Devant :
Derrière :
On aimerait que la ville et la Préfecture tombent d'accord sur une idée brillante qui mette fin à ce chantier. Déjà six mois....
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Devant :
Derrière :
On aimerait que la ville et la Préfecture tombent d'accord sur une idée brillante qui mette fin à ce chantier. Déjà six mois....
En cette saison, l'été est au plus chaud dans la zone australe et parfois des tempêtes aussi imprévues que violentes s'abattent sur le bush... C'est sans doute ce qu'il est arrivé à La Maison du kangourou, située boulevard de la Chapelle. Ses larges baies en témoignent encore !
Difficile ici d'offrir aux jeunes enfants de l'air respirable, quand les encombrements sont quasi permanents. Mais voilà qu'on leur bouche aussi la vue... Souhaitons que le bitume manquant devant leurs fenêtres revienne vite et modère les projections de poussière lors du lavage du trottoir au jet.
Non, nous ne nous spécialisons pas dans l’inventaire et le classement des recoins du quartier. Bien que… ayant une certaine expérience dans ce domaine, il suffirait d’un peu plus d’attention, quelques observations ciblées… Nous verrons plus tard. Lors d’une période d’inactivité !
A deux pas de notre chère station de métro Barbès-Rochechouart –on aperçoit le viaduc au fond de la photo à droite – les services de la voirie ont construit un glacis aux dimensions imposantes. Celui que nous avions obtenu il y a plusieurs années et qui ne s’avéra pas être une solution satisfaisante … était plus modeste. Voir ci-dessous en version originale et en version fleurie, façon "photoshop". La taille et le nombre de pavés sont-ils gage d’efficacité ? Nous le souhaitons pour les habitants de la rue des Islettes.
Nous l’avions repéré pour être, non seulement, un urinoir sauvage (est-ce l’urinoir ou le pisseur qui est sauvage d’ailleurs ? ), mais également un lieu qui attirait les dépôts de toutes tailles, de la vieille machine à laver aux sacs poubelles de 20 litres. La partie du trottoir qui borde cette construction en pavés a également était refait.
Les différents règlements de voirie qui ont défini la largeur des voies de Paris ont favorisé l'apparition de tels recoins au creux des décrochés entre immeubles. Il semble que, dans le cas présent, les urbanistes de 1883 aient pensé que la rue des Islettes, anciennement rue neuve de la Goutte d’Or, était trop étroite : ils avaient pris un décret d’alignement, qui n’a pas été retenu dans le présent plan local d’urbanisme. Certains immeubles construits entre les deux règlements laissent une plus grande largeur à cette voie qui ne comptait que 6m à l’origine, lors de son classement en 1863.
Nous rappelons que c’est fin décembre 2010 que le recoin de la station Barbès donnant sur le Louxor a été fermé par les bons soins de la RATP par une grille tout à fait identique à celles de la station. C'est à la demande expresse des personnels qui ont refusé de procéder à la relève des compteurs dont l’accès à la trappe a été considéré comme insalubre. La RATP et la Ville de Paris ont donc trouvé un compromis pour faire exécuter les travaux, la RATP acceptant d’en assumer le coût et la Ville acceptant de céder une partie de son espace public pour un usage privatif. En tant qu’habitants, nous avons remarqué que les « pisseurs » ont trouvé d’autres piliers et d’autres lieux… comme l’angle de la palissade du Louxor sur le boulevard de Magenta.Le marchand de chaussures tout proche vous le confirmera, lui qui lave à grande eau tous les matins.
Jeudi dernier, 18h30, école élémentaire de la rue Pierre Budin, là où trois semaines plus tôt s’était tenue la réunion publique du conseil de quartier Goutte d’Or Château rouge dans une ambiance houleuse. Nous avions titré le lendemain « Goutte d'Or-Château rouge, au bord de l'explosion »…
La rue Budin faisait partie des revendications des habitants venus dire haut et fort leur insatisfaction, leur mal de vivre, en un mot définitif, leur ras-le-bol de la situation.
Changement de décor jeudi soir : la foule avait disparu du préau. Une douzaine de personnes étaient réunies autour de Dominique Lamy, élu chargé de la voirie, et Valère Griot, chef de la subdivision du 18e arrondissement (Direction de la voirie) dans la salle de classe du Cours moyen 2. Distribution du plan provisoire des aménagements prévus, objet de cette dernière réunion publique (des affichettes étaient collées aux murs de l’école et dans la rue).
En introduction, Dominique Lamy a rappelé que le projet avait été porté avant tout par les parents d’élèves de l’école et que ce soir nous participions à une réunion conclusive, élargie aux acteurs locaux, habitants et associations, après une série de réunions en mairie pour affiner le projet.
Nous brosserons rapidement le tableau de la nature des aménagements :
Travaux de début janvier à fin mars 2012.
Inauguration prévue début avril 2012, en l’absence de tout retard dû aux intempéries car nous serons en période hivernale. L’accès pour les piétons sera assuré et sécurisé tout au long des travaux.
En dehors d’un débat sur le revêtement de la chaussée – pavés ou pas – et la possibilité de neutraliser les renfoncements de porches qui favorisent la multiplication des urinoirs sauvages, la réunion a débouché sur un consensus total pour le projet. On s’en félicite, car honnêtement la mairie a fait un bon travail en assurant le financement des travaux en amont. Bien sûr il faut savoir que les parents d’élèves avaient entamé leur « combat » il y a maintenant quatre ans, déjà, comme l’a précisé l’un d’eux.
Tout est bien qui finit bien… Pourtant nous nous sommes demandé où étaient tous les habitants venus protester au conseil de quartier du 20 octobre. L’enjeu était d’importance. Une fois rénovée la rue Budin, le quartier n’est pas pacifié pour autant, au regard de tous les écueils qui avaient été énumérés en conseil de quartier. Une vision plus globale de tout le quartier a été réclamée par une habitante. Elle pensait notamment à l’implantation de sanisettes, à des réductions d’espace où se concentrent les attroupements, à des mesures contre les ventes illicites, etc. Dominique Lamy a répondu avec beaucoup de bon sens que tout aménagement de voirie, même provisoire, est soumis à de nombreuses contraintes : il doit respecter la loi, celle sur les accès pompiers, celle sur les normes d’accès PMR (personnes à mobilité réduite), respecter les décrets européens, le code de la route et le PLU. On ne fait pas ce que l’on veut, même pour poser une balise pendant trois mois. Aussi la mairie du 18e poursuit-elle sa politique de rénovation urbaine dans le quartier et gère-t-elle de façon rationnelle ses crédits. On acceptera en effet qu’il serait dommage de refaire une chaussée ou un trottoir, de les aménager en surface ou en profondeur, pour les détruire à nouveau à la veille de la rénovation d’un immeuble, voire sa destruction. Les présents ont soupiré…
Action Barbès s’intéresse et suit de près les activités et les réunions des trois conseils de quartier (C.Q.) les plus proches du carrefour Barbès, à savoir pour le 9e Trudaine-Rochechouart, pour le 10e Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul et pour le 18e Goutte d’Or-Château rouge. Ce n’est pas une mince affaire au niveau logistique et présence. Cela ne signifie pas pour autant que nous n’avons pas un regard pour les thèmes abordés par les conseils de quartier situés un tout petit plus loin, comme par exemple Quartier Montmartre, quand ces CQ ont les mêmes préoccupations que nous. La propreté est un thème tout à fait transversale géographiquement. Et c’est celui qu’ont choisi les animateurs du conseil de quartier Montmartre ce soir.
La réunion a lieu à 19 heures, à l’école Lepic, 62 rue Lepic,
en présence de représentants de la mairie du 18e pour faire un point sur les travaux,
les aménagements et la propreté des abords de la rue de Cligancourt.
« Mieux vivre à Montmartre »
A y regarder de près, on peut relativiser les problèmes liés à la malpropreté. En effet, les photos qui illustrent l’invitation (ci-dessus) lancée par l’association de quartier Clign’Ensemble, montrent des amoncellements de sacs d’ordures et des cannettes au pied d’une bombonne à verre, des motos entassées près d’une aire de stationnement manifestement sous-dimensionnée… Chacun pense que son quartier est mal traité par les services de la Ville, qu’il ne fait pas l’objet de soins réguliers, qu’il est oublié par les autorités, abandonné, laissé pour compte. En réalité, il est le résulat d’un environnement qui se dégrade, de comportements de plus en plus individualistes qui ne respectent pas l’espace public.
Malheureusement, ce constat peut être fait un peu partout dans Paris.
On se doit de décliner cette analyse sous plusieurs aspects :
- les crottes de chien, dites déjections canines, peut-être le plus malsain, le plus sale des éléments de la malpropreté urbaine, relèvent du civisme des propriétaires de chien. Simplement et exclusivement. Pas de la propreté de Paris. Il n’y a pas de chiens sauvages dans nos rues…. Il y a donc des personnes qui, volontairement, laissent leur animal souiller l’espace de leurs voisins.
- les sacs d’ordures, dits dépôts sauvages, ne sont pas là par génération spontanée. Des habitants peu soucieux de leur environnement laissent leurs sacs d’ordures non pas dans la poubelle de leur immeuble mais au pied d’un arbre, au coin d’un portail, au long d’une bombonne à verre. Pourquoi ne pas respecter la règle ? Par négligence, par confort personnel, par paresse ?
Quand c'est plein.... c'est plein !
- les sacs de gravats, qui ornent les coins moins passants, sont déposés par des entreprises ou des artisans (ou encore par des travailleurs non déclarés…) ; ceux-ci laissent en souvenir parfois aussi les chassis de fenêtre qu’ils changent, les toilettes de WC ou les receveurs de douche. Pourquoi ? Parce que l’enlèvement et le dépôt dans une décharge ont un coût, pour l’entreprise, et en conséquence pour le client qui a fait rénover son appartement. Pour diminuer le devis, on propose alors de supprimer ce poste et de laisser les gravats sur le trottoir. C’est alors la collectivité qui prendra à sa charge ce coût, via leur enlèvement pas les services publics. Parfois aussi, l’entreprise est encore moins « réglo » et facture à son donneur d’ordre tout en laissant les objets sur un trottoir tranquille, de préférence pas à l’adresse de son client. Absence de civisme caractérisée.
- les mégots en masse devant les bureaux, les restaurants, les cafés et brasseries : les amas de mégots et filtres sont apparus dans les proportions qu’on connaît à partir de l’interdiction de fumer dans les lieux fermés. Parallèlement ont disparu les cendriers. En voyez-vous beaucoup sur les tables des terrasses ouvertes, en plein air. Non, comme si cet objet n’avait plus de raison d’être. Il est tellement facile de jeter à terre… Plus de cendrier à remplacer, plus de cendrier à nettoyer ! Belle opportunité pour les limonadiers de se débarrasser d’une tâche ingrate. La Ville n’a qu’à faire le reste.
Faut-il poursuivre cet inventaire de la crasse urbaine ? Selon les quartiers, il y a aussi les épluchures de maïs, les emballages de cigarettes de contrefaçon, les gobelets et les emballages de la restauration rapide, les flyers de la voyance, ceux des musiciens parfois aussi, les publicités des salons de massage, qui sautent des pare-brise au canivaux, etc. Moins poétique que l’inventaire de Prévert.
Tout cela pour dire que nous sommes collectivement sales, plus ou moins, bien sûr. Notre désir d’un environnement propre relève donc d’un changement de comportement et d’une plus grande rigueur dans l’éducation de nos enfants. Pas de la seule efficacité des services de la propreté, qui n’ont qu’une action a posteriori. Faure de quoi, il faudra faire le choix de budgets toujours plus importants alloués aux services publics ou privés de nettoiement. En bref, être propre ou payer.
Que de fois avons nous parlé de la propreté ! D'annonces d'opérations de nettoyage approfondi faites par la Ville de Paris en petites manifestations au carrefour Barbès initiées par l'association, le sujet est hélas éternel.
Deux points de vue s'affrontent : ceux qui disent que la ville est sale parce que la municipalité ne fait pas ce qu'il faut et ceux qui accusent les Parisiens d'être sales.
On ne va pas ici trancher ce débat mais ce qui est sûr c'est que la Mairie de Paris, après avoir presque tout essayé, a décidé de sévir, c'est à dire de verbaliser.
Depuis hier, jeter une canette de bière, un mégot, cracher par terre, .... en coûtera 35€ au contrevenant. Une campagne de sensibilisation a été lancée dans tout Paris et le journal Le Parisien d'hier nous en parle. Dans la matinée de mercredi, c'est le haut de la rue des Martyrs qui a servi de point d'accueil aux services de la propreté et de la sécurité pour diffuser l'information. Gageons que les râleurs ne vont pas manquer. Voici quelques photos prises hier matin rue des Martyrs.
Le 21 juin dernier un incendie se déclarait dans les réserves du magasin Vano, situé carrefour Barbès-Rochechouart. La presse s'en faisait l'écho et notre blog itou. Depuis cette date, des barrières encombrent le trottoir et les foules qui circulent entre les nombreux magasins du boulevard Barbès et la station de métro font comme elles peuvent pour s'en accommoder. Cet inconfort temporaire n'a pas destabilisé outre mesure le commerce illicite de cigarettes de contrefaçon qui prospère dans le quartier, pas plus que les marchés à la sauvette qui occupent la trottoir élargi le long de la station de métro.
Nous nous sommes adressés à la mairie du 18e arrondissement et à son maire Daniel Vaillant pour prendre des nouvelles. Savoir plus précisément ce qu'il en est de la reprise de cet emplacement par KFC, désireux d'y ouvrir un établissement de restauration rapide, comme nous avions pu le lire dans la presse, notamment dans le Parisien en avril. Savoir également combien de temps encore les canettes, les papiers gras, les flyers de toutes sortes s'accumuleraient entre les façades condamnées et les barrières. Reconnaissons que le nettoyage dans cet espace n'est pas aisé pour les agents de la Propreté.
Nos questions à Daniel Vaillant étaient d'autant plus justifiées, que lui-même, lors du dernier comité de pilotage Barbès en mars dernier, nous avait fait part de la tentative de la mairie de décourager l'ouverture d'un nouveau fast food, le quartier n'en manquant pas, à dire vrai.
Faisons donc le point sur la situation, d'après le message de la mairie reçu le 15 septembre :
- Le commerce Vanoprix était installé sur deux parcelles distinctes, l'une 2, boulevard Barbès, et l'autre 124, boulevard de la Chapelle.
- C'est sur ce bâtiment que la société KFZ (Kentucky Fried Chicken) a déposé un permis de construire le 7 avril 2008;
- Suite à un avis négatif du Maire du 18e et du Maire de Paris, un arrêté municipal a été pris le 30 décembre 2008 pour rejeter ce permis.
- Cet arrêté a lui-même été annulé par un jugement du tribunal administratif de Paris, le 9 juillet 2010.
- on peut donc juridiquement affirmer que la société KFC France est bénéficiaire, à ce jour, d'un permis de construire sur le bâtiment du 124 bd de la Chapelle.
- Sauf que, Vano, dont la raison sociale est société Galerie Vano, a fait usage de son droit de réponse à la suite de l'article du Parisien du 13 avril, intitulé "Vanoprix, futur palais du poulet frit", pour dire que non, pas du tout, Le Parisien se trompe ! Le projet d’installation de l’enseigne KFC né en 2008 n’a pas connu de suite et VANOPRIX a repris sa liberté depuis le 31 Janvier 2009...
La Mairie n'en sait pas plus sur l'aspect commercial. En revanche, elle nous précise que
"dans l’attente des conclusions de l’enquête sur la nature de cet incendie, des barrières ont été installées sur le trottoir boulevard de la Chapelle et boulevard Barbès.
L’enquête est à ce jour close et elle conclut à l’incendie accidentel. Les barrières subsistent car un des murs du bâtiment présente des risques d’effondrement.
Daniel Vaillant a donc demandé ce jour au commissaire Clouzeau de relancer les architectes de sécurité pour qu’ils demandent la démolition de ce mur ou son étaiement au propriétaire. Ce afin de pouvoir enlever ces barrières au plus vite.
Dans l’attente, Stéphane Lagrange (le coordonnateur de l'espace public du 18e) a indiqué que les services de propreté du 18e procédaient au nettoiement de la parcelle même si elle ne dépend pas normalement de leur zone d’intervention."
Ce nettoiement devrait intervenir rapidement. Nous nous informerons... l'idéal serait qu'il saute eux yeux sans qu'il soit besoin de vous en avertir. Observons.
Le premier contact pour nous devait servir à comprendre comment fonctionne ce service de la Propreté de Paris. Qui a compétence pour verbaliser, pour quelle infraction, sur quelle base, qui déclenche le contrôle dans une rue plutôt que dans une autre, quel est le montant de l’amende, et en vertu de quel règlement, etc.
Le rendez vous avait été pris par téléphone à la demande des inspecteurs qui souhaitaient nous rencontrer. Ils s’étaient annoncés en nombre, et en effet, le 8 juin, ils sont venus nombreux : deux inspecteurs de la section du 9e, deux de la section du 10e et deux du 18e, puis un chef de groupe, et un responsable de la DPE 9e. Il faut dire que notre courrier au maire du 10e dans les premiers jours du mois de mai, à la suite d’un éparpillement peu imaginable d’ordures de toutes sortes, avec copie au maire du 9e et aux directions concernées par cette situation, avait du faire mauvais effet. Nous assistons, il nous semble, aux retombées.
La mairie du 10e vous invite demain soir à une réunion d'information sur l'implantation imminente d'un pigeonnier contraceptif dans le square Alban Satragne. Pour les distraits, il s'agit de l'espace herboré à l'embouchure de la rue du Faubourg Saint Denis sur le boulevard de Magenta, qui s'étend derrière l'Hôtel Mercure.
Mercredi 15 juin à 18h30 en salle des mariages à la Mairie du 10ème arrondissement.
Une explication en vidéo tirée du site de la VIlle de Paris. Entre temps, d'autres pigeonniers ont été installés dans les arrondissements. Plus de dix à ce jour.
La Ville prend en charge les pigeons… par mairiedeparis
Depuis 2003, date à laquelle le premier pigeonnier contraceptif a été installé dans le 14e arrondissement de Paris, ces équipements ont fait des petits. A terme, tous les arrondissements devraient en être pourvus. Approuvé par la Société de protection des oiseaux des villes (SPOV) et par la Ligue de protection des oiseaux (LPO), ce dispositif est également en place dans plusieurs villes de France, de Nogent-sur-Marne (94) à Carpentras (84) en passant par Sablé-sur-Sarthe (72), et bien d'autres.
Le Maire du 10e, Rémi Féraud, continue ses rencontres dans les quartiers de l'arrondissement.
Il sera dans notre quartier le samedi 14 mai (angle rue de Dunkerque rue du Fg Poissonnière) de 10h à 12H. Pour les adhérents qui nous écrivent sur l'état de la propreté notamment dans cette rue, c'est un moment privilégié pour poser des questions, faire des remarques et obtenir des réponses.
Tous les sujets peuvent sans doute être abordés.
Les autres rencontres avec le maire sont listées ici.
Vous aussi, vous avez remarqué que nous frôlons l'obsession en matière de pieds d'arbres ? D'abord ce furent les arbres du boulevard de Magenta, puis ceux de l'avenue Trudaine, et à plusieurs reprises ceux qui longent le viaduc du métro après la station Barbès-Rochechouart en direction de La Chapelle.
Il faut avouer que le pied d'un arbre relève de différentes considérations : l'arbre par lui-même fait partie de notre environnement. Sous cet angle, rien de plus normal que de se soucier de sa santé. Nous avons appris, par exemple, que certaines villes sous nos lattitudes s'engagent dans la plantation expérimentale de vivaces aux pieds de leurs arbres. C'est peut-être beaucoup d'entretien quand les habitants ou les passants ne sont pas soigneux...
Le pied de l'arbre dans notre ville attire le dépôt sauvage. C'est comme cela. C'est aussi le cas des pieds des équipements urbains. Le pied d'arbre en ville, contrairement à son alter ego en milieu rural, n'attire pas tellement le pisseur. Il lui préfère le porche d'immeuble, et par chez nous, le pillier de station de métro.
A Paris, l'arbre est sur le trottoir. Ses racines, normalement, restent sous le bitume du revêtement. Il faut alors lui réserver un périmètre entre son tronc et ledit bitume, pas très sain, et surtout étanche. Jusqu'à ces dernières années, les troncs d'arbres parisiens croissaient entourés de grilles en fer. Puis, un certain janvier 2009, le fumeur fut interdit de séjour à l'intérieur des bars, brasseries, restaurants, et tous les lieux clos. Il lui restait alors le trottoir. Et son mégot finissait souvent au pied d'un arbre, plus précisément sous la grille du pied de l'arbre. Pas propre. Difficile à nettoyer. Lourdes, les grilles.
Certains décideurs décidèrent qu'il fallait trouver autre chose...
Le choix est vaste : si l'arbre est jeune et que la terre doit encore se tasser au pied, on lui laisse de l'espace et on l'entoure de pavés. Très peu carrossable, mais ne se trouve-t-on pas sur le trottoir ? Les piétons doivent regarder où ils mettent les pieds.
Les arbres déjà en place peuvent bénéficier de plusieurs mortiers pour combler la fosse jusqu'alors maintenue à leur pied sous la grille. Faut-il penser d'ailleurs que la petite cuvette d'origine avait pour but de récupérer les eaux de pluie ou de ruissellement après une ondée ? Sur le boulevard Barbès, le stabilisé nous avait paru très compact. Sur le boulevard de Magenta, les premiers essais n'étaient pas concluants et tout a été refait plusieurs fois, jusqu'à la dernière solution en place actuellement côté des numéros impairs, à savoir un cercle métallique à petite distance du tronc, puis un stabilisé fait de sable à granulométrie moyenne et de ciment blanc, qui préserve la couleur sable du mélange..
Avenue Trudaine, les responsables ont choisi de maintenir des grilles pour certains arbres, tout en comblant les interstices à ras de la grille, ou bien de créer des entourages de petits pavés avec comblement de la cuvette par un stabilisé.
Nous avons aussi vu des grilles en trompe l'oeil, c'est à dire sans claire voie.
Depuis lundi matin une équipe de terrassiers s'activent à faire de jolis entourages aux pieds des arbres de chaque côté du marché de Barbès...
Pas de longs discours cette fois, seulement deux photos encore :
avant et après
Il y a 29 arbres de chaque côté du viaduc, l'entreprise Fayolles dit en avoir pour plusieurs jours.
Une fois de plus ce vendredi, nous avons vu passer l'équipe de lavage au jet à haute pression avant la collecte des ordures ménagères. Nous voulons bien entendre que les équipes ont chacune leur mission, que la coordination n'est pas simple, qu'il faut compter avec les malades, les congés, les défections, les embouteillages, que sais-je encore ? mais soyons francs, qui peut penser que le trottoir fraîchement lavé - parfois il n'est que mouillé par le jet, qui balaye la largeur du trottoir entre chaussée et immeuble, dans un mouvement de balancier - donc qui peut penser que le trottoir restera dans cet état après le passage de la collecte. Ce n'est pas que ces équipes fassent mal leur travail. Non, elles le font plutôt bien, mais à l'inverse de ce qui devrait se faire. C'est un peu comme passer l'aspirateur avant de faire les poussières sur les meubles avec un plumeau ! (même si le plumeau est un peu désuet, je le concède...)
Cela n'a pas manqué ! 10h45 Dans le quart d'heure suivant la collecte est passée. Puis quinze minutes plus tard encore, 11h08, la voiturette d'eau à haute pression pour le second trottoir qui aura eu plus de chance, puisqu'il sera lavé APRES la collecte.
Avec les élus, nous acceptons le fait que laver et laver encore n'est peut-être pas l'unique solution, il faudrait aussi salir moins, mais dans ce cas, initions les agents de la DPE à ce principe aussi. Nous n'aimons pas dénoncer, pourtant il faut dire que les déchets qui tombent malencontreusement des bacs quand on les manipule restent au sol, la plupart du temps. Ce qui déborde des corbeilles de rue quand les sacs en plastique sont changés, idem. En conséquence, quand le lavage est déjà passé, ces résidus restent jusqu'au prochain lavage.... au mieux jusqu'au prochain balayage.
Ajoutez à cela la disparition des concierges (je préfère concierge à gardien qui ne reflète pas la réalité des genres et qui historiquement n'est pas correct, la concierge parisienne, c'est la bignolle !) qui nous manquent pour tous les services qu'elles rendaient à la collectivité, et le petit coup de balai final.