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Rechercher : salle de consommation

  • Sorbonne Clignancourt: dernier concert participatif de la saison

    Pour le dernier rendez-vous de la saison, le chœur et orchestre Sorbonne-Universités (COSU) propose aux amateurs de venir chanter des extraits de la Belle Hélène d'Offenbach.

    Ce sera le mardi 10 mai à 19h30 (venez un peu avant) au 2 rue Francis de Croisset métro porte de Clignancourt.

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    Et comme à chaque fois, n'oubliez pas de vous inscrire ici.

    Pour vous préparer, cliquez sur Partition et Enregistrements. Bon concert!

     

  • La propreté au menu du conseil de quartier Lariboisière

    Un thème déjà abordé de nombreuses fois au fil de années mais toujours souhaité par les habitants. Une consultation avait été lancée par l'équipe et ce thème arrivait en tête des préoccupations après les conseils de quartier sur la Gare du Nord et  le devenir de l'hôpital Lariboisière.

    Invité pour l'occasion, Jean-Paul Bidaud, responsable propreté du 10e qui a présenté le plan d'action propreté 2016 pour le quartier. Selon les rues, les balayages ont lieu de 7 à 11 fois par semaine, les lavages de 1 à 5. S'y ajoutent des traitements à eau chaude et haute pression plusieurs fois par mois si nécessaire. Donc les services de la propreté agissent. Et à Paris, c'est 365 jours par an! Pourtant, l'insatisfaction s'est exprimée parmi les habitants présents. Il est vrai que nous savons bien que souvent, à peine le nettoyage fait, il faudrait déjà repasser. Sans oublier les encombrants encore trop nombreux laissés sur les trottoirs, que ce soit des particuliers ou des entreprises peu scrupuleuses qui se débarrassent de leurs gravats et pots de peinture et les propriétaires de chien qui ne ramassent pas les crottes de leur cher animal. Rien de bien nouveau sous le soleil.

    Alors que faire? On voit bien que la prévention n'est pas vraiment efficace. La verbalisation est très insuffisante (4 inspecteurs pour le 10e dont 2 sur le terrain par période). Un plan de renforcement devrait être annoncé par Mao Peninou le 10 mai à la mairie du 10e. Attendons donc pour en savoir un peu plus.

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    Pour retrouver la présentation complète et détaillée du Plan de propreté, cliquez ici.

     

  • Et si la rue de Maubeuge rejetait le ”tout massage” ?

    Une découverte nocturne a déclenché dans notre esprit une pensée singulière. De quoi s’agit-il donc ? Dites… 

    Regardez bien cette vue prise à la nuit tombée au 65 rue de Maubeuge. 

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    Pas d’enseigne, au moins pas d’enseigne visible sur la photo. Pas de néon, pas d’enseigne lumineuse, et sur place pas de nom qui attire notre regard. En revanche que de bonnes choses colorées et de qualité à voir dans la vitrine et sur les nombreuses étagères à l’intérieur de la boutique. Est-ce une sorte de teasing ? Une ouverture anticipée ? Une économie de publicité ? On entre, on goûte, c’est bon. Que diable a-t-on besoin d’un nom de boutique ? Peut-être. Nous demanderons à l’occasion.
     

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    Pourtant les pages jaunes nous renseignent. 65 rue de Maubeuge, c’est le tabac qui fait l’angle avec le faubourg, c’est aussi l’agence de voyage Jancarthier, le coiffeur visagiste Pierre-Yves Lila et pendant longtemps un petit fleuriste de quartier, avant que celui-ci ne devienne entre septembre 2010 et mai 2011, un salon de massage. C’est Google et son street view qui nous renseigne précisément. 
     
    Mais exit le salon de massage. Depuis l’été dernier, des panneaux de contreplaqué cachaient la boutique puis bientôt des travaux d’aménagement. Et sortie récente — quand ? nous n’avons pas été invités à l’inauguration… — d’une boutique bien jolie qui recèle des trésors raffinés. Une visite s’imposera prochainement, notre reportage sur l’épicerie fine du 96 rue de Maubeuge, trottoir opposé donc, ayant intéressé de nombreux habitants du quartier (d'après les retours sur notre page Facebook). 
     
    paris,9e,10e,commerce,boutique,salon-massageAprès avoir accumulé les bureaux d’intérim au début des années 2000, puis les salons de massage depuis une dizaine d’année, la rue de Maubeuge est-elle en train de rejeter ce dernier avatar du commerce urbain ? En effet, remémorons-nous nos annonces dans ce blog : nous avons parlé ici du commerce de débit de vin En Vrac au n°69, du traiteur italien Dascoli au n°83, des Miscellanées de M. Jash au n°96 et maintenant de ce magasin sans nom. De quoi redonner espoir ! Et si la rue de Maubeuge rejetait le « tout massage » ? (Cliquez ici pour accéder à nos articles sur ce sujet des salons de massage.)

     

  • Marché Barbès : une histoire de bannes

    Le mardi et le vendredi, veille de marché à Barbès (cliquez ici pour notre article du lundi 22 février sur le marché Barbès), on peut voir s'affairer les employés de la société qui gère l'installation du matériel.

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    Voilà longtemps que l'on s'interroge sur les bannes abandonnées après le marché et qui reste bien sûr sous le viaduc. Il y en avait bien une vingtaine le jour de la prise des photos.

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    Une petite dernière ?

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    On vous épargne les autres !

    Donc pourquoi sont-elles là ? Lors d'un échange avec les employés présents, nous apprenons qu'elles appartiennent en fait à d'autres sociétés de gestion de marché (couleur différente, nous avons pu le constater sur le camion). Ainsi des commerçants prendraient des bannes de ci de là, et faute de place dans leurs camions certains jours ou pour cause de trop mauvais état, ils les abandonneraient. Il faudrait donc que ce soit le bon gestionnaire qui viennent les rechercher !

    Simple non ?

     

  • Demain à la Bastille réunion de la petite reine

    Vélorution le samedi 5 mars à la Bastille :

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    Cliquez sur la photo pour accéder à l'événement Facebook de Vélorution

    Vous pouvez copier dans votre agenda à plusieurs titres : - soit vous êtes un fan de vélo, et il fait beau, donc vous ne pouvez rater ce rendez-vous traditionnel ! - soit vous ignorez complètement les joies de la bicyclette mais vous voulez prendre votre voiture pour partir en week-end et dans ce cas, il vous faut éviter à tout prix ce secteur ! 

    Dans les deux cas, vous nous remercierez. 

    D'abord un petit mot sur l'association Paris en selle qui participe largement à l'édition 2016 de Vélorution et que nous souhaitons vous présenter. 

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    C'est une toute jeune association loi 1901 créée en avril 2015 qui souhaite aider les Parisiens qui y songent eux-mêmes à rendre Paris plus cyclable. Pas une mince affaire. 

    A ce titre elle appelle tous ses adhérents et sympathisants à faire connaître leurs idées pour la promotion du vélo en ville et pour toutes les améliorations qui concourent à la sécurité des cyclistes. Travailler en équipe, c'est plus sympa, et parfois même plus payant, car l'association est bien connue des autorités municipales — qui lui reconnaissent des vertus ! — et de même qu'Action Barbès a souvent dit que les élus écoutent plus facilement les associations que les simples habitants, auprès de Paris en Selle tous les projets vélo qui ont de l'avenir peuvent trouver des oreilles attentives et en profiter. 

    Ils ont des idées aussi....  avancées dans le cadre du Budget Participatif de la Ville de Paris dans sa dernière mouture à l'étude, par exemple :

    Sur le Blog de vélorution, cliquez ici pour ce rendez-vous place de la bastille.

     

    La forte augmentation du nombre des cyclistes à Paris a conduit la Ville à créer un Plan Vélo, décliné dans chacun des arrondissements. Nous les avons relatés ici dans le 9e, puis dans le 18e et enfin dans le 10e avec des mises à jour que vous retrouverez là. Comme nous attaquons la seconde période du Plan Vélo de Paris (d'abord 2010-2015, puis 2015-2020), c'est un sujet qui mérite efforts et réflexion. 

     

    L'impact du Budget participatif sur l'avenir du vélo 

    Le budget participatif de 2015 a attribué 8 millions d'euros du budget de la ville pour des aménagements liés aux cycles. Pour avoir des pistes d'utilisation de ce budget qui répondent aux attentes des Parisiens, Paris en Selle a réalisé un petit sondage — ce n'est pas un un sondage issu des "meilleurs" instituts non plus, il vaut ce qu'il vaut... — dans lequel la question était :

    - Où souhaitez-vous mettre un aménagement cyclable dès 2016 ?

    - Où devraient être selon vous utilisés les 8 millions d'euros votés dans le cadre du Budget Participatif ?

    Et le lauréat est......  Les Grands Boulevards ! 

    On peut lire sur le blog de Paris en Selle : "Que vous soyez amoureux de musique ou bien passionnés de République, vous êtes près de 58% à avoir demandé un aménagement cyclable digne de ce nom sur les Grands Boulevards. Il faut dire qu’entre un couloir de bus toujours squatté par les taxis/autocars/autres d’un côté et une bande cyclable slalomante, étroite et à moitié occupée par les scooters de l’autre côté, ça n’est pas la joie à vélo! "

    Voir l'intégralité de l'article paru en décembre 2015 à la suite du sondage en cliquant ici.

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    La SNCF n'est pas indifférente au sort du vélo en ville. N'a-t-elle pas pendant longtemps accueilli, dans ses  wagons à bagages, les cycles des promeneurs du dimanche partis en randonnée cycliste en Ile de France, par exemple ? Cette sensibilité aux mobilités diverses l'a conduit à publier une étude sur "les évolutions possibles de la mobilité en France à l’horizon 2050 et leurs impacts environnementaux". L'étude est longue mais elle a été lue et intelligemment résumée par Isabelle Lesens, une experte en la matière. Elle y relève une hypothèse, dite de "proximobilité", parmi les trois (ultramobilité et altermobiliité) isolées par les auteurs de l'étude, qui permettrait de remettre de la paix et du bonheur en ville. 

    Pour la lire, c'est ici.

     

  • Rue de Compiègne : des riverains rencontrent le maire

    Pour cette deuxième rencontre de riverains de la rue de Compiègne avec Rémi Féraud, le rendez vous avait lieu sur place en fin d'après-midi. Pour rappel,  cette rue a été mise en double sens le 1er septembre  2015 dans le cadre du réaménagement du plan de circulation aux abords de la gare du nord. Des problèmes de circulation et de nuisances sont apparus rapidement. Il fallait donc trouver des solutions. Dans notre article du 23 mars, nous annoncions la pose de plots pour séparer la chaussée et interdire ainsi la dépose minute dans cette rue. Mais c'était sans compter sur le manque de civisme de beaucoup d'automobilistes.

    Pourtant, les panneaux l'indiquent: il faut se garer en sous-sol dans le parking Effia. Les 20 premières minutes sont gratuites, ce qui laisse normalement le temps d'accompagner ou de récupérer un voyageur.

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    Cependant, l'ajout récent du panneau arrêt minute n'est peut-être pas la meilleure idée. Elle peut prêter à confusion.  

    Un peu avant le rendez-vous, une équipe de policiers verbalisaient à tour de bras les véhicules qui s'arrêtaient pour descendre un passager. Véhicule particulier, taxi, VTC, pas de différence. Efficace. Une bonne vingtaine de PV dressés en un peu moins d'une heure. Mais nous savons qu'il est impossible de mettre des policiers en faction à tout moment de la journée. Reste l'utilisation de la caméra de vidéo surveillance qui, elle, ne bouge pas. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : en mars 1100 PV sur le secteur de la gare dont 600 rue de Compiègne.

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    Présents également à cette réunion sur site, le commissaire du 10e, Julien Miniconi, Elise Fajgeles adjointe chargée de l'espace public et Hervé Biraud, responsable des services techniques de la voirie de l'arrondissement.

    Comment améliorer la situation?

    Évidemment continuer la verbalisation qui, espérons-le, finira par être dissuasive (135€). Des suggestions ont été faites comme la pose d'un panneau qui indiquerait clairement la verbalisation par vidéo surveillance. D'autres plots devraient être posés sur le côté impair de la rue pour empêcher des véhicules de monter sur le trottoir. L'entrée du parking est jugé étroit. Elise Fagjeles envisage de voir avec le gestionnaire du parking si l'accès peut être rendu plus aisé. De petites choses qui pourraient, mises bout à bout, apaiser la rue.

    Cependant, pendant la durée de la rencontre, tous ont pu constater qu'un bon nombre de véhicules s'arrêtaient sans scrupule, que des motards tentaient de passer sur le trottoir en demandant aux piétons de se pousser... et finissaient par reculer seulement lorsque le commissaire présentait sa carte de police ! Que faire avec de tels comportements ?

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    Le camion fait demi-tour bloquant la circulation.

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    Ce VTC dépose son client à l'angle Magenta-Compiègne sur la piste cyclable.

     

  • Retour sur le Conseil de Quartier Louis Blanc - Aqueduc

    Une cinquantaine d'habitants avait fait le déplacement pour échanger principalement sur des projets de réaménagement de voirie, certains attendus depuis longtemps dans le quartier Louis Blanc -Aqueduc.

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    Le Réseau Express Vélo (REV)

    Dans le cadre du Plan vélo développé par la ville, il s'agit de permettre des déplacements plus aisés, avec des pistes bi-directionnlelles d'est en ouest et du sud au nord. Le quartier est concerné par le passage de l'axe nord-sud (voir plan vélo 10e). Rappelons qu'il s'agit aussi de réduire les conflits avec les piétons tout en protégeant les cyclistes. Deux variantes sont proposées par la Direction de la voirie et des déplacements (DVD) qui concernent les rues Philippe de Girard, Aqueduc et Château-Landon. "On tranchera dans les jours prochains" a précisé Elise Fajgeles, adjointe chargée de la voirie. Les travaux devraient commencer à la fin de l'année.

     

    Place T/10 - future place Jan Karski - et place Dulcie September

    On parle de la place T/10 depuis plusieurs années ! Un réaménagement souhaité mais jusque-là pas financé. Désormais, on peut compter sur une enveloppe de 700 000 €. Pour quels objectifs ? Gagner de l'espace sur la chaussée pour en redonner aux piétons et réduire ainsi les traversées largement inconfortables sur cette place. On n'oubliera pas la végétalisation. Si ces objectifs font consensus, il n'en est pas de même pour l'aménagement lui-même. Conseil de quartier et associations ont regretté qu'on n'ait pas tenu compte du travail de réflexion déjà réalisé plus particulièrement sur les trajets de circulation des voitures. Tout n'est pas encore ficelé. Présentation en juin prochain avec concertation à l'automne pour une réalisation en 2017.

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    Place T/10

     

    Autre place (placette) qui sera réaménagée, la place Dulcie September située au carrefour des rues  Château-Landon et La Fayette.

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    Place Dulcie September

     

    Un peu plus à l'est encore, le carrefour La Fayette-quai de Valmy sera amplement repensé. Il est vrai que les traversées sont peu aisées quand on veut par exemple passer du 10e au 19e. Pour ce projet, on prévoit une concertation en septembre pour des travaux à l'été 2017, période plus calme côté circulation. Compter au moins 4 mois de travaux pour un budget de 1,1 millions €.

    La Promenade Urbaine

    Et pour ce projet qui nous tient à cœur depuis plusieurs années, une réunion publique 10e-18e a été annoncée par Rémi Féraud pour la deuxième quinzaine de mai. Elle permettra de lancer la phase de concertation. Il s'agira de faire des propositions sur les aménagements mais aussi sur les usages. Le maire de l'arrondissement a rappelé les multiples difficultés à traiter : le marché Barbès, les campements de migrants, la place de La Chapelle — et ses encombrements fameux — et la circulation. On est bien sur un budget de 8 millions € pour une réalisation en 2017-18. Une certaine cohérence avec les projets déjà cités pour le nord de l'arrondissement.

    Nous ne manquerons pas ce rendez-vous et Action Barbès réunira ensuite sa commission "Promenade Urbaine" (mise en sommeil depuis plusieurs mois) pour réfléchir sur les propositions de la Ville que nous espérons ambitieuses et innovantes.

     

  • Avis à la population : la déchetterie de la Chapelle est ouverte

    Quelle surprise de voir les hautes portes de la déchetterie de la place de la Chapelle grandes ouvertes ce lundi matin. Pas beaucoup d'activité pourtant, ni voitures particulières, ni camions bennes de la Propreté de Paris comme habituellement. Les bennes de couleur différente qui reçoivent les objets selon le tri indiqué sont presque vides en contrebas, derrière des barrières où s'affichent le genre de matériaux attendus. Deux agents tiennent les lieux et confirment que tout est bien calme en ce début d'année. La communication de la mairie sur la réouverture de la déchetterie a été quasiment inexistante, expliquent-ils. Pas étonnant que les clients se fassent rares après plusieurs mois de fermeture. Et les réflexes changent en six mois ou plus. La tendance est déjà de laisser les objets usagers ou voués au rebut directement sur le trottoir, aussi venir les déposer ici va demander un surcroit d'effort.

    Rappelons tout de même que dans le cadre de la réflexion sur la promenade urbaine, l'Atelier Parisien d'Urbanisme propose d'en faire un lieu de recyclerie ouvert sur le quartier. 

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  • Le point sur la Charte de la Vie Nocturne dans le 18e

    paris,commerces,bars,paris-18e,charte,mairie-du-18e,silence-on-fête,nuisances-sonores,nuisances-nocturnes,conseil-de-la-nuitSouvenez-vous : en raison des difficultés rencontrées au niveau des bars du quartier Ramey-Clignancourt-Muller, la mairie du 18e arrondissement a mené une démarche en 2014, qui a abouti à l'élaboration d'une charte de la vie nocturne, dénommée  "Silence, On Fête", signée le 10 mars 2015 par la Mairie et la majorité des bars du quartier (voir notre article du 21 mars 2015).

    Cette démarche a permis d'améliorer la situation, et ainsi de contribuer à une meilleure cohabitation entre les riverains et les bars. En effet, la charte vise à concilier l'activité des bars avec la tranquillité du voisinage via différents engagements pris par les établissements.

    Toutefois, dès l'été 2015, on constatait que plusieurs engagements importants n'étaient plus respectés,  sans réponse adaptée de la part de la mairie qui organisait en septembre une réunion pour faire le point (voir notre article du 25 août 2015 et la réponse de la mairie du 18e dans notre article du 4 septembre 2015). Force est de constater qu'il n'est pas simple de faire appliquer cette charte.

    Mario Gonzalez, adjoint au maire du 18e chargé de la médiation, a alors mené plusieurs rencontres avec les gérants de bars dans l'intention de "relancer" la charte et son efficacité, notamment via un respect strict des engagements. De ces échanges, il est ressorti que les gérants rencontraient des difficultés à respecter à la lettre les horaires de fermetures des terrasses et des devantures, principalement pour des questions financières. Il faudrait donc les adapter.

    Le 15 janvier dernier, nous participions au comité de suivi de la charte, au cours duquel un compromis a été trouvé, et les horaires de fermeture adaptés :

    - fermeture des devantures tous les jours y compris week-end  à 21h (au lieu de 22h30 initialement prévu dans la charte) ;

    - fermeture des terrasses ouvertes du mardi au samedi à 1h du matin et le dimanche et lundi à minuit (au lieu de fermeture à minuit tous les jours - y compris week-end - prévue dans la charte).

    Une exception est prévue pour le bar Au Clair de Lune qui ne dispose pas de terrasse ouverte (uniquement une terrasse fermée côté rue de Clignancourt) : fermeture des devantures à 23h30 en période estivale (il restera à préciser que signifie exactement période estivale).

    Pour plus de détails, voir ici le compte-rendu du comité de suivi et le projet d'avenant à la Charte.

    Nous notons que la Mairie du 18e a renouvelé les autorisations de terrasse des bars du quartier le 1er janvier 2016 uniquement pour une période de 3 mois. En accord avec Mme Gabelotaud, élue du 18e chargée des commerces, M. Gonzalez a précisé que les demandes de renouvellement de terrasses seront effectives tous les 3 mois pour toute l’année 2016, avec possibilité d’émettre un avis défavorable à tout renouvellement pour non respect avéré de la charte. Devant les difficultés rencontrées, notamment pendant l'été 2015, la mairie du 18e a ainsi choisi de disposer d'un levier pour agir en cas de besoin. Il restera cependant à améliorer les actions de vérification du bon respect de la charte par la mairie,  par la mise en place d'un dispositif plus adapté en moyens humains. La brigade "verte" que prévoit de créer prochainement la mairie pourrait ainsi inclure cette tâche dans son périmètre.

    Quoi qu'il en soit, nous espérons que cette évolution de la charte permettra un respect pérenne des engagements qui y sont inscrits, condition nécessaire pour permettre de concilier l'activité des bars avec la tranquillité des riverains. Cela est d'autant plus vrai que les démarches menées depuis 2014 ont permis d'améliorer la cohabitation dans le quartier.

    Notre association participe actuellement au conseil de la nuit à l'Hôtel de Ville (voir sur ce sujet, notre dernier article du 28 octobre 2015) pour préparer une charte parisienne inspirée de celle du 18e.

     

  • Rue de Clignancourt : l'impact des photos

    Grâce aux photos très régulièrement envoyées par un de nos adhérents du quartier Clignancourt, nous avons pu monter un dossier illustré, d’une part, sur des occupations envahissantes de l’espace public et de la voirie par les camionnettes de livraison de l’enseigne Carrefour et les camions de ses fournisseurs, et d’autre part, sur un état de malpropreté et de multiplication de dépôts sauvages sur le large trottoir et les recoins devant le même supermarché Carrefour

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    Pour obtenir un meilleur traitement de la voirie, c’est à Gilles Ménède, adjoint au maire du 18e chargé de la propreté, que nous avons adressé un album très parlant de l’état des lieux. Il nous a répondu très rapidement qu’il avertissait la responsable de la section territoriale de la Direction de la propreté et de l’environnement (DPE). Nous avons pu constater de visu le surlendemain qu’un nettoyage complet venait d'être fait. Toutefois, il nous est clairement apparu que la partie du trottoir qui fait face directement à la sortie du magasin restait sale et était jonchée de papiers et canettes vides de soda et de bière. Cela signifie que même nettoyées certaines parties de la voirie sont souillées très rapidement. 
     
    Ne faut-il pas dès lors sensibiliser plus énergiquement les gérants de magasin pour qu’ils veillent à implanter des corbeilles à leurs sorties ? Voire qu’ils mettent la main à la pâte pour conserver des lieux dignes ? On exige bien que les gérants de bars s’engagent à limiter les nuisances sonores de leur clientèle, pourquoi ne pas décliner les mêmes principes pour les magasins d’alimentation ? Et notamment les grandes surfaces, qui se distancient très largement de l'espace public situé devant leurs locaux. Le coup de balai ou le saut d'eau jeté sur une salissure par le boulanger ou le boucher traditionnels ne sont pas de mise chez les gérants d'enseigne nationale. Et c'est bien dommage.

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    En ce qui concerne l’occupation de la voirie par les véhicules d’approvisionnement ou de livraison de Carrefour, nous avons adressé un autre album photos à Mme Gabelotaud, adjointe au maire du 18e, chargée du commerce et de l’artisanat, d’une part, et le même, tout aussi éclairant à Madame Goetz, commissaire centrale du 18e arrondissement, d’autre part. L’élue s’est engagée à contacter l’enseigne commerciale qui dispose en sous-sol de sa surface de vente d’un accès aux parkings et même d’un quai de chargement et déchargement.  Ce qui signifie en clair que réaliser la sortie des marchandises dans la rue n’est pas une obligation. Elle le fait par commodité et parce qu’elle se sent autorisée à le faire. Pas de verbalisation, donc occupation de la seule "voie roulante" de la rue Clignancourt avec des risques d’encombrement aux heures de grande circulation et au passage du bus 85 de la ligne RATP.
     
    En matière de circulation, une étude devrait être lancée sur la requalification de la rue de Clignancourt et à notre humble avis, une vraie voie de bus avec site protégé pour la ligne 85 permettrait de limiter les stationnements illicites de toutes sortes qui émaillent toute la longueur de la rue. 
     
    Nous resterons en observation pour voir dans quelle mesure les engagements des acteurs de terrains transforment la situation. 
     
  • Une exposition exceptionnelle au Musée de Montmartre

    Musée de montmartre.jpgL'exposition ne se terminera que le 15 février mais ne repoussez pas une visite rue Cortot. L'expo en vaut la peine. Elle présente un nombre d'oeuvres considérable de Suzanne Valadon, Maurice Utrillo et André Utter, le trio infernal constitué par la mère, le fils et l'amant bientôt mari. 

    Le site de Montmartre addict en a fait dès le mois de novembre un bel article généreusement illustré que vous pourrez lire avant d'y aller faire un tour. 

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    Le Musée de Montmartre est un beau site, avec de la verdure, des arbres, des bancs et même des tables sur la pelouse, depuis qu'il s'est agrandi en 2012 avec l'acquisition de la bâtisse attenante, celle d'un ancien boulanger parisien qui en avait fait sa maison de campagne. Petit hôtel particulier, l'hôtel Demarne, donne sur les collines de la Seine au loin, et tout près sur les vignes de Montmartre. Il a fait l'objet de travaux importants et a ouvert ses portes en octobre 2014. (Voir un article du Parisien à cette date.) C'est dans cette maison que s'installent désormais les expositions temporaires et c'est là que vous pourrez admirer les toiles du fameux trio cité plus haut. 

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    Nous y sommes allés entre les fêtes par un bel après midi ensoleillé, mais comme nous le disions à l'instant la façade est exposée plein nord et le soleil donne sur l'autre côté... Toutefois une exposition tout à fait appropriée pour un atelier de peintre : vous y découvrirez donc l'atelier de Suzanne Valadon. Même sans être artiste, il donne envie...

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  • Rénovation de la station Château Rouge : fermeture anticipée ?

    Après consultation des associations de riverains le 13 novembre, la mairie du 18e a organisé le lundi 16 novembre une réunion du comité de suivi des travaux de rénovation et désaturation de la Station Château Rouge, en présence de la RATP. (voir notre article du 7 mai 2015). Nous étions présents à ces deux réunions.

    Pour plus d'informations, voici le document de la RATP.

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    Après un rappel sur le projet, la RATP a précisé que les travaux suivent le calendrier prévu avec une fermeture de la station prévue en mai 2016 et une mise en service de la station rénovée en juillet 2017.

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    La RATP a ensuite présenté la nouvelle phase de travaux prévue à partir de mi janvier 2016. Cette nouvelle phase prévoit la mise en œuvre d'une emprise élargie côté est du boulevard Barbès, avec le maintien d'une étroite circulation piétonne de 2 à 3 m le long des façades du boulevard. La mise en œuvre de cette emprise rend nécessaire la dépose provisoire de la terrasse fermée du restaurant KFC Paris Barbès et, pour les travaux situés au dessus du tunnel du métro, la réalisation de nuit pour des raisons de sécurité.

    Plan d'emprise de la RATP

    Par ailleurs, la RATP a informé qu'un habillage qualitatif des bungalows de chantier situés à l'intersection du boulevard Barbés et de la rue Poulet sera prochainement réalisé.

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    Suite à cette présentation, la quasi totalité des membres du comité de suivi a fait part des très importantes difficultés actuellement rencontrées au niveau de l'entrée, avec des problèmes de sécurité majeurs. Ces difficultés sont liées à la réduction de l'espace public provoquée par la mise en œuvre des installations de chantier et surtout à cause de la présence de très nombreux vendeurs à la sauvette qui en occupent la majeure partie (qui, contrairement à ce qui était envisagé, sont aussi nombreux malgré les travaux). Une grande inquiétude est ainsi ressortie sur la mise en œuvre de l'emprise prévue en janvier 2016, qui réduira encore plus l'espace disponible.

    Devant cette situation particulièrement problématique, Félix Beppo, l'adjoint au maire du 18e, chargé de la voirie, des transports et des déplacements, a fait part des pistes actuellement étudiées par la mairie du 18e :

    - Anticipation de la fermeture de la station dès janvier 2016 (au lieu de mai 2016)

    La quasi totalité des membres du comité de suivi s'est montrée favorable à cette proposition. En effet, dans l'ensemble, il est considéré que l'extension de l'emprise, indispensable pour la réalisation des travaux, entraînera une situation probablement ingérable et d'importants problèmes de sécurité, en grande partie à cause des vendeurs à la sauvette qui risqueront d'occuper le peu d'espace disponible.

    Pour la RATP,  les études préalables ont confirmé la possibilité pour les stations proches de la ligne 4 (Barbès Rochechouart et Marcadet Poissonniers) d'absorber le report des utilisateurs de la station Château Rouge. Toutefois, elle a précisé qu'une telle anticipation devait faire l'objet d'une décision du Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF), seule instance compétente pour valider une telle modification, non prévue dans le contrat le liant avec la RATP.

    Si finalement cette anticipation est retenue, la RATP a précisé que cela ne permettra pas d'avancer la mise en service car le phasage des travaux est précisément calé. Une modification de ce phasage risquerait d'avoir des incidences financières et temporelles importantes.

    Et enfin, certains membres du comité de suivi ont demandé un renforcement des lignes de bus passant par le boulevard Barbès (bus 31, bus 56, etc..) lors de la fermeture de la station. Un tel renforcement ne semble pas faisable en raison des difficultés de circulation sur le boulevard Barbès (provoquées en partie par les travaux de la station).

    En synthèse, la mairie du 18e envisage de pousser auprès du STIF pour qu'il valide cette anticipation, pas particulièrement demandée par la RATP.

    - Réouverture  à la circulation "normale" de la rue Dejean, actuellement piétonne

    Cette réouverture aurait pour objectif de faciliter l'accès des engins de chantier aux zones de travaux mais également de limiter la présence des vendeurs à la sauvette. Elle  impliquerait la suppression des contre-étalages, point qui devra faire l'objet d'échanges avec les commerçants concernés si cette piste est confirmée.

    Monsieur Beppo a précisé qu'une telle réouverture, qui nécessite la validation de la Préfecture de Police, impliquerait une adaptation du plan de circulation des rues alentours (non défini à ce jour). Les services de la voirie étudient actuellement différentes solutions envisageables.

    Dans l'ensemble, les membres du comité de suivi ne se sont pas montrés opposés à cette proposition, tout en exprimant une inquiétude sur la modification du plan de circulation qui y sera associé. En effet, certains participants ont fait part de leur inquiétude sur les conséquences négatives possibles d'une modification du plan de circulation.

    Une réunion publique est prévue ultérieurement, afin notamment de présenter les pistes finalement retenues.