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propreté - Page 6

  • L'humour des pollueurs

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    Tout est dit dans le libellé du panneau qu'on pouvait voir cette semaine à l'angle de la rue du Delta et du Faubourg Poissonnière : L'enlèvement des objets encombrants est un service gratuit pour les particuliers. Conclusion : pas pour les professionnels.

    Les travaux dans la salle de bain, et précisément le changement d'un — ou d'une cuvette de WC, un must des dépôts sur les trottoirs ! — sont rarement le fait des particuliers parisiens. En conséquence, l'enlèvement du lavabo déposé ne serait pas fait gratuitement. Le professionnel qui se charge des travaux de remplacement doit enlever les sanitaires usés, cassés, passés de mode... et non pas les déposer au coin de la rue, de préférence assez loin du lieu des travaux pour que le lien entre les deux ne soit pas trop évident. 

    C'est au client qui fait exécuter les travaux que revient l'obligation d'y veiller, de vérifier que son plombier (mais cela pourrait aussi bien être l'installateur de fenêtres !) ne dépose pas ses anciens sanitaires à cent mètres du portail de l'immeuble...  Il serait malvenu que le même client râle contre l'état des rues, encombrées par de vieux sanitaires.... Et pourtant, nous en connaissons.

  • Objectif Propreté

    L'équipe d'animation du conseil de quartier ("CQ") Faubourg Saint-Denis Paradis a eu fort à faire pour son premier CQ de la nouvelle mandature, mardi 7 octobre (voir notre annonce).

    Le thème de la propreté (ou plutôt saleté comme l'a présenté une animatrice de l'équipe avec un certain humour), revenu souvent lors des réunions publiques de la campagne municipale, avait attiré environ 70 personnes rue Martel. On s'y attendait. La veille, au conseil d'arrondissement, les élus de l'opposition avaient présenté un vœu, non adopté.

    Déborah Pawlik, élue UMP, a donc trouvé une oreille attentive (et même plusieurs) dans la salle lorsqu'elle a évoqué le refus de la majorité de reprendre son vœu. Un rendez-vous avec les habitants était d'ailleurs prévu dès le jeudi 9 octobre en fin d'après-midi en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet à l'angle de la rue du faubourg Saint-Denis et de la rue de Metz (voir l'annonce via Twitter). De toute évidence, l'opposition à la majorité municipale sera certainement plus présente dans les conseils de quartier et sur le terrain, en comparaison avec la précédente mandature.

     

    Une première partie de conseil plutôt houleuse

    Chacun et chacune souhaitaient rapidement s'exprimer sur le coin ou le recoin devenu insupportable à voir ou à sentir. L'équipe d'animation avait fait le choix de laisser quelques minutes à chaque élu présent, pas forcément un bon choix, tous les élus n'étant pas d'une grande clarté. La foule s'impatientait et la tension montait dans le préau de l'école maternelle! Ajoutons à cela qu'une pétition circulait depuis plusieurs semaines dans le quartier : les réponses des élus étaient donc attendues avec une certaine impatience pas toujours bienveillante. De l'avis général, la situation a empiré.

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    Alors qu'a-t-on entendu ?

    paris,propreté,conseil-de-quartier,saint-denis-paradis,démocratie-locale,dans-ma-rue,elise-fajgelesDes remarques pas vraiment différentes de celles que nous entendons de la part de nos adhérents ou lecteurs plus au nord de l'arrondissement ou dans le secteur Barbès. Pas de scoop donc.

    Odeurs d'urine insupportables dans de nombreux lieux et devant une école, dépôts d'encombrants fréquents, déchets entassés à côté des nouvelles poubelles, square Alban Satragne jonché de détritus de toutes sortes, mégots devant les cafés, poubelles déposées trop tôt sur les trottoirs, traces d'une forte alcoolisation par endroit, commerces irrespectueux de l'espace public...

     

    "Les problèmes sont connus et pas contestés" a répondu Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e et chargée de l'espace public et de la propreté. "Toutes les salissures ne se ressemblent pas et ne viennent pas des mêmes populations". Actuellement, le 10e est pourtant l'arrondissement le mieux doté en agents de la DPE, ils sont 193. Mais la nécessité d'effectifs supplémentaires est incontestable. Des recrutements sur tout Paris vont se faire très prochainement, vraisemblablement d'ici fin 2014; il faudra donc attendre encore un peu, le temps de la formation des nouveaux agents. Par contre, pas de nombre précis. L'élue a reconnu qu'il n'y avait pas assez de verbalisations. Malgré une opération coup de poing menée récemment, seulement 30 PV établis en 3 jours. Des amendes peu dissuasives car à 35€ et on sait aussi que tous les contrevenants ne sont pas solvables.

    Alors il y a d'autres pistes comme une campagne de communication (via la diffusion d'un "vade-mecum" qui pourrait être élaboré avec les habitants), une augmentation des sanisettes (+ 400), la présence de "brigades vertes" qui viendraient épauler les éboueurs mais dont les missions restent encore floues, une réflexion en cours pour des sanisettes mixtes mais moins encombrantes. Mais pas de recette miracle. On s'en doute. Les effectifs ne font pas tout, nous le savons bien. Face aux incivilités croissantes, on se sent tout de même un peu démuni. Une habitante a prôné l'imagination au pouvoir car "dire ce n'est pas bien d'uriner ne donne aucun résultat". L'idée de spots munis de détecteurs de proximité éclairant en pleine action l'homme qui urine, voilà ce qui nous rappelle une proposition que nous avions faite, pour un recoin de la station Barbès. A l'époque, pour ceux qui s'en souviennent, la RATP demandait qui changerait l'ampoule!

    Un habitant a fait remarquer à juste titre qu'on ne pouvait passer sous silence la question de la précarité. Un autre a rappelé l'utilité de l'application mobile gratuite DansMaRue pour les signalements des anomalies dans l'espace public, et à ce titre les graffitis et autres soucis de propreté (pour ceux qui ne disposent pas de smartphone, cette application est également disponible sous forme de formulaire en ligne).

     

    Paul Simondon, premier adjoint, a reconnu l'utilité de la pétition qui a circulé et dont il a souligné le ton mesuré, factuel et juste. Les habitants ne nient pas le travail des agents de la propreté et reconnaissent leur découragement face à l'ampleur de la tâche. Un point positif à souligner. Par ailleurs, pour clôturer ce CQ, les habitants ont voté le vœu présenté par l'équipe d'animation souhaitant que "la mairie mette en place un groupe de travail, composé d'habitants et des services concernés, pour lutter contre les incivilités dans [le] quartier".

    Reconnaissons la disponibilité d'Elise Fajgeles qui semble disposée à rencontrer régulièrement des habitants pour faire le point parfois rue par rue pour revoir et adapter le plan propreté de l'arrondissement. Action Barbès le fera d'ailleurs mercredi prochain jour de marché à Barbès. Et sans doute un peu plus tard aux abords de la Gare de l'Est et du quartier des 2 gares.

    Un dossier que nous suivons de très près, bien évidemment!

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  • Conseil de Quartier Saint-Denis Paradis : mardi 7 octobre

    Le prochain Conseil de Quartier Saint-Denis Paradis, concernant plus la partie sud-ouest du 10e, se tiendra à l'école élémentaire du 9 rue Martel, Paris 10e : 

    le mardi 7 octobre de 19h à 21h

    Cette séance plénière abordera notamment le sujet de la propreté, qui est, rappelons-le, un thème sensible en ce moment aux abords de Barbès et à la Goutte d'Or (voir notre article cette dernière semaine).

    Cliquez sur l'affiche ci-dessous pour télécharger le tract et les détails du CQ

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  • Des précisions sur le nettoyage du quartier Barbès

    Nous recevons fréquemment des messages, certains juste interrogatifs, d'autres plus véhéments quant à l'état de malpropreté du quartier. Aussi avons-nous pris notre plume pour interroger Gilles Ménède chargé de la propreté du 18e depuis le printemps dernier, une tâche hautement périlleuse!

    Nous avions bien sûr agrémenté notre message de quelques photos évocatrices. Voici donc l'essentiel de cette missive et les réponses de l'élu, en couleur.

     

    Nous avons appris que les services avaient eu des difficultés (effectifs notamment) pendant l'été et que tout ne tarderait pas à rentrer dans l'ordre et donc à s'améliorer. Nous avons donc légitimement demandé: "A quelle échéance mettez-vous cette amélioration? "

    Mes équipes font le maximum quotidiennement.

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    Nous avons voulu savoir si les horaires de collecte qui datent du changement de concessionnaire, passage de marché de Derichebourg à Pizzorno, juste avant l'été, étaient inchangés.

    Les dates sont les mêmes depuis le 21 juin 2014. A savoir : 
    * sur la Butte, l'horaire de collecte est décalé le dimanche uniquement de 7h a 9h30 (6h  à 8h30 les autres jours)
    * sur le secteur Château Rouge, l'horaire de collecte est de 17h à 23h
    * sur tous les autres secteurs,  l'horaire de collecte est de 17h à 22h.

    Parallèlement, nous avons demandé des précisions sur l'organisation du nettoyage autour de la station de métro Barbès et sur le boulevard de la Chapelle, en semaine et également les jours de marché, après le démontage des bâches. La brigade d'après marché passe entre 15 et 17h environ. Que se passe-t-il ensuite ? La section DPE 18e passe le jeudi matin et le dimanche matin ou est-ce une autre procédure qui est mise en place ? Un accord avait été passé avec le 10e pour compenser les traces des marchés à la sauvette quand les vendeurs étaient concentrés rue Guy Patin. Mais maintenant qu'ils sont davantage sur le pont Saint-Ange, ce dispositif a-t-il été maintenu ? 

    Le traitement de ce secteur reste inchangé (Bd Chapelle, tour du métro Barbès, placette Charbonnière). Il est balayé chaque matin du lundi au dimanche entre 6h30 et 9h30. En après-midi, le balayage est effectué du lundi au samedi entre 16h30 et 19h30. Le lavage est réalisé 2 fois par semaine. Les dépôts sont collectés plusieurs fois par jour. Le déblaiement du marché chaque mercredi et samedi est assurée par la fonctionnelle. Le jeudi et dimanche matin (lendemain de marché), les équipes constatent de moins en moins de déchets sur le plateau, voire pas du tout certains jours.

    Les vendeurs se sont installés depuis mi-avril sur la prolongation du plateau du marché boulevard de la Chapelle. Un partie est traitée le mercredi et samedi après-midi et en complément, les jeudis et dimanches matin par une autre équipe.

    Nous n'avons pas oublié les fameuses odeurs d'urine autour de la station de métro! Elles sont combattues par des passages à l'eau chaude. Mais les informations dont nous disposons sont déjà anciennes. Qu'en est-t-il aujourd'hui?

    Le long du métro côté Louxor reste sous vigilance. Le lavage est effectué 2 fois par semaine le matin. Quand cela est possible, nous assurons également un traitement de lavage avec la laveuse équipée d’un groupe haute pression.

    Par ailleurs, le service de propreté a fait une demande de pose d’une sanisette fixe le long du métro.

     

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    De nombreux habitants ignorent encore que le sous viaduc est un territoire du 18e, les caniveaux aussi sans doute, mais le trottoir côté hôpital l'est-il aussi ou son nettoyage est-il de la responsabilité de la DPE 10e ? 

    Le trottoir de l’hôpital Lariboisière est balayé du lundi au samedi par les équipes de la division du 10e. Le lavage est assuré deux fois par semaine jeudi et dimanche.

     

    Notons que nos questions trouvent toujours une oreille attentive de la part de Gilles Ménède et des services. Et nous les en remercions ici, particulièrement Mélanie Jeannot. Il n'en reste pas moins que certains habitants confrontés quotidiennement aux mêmes états de saleté sont excédés. Nous avons en ce moment des retours réguliers de la placette Charbonnière, de la rue du même nom et de la rue Caplat. Nous comprenons leur irritation et leur lassitude, voire leur désenchantement pour certains, installés là avec une vision acceptée de quartier populaire, mixte, animé, convivial, mais moins sale....

  • Samedi : nettoyons les berges du Canal St-Martin !

    Samedi prochain aura lieu la 2e opération "Clean-Up Day", organisée par la Maison du Canal, après sa précédente journée "Nettoyage de printemps" du 29 mai dernier.

    L'idée est de se mobiliser pour redonner une nouvelle beauté au Canal Saint-Martin, qui constitue l'un des sites patrimoniaux les plus attractifs de Paris. Nous avions déjà évoqué la dégradation du lieu du fait de la surabondance de déchets abandonnés le long des berges.

    La convivialité sera au rendez-vous, qui est fixé à 15h30, samedi 20 septembre, sur la Place Poulmarch (à l'angle du quai de Valmy et de la rue Beaurepaire, face au café "Chez Prune").

    Après l'effort, un apéro "Zéro Déchet" vous sera offert à 19h.

    Seuls impératifs : apporter votre matériel (gants de protection, vêtements et chaussures adaptés, pinces, balais, pelles) et vous inscrire préalablement auprès d'Héloïse par mail: dd@lamaisonducanal.fr ou par téléphone au 01 42 01 46 83.

     

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  • Dimanche matin ordinaire à Barbès

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    Me voilà dehors pour aller à un vide grenier organisé sur le parvis de l'église Saint-Bernard. Il est 8h. Devant chez moi, un homme à vélo planque un sac plastique sous une Autolib'. Des cigarettes probablement. Depuis que des vendeurs sont repoussés du kiosque, ils vont vers la sortie Patin du métro et je vois régulièrement des sacs déposés sous les voitures. Il y a deux jours, c'était à la suite d'une intervention de police.


    Quelques vendeurs sont déjà en activité mais il y a peu de clients. Le boulevard de La Chapelle et la placette Charbonnière sont jonchés de détritus. Rue de la Charbonnière, rue Caplat même état. Un employé de la boulangerie au carrefour avec la rue de Chartres nettoie le devant de la boutique, ramasse les canettes dans le caniveau, jette les cartons dans une grande poubelle. J'imagine que c'est ainsi tous les matins pour lui.


    Les abords de l'église sont propres mais aucune âme qui vive. Je me demande si le vide grenier a bien lieu. Du coup, je continue et reprends la rue Polonceau. Dans le square Léon, deux agents de la propreté sont au travail. Le lieu est agréable.


    Un adhérent d'Action Barbès se plaignant régulièrement de l'état de saleté du boulevard Barbès et du manque de nettoiement, je décide d'y passer. Côté impair, une voiturette à brosse s'active sur le trottoir. Côté impair, on a déjà lavé. mais je dois reconnaitre que si le trottoir est mouillé, il y a encore beaucoup de papiers et autres détritus. Donc, comment procèdent les  agents? Ils repassent après avec des balais? Quel intérêt?


    Un homme donne du pain aux pigeons. J'ai envie de lui adresser la parole puis je renonce. A quoi bon. Je l'ai fait de nombreuses fois sans succès.


    Autour du kiosque qui est déjà ouvert, c'est propre. Un seul vendeur de cigarettes en train de compter ses billets.


    L'eau continue de couler à flots sur le boulevard face au Louxor. C'est ainsi depuis une semaine malgré mes deux signalements à l'élu chargé de la propreté dans le 18e. Décourageant. Heureusement, le soleil pointe le bout de son nez.

    ***** Toute dernière minute, ce tweet :

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    Ne désespérons pas...

     

  • Propreté dans le 10e : plan d'action pour 2014

    Une première réunion s'est tenue autour d'Elise Fajgeles, élue chargée de la propreté et de la voirie et de deux responsables de la section 9e/10e de la direction de la propreté et de l'environnement (DPE). Les équipes d'animation des conseils de quartier et du conseil des seniors étaient au rendez-vous.

    Dans la mandature précédente, l'actuel et déjà maire Rémi Féraud avait pris en main cette délégation. Pris par de nombreux dossiers sans doute, il n'avait pas eu le temps de maintenir à jour les contrats de propreté élaborés un temps avec les conseils de quartier, et les marches exploratoires avaient disparu du paysage.

    Il faut reconnaitre qu'il y a fort à faire dans notre quartier comme dans bien d'autres.

    Quel était l'objectif de cette réunion ?

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  • Des mégots à foison

    Au cours des dernières années, beaucoup de pays, peu à peu, ont interdit la cigarette à l'intérieur des lieux publics, des bureaux, des cafés et restaurants. Pour autant,  trottoirs et caniveaux sont-ils remplis de ces petits bouts de filtre jaune qu'on appelle communément les MEGOTS ?

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    Nous laisserons l'étymologie de ce mot qui partage les linguistes : mec, meg ou mégaud de la culture populaire, nous n'allons pas pinailler sur l'origine mais plutôt vous conseiller de consulter un des sites spécialisés qui statuent sur la question. 

     

    Le déclic : (extrait du site de http://www.service-public.fr)

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    Attardons-nous donc sur les conséquences de la loi entrée en vigueur le 1er janvier 2008. Pourquoi les mégots des fumeurs se retrouvent-ils aux pieds des arbres et dans les caniveaux ? Sur les tables des terrasses ouvertes trouve-t-on toujours un cendrier ? Les salariés des entreprises disposent-ils d'un cendrier extérieur quand ils fument devant leur établissement ? Que dit la réglementation ou même la législation à cet égard ? Etc., etc. En un mot, comment fait-on pour lutter contre cette pollution aux mégots. 

     

    Pollution par les mégots

    Le filtre d'une cigarette consommée contient par définition tout ce qu'il est possible de ne pas laisser pénétrer dans les poumons du fumeur, soit les résidus du tabac consumé, ceux des quelque 4000 substances chimiques qu'il contient, dont 250 sont nocives et 50 d'entre elles cancérigènes. Rien que cela ! Le mégot négligemment jeté dans le caniveau ou à même le sol ne tardera pas à être emporté par le vent ou l'eau et à finir sa vie dans quelque station d'épuration, quand il n'est pas dirigé directement vers une eau fluviale. 

     

    Et le mégot pue ! 

    En effet, il est bien difficile de le conserver sur soi dans un petit réceptacle tant il suscite le dégoût y compris du fumeur lui-même. Des cendriers individuels existent cependant mais leur usage est encore confidentiel. Les éteignoirs installés sur les corbeilles de rue il y a deux ou trois ans n'ont pas démontré leur efficacité non plus. Ces derniers bénéficiaient d'un panonceau dont la durée de vie a été très brève. Quant aux fumeurs ils n'ont pas adhéré à cette sollicitation très optimiste. Depuis le changement des corbeilles de rue, la structure est pourvue d'un éteignoir incorporé. Pour autant sa présence ne semble pas mordre sur les habitudes des fumeurs. 

     

    Que dit la réglementation ? 

    Concernant les cendriers, mobiles ou non, avec emprise sur la voie publique , il est vrai qu’il doivent faire l’objet d’une autorisation d’installation de la part de la Mairie de Paris (Direction de l’Urbanisme). Celle-ci est majoritairement accordée mais il n’empêche que cela reste une démarche et une vérification administratives incontournables. En revanche, depuis quelques années désormais, lorsque leur installation est accordée, ils sont effectivement exonérés de droits de voirie. Ce qui n’est pas exactement la même chose.

    Autorisation nécessaire mais présence sur le trottoir gratuite et sans droits, tout cela a été décidé dans le but de lutter contre les mégots sur la voie publique.

     

    Pour être tout à fait explicite, il faut que nous vous exposions les 3 cas de figure possibles (transmis intégralement par la Division de la Propreté de Paris 9e-10e, que nous remercions ici) :

     

    1°) un établissement (sans droit de terrasse tel un immeuble de bureaux) qui souhaite faire installer un cendrier fixe (donc au mur) avec emprise sur la voie publique doit faire sa demande à la DU puis acheter, installer et vider à sa charge son cendrier.

     

    2°) un établissement (sans droit de terrasse tel un autre immeuble de bureaux ou un restaurant sans terrasse donc) qui souhaite faire installer un cendrier mobile avec emprise sur la voie publique doit faire sa demande à la DU puis acheter, installer, rentrer et sortir chaque jour et vider son cendrier à sa charge.

     

    3°) un établissement (avec droit de terrasse telle la plupart des cafés et des restaurants) qui souhaite installer des cendriers mobiles (donc sur pied) sur sa terrasse est libre de le faire à sa guise, autrement dit sans avoir à redemander une autorisation spéciale « cendriers mobiles » à la DU et donc sans avoir à payer en plus de son droit de terrasse pour ces cendriers.

    Les cafés/restaurants avec droit de terrasse sont donc libres d’avoir ou pas des cendriers sur pied et/ou sur les tables.

    En revanche, ils sont dans l’obligation réglementaire de rendre la voie publique en parfait état de propreté au moment de la fermeture de leur établissement et donc de leur terrasse.

    Et peuvent être verbalisés dans le cas contraire.

    Ils ont donc tout à gagner à installer des cendriers, grands ou petits, plutôt que d’avoir à balayer longuement le soir, à la fermeture. CQFD.... Mais le savent-ils toujours ?

     

    En Suisse, un pays souvent pris comme modèle de propreté, le sujet des mégots sur la voie publique n'est pas négligé non plus. Chez nos voisins helvètes, l'interdiction de fumer dans les lieux fermés date du 1er mai 2010, et il s'en est suivi une déferlante de mégots sur les trottoirs, qui a un coût important dans la lutte pour la préservation de l'environnement.

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    "La pollution engendrée dans l’environnement naturel et urbain ainsi que les coûts engendrés chaque année par les mégots en Suisse représentent d’après l’OFEV (Office fédérale de l’environnement) une charge d'environ CHF 55 millions pour les communes et les transports publics."

    (source http://www.in-finitude.ch)  

     

    Une étude menée en 2010, toujours en Suisse, tentait d'analyser les coûts imputables à la négligence coupable de ceux qui ne respectent pas l'espace public... Malgré la propreté légendaire suisse, les mégots (en violet sur le diagramme) se retrouvent en grand nombre dans l'espace public et représentent 36% du coût du nettoyage dans les communes. 

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    Si les mégots sont ramassés par les services de la propreté, le coût engendré est démesuré, s'ils ne sont pas ramassés, leur pollution est démesurée... Que faut-il choisir entre la peste et le choléra ? 

  • Collecte des ordures : du nouveau dans les horaires

    Dans Paris, la collecte des ordures ménagères n'est pas uniformément effectuée par les services municipaux de la Propreté de Paris. Dans certains arrondissements, ce travail a été confié à des entreprises privées. Les contrats arrivant à terme, de nouveaux marchés ont été passés avec de nouvelles entreprises et les conditions de collecte changent. 

    À partir du 22 juin prochain, dans le cadre du lancement du nouveau marché, la société DERICHEBOURG assurera la collecte dans les 1er, 3e, 4e et 7e arrondissements, la société PIZZORNO dans les 10e, 15e et 18e arrondissements, et VEOLIA dans les 11e et 19e. La société URBASER réalisera la collecte des déchets dans le 13e ainsi que la collecte complémentaire des corbeilles de rue dans dix des arrondissements parisiens.

    Pour ce qui concerne le 9e, rien ne change.

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    Des précisions sur les nouveaux horaires : 

    10e arrondissement

    du lundi au dimanche entre 17h et 23h

     

    18e arrondissement

    secteur de Montmartre : 
    du lundi au samedi entre 6h et 8h30
    le dimanche entre 7h et 9h30

    secteur de Château Rouge :
    du lundi au dimanche entre 17h et 23h

    tous les autres secteurs de l'arrondissement :
    du lundi au dimanche entre 17h et 22h

    Ne soyez donc pas surpris si un bruit inhabituel se fait entendre dans votre rue de bon matin... nous nous adressons là aux heureux habitants du quartier Montmartre !

  • Billet d'humeur ! Château rouge blues

    Depuis l'an dernier, le blog d’Action Barbès ouvre ses colonnes aux adhérents de l'association qui souhaitent informer d'une manifestation, relater un évènement de leur quartier  …. ou encore écrire un billet d'humeur. C'est le cas pour l'article du jour envoyé par une adhérente de la rue du Chevalier de la Barre. Publier ce billet d’humeur ne signifie pas qu’Action Barbès partage entièrement l’avis de son auteure. Il est un témoignage.

    Château rouge blues

    On ne se lasse pas d’avoir la chance de vivre à deux pas du Sacré-Cœur. La nuit, il suffit de se pencher à la fenêtre pour apercevoir sa silhouette blanche et ronde se détacher en haut de la colline. Quand la nuit est claire, c’est plus beau encore. On ne s’en lasse pas.

    On ne s’en lasse pas ?

    Vendredi soir — 21h40. Je me rends chez des amis, je suis seule. Je descends la rue du chevalier de la Barre, autant admirée — la rue — par les riverains que par les nombreux visiteurs étrangers qui continuent à nous faire la grâce de gravir chaque jour la pente abrupte qui mène au Sacré-Cœur. C’est le printemps, les arbres ont retrouvé leurs feuilles, et la jolie rue pavée, si faiblement éclairée, si typiquement Montmartroise, ondule gentiment jusqu’à la rue Ramey.

    paris,dealers,propreté,sécuritéEn bas de la rue, je contourne les poubelles qu’on a laissées sur le trottoir, évite les détritus que les équipes de nettoyage n’ont pas ramassés. Je bifurque à droite, rue Ramey. L’odeur fraîche du printemps laisse place à celle de l’urine. Je me fraie un chemin entre les dealers qui sont postés là, depuis plus de deux ans. Les affaires semblent aller bon train, à en juger par le ballet incessant des scooters sur le trottoir. Ce soir, ils ne sont que six ou sept, ce n’est pas si mal.

    Comme chaque jour, vers 18h, ...

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  • Comme une ritournelle ancienne

    Dès l'entrée en fonction de la nouvelle édile ( que nous convertissons pour l'occasion au féminin ! ), la propreté des rues de Paris s'empare des unes des journaux parisiens. Pourquoi ? parce que Anne Hidalgo s'est rendue en visite dans un atelier technique de la Propreté du 15e. La belle affaire !

    Ecoutez le reportage sur place de Sylvain Tronchet de France Bleu

     

    Cela nous a valu également un long article dans Le Journal de Paris du jeudi 10 avril, d'où nous avons extrait les chiffres ci-dessous pour votre information :

    6 790 agents de propreté à Paris, dont

    4 862 éboueurs,

    692 conducteurs et 146 agents chargés de la maintenance du parc de véhicules.

    236 femmes éboueurs (5%).

    S’ajoutent à l’effectif 25 encadrantes de proximité (+ 9% en un an).

    141 ateliers de propreté à Paris.

    96 inspecteurs.

    Les 450 inspecteurs de sécurité sont aussi habilités à verbaliser les infractions à la propreté.

    21 935 amendes infligées l’an dernier pour des infractions en lien avec la propreté.

    34 500 signalements concernant la propreté effectués depuis fin juin 2013 par des Parisiens avec l’application "DansMaRue". 

     

    Il se trouve que nous avions répondu aux questions d'une journaliste sur la propreté des rues de Paris cet hiver pour un magazine parisien, "Vivre Paris", dont le n°18 traitait de ce thème récurrent et sortait le 17 mars (pour lire cet article, cliquez ici).

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    Nous y avons trouvé également des chiffres, d'autres chiffres (curieux comme la propreté peut se décliner en chiffres... ). Ce sont ceux de la Direction de la Propreté de Paris et de l'Eau (DPE) pour 2011.

    2400 km de trottoirs et 1700 km de voies à entretenir dans Paris intra muros

    7548 agents (tiens, ils sont plus ici, mais ce sont les chiffres de 2011...)

    309 M€ de budget pour la propreté et la collecte des déchets.

    150 M€ pour l'eau et l'assainissement.

    1 137 586 Mt de déchets collectés en 2012.

    30 000 corbeilles de rue dont 10 000 nouveaux modèles qui seront tous posés au printemps.

    903 colonnes à verre dont 92% insonorisées.

    20 colonnes enterrées.

    195 000 000 m3 d'eau potable produits quotidiennement pour Paris.

    600 000 m3 d'eau potable produits par jour pour les Parisiens.

    62% des Parisiens se disent satisfaits lors de la 5e édition du baromètre de la propreté. 

    400 sanisettes sont installées dans Paris (nous ajouterons qu'elles sont gratuites).

     

    Et maintenant, en sachant tout cela, les trottoirs ne vous paraissent-ils pas plus soignés ? Lol (laughing out loud) ou mdr (mort de rire), c'est au choix... Allez, pas de mauvais esprit. 

  • Une rue qui mérite une attention particulière

    En passant à pied tout récemment dans la rue de la Goutte d'Or, il nous est revenu à l'esprit une réunion de l'été dernier à la mairie du 18e. Il s'agissait, ce 3 juillet, d'écouter la restitution des premiers mois d'exercice du dispositif de zone de sécurité prioritaire de Barbès - la Goutte d'Or - Château Rouge. Nous étions plusieurs de l'association à y assister et à écouter les représentants de la préfecture, du parquet et de la mairie. Nous avions d'ailleurs fait un article à l'époque, quelques jours plus tard, pour rendre compte de la situation. C'est ici.

    Après les résultats de l'enquête sur la notion de sécurité telle que ressentie par les habitants qui avaient répondu au questionnaire, la parole fut donnée aux participants. Un commerçant, un pâtissier possédant une boutique et un second local rue de la Goutte d'Or voulait faire part de son désarroi de ne pas pouvoir accéder correctement à son local à la veille du Ramadan. Celui-ci commençait le 10 juillet. Or des hommes sans logis ont depuis très longtemps élu domicile et posé leurs affaires dans ce coin de rue. Ils acceptent très difficilement qu'on les en déloge, ni même que les services de la Propreté nettoient cet espace. Le commerçant mettait en avant les conséquences sur son chiffre d'affaire, la période du ramadan étant très porteuse... 

    La mairie s'est alors engagée à disposer devant la boutique des bacs à plantes vertes pour ménager un espace libre. Et cela dans un laps de temps très court, puisqu'on était alors à une semaine du début des festivités. Ce qui fut dit, fut fait ! 

    Malheureusement on sait que rien n'est simple en ville. Deux inconvénients à ce souci louable de végétalisation expresse :

    1- Les services des Parcs et Jardins (DEVE) n'acceptent plus de se charger de l'entretien de nouveaux bacs à plantes. C'est ainsi que dans le 10e par exemple, la régie de quartier se charge de l'arrosage et du maintien des plantes dans les pots disposés depuis quelques années sur les placettes (par ex. Paré-Patin) ou au coin des rues. Dans d'autres lieux, ce sont des chartes passées avec des associations de riverains qui arrosent quand les plantes réclament... (par ex. rue Affre, 18e). Là, l'opération a été rondement menée, mais a-t-on pris de le temps de savoir qui jouerait le jardinier ?

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    2- Bien que très lourds, ces bacs, remplis de plus ou moins un mètre cube de terre, ne sont pas restés tout à fait aux places qui leur avaient été attribuées. On peut légitimement penser qu'ils ont été déplacés de manière à ménager un recoin plus commode aux personnes à la rue. Déplacés par ces mêmes personnes probablement.

    Le commerçant avait eu gain de cause en réclamant un aménagement de l'espace public à des fins purement privées, même si l'on comprend les nuisances liées à la situation pour son commerce. Mais dès lors n'aurait-il pas pu veiller un tant soit peu à la configuration des lieux, à la disposition des bacs et à l'entretien des plantes vertes ? Tout ne tombe pas du ciel en permanence ! Aide toi et le ciel t'aidera, comme dirait l'autre.... Au lieu de cela, nous sommes dans une rue toujours aussi sale, toujours occupée par les paillasses nauséabondes de pauvres bougres, passablement alcoolisés une bonne partie de la journée, et qui, cerise sur le gâteau, n'accueillent pas à bras ouverts les agents de la Propreté. Et les habitants dans tout cela ??  

    Nous avons lu dans le document de campagne d'Eric Lejoindre, candidat à la mairie du 18e, que l'équipe qui se présente avec lui veut mener une requalification urbaine des arcades de la rue de la Goutte d'Or et de la rue Boris Vian. Nous applaudissons à deux mains ! 

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