Monde intitulés "L'Europe selon Ryanair", ils sont au nombre de trois et en libre lecture. Ils compléteront le témoignage du journaliste suédois. Du côté du respect du code du travail et des salariés, ce n'est pas mieux... voir l'article de l'Expansion/Express il y a quelques mois.

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    A bas le low cost à tout prix !   par Per Svensson

    C'est en français, rassurez-vous, pour les amateurs de suédois, voici le lien vers la version d'origine : ici


     

    " Sous la houlette de son fantasque dirigeant, Ryanair multiplie les coups bas pour devancer ses concurrents. Or ce modèle commercial nous ramène au capitalisme sauvage du XIXe siècle, s’insurge le journaliste Per Svensson, qui déplore le peu de mobilisation contre ces pratiques. "

    " Qu’ont en commun Michael O’Leary [le patron de Ryanair] et l’Oncle Picsou ? Tous deux sont riches à millions. Qu’est-ce qui les distingue ? Picsou a bâti sa fortune sur sa propre pingrerie, Michael O’Leary sur celle des autres.

    Bien que Michael O’Leary ait déclaré vouloir créer des places debout dans ses avions et y rendre les séjours aux toilettes payants, Ryanair est aujourd’hui la première compagnie aérienne d’Europe en termes de fréquentation, avec 80 millions de passagers par an. C’est aussi, en dépit d’un léger repli au dernier trimestre, une entreprise particulièrement rentable.

    Sur le dernier exercice (2012-2013), Ryanair a réalisé un chiffre d’affaires de 4,9 milliards d’euros, avec un bénéfice en hausse d’un peu plus de 11 %, soit 569 millions d’euros. Des chiffres que l’on peut mettre en parallèle avec ceux de Lufthansa, par exemple, qui a annoncé un peu plus de 3 % de bénéfices sur l’exercice 2012, soit 990 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires net de 30 milliards. Lufthansa doit donc embarquer six fois plus de passagers que Ryanair pour gagner à peine le double. Autrement dit, deux euros Ryanair valent plus que six euros Lufthansa.

    Ryanair devient la norme

    Comment cela s’explique-t-il ? Lowest cost always wins” [les coûts les moins élevés l’emportent toujours], répondait Michael O’Leary lors d’une conférence de presse donnée à Göteborg à l’automne dernier. C’est la doctrine constitutive du capitalisme mondial, fondée sur l’idée que, sur un marché devenu planétaire, le prix passe toujours avant la qualité. Et que, pour être moins cher que la concurrence, il faut avoir des coûts inférieurs.

    Michael O’Leary est également le parfait reflet de son époque à un autre point de vue : il semble taillé pour un univers médiatique qui aime les méchants charismatiques et "tweetable". Il "fait buzz" en permanence et aime à poser au milieu de demoiselles en bikini. Cet objectif peut être atteint de plusieurs manières. Le modèle commercial de Ryanair se fonde sur le principe du “bad enough” : le traitement réservé aux employés et aux passagers doit être suffisamment mauvais pour que le prix du billet soit suffisamment bas pour que les clients acceptent non seulement d’être traités comme de vieilles chaussettes, mais se fichent également éperdument de savoir que les employés de la société sont encore plus mal traités qu’eux. Le fait que Ryanair soit une entreprise qui malmène à la fois son personnel et ses passagers n’est pas un scoop.

    Ryanair n’est ni une jeune entreprise prodige, ni une brebis galeuse, ni une exception qui viendrait confirmer la règle. Ryanair est, ou est en passe de devenir, la norme ; une des illustrations les plus frappantes d’un vaste changement de paradigme.

    Le modèle social européen dans lequel j’ai grandi, où le marché de l’emploi et la vie économique sont caractérisés par la concertation, l’équilibre des pouvoirs et la répartition des richesses, est en net recul. Le 20e siècle est définitivement derrière nous. A la place, nous allons bientôt revenir au 19e siècle : le capitalisme sauvage, le rejet du syndicalisme, le dumping salarial, l’exploitation des travailleurs. Et Ryanair ouvre la voie.

    Je n’ai jamais pris de vol Ryanair. Et je ne le ferai jamais, sous aucun prétexte. Non seulement parce que je préfère voyager comme un être civilisé, mais aussi parce que, étant libéral, je considère que l’on doit essayer, autant que faire se peut, d’être politiquement et moralement responsable de son mode de consommation, d’exercer son pouvoir de consommateur, tout simplement.

    Contre la néandertalisation de l’Economie

    Quatre-vingts millions de passagers peuvent-ils avoir tort ? Oui. Et je m’étonne qu’ils ne soient pas plus nombreux à en prendre conscience. Autant que je sache, bon nombre de passagers Ryanair sont des jeunes gens instruits et sensibles aux thématiques sociales. Certains d’entre eux renoncent à consommer des produits carnés pour protester contre l’industrie de la viande.

    D’autres, assez nombreux j’imagine, boycottent les artistes qui ne respectent pas les femmes ou tiennent des propos racistes. Pourtant, ils voyagent sur Ryanair – alors que Ryanair n’est pas seulement une honte en soi. Du fait même de son existence, elle oblige les compagnies sérieuses à s’adapter à ce que l’on appelle "une situation de concurrence inédite", autrement dit les oblige à devenir brutales à leur tour ou à disparaître.

     Il est donc difficile de comprendre comment quelqu’un qui se dit “de gauche” peut faire la queue devant un guichet Ryanair sans rougir. Dans l’histoire récente, aucune autre entreprise n’a, à la fois directement et indirectement – par la force de l’exemple – autant contribué à saper les fondements sociaux que la “gauche” prétend vouloir défendre et qui constituent le socle sur lequel les sociétés prospères d’Europe de l’Ouest se sont érigées après-guerre : la sécurité au travail, la décence des salaires, la solidarité mutuelle entre les employés et leur entreprise, et ainsi de suite…

    Pourquoi la question n’est-elle pas soulevée plus souvent par les intellectuels ? Pourquoi le cas Ryanair ne fait-il l’objet d’aucun débat de fond ? Pourquoi la gauche suédoise contemporaine se préoccupe-t-elle si peu de l’économie et de la violence de certains rapports de force ?

    Comment se fait-il, pour parler concrètement, que Lilla Hjärtat [personnage de la littérature jeunesse suédoise jugé raciste] et le changement d’une voyelle dans les pronoms personnels [le pronom neutre “hen” a été proposé pour remplacer le féminin “hon” (elle) et le masculin “han” (il)] soient des thèmes de débat plus mobilisateurs en Suède que Michael O’Leary et la néandertalisation de la vie économique ? "

     

    Traduction : Jean-Baptiste Bor

  • Carte postale du Marais poitevin

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    Après mon périple américain, me voilà de retour dans mon cher Marais poitevin. C’est l’avantage de la retraite dont il faut profiter avant les hélas nécessaires réformes programmées pour l’automne et les nombreuses activités d’Action Barbès à la rentrée.

    Sans grande notoriété jusque dans les années 80, le Marais poitevin connait depuis environ 30 ans un engouement touristique qui ne se dément pas d’années en années. C’est un coup de cœur qui l’a sauvé ! Invité par Ségolène Royal, alors députée des Deux Sèvres, François Mitterrand est tombé sous son charme et a fait en sorte que des crédits soient débloqués pour son entretien. Il faut dire que la fin des années 70 avaient été terribles pour le Marais. Depuis des siècles on y produisait du lait et du beurre, des haricots blancs appelés ici « mojettes », des fromages de chèvre, …. L’ensemble de mon petit village nommé La Garette était alors exclusivement constitué de cultivateurs (sauf notre maison en été « Parigots têtes de veaux » que l’on nous appelait gentiment). Puis vint un inexorable exode et le village ne compte plus aujourd’hui aucun cultivateur. Les maisons ont été rachetées par les employés des compagnies d’assurance et autres mutuelles dont Niort, à seulement 10 km, est la capitale en France, ce qui fait de cette ville la 4e place financière de notre pays.

    Je ne vous présente pas le Marais poitevin (je mets un pont d’honneur à mettre un M majuscule même si cela constitue sans doute une faute de français). Le site du Parc Inter Régional le fera mieux que moi. A noter d’ailleurs que, malgré les efforts de ces dernières années, le Parc Inter Régional n’arrive toujours pas à obtenir le si convoité label de Parc Naturel. Parmi les sujets traités sur le site, ne manquez pas tout ce qui concerne l’architecture des maisons maraichines si particulières.

    Il faut aborder quelques points assez sensibles.

    Le Marais est l’objet d’une bataille du partage des eaux. En aval (la Vendée en gros), la culture du maïs et autres engendre un important besoin d’eau. En amont, le Marais dit « mouillé » veut conserver son eau, notamment pour permettre des conditions optimales pour les touristes (promenades en bateaux, pêche, etc. …). Le sujet est très sérieux et une bonne gestion de l’eau est sans aucun doute la clé de la survie du Marais. Notons aussi que pendant des siècles, les marais ont été inondés pendant l’hiver, recouvrant les sols d’un limon fertile tout en tuant les nuisibles. La régulation des courants, et surtout celui de la Sèvre niortaise, perturbe ce cycle naturel.

    Les marais en général sont des lieux de foisonnement de vie, ce que nous appelons aujourd’hui biodiversité. Or, cette biodiversité est maintenant clairement menacée. L’équilibre biologique des zones humides est très fragile et l’introduction d’éléments « exogènes » comme les écrevisses américaines mangeuses d’œufs de poissions ou les ragondins creusant des galeries sont des éléments de grave déséquilibre, sans parler des pollutions chimiques. La situation n’est certes pas désespérée mais il faut y apporter la plus grande attention.

    L’entretien des marais reste un problème. Autrefois, une bonne douzaine de vaches dans un marais de un hectare assurait un entretien parfait. Pour les plus petites parcelles bordées de haies, quelques chèvres faisaient merveille. Aujourd’hui, la très grande majorité des marais reste sans entretien. Quelques propriétaires ont bien accepté de prêter leurs terrains afin qu’ils soient entretenus gratuitement par des vaches à viande ou des chevaux, mais cela reste marginal. Il y a là un vrai problème.

    Bon, que tout cela ne vous décourage pas de venir visiter ce beau pays ! Il y a moult chambres d’hôtes très bien et je précise qu’il n’y a pas de moustiques ! L’eau ici n’est pas stagnante comme en Camargue. Bref, un petit paradis je vous dis.

    Quelques liens :

    Site de Sansais La Garette

    Sèvre Niortaise Marais Poitevin

    Pays du Marais poitevin

  • Toujours fermé le lundi !

    Cette relâche hebdomadaire nous rattache au commerce de proximité. Ne vous souvient-il pas que les commerçants de notre enfance pour les plus anciens, et ceux de vos parents pour les plus jeunes ne levaient pas le rideau les lundis ? C'est encore en partie vrai en province; en partie seulement, car dès que l'on s'approche des zones touristiques, il n'est plus ni lundi, ni dimanche qui compte. Il faut faire du chiffre. Pourtant il semble bien que les clients ne soient pas au rendez-vous, à écouter les commerçants que nous croisons, les touristes sont là mais sans leur carte bleue !

     

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  • Chanter Paris

    La ville n'en finit pas d'avoir des amoureux par centaines de milliers et c'est là justice après tout. N'ayons pas peur de dire que Paris est la plus belle ville du monde et ce ne sont pas les statistiques du tourisme qui démentent cette affirmation : plus de 25 millions chaque année nous dit le site de la mairie de Paris.

    Beaucoup de poètes ont chanté Paris. Bruant, Fragson, plus près de nous Trenet, Barbara et bien d'autres.

    Ce que nous aimerions, c'est connaitre votre goût : quelle est pour vous la plus belle chanson parlant de Paris ? Vous pouvez nous répondre en plaçant un lien dans les commentaires à ce billet. Le premier qui aura mentionné la chanson la plus citée dans les réponses gagnera une adhésion gratuite d'un an à l'association Action Barbès. Et ça c'est un vrai cadeau !

    En attendant, on va griller la politesse à quelques uns en vous recommandant d'écouter la magnifique chanson de Charles Trenet "Revoir Paris"

  • Panam en courte vidéo pour vous qui n'êtes pas partis

    On a beau avoir souvent des envies d'ailleurs, Paris reste une si belle ville !

    Vous qui n'êtes pas partis, pourquoi ne pas découvrir les secrets de Paris et nous adresser aussi des cartes postales ? Mais, s'il vous plaît, pas de poubelles qui débordent, pas de sauvettes qui dégénèrent, pas d'embouteillages apocalyptiques non plus, nous faisons la trêve des aoûtiens. 

    Un exemple ? Connaissez-vous ceci : jardins cachés

  • Street art : les murs parlent

    Nous avions capté des artistes, en octobre dernier, au beau milieu de leur travail sur les façades du boulevard Magenta à l'angle de la rue du Faubourg Saint-Denis. Voir notre article sur le blog. Cette fois, notre découverte a été faite sur la toile mais mérite un regard attentif.

    L'artiste se nomme Ludo, a une trentaine d'années, étudie l'art à Milan; c'est un Parisien qui couvre les murs, disponibles, de grandes affiches en papier, qui interpellent les passants. Les sujets sont dérangeants, de nature écologique pour le message qu'elles véhiculent et d'inspiration moderne alliant nature et technique pour la forme. Ludo s'interroge sur ce que perçoivent les passants de la rue : sont-ils encore sensibles à ce qu'ils voient en grand format sur les murs, les affiches, mobiles ou fixes. Ne sont-ils pas complètement ensevelis sous les quantités de publicité qui envahissent les murs des villes et des campagnes. C'est une question que notre association se pose régulièrement aussi. 

    Dans la vidéo ci-dessous (5:42), du documentaire Défense d'Afficher, chapitre sur Paris, Ludo fait une autre remarque pertinente, à savoir qu'une figure provocante n'est pas forcément ressentie comme provocante ou hors des normes, si elle est accompagnée du logo d'une marque. Comme si les marques à vouloir retenir l'attention par tous les moyens n'avaient pas tout bonnement réussi à émousser totalement le sens critique de leurs contemporains, leur sensibilité à terme... On ne verrait plus grand chose dans cette bouillie d'informations publicitaires. On ne ressentirait plus rien.

    LUDO / PARIS [subtitled] par DEFENSE_DAFFICHER

    La sensibilité de l'artiste est manifestement tournée vers l'écologie et la défense de l'environnement et de l'humain. Il compose des formes organiques d'autant plus menacées par la juxtaposition d'armes, qui en partie les constituent, que le tout forme un ensemble cohérent. A faire froid dans le dos au détour d'un recoin sombre.

    Pour aller plus loin dans la connaissance de cet art des rues, et des oeuvres qu'il montre :

    Ce documentaire sur le Street Art était dans la Sélection Officielle du Prix Europa 2012 à Berlin et reçut à Perpignan le Prix France 24-RFI dans le cadre de Visa pour l'Image, la même année. Il parcourt huit villes dans le monde où cette forme d'expression est vécue comme un blog social. Prenez le temps de la voir : on peut le visionner sur le site de FranceTV --> http://www.francetv.fr/defense-d-afficher/

     

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    Athènes 27 décembre 2012 (Crédits Photos LTM)


  • Les Parisiens, expo

    Ce n'est pas ordinaire de voir Barbès figurer entre les Champs Elysées et Saint-Germain-des-Prés ! C'est pourtant ce qu'on découvre en cliquant sur le lien de l'expo que propose la Mairie de Paris.

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    Il s'agit d'une expo en plein air qui se tient du 7 au 28 août, et dont on peut découvrir les détails sur le site de la Maire de Paris ici même. Les cartes sont interactives, amusez-vous à cliquer sur votre quartier.

    « On ne naît pas Parisien, on le devient ». Dans la rue, au bureau, en soirée, au resto...

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  • L'algue verte n'atteint pas encore Paris-Plages

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    Laitue de saison? Vous n'y êtes pas. Il s'agit d'algues vertes, photo prise dans la baie de Douarnenez.

    Pas très sympathique pour s'étendre sur une plage de sable fin. Certes, l'algue verte fait partie de l'écosystème breton, nous explique t-on sur le site du tourisme en BretagneA condition qu'elle soit dans des quantités limitées. Ce n'est malheureusement plus le cas depuis une trentaine d'années dans les baies de Saint-Brieuc et de Douarnenez notamment.

    L’algue verte, en temps normal a besoin de beaucoup de lumière, d'eaux riches en azote et en phosphore, et assez calmes pour retenir sur place les nutriments. Mais une agriculture "non raisonnée" (1), pourrait-on écrire, ajoute aussi fertilisants et engrais en grande quantité apportés par les rivières jusqu’à la mer. Le soleil de l'été accentue le phénomène.

    bretagne, algue verte, douarnenez, plage

    Les plages ainsi souillées représentent un coût non négligeable pour les communes car il faut bien ramasser si on ne veut pas voir fuir les touristes. Par ailleurs, les algues en décomposition dégagent des émanations d'ammoniac et un gaz très toxique à haute concentration, le sulfure d’hydrogène (H2S).

     Heureusement, il reste encore de belles plages cachées dans les criques...

    bretagne, plages, Crédits Photos E. Carteron

     et pour ceux et celles qui restent dans la capitale, il y a Paris-Plages... 


    (1) L'agriculture raisonnée fait référence à une gestion des pratiques agricoles tenant compte de la protection des écosystèmes, donc de l'environnement, de la maîtrise des risques sanitaires, de la sécurité du travail et du bien-être animal.

     

  • Fermé le lundi

    Aujourd'hui, c'est lundi, la boutique est fermée !

     

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  • Peugeot Rochechouart : le lion rentre ses griffes

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    Crédits Photos M.J. Le Breton

    De l'ancien garage concessionnaire Peugeot situé au 73 rue de Rochechouart, il ne reste plus aujourd'hui, 1er août, que sa grande enseigne avec son lion emblématique. Toutes les autres enseignes du magasin viennent d'être dévissées. Peugeot, vente de neuf et d'occasion, réparation et emplacements de parkings à louer, a définitivement plié bagage.
     
    Image 1.jpgJuste en dessous, après le garage Renault, repris par Hyundai, puis transformé en Carrefour Market il y a un peu plus d'un an, notre rue de Rochechouart a ainsi perdu deux grands garages de ventes et réparations d'automobiles.
     
    Je laisse à chacun le soin d'en penser ce qu'il voudra. Moi, je ne conduis pas. Mais je m'interroge sur le devenir de ce bâtiment industriel.

    Tout comme nous inquiète aussi la prolifération des salons de massage (boutique rouge à droite)... mais cela, nous l'avons déjà dit !

    En plein été, c'est un peu difficile d'aller à la recherche des bonnes informations, mais dès la rentrée nous nous mettrons en campagne pour savoir ce qu'il est prévu de faire sur cette parcelle. Encore un dossier à suivre...
  • Une perle rare à découvrir au cours du mois d'août

     
    Une ouverture exceptionnelle de 10 heures à 12 heures et de 15 heures à 17 heures dès  jeudi dernier (là l'annonce est un peu tardive, ce sera pour lundi 5 août) : à ne pas rater. C'est une opportunité qui se répètera tous les jeudis et lundis du mois d'août, peut-être pour consoler les Parisiens qui sont restés en ville. C'est un coin de verdure calme et protégé, on dira pour faire littéraire, un havre de paix dans le quartier du Marais... 

    La bibliothèque historique de la Ville de Paris est installée dans l'Hôtel de Lamoignon : il fait l'angle entre la rue Pavée et la rue des Francs-Bourgeois. Il fut racheté en 1928 par la Ville et restauré de 1940 à 1968. Depuis lors, il abrite les collections de la bibliothèque historique de Paris. Voir ici le chapitre qui lui est consacré sur le site de la Ville. 

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    Bibliothèque historique de Paris, 24, rue Pavée (IVe). M° Saint-Paul.
     
  • Résolument en vacances...

    Nous vous avons prévenu : les rédacteurs sont en vacances à tour de rôle et comme leur attachement à Barbès est fort, ils pensent à nous, à vous, et envoient leur meilleur souvenir d'où ils se trouvent. Ici vous allez percevoir les senteurs de la lande bretonne à Carhaix entre deux sons de guitare, celle de Neil Young qui a rempli de joie le coeur des vieux rockers et des plus jeunes aussi. Une petite vidéo pour donner une idée de l'ambiance :

    Si certains des lecteurs ne sont pas très amateurs de rock, et encore moins de country rock...,  nous sommes sûrs que d'autres apprécieront. Il en faut pour tous les goûts.

    Pour découvrir facilement, ou écouter simplement, cliquez ici et choisissez les tracks que vous propose Deezer sur de nombreux albums de l'artiste canadien.

    Et bonnes vacances aux chanceux qui sont ailleurs...