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Action Barbès - Page 191

  • Rencontre avec une Femen au Lavoir Moderne Parisien

    Après une prise de contact rapide cet été, nous sommes convenus d'une rencontre avec le groupe de Femen, installé dans les locaux du Lavoir Moderne Parisien, rue Léon et actuellement en plein travaux.

    C'est Pauline qui a accepté l'interview malheureusement écourtée à l'annonce d'une arrestation de Femen en Ukraine : elles sont accusées de détenir une bombe et des armes. (à voir sur Le Parisien d'hier). L'actualité n'attend pas ! Elle a tenu à poser avec les symboles du collectif.

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    AB : Depuis quand êtes-vous dans ce lieu et pourquoi ?

    Nous fêterons notre première année d'occupation le 20 septembre. A cette date, en 2012, nous avions organisé une marche de Château-rouge au LMP avec des Ukrainiennes, des Françaises et des sympathisantes. 

    De nombreux journalistes avaient fait le déplacement ; nous n'avions pas eu de réaction agressive mais cette manifestation avait créé la surprise parmi la population rencontrée.

    Nous n'avons pas ciblé un quartier en particulier; l'équipe du LMP nous a proposé de nous installer alors même qu'elle tentait de sauver ce lieu.
     

    AB : Depuis votre installation, comment ont évolué les contacts avec la population du quartier?

    Pas de problème particulier. Notre présence ne génère pas de conflits mais lors de certaines actions (comme des séances de photos seins nus), une certaine tension est perceptible. Mais c'est aussi un quartier qui nous a protègées lorsque nous nous sommes opposées aux groupuscules néo-nazis et aux intégristes catholiques. Par contre, l'action consistant à brûler un drapeau salafiste a été mal perçue, pourtant, ce sont bien les seuls intégristes que nous visons.

    Soutien étonnant aussi lorsque nous avons défendu la militante tunisienne Amina Sboui, libérée début août après deux mois et demi de détention en Tunisie. J'ai moi-même été incarcérée pendant un mois et j'ai été étonnée de la solidarité des habitants (presque exclusivement des hommes) et commerçants du quartier, « nous avions osé traverser la Méditerranée » et cela apportait comme une reconnaissance.

    On peut dire que le fait d'être associées au LMP nous protège.
     

    AB : Et avec la mairie et d'autres associations de la Goutte d'Or?

    Les élus du 18e ont témoigné leur soutien lors de l'incendie. Nous souhaitons ne pas politiser notre mouvement, nous n'avons donc pas de contact avec la mairie. Nos seuls liens associatifs sont avec Procréart qui gère le LMP.
     

    AB : Avec les associations féministes peut-être ? Avez vous participé à la manifestation sur la Panthéonisation des femmes lundi 26 août?

    J'y étais à titre personnel car nous n'y avons pas été invitées. C'est un projet que nous soutenons. Des contacts existent avec Osez le féminisme, la Barbe, mais pas de travail mutualisé. Ces associations se sont mobilisées lors de notre incarcération.

     

    AB : Quelles sont vos grandes différences?

     On est dans du plus radical à la fois dans les propos et dans les actions. Radicalité sur les idéaux : rejet de la religion, abolition de la prostitution, interdiction du port du voile (tout ce qui cache la femme en fait).

    Certaines d'entre nous sont militantes 24h/24 et 7 jours/7. Ce qui signifie qu'elles n'ont pas d'emploi et se consacrent entièrement à la cause. Ici, nous sommes deux permanentes.

     

    AB : Comment faites-vous alors, financièrement ?

    Nous logeons sur place et nous vivons très chichement. Cet engagement radical conduit souvent à des ruptures familiales, à des situations de galère. L'adhésion est fixée à 10€. Et certaines de nos actions ont un coût. Heureusement, nous avons des apports avec la vente de produits dérivés sur notre site internet et parfois des dons. Pas de financement occulte ou étranger comme on a pu le lire dans la presse. Nous soupçonnons la Voix de la Russie d'être à l'origine de la diffusion de cette rumeur.

    Nous ne sommes pas encore très nombreuses en France mais le réseau se développe dans le monde.
     

    AB : Quel bilan depuis la mise en place du nouveau ministère des Droits des Femmes?

    Je reconnais qu'il y a une volonté d'agir contre les violences faites aux femmes et pour l'égalité, mais cela ne va pas assez loin, même si c'est encore un peu tôt pour faire un bilan.
     

    AB : Vos locaux ont subi un incendie le 21 juillet. Y-a-t-il du nouveau dans l'enquête ?

    Nous devrions connaitre les conclusions de l'enquête à la fin du mois. La police n'exclut aucune piste accidentelle ou criminelle. Peu d'espoir quant au résultat.

    J'étais présente le jour de l'incendie qui s'est déclaré tôt le matin et je tiens à souligner que là aussi les habitants se sont très vite mobilisés pour nous apporter vêtements et chaussures.

    AB : Certaines de nos adhérentes nous ont fait part de leur exaspération à propos du harcèlement à caractère sexuel qu'elles subissent aux abords de la station Barbès de la part d' hommes qui stationnent là. Vous y avez sans doute été confrontées ?

    C'est un phénomène très perceptible. Je dirai que le secteur s'étend de Barbès à la rue de Goutte d'Or. Notre attitude consiste à répondre, ne pas nous laisser faire. C'est ce que devrait faire toutes les jeunes femmes concernées. Il n'y a pas que de simples insultes mais également des attouchements. On nous a même craché dessus. Ce n'est pas tolérable. Je n'ai pas de solution contre ce harcèlement dans la rue. Nous constatons que ce phénomène touche aussi de jeunes ados. Les comportements sexistes s'ancrent très tôt et c'est inquiétant. Ils s'accaparent la rue qui devient leur territoire alors qu'on y voit beaucoup moins de filles. Il faudrait verbaliser de tels comportements et prendre des sanctions. C'est plus calme à Chateau-rouge. Là, on trouve malheureusement des prostituées qui « travaillent » pour une misère. Les policiers présents ont souvent une attitude méprisante. Il n'y a pas de rapports de proximité. Ils viennent juste faire la régulation de la station de métro et chasser les petits vendeurs à la sauvette.

    Nous avons toutefois conseillé la lecture de notre blog dans les pages consacrées à la zone de sécurité prioritaire Barbès Château-Rouge.

    Pour info, le LMP rouvrira ses portes le 4 septembre.

    Pour contacter Femen France  : joinfemenfrance@gmail.com

     

  • Rejoindre l'association dès la rentrée

    Vous êtes nombreux à lire régulièrement notre blog — plus de 500 lecteurs par jour en moyenne, y compris en ce mois d'août qui s'achève — et même à nous écrire ou à laisser des commentaires au bas des articles. 

    Certains d'entre vous ont souhaité participer plus activement à l'association et ont adhéré. Nous nous en réjouissons, car le nombre des adhérents apporte du crédit à une association de quartier face aux élus, aux services, et face à tous nos interlocuteurs, en général. Donc n'hésitez pas, il ne vous en coûtera que 10 € pour l'année. Chèque à l'ordre d'Action Barbès. Voir modalités sous le logo.

    Notre prochaine assemblée générale se tiendra début octobre. Ce sera l'occasion de rencontrer les membres les plus actifs de l'association, voire de vous présenter au conseil d'administration si vous avez envie de vous impliquer dans des actions, d'en proposer de nouvelles et de donner un coup de main. Nous avons besoin d'articles et de rédacteurs pour le blog, de représentants de notre asso dans les différentes réunions auxquelles nous participons, d'observations de terrain...

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    Pour adhérer, rien de plus simple : 

    dans la marge de droite, cliquez dans la rubrique ADHESION

    imprimez la partie du bulletin qui vous permettra de renseigner vos nom et adresse 

    joignez un chèque de 10 euros  à l'ordre d'ACTION BARBES

    avec le formulaire rempli

    et adressez-le au siège de notre association 

    11 rue Guy Patin, 75010 Paris.

  • Vos échanges avec la Ville

    Le site de la Ville de Paris offre la possibilité à chaque citoyen disposant d'une connexion internet de faire part de son opinion sur n'importe quel sujet en lien avec la ville. Voici une saisie d'écran qui illustre le propos : 

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    Le lien vers cette page est ici. 

  • Pas de pause estivale pour la Prévention et la Réduction des Risques !

    Dans la série de nos Cartes Postales de cet été 2013, en voici une nouvelle envoyée depuis les plages de la Gironde et axée "Santé et Prévention" !

    Le long week-end du 15 août est passé, mais les plages du sud-ouest sont en effet encore bien chargées.

    vacances,santé,prévention,réduction-risques,aides,vihSur l'un des parkings de ces plages, nous avons rencontré une équipe d'AIDES, première association en France luttant contre le VIH, le Sida et les hépatites virales, et fondée en 1984. 

    L'équipe locale, composée de 2 salariés et de 3 volontaires, était venue de l'antenne AIDES de Bordeaux, à la rencontre des vacanciers sur plusieurs sites de la région. A leur programme pendant cette semaine : 3 jours sur le site des plages du village du Porge, avec nuitées au camping, pour assurer une présence quasi continue en journée.


    AIDES, un acteur incontournable de la Réduction des Risques

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    Nous avons remarqué cette équipe d'AIDES Gironde tout d'abord par sa camionnette, installée sur le parking des plages, arborant le logo de l'association , avec la porte grande ouverte aux passants.

    Ce véhicule nous a donc fait penser à celui de l'association Gaïa Paris que nous avons l'habitude de voir stationner dans nos quartiers, dans le cadre de ses maraudes pour la prévention des risques liés à la toxicomanie, comme sur la photo ci-dessous prise un soir de juillet dernier devant la Gare de l'Est.

    vacances,santé,prévention,réduction-risques,aides,vihSur notre blog, nous avons déjà longuement parlé de Gaïa Paris, association fondée et soutenue par Médecins du Monde, qui gèrera la prochaine Salle de Consommation à Moindre Risque ("SCMR") dans le 10e. Nous y avons aussi largement exposé les raisons pour lesquelles nous soutenons l'ouverture d'une SCMR; elle nous paraît être la suite logique des politiques de réduction des risques mises en oeuvre en matière de toxicomanie. Il faut rappeler que ces programmes ont été initialement développés pour limiter la transmission des infections (VIH, hépatites VHC) chez les usagers-injecteurs de drogues, quand le Sida est apparu et a entraîné une très forte mortalité parmi eux.

    Contribuant à la politique de santé publique, les actions de terrain d'AIDES et de Gaïa Paris ont donc le même objectif. Dès lors, nous avons souhaité vous faire découvrir cette présence d'AIDES, dans un cadre local de prévention et réduction des risques, sur des lieux de vacances ou festifs — ici ce sont les plages, comme en Aquitaine, mais aussi dans des festivals et des lieux de rencontre — ou également de façon pérenne en milieu urbain dans les commerces fréquentés par les migrants, les quartiers/rues où sont localisés des usagers de drogue, les établissements pénitentiaires, etc.

    Les actions d'AIDES ciblent différentes populations, vulnérables (exposées au VIH et aux hépatites, telles les personnes homosexuelles, les femmes, les immigrants et étrangers, les consommateurs de produits psycho-actifs, les détenus) et le grand public.

    Ses missions sociales ne se limitent pas à la prévention, mais comprennent aussi des programmes d'accompagnement et de soutien (insertion sociale et amélioration des conditions de vie), des actions auprès des pouvoirs publics et des autorités de santé (via son plaidoyer pour la défense des malades et l'accès aux soins, etc.), et même un pôle de recherche, d'innovation et d'expérimentation. L'association AIDES met également son expérience, acquise sur le terrain en France depuis près de 30 ans, au service d'associations en Afrique.

    Nous ne pouvions donc pas rester indifférents à l'action d'AIDES, car cette association est fortement impliquée dans toutes les problématiques liées à la réduction des risques en matière de toxicomanie, sur les thématiques que nous avons plusieurs fois évoquées dans nos précédents articles. (voir nos articles sur le sujet)

    Par exemple, AIDES gère un certain nombre de Centres d'Accueil et d'Accompagnement à Réduction des Risques pour Usagers de Drogues ("CAARUD" qui sont des établissements médico-sociaux établis par le décret n°2005-1606 du 19 décembre 2005 et détaillés par la circulaire DGS n°2006-01 du 2 janvier 2006). A ce titre, AIDES a ouvert 2 CAARUD à Paris, dont un nouvel établissement au début de cette année dans le 2e arrondissement.


    AIDES ouvre un nouveau CAARUD à Paris - 2 par AIDES-association


    Par ailleurs, le 4 février dernier, AIDES a été co-signataire, aux côtés des autres acteurs du Réseau Français de Réduction des Risques (créé à l'initiative de Pierre Chappard en 2011), de Médecins du Monde et d'autres associations, d'un Communiqué de Presse demandant au Premier Ministre Jean-Marc Ayrault de tenir la promesse d'ouverture de Salles de Consommation à Moindre Risque expérimentales en France... Et, depuis lors, les choses avancent avec l'ouverture programmée de la première SCMR à l'automne prochain.     


    L'exemple concret d'action de proximité en matière de prévention sur les plages 

    Retour sur le littoral Aquitain, et sur cette action estivale spécifique qui a retenu notre attention... L'équipe d'AIDES s'est donc déployée à plusieurs endroits sur le vaste site de la plage.

    Sur le parking, la camionnette aux couleurs de l'association offre la possibilité d'un dépistage du VIH, rapide, anonyme et gratuit, au bout du doigt ("TROD" ou Test de dépistage Rapide à Orientation Diagnostique du VIH au bout du doigt, fiable à 3 mois après une exposition au risque, avec un résultat en moins de 30 minutes, que les militants d'AIDES peuvent officiellement pratiquer depuis l'arrêté du 9 novembre 2010).


    vacances,santé,prévention,réduction-risques,aides,vihUn peu plus loin, à l'entrée du chemin d'accès aux plages, une tente-pavillon est disposée et un militant est disponible, devant une table où sont présentés différentes documentations, des livrets d'information voire  du matériel de prévention. 

    L'objectif est d'établir un contact avec les passants et différents types de public potentiel, puis échanger, informer, orienter (comme proposer un dépistage etc.) avec une approche toujours basée sur la confiance et la confidentialité, sans jugement, sans discours moralisateur, et dans le respect de l'identité de chacun, et ce, pour présenter toutes les possibilités permettant de réduire les risques et de protéger sa santé. 


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    Sur la plage également, deux ou trois militants sont bien visibles avec leur présence affichée par deux drapeaux plantés dans le sable et où figure le logo d'AIDES. Mais les militants présents ne restent pas statiques sur leurs serviettes, ils s'activent et vont au devant des estivants. 

    Le but est toujours de dialoguer avec ceux qui ne fréquentent pas les locaux associatifs ou communautaires, ceux qui ne se pensent pas être dans la cible de l'association ou ceux qui pensent se protéger suffisamment pour ne pas se considérer comme faisant partie des populations classiquement vulnérables.

    Et pour cela, les militants d'AIDES disposent de guides d'entretien individuel, qui leur permettent de "briser la glace" avec leurs interlocuteurs et d'amorcer un échange convivial sur des sujets variés et au choix de la personne interrogée (comme le principe des autotests de dépistage bientôt disponibles en France, ou des questions plus médicales telles la charge virale, des sujets sociétaux tels les discriminations, ou plus intimes, etc.). 

    Pour compléter le panel des possibilités d'échanges avec les vacanciers, les militants organisent à la sortie des plages un apéro-discussion en petit groupe entre 19h et 20h30 pour clore leur journée d'action sur la plage. Ces entretiens individuels et ces moments de prise de parole collective des estivants, avec une écoute de la part des militants, sont importants pour l'association AIDES : ils lui permettent de construire ces savoirs et ces savoir-faire, qui sont diffusés ensuite dans un objectif de partage d'expérience et d'information.

    Et comme l'association AIDES est marquée par un engagement très fort de plusieurs centaines de militants qui constituent son capital humain, nous nous devions de vous présenter les 5 militants qui nous ont fait découvrir leurs actions de prévention menées sur cette plage de la Gironde :

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    Sur la photo, de gauche à droite : Morgane, Anthony, Jean-Claude, Mathilde et Raphaël.

    L'engagement des militants sur le terrain est indispensable aux diverses actions menées par AIDES. A l'instar de la diversité des profils qui fait la réputation de l'association au niveau national, notre petite équipe d'Aides Gironde était constituée de 2 permanents (salariés) et 3 volontaires (bénévoles), avec des anciennetés d'engagement associatif variant entre 12 ans et quelques mois, et des modes de vie différents. A noter qu'avec cette variété de profils issus d'horizons divers, la formation (théorique et pratique) permet une transmission des connaissances parmi les militants pour assurer l'efficacité des missions et leur permettre de mieux s'impliquer.

    Un bel exemple d'engagement, au coeur de l'été, sur des questions qui ne nous ont pas laissés indifférents, et qui nous ont conduits à nous engager en faveur de l'ouverture de la Salle de Consommation à Moindre Risque dans nos quartiers (voir nos articles sur cette SCMR).  

  • Rénovation des verrières à Barbès : délais respectés

    Les travaux de rénovation de la station Barbès sur la ligne 2 continuent et nous avons souhaité faire un point d'étape avec le responsable RATP Richard Hermann.

    Comme prévu, les usagers pourront de nouveau reprendre le métro dès le 31 août au matin à la reprise du service. Pour autant, tout ne sera pas terminé.  La pose de vitrages à l'horizontal est achevée; reste la pose en vertical puis la pose du fameux film translucide demandé par plusieurs riverains — peut-être même les riverains en général , si l'on en juge par le nombre de commentaires que cet article a généré dans notre blog —afin d'éviter la vue plongeante dans les appartements. Pour la partie vitrée le long des escaliers, là, on reste à l'identique.

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    Vue de la terrasse du Louxor
     

    Et du côté des nuisances sonores?

    Pour le mois de septembre, finitions de peinture, pose de luminaires et travaux de métallerie. Pas vraiment bruyant. Il faudra encore passer quelques nuits fenêtres fermées pour la partie échafaudages (la RATP informera la population). Ceux-ci seront démontés en journée, mais il faudra bien les évacuer et là, l'entreprise est obligée de bloquer la circulation pour charger les racks sur des camions. On imagine bien ne pas pouvoir interdire la circulation le jour dans le secteur Barbès.

  • Help ! ça déborde...

    Cette photo se passe de commentaire. Il s'agit de la colonne à verre située à l'extrémité de la rue de la Goutte d'Or, toute proche du boulevard Barbès. 

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    Il y a manifestement un problème avec cette colonne à verre que nous avons vue plusieurs fois entourée de canettes, de bouteilles et de détritus, comme sur la photo ci-dessus. Soit elle est sous-dimensionnée, à elle seule elle ne suffit pas à la collecte des verres usagés des habitants du quartier, ou des buveurs occasionnels, soit la fréquence des vidages de la cuve située au-dessous de la colonne est insuffisante, mal adaptée. 

    Les services de la DPE du 18e devraient pouvoir faire un diagnostic et remédier au problème

    Nous avons aussi reçu un témoignage avec photos du bas de la rue du Chevalier de la Barre, sur la rue Ramey, qui relate un état de saleté +++ (comme les agences de notation, nous classons les sites et les degrés de saleté ! ). Même demande appuyée à la section territoriale de la Propreté : un coup de balai efficace et une opération de nettoyage renforcé sur ces secteurs très fréquentés en été. 

  • Basse-Autriche : circulation douce

    Nous recevons une carte postale depuis la Wachau en Basse-Autriche.

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    Le bac à traille (en allemand Rollfähre) est un exemple de circulation douce. Dans le cas présent, il ne s'agit pas de relier la place de la République au carrefour Barbès en remontant le boulevard Magenta en Vélib, mais plutôt de relier la rive droite du Danube à sa rive gauche à la hauteur de Weißenkirchen près de Krems, dans la vallée du Danube appelée ici "Wachau". Le bac à traille circule le long d'un câble et avance exclusivement grâce à la force du courant. Aucune énergie extérieure ne vient lui prêter assistance. Dans la Wachau, il existe encore trois bacs de ce type, en activité depuis le milieu du 19ème siècle. Ce qui est formidable, pendant la traversée, c'est le silence et le calme de ce mode de transport. Sur la photo, on reconnaît le câble auquel est suspendu le bac.

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  • Lundi : rien en vitrine

    C'est le jour du réapro ! On souffle...

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    Reconnaissez-vous ces personnages? ce sont ceux de l'expo visible dans notre quartier, à Saint-Germain et aux Champs-Elysées. Expo évoquée ici le 7 août déjà. Bravo Kanako... la légèreté du trait n'est pas sans rapeller Sempé, peut-être, mais on aime les deux.

    Si vous aimez ce trait, rendez-vous sur le site de My Little Paris. C'est elle qui réalise toutes les illustrations du site de cette agence de "communication-media-contenu-e-commerce" en ligne et installée dans notre quartier depuis quelques années. 

  • Et si l'on marchait ?

    « Les balises rouge et blanc, ce sont les GR. Rouge et jaune, ce sont les chemins dits grande randonnée de pays, les GRP », explique Daniel Ramey, le président du comité de Paris de la Fédération française de randonnée (FFR). La différence, c’est leur tracé, « le GR est un chemin simple, long et en ligne, alors que les GRP peuvent aller baguenauder ». La capitale est traversée par 3 GRP et pas moins de 6 chemins de grande randonnée : le GR 1, GR2, GR 11, GR 14, GR 622 et GR 655. C’est ce dernier, qui arrive de la porte de la Villette.

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    paris,randonnée,gr,grp,marcheOn trouve sur le site de la ville la description assez précise des trois randonnées, de chacune environ vingt kilomètres, petit marcheur s'abstenir !

     

    La Traversée de Paris n° 1

    Traversée N°1 du Bois de Boulogne au bois de Vincennes ou inversement , le balisage étant assuré dans les deux sens. Départ Porte Dauphine, à la sortie du  métro. Arrivée Porte Dorée 21 kilomètres plus tard.

    Quelques points forts :le lac inférieur du Bois de Boulogne, le square du Ranelagh, la maison de Balzac et le musée du Vin rive droite.

    La traversée de la Seine vers la rive gauche , sur le pont de  Bir Hakeim, sous la Tour Eiffel, le Champ de Mars et l’Ecole militaire, l’Avenue de Breteuil, le Luxembourg, la Montagne Sainte Geneviève et son Panthéon, la traversée du Jardin des Plantes, celle de la Salpêtrière.

    La Traversée de Paris n°2

    Traversée N°2, Nord–Sud de La Villette à la Cité Universitaire. Ou inversement. Elle commence métro Porte de la Villette et finit 21 km après le parc de Montsouris avant la cité universitaire( métro Cité universitaire). 
    Après le parc de la Villette, celui des Buttes Chaumont. Le canal Saint Martin, la traversée du Marais avec les musées Picasso et Carnavalet. Les ponts Marie, Saint Louis et Au Double vous permettront de traverser les iles Saint Louis et de la Cité, aux pieds de Notre-Dame. Changement de rive, changement de quartier : le quartier latin avec l(enceinte de Philippe Auguste et l’église Saint Etienne du Mont, Mouffetard et Saint Médard, puis le XIII° arrondissement le premier des nouveaux arrondissements de Paris créés en 1860 avec les Gobelins et la Butte aux Cailles qui avec ses 64 m n’est pas le point culminant de la rive gauche, réservé aux 78 mètres du Parc Montsouris que l’on traverse pour arriver face à la Cité Universitaire.

    La Traversée de Paris n° 3

    Traversée N°3 de la Porte Maillot à la Porte Dorée.
    Départ : Métro Porte Maillot
    Arrivée : Métro Porte Dorée 24 kilomètres

    C’est la traversée de Paris qui suit l’Histoire. Elle arpente en effet, la limite de rattachement des communes jouxtant Paris, à la Capitale en 1860.

    Des vues imprenables sur Paris sur cette traversée en bosses et en creux : côté bosses La place de l’Etoile( ancienne colline du Roule), la Butte Montmartre, Le Parc des Buttes Chaumont, le Parc de Belleville, et côté creux, la Porte Maillot, le square des Batignolles, le col de la chapelle à hauteur du bassin de la Villette, la rue de la Mare. Mais aussi le parc Monceau, le square de Ménilmontant, le cimetière de Charonne et la tombe du sieur Magloire. Enfin la Promenade Plantée et la Porte Dorée à l’orée du bois de Vincennes.

  • Une prise de position en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire

    Avant de partir en vacances nous avions rebondi sur un article du Parisien, qui relatait la chasse au gaspillage alimentaire. La bonne idée était mise en avant par le ministre délégué à l'agroalimentaire, Guillaume Garot, et relayée pour la ville de Paris par notre élue de proximité, dans le 9e, Pauline Véron, chargé auprès du maire de Paris de l'économie sociale et solidaire. 

    Nos longues et bonnes relations avec l'élue nous autorisaient à prendre notre téléphone et à lui poser quelques questions sur la signature du pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, signé le 16 juillet. 
     

    • De quoi s'agit-il ? Pouvez-vous nous expliquer le contenu et nous dire comment l'idée a germé à la Ville ?

    A Paris, la lutte contre le gaspillage alimentaire a été menée d'abord par l'adjoint à la propreté, aujourd'hui Mao Penino, mais auparavant par François Dagnaud, car leurs fonctions les ont confrontés sur le terrain au gaspillage alimentaire, lors du nettoyage des espaces d'après marché.

    Le gaspillage est partout, aussi bien dans les familles aisées que chez les plus modestes, faute d'appréhender correctement l'alimentation ou l'approvisionnement. Sur un autre terrain, on voit bien le succès des émissions de télévision consacrées à la cuisine et combien les jeunes générations sont consciences d'une perte de savoir faire dans le domaine de la préparation des plats. Une situation qui conduit à jeter des produits alimentaires, parfois non déballés. On ne parle même pas de la conversion des restes, si chère à nos grands mères ! Redécouvrir la cuisine, c'est un thème que nous allons favoriser aussi par des actions spécifiques de communication.

    Ces constatations, je les ai faites très tôt en travaillant pour l'économie sociale et solidaire à la Mairie de Paris. Mais le déclic, c'est une rencontre de personnalités complémentaires.

    D'abord, le ministre Guillaume Garot, veut mener une politique très volontariste et s'engage dans la lutte contre le gaspillage : il met sur pied plusieurs lignes de réflexion, favorise des rencontres, des partenariats entre les industries de l'agroalimentaire, les entreprises et les associations de l'économie sociale et solidaire. Il se fixe un objectif : réduire de moitié le gaspillage alimentaire d'ici à 2025. A Paris, je connais une entreprise qui a mis au point un logiciel créé pour gérer des stocks d'invendus mais susceptible de gérer aussi des « non-consommés » soumis à des normes sanitaires. Il faut le tester. Expliquons-nous : on ne gère pas de l'alimentaire comme on gère des aspirateurs un peu passés de mode... Il faut veiller au respect de la chaine du froid, à la date limite de consommation, et quand il s'agit de traiteurs, la date de fabrication est souvent la même que celle de consommation, une journée ! Cette année, le tournoi de Roland-Garros a donné l'opportunité de tester le logiciel d'EQosphère. Avec succès, puisque que les non-consommés du traiteur parisien Potel et Chabot ont pu être distribués le jour même à des associations, Aurore notamment, et à travers elles à des personnes modestes, souvent des sans-abri.

    Parallèlement, le ministère a sensibilisé les grandes enseignes de l'agroalimentaire et de la distribution, pour faire évoluer le marquage et la signification des dates de péremption.

    J'ai pensé que l'engagement de Paris dans ce processus proposé par le ministère pouvait avoir valeur de symbole et « booster » cette entreprise courageuse et oh, combien nécessaire actuellement. J'espère aussi un phénomène d'entraînement dans les territoires. Nous avons donc constitué à Paris des groupes de travail qui réunissent des traiteurs, des transporteurs, des logisticiens, des associations, afin de mettre les meilleures chances de notre côté.
     

    • Là, nous sommes au service traiteur, mais qu'en est-il de la restauration plus quotidienne dans les écoles ou les administrations, et même dans les entreprises privées ?

    En signant le pacte national la Ville de Paris s'engage aussi dans une meilleure gestion de la restauration collective, car il prévoit des clauses pour les marchés publics passés par la Ville : un cahier des charges qui instaurera de nouveaux principes en faveur de la lutte anti-gaspillage. La Ville avait conscience depuis longtemps qu'il fallait oeuvrer dans ce sens, mais chacun dans son domaine de compétences, or le ministre a donné là l'opportunité de faire ensemble, et de faire bien et efficace.

    Le pacte prévoit 11 mesures qui sont décrites ici : pacte national de lutte anti-gaspillage alimentaire. http://alimentation.gouv.fr/pacte-national-lutte-antigaspillage

    Parmi elles, on trouve des actions de sensibilisation des consommateurs, des formations dans les lycées agricoles et les écoles hôtelières, la mesure de la lutte contre le gaspillage dans la Responsabilité Sociale des Entreprises, etc...
     

    •  Nous avons vu dans la presse qu'une opération de communication avait eu lieu dans le 17e, boulevard Berthier. Le mercredi, ici, à Barbès, c'est le marché de La Chapelle qui bat son plein. Depuis toujours, on y observait à la fin du marché la présence de personnes récupérant les fruits et légumes, laissés sur place par les marchands, souvent trop mûrs ou en partie abîmés. Mais depuis plusieurs années, ce sont des centaines de personnes qui très tôt s'installent dans les rues avoisinantes, dans la station de métro parfois, ou aux abords, pour vendre des produits récupérés le soir à la fermeture des supermarchés, dans les poubelles des particuliers, dans divers endroits, et les revendent à même le sol ou dans leurs caddies, et cela jusqu'à très tard le soir, quand le temps le permet. Il y a aussi bien sûr des produits alimentaires. Le quartier souffre beaucoup de ces ventes à la sauvette, régulièrement perturbées par le passage, voire les saisies, des autorités policières. On est tout à côté de la ZSP (zone de sécurité prioritaire de Barbès-Château rouge). Comment voyez-vous ce phénomène qui est une sorte de lutte anti-gaspillage aussi, celle des pauvres.

    Ces marchés sauvages ont pris de l'importance dans Paris, et depuis la création du Carré des biffins de la porte Montmartre, il s'en est développé plusieurs, Porte de Montreuil, dans le 14e aussi. Et bien sûr celui de Barbès. Il est choquant que des personnes revendent des produits qui n'ont pas de valeur marchande, et en complète illégalité par rapport aux marchands qui règlent leur place de marché, leurs taxes, etc. La Ville cherche à structurer et à encadrer. L'expérience de la porte de Montreuil vise à créer un espace couvert où les vendeurs pourraient stocker leurs produits, avec l'aide d'associations comme Aurore Porte Montmartre ou Coup de main (Emmaüs) à Montreuil. On souhaite même ramener certains sur le marché de l'emploi via la réinsertion, déjà une cinquantaine d'emplois salariés ont été créés. Je pense aussi au grand bric-à-brac, qu se trouve au métro Riquet et qui appartient à ce genre d'expérimentation.