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Rechercher : projet Balcon vert

  • Sanisette en perdition rue Saint-Bruno (Paris 18e)

    Dans le courant de l'été, on nous a fait remarquer que les toilettes publiques de la rue Saint-Bruno, du côté de la rue Stephenson, étaient fermées, neutralisées et entourées de palissades qui attiraient les détritus, comme toute emprise de chantier située sur l'espace public au demeurant. Souvent nous regrettons que certains sous-traitants de la Direction de la voirie (DVD) tardent à retirer leurs palissades car inévitablement les recoins qu'elles délimitent, se remplissent d'ordures en tous genres.

    Là, nous sommes tout près de l'église Saint-Bernard, dans le 18e arrondissement. Cette sanisette est très utilisée par les usagers de drogue du quartier et nous sommes vigilants à ce que les seringues abandonnées soient collectées régulièrement par le Smash ou Coordination Toxicomanie qui fait des signalements.

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    Effondrement de terrain sous les toilettes publiques de la rue Saint-Bruno.

    Devant les portes fermées de la sanisette, les injecteurs n'ont trouvé d'autres solutions que de s'abriter des regards derrière les barrières grises et vertes, laissant à l'occasion là aussi des seringues. On aimerait qu'ils les remettent dans les boites et les jettent dans des collecteurs appropriés, malheureusement il n'y en a pas tout près. Il s'en trouve sur les distributeurs de seringues du bd de La Chapelle et de la rue de Maubeuge. La salle de consommation à moindre risque aurait un rôle à jouer dans ce contexte...

     

    En attendant, nous nous sommes renseignés sur la réouverture de la sanisette. La responsable du Pôle réponse à l'Usager de l'Agence de la Relation à l'usager de la DVD nous a fait cette première réponse le 30 septembre :  

    A la suite de la découverte de l’affaissement du sol, l’entreprise chargée de l’exploitation des sanisettes est intervenue pour sécuriser l’emprise et diagnostiquer le problème. A ce sujet, et comme vous l’évoquez, il ressort que cette partie de voie publique est située au-dessus d’anciennes carrières à ciel ouvert comblées avec du gypse antéludien, ce qui explique le phénomène observé. Il reste toutefois à déterminer l’origine précise de la fuite.

    Afin de poursuivre l’exploration des causes de l’affaissement, l’entreprise doit désormais attendre le retour des documents techniques indispensables pour effectuer la suite des travaux en toute sécurité.

     

    puis la seconde le 5 octobre :

    Lors de la réunion de police récemment tenue sur place, l’entreprise de travaux a signalé que le travail ne se ferait pas sans incidence sur l’arbre à proximité de la sanisette et qu’il était donc souhaitable qu’une protection spécifique de l’arbre soit mise en place.

    Le  Service de l’Arbre et des Bois de la ville de Paris,  seul habilité à intervenir sur les arbres parisiens, a été saisi en ce sens. Sauf contrordre, une fois cette protection réalisée, le chantier ne devrait donc plus tarder à démarrer.

     

    Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de la suite des événements... jusqu'à réouverture du site.

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  • Les arcades de la rue de la Goutte d'or...

    ... derrière des palissades. Kézako ? 

    Nous nous étions enthousiasmés lors d'une réunion publique au centre FGO Barbara l'an passé, en entendant la description alléchante que le jeune responsable de l'agence AA Ferrari avait faite devant une assemblée attentive et captivée. Puis les mois ont passé et pas de grands travaux ne sont venus perturber le quotidien des habitants de cette rue. Nous sommes habitués à certains retards, à certains reports, aux aléas de la vie municipale. 

    Il y a quelques jours, on nous annonce très officiellement cela :

    A partir de mardi 20 juin, des travaux d’aménagements des dessous des arcades de la rue de la Goutte d’Or vont être effectués.
     
    Ces travaux participent de la volonté de la municipalité du 18e d’améliorer les arcades et permettre aux habitants de réinvestir cet espace.
    Des panneaux de bois vont venir fermer les arcades. Une grande fresque viendra les décorer d’ici la fin du mois de juin.
     
    Les travaux débuteront mardi 20 et se dérouleront jusqu’à samedi 24 juin de 8h à 16h30.
     
    A terme, dans le cadre du NPNRU  (Nouveau programme national de renouvellement urbain), cette rue fera l’objet de  travaux plus importants.
    Ah bon. Et en effet, ces travaux d'installation de panneaux de bois ont bien été réalisés dans la semaine du 20 au 24, comme annoncé. Voici quelques photos qui vous montrent l'évolution de la situation :

     

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    Le trottoir a été libéré de toute emprise et nettoyé. En réponse à notre question sur la présence des sans logis depuis des mois, voire des années, à cet endroit, la Mairie nous a répondu qu'un traitement social leur avait été proposé. Hum. Pourquoi pas plus tôt ? Sans doute que cela a été fait mais refusé, et comme l'espace était libre et à tous les vents, il devenait difficile aux autorités d'en interdire l'accès. Les tentatives d'occupation par de nombreux bacs à plantes vertes n'avaient pas été un franc succès. 

    Ensuite, le dessous des arcades est protégé par des grilles qui ménagent les entrées des commerces, avant l'installation des palissades en bois. Voir la suite ci-dessous. 

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    Fin du dispositif à l'angle de la rue quand on découvre les marches du passage Boris Vian, qui malheureusement sent toujours très mauvais. Comme les mauvaises habitudes, les mauvaises odeurs sont tenaces.

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    Nous attendons la fresque promise et nous vous faisons d'autres photos... Promis ! 

  • Squares Léon et Bashung : des espaces rénovés bientôt ?

    Les squares Léon et Bashung vont bénéficier d'un réaménagement d'une partie de leurs espaces. Pour le square Bashung bien malmené depuis des mois, ce ne sera pas du luxe ! Une délibération du dernier Conseil de Paris de début juin a en effet été adoptée en ce sens. Dans le cadre du budget participatif 2016, la Ville avait souhaité mettre l'accent sur les quartiers populaires avec une enveloppe de 30 millions d'€. Ainsi, ce seront 10 squares et parcs qui auront droit à un lifting dont deux dans la Goutte d'or.

    Square Léon

    Il a connu plusieurs aménagements, tout d'abord en 1990 puis en 2006, en concertation avec les habitants. Il avait la spécificité de rester ouvert 24h sur 24. Mais ce qui devait arriver arriva... vandalisme, trafics, nuisances sonores avaient vite exaspéré les riverains, sans compter le service des espaces verts qui devait régulièrement remettre les lieux en état. Décourageant et couteux. L'éclairage avait du être entièrement refait car les lampadaires étaient caillassés. En 2009, il fut donc décidé de fermer à 23h30. Nous étions à la réunion publique houleuse, perturbée par quelques adolescents qui n'appréciaient pas que leur terrain de "jeux" nocturnes disparaisse. Le maire de l'époque Daniel Vaillant avait tenu bon.

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    Les paniers de basket sont en mauvais état  

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    Les grilles de protection ont besoin d'être changées

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    Pour cette nouvelle étape de travaux, on nous annonce la réfection des structures des deux aires multisports et la réfection des sols pour un coût de 270 000 €.

    Square Bashung

    Il s'agit du petit dernier si on peut dire puisqu'il fut inauguré en juin 2012 (voir notre article du 28 juin). Alors pourquoi faut-il déjà revoir cet espace dans sa partie nord pour un coût de 50 000 € ? Car budget participatif ou pas, l'argent reste celui versé par les contribuables. Quelques photos vous permettront de vous faire une idée.

     

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    Mur nord très dégradé au fond du jardin

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    Recoin qui favorise la malpropreté et pas utilisé par les enfants

     

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    Table de jeux dégradée

    De plus, dans la partie nord du jardin, limitant ainsi l'espace de jeu dans le square,  ont été posés de gros blocs de pierre qui sont potentiellement dangereux pour les plus jeunes.

     

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    Ce square, attendu et bien accueilli par les parents de jeunes enfants est désormais quasiment inoccupé au niveau des aires de jeux tant l'endroit est devenu peu agréable. En conséquence, le square Saïd Bouziri devant l'église Saint Bernard et le square Léon, eux, sont surchargés.

     

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    Ces photos ont été prises en journée à des moments où habituellement venaient de jeunes enfants accompagnés.

  • Un cercle de silence pour les demandeurs d'asile

     Nous relayons aujourd’hui sur ce blog l’appel au cercle de silence de l’association Ensemble nous sommes le 10e, dont nous sommes adhérent en tant qu’association, pour ce samedi 14 mai, de 17h à 18h, devant le parvis de l’église Saint-Laurent, 68, boulevard de Magenta.

    Fin avril, nous avions assisté au conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul (voir notre compte rendu) intitulé « Errance autour des gares, quelles solutions ? », au cours duquel les habitants avaient relevé le nombre grandissant de sans domicile, de précaires dormant sur le pas de leur porte…. Une des causes de cette errance dans nos rues, pour partie au moins, qu’elle soit liée à la toxicomanie ou non, reste la carence de l’état à proposer un hébergement aux demandeurs d’asile, qui viennent grossir les rangs des sans-logis.

    Voici le tract que signent Ensemble nous sommes le 10e et Afghan Awara - ATTAC 9/10 - Collectif de soutien des exilés du 10e - Comité des sans logis, Europe Écologie Les Verts 10 - Français Langue d’Accueil - La Cantine Afghane, LDH 10/11 - MRAP - NPA 10 - PCF 10

     "Non-hébergement des demandeurs d’asile : un Etat hors-la-loi"

    "Les organisations signataires ont, à de nombreuses reprises, interpelé les pouvoirs publics mais, confrontées à leur silence, elles se sont regroupées et organisent un Cercle de silence.

    Non-hébergement des demandeurs d’asile : un Etat hors-la-loi.

    Encore 7 fois condamné en avril l’Etat refuse toujours d’appliquer la loi et les décisions de justice. Depuis novembre 2009, plus de 250 demandeurs d’asile ont, avec l’aide d’associations, saisi le tribunal administratif contre le préfet d’Île-de-France parce qu’il ne les avait pas hébergés comme le prévoit la réglementation (directive de 2003 de l’Union européenne).

     Ce texte oblige les Etats à assurer aux demandeurs d’asile (qui, rappelons le, n’ont pas le droit de travailler et n’ont donc pas les moyens de subvenir par eux-mêmes à leurs besoins) des "conditions d’accueil comprenant le logement, la nourriture et l’habillement, fournis en nature ou sous forme d’allocation financière ou de bons, ainsi qu’une allocation journalière".

    L’État continue cependant d’ignorer la plupart de ces injonctions de la justice et, dans cette affaire, est délibérément hors la loi"affiche-rallye.jpg Le MRAP organise le même jour un rallye dans le même esprit de défense des droits de l'Homme, d'où qu'il vienne... Plus d'infos.

     

     

     

  • Plan 1000 caméras

    Quand le sujet revient dans la presse sur un ton dubitatif... on s'interroge.video_surveillance_wifi.jpg

    Où est le bel enthousiasme qui avait porté l'équipe municipale à voter comme un seul homme en conseil de Paris le plan des 1000 caméras, en 2008, sur les instances de la Préfecture de police et du ministère de l'Intérieur qui ne tarit pas d'éloges sur ses vidéopatrouilleurs dans les bulletins d'informations de la Préfecture de Police qui circulent sur la toile. Comme un seul homme... bon, c'est vite dit, car le groupe des Verts et Europe Ecologie n'a jamais cessé de dénoncer l'enfumage que cachaient les rapports mis en avant par l'Intérieur. D'autres rapports étaient publiés depuis un temps, consultable par tous, qui déjà soulignaient que les caméras à elles seules ne rendaient pas les rues plus sûres. Certes elles pouvaient apporter une aide à l'élucidation des affaires et donc aider les forces de police dans leurs missions. Or les caméras ont été vendues aux maires de France et de Navarre comme un moyen de surveillance, puis de protection. Nous avions déjà remarqué le glissement sémantique de surveillance à protection. Les contribuables locaux ont accepté de participer à ces investissements technologiques avec l'espoir de circuler plus librement dans leur ville, sans peur et sans crainte, en y laissant toutefois au passage un peu de leur anonymat...

    Nous avons une autre lecture, et celle de Jean-Marc Manach (dans son blog hébergé par Le Monde)  conforte nos doutes et fournit de nombreux liens, des arguments, un autre éclairage. En revanche, la Préfecture de police communique. Le ministère de l'Intérieur communique. Ce sont de grands images?q=tbn:ANd9GcRQM7_YSPScmFuTZmupb8WQHmDxtKYdqtLeSs-ZQIQDGGC8gRTongcommunicants à l'approche des élections. Et comme chacun sait, les chiffres restent des chiffres. On leur fait dire tout et son contraire, d'autant plus facilement que personne ne va vérifier au pied levé les statistiques de l'Intérieur. Pourtant, en juin 2011, sortait le rapport de la Cour des comptes sur la question. Intéressant. Et que disait-il ? Que l'extension de la vidéosurveillance se fait sans le moindre contrôle, que son développement dans les collectivités "se caractérise par la quasi absence d'enquête scientifique sur le sujet". Des enquêtes du Ministère de l'économie pourraient fort bien nous dire en revanche que les officines qui installent les réseaux de caméras dans les territoires, elles, se portent bien. Elles prospèrent dans le sillage de pseudo experts en sécurité publique qui se chargent de convaincre les conseils municipaux un peu tièdes ou récalcitrants.

    La Cour des comptes évoque dans son rapport les doutes qui se sont emparés des autorités britanniques, qui feraient depuis deux ans machine arrière, après avoir installé massivement des caméras à tous les coins de rues. Les budgets investis sont colossaux. Ils ont siphonné une grande partie des fonds réservés à la sécurité, sans apporter la preuve de leur bon emploi.

    On a pu lire encore récemment un article paru dans 20 Minutes (pas une presse franchement gauchiste) sous le titre "Une caméra n'empêche pas d'être un voleur". On ne pouvait dire mieux nous-mêmes...

  • Promenade matinale un jour historique de circulation alternée

    Une adhérente nous écrit.

    Le but était de profiter du soleil ! Comme les vieux, qui sortent la chaise devant la porte, à l'abri du vent, moi je sors mon appareil photo et je fais un tour là où mes pas me portent.
    Je voulais voir les nouveaux comblements au pied des arbres du Magenta, dont on m'avait parlé récemment. Quel fiasco cette histoire de pieds d'arbres ! Il y en a de toutes les formes, des creux, des cimentés, d'autres en butte, et parfois comme ceux-ci, certains disposent d'un cercle autour du pied et d'un comblement assez propre à base d'un matériau composite qui laisserait, aux dires des "sachants", passer les eaux de pluie. Le plus clair du temps ce sont les eaux de lavage de la boutique la plus proche qui parviennent au pied de l'arbre. Ça demande d'être résistant, une carrière d'arbre d'alignement à Paris !

    Placette Paré-Patin : la colonne à verre enterrée semble avoir définitivement laisser sa place à une bonne vieille bonbonne verte. Pas esthétique mais efficace. Saura-t-on jamais pourquoi celle-ci et celle implantée en haut du faubourg Poissonnière ont été rétrogradées ? Les passants sont-ils là trop obtus pour comprendre qu'on n'y met pas n'importe quoi ? Comme un paquet de cigarettes vide.... (Croyez-en un témoin oculaire). Néanmoins, interrogée sur cette anomalie en haut de la rue du Faubourg Poissonnière, la marie du 9e évoque la piste d'un défaut de fabrication de ces colonnes qui les rend inutilisables.

    La circulation est tranquille à cette heure de la matinée. Alternée ou pas, il y a peu de voitures, mais toujours autant de camionnettes et de camions de livraison, et bien sûr des cars de tourisme, puisque l'interdiction ne les concerne pas.

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    Rue de Maubeuge (côté nord entre Paré et Chapelle) : les deux distributeurs de seringues stériles sont propres, nickel chrome. Pas le moindre tag. Au retour, nous assisterons au passage de SAFE venu recharger les automates. Il reste 4 boites de seringues dans l'un quand la porte s'entrouvre devant nous. On a frôlé la rupture de stock en fin de week-end.

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    Ah, nous arrivons aux fameux travaux du carrefour de Tombouctou : après deux années de blocs béton sur les deux tiers de la place, disons de l'espace, car il ne s'agit pas d'une place, on rejoue un autre scénario. Il faut permettre aux automobilistes de tourner à gauche vers Barbès, s'ils veulent, par exemple, rejoindre leur parking Vinci au 112 boulevard de la Chapelle. Jusque là il leur fallait tourner sur la place de la Chapelle. A certaines heures, c'est galère comme disent les jeunes. Et nul besoin d'ajouter quelques voitures de plus à l'embouteillage déjà existant.

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    Sur le pont Saint-Ange, les autocars de touristes sont alignés côté 18e comme d'habitude. Le seul avantage du printemps est que la température n'exige pas le fonctionnement de la climatisation. Les moteurs sont donc à l'arrêt. Pas pour longtemps.

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    Et enfin, voici la place de la Chapelle, vide... Il y aurait donc bien un effet de la circulation alternée ?

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  • Comment communiquer sur la propreté dans le 10e ?

    Une première réunion sur la présentation du plan d'action de propreté dans l'arrondissement avait eu lieu en juin 2014, peu après l'élection de la nouvelle équipe municipale.

    La seconde prévue en septembre n'a pas été programmée. Mais Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e chargée de cette délégation, a organisé des marches exploratoires auxquelles nous avons participé dans le quartier Barbès et dans le quartier Gare de l'Est au mois d'octobre.

    Les équipes d'animation des conseils de quartier du 10e étaient invitées le 29 janvier dernier à réfléchir sur les outils de  communication à développer pour inciter le concitoyen à respecter son environnement.

    Jusque là, flyers, affiches, cartes postales, panneaux mobiles, dépliants ont été largement utilisés. Tout cela a un coût forcément et plusieurs participants se sont étonnés qu'on ne mesure jamais les effets des actions menées.

     

    Quoi de neuf alors ?

    L'amende actuelle de 38 € qu'encourt le "salisseur" va passer rapidement à 68€. Mais le nombre d'agents verbalisateurs, quant à lui, n'augmentera pas : ils sont deux pour le 10e ! Par ailleurs, on attend les fameuses "brigades vertes" qui iront informer les passants et à l'occasion les verbaliser.

    Cette année, une campagne sur les mégots décidée par l'Hôtel de ville, baptisée "Paris fais-toi belle", va bientôt recouvrir des panneaux JCDecaux, entre autres, pendant quelques mois. Puis, les fumeurs récalcitrants qui continueront à ignorer que les mégots sont un déchet, certes petit mais terriblement résistant, s'exposeront à des sanctions. Quand ? A l'horizon de... la fin de l'année 2015, de bonne source. Tout le monde convient que les éteignoirs présents sur les nouveaux réceptacles de propreté ne sont pas très visibles. Dans la salle, certains ont même suggéré d'y apposer un autocollant voyant... Quid de l'esthétique et de l'harmonie des couleurs dans l'espace public dans ce cas ? Pourtant, E. Fajgeles maintient que les éteignoirs sont de plus en plus utilisés. 

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    Infographie dans Le Parisien du 31 octobre 2012

    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir et voir les légendes)

     

    Pourquoi ne pas informer largement l'opinion publique du coût du recyclage des mégots et de ses conséquences sur l'environnement ?

     

    Des habitants " ambassadeurs" de la propreté ?

    Dans le 10e, les clean up days, des journées dédiées au nettoyage d'espaces définis, par exemple le long du canal, ont été efficaces d'après les volontaires qui allaient au devant des promeneurs pour expliquer les effets de la pollution. Les gens étaient réceptifs, ont-ils rapporté. Il faudrait renouveler l'opération et l'étendre à d'autres quartiers comme Louis-Blanc et rue du Faubourg Saint-Denis.

    Quelques idées ont fusé lors de cette réunion, mais la tâche est immense. On n'attend pas de miracle!

     

  • Plan Piéton: quel impact sur le quartier ?

    Adopté lors du dernier Conseil de Paris en début de semaine, le Plan Piéton se décline en cinq chantiers qui devraient aboutir d'ici 2020:

    1 - Faciliter les continuités piétonnes et de nouveaux partages de la voirie.
    2 - Favoriser la diversité d’usage de la rue.
    3 - Élever les standards de confort des espaces publics.
    4 - Repenser l’orientation des piétons.
    5 - Conforter la culture piétonne de Paris.

    Nous n'entrerons pas dans les détails. Vous pouvez retrouver l'intégralité du plan piéton ici.

    On nous promet une large concertation. Voyons plus en détail les secteurs concernés dans le quartier.

    C'est surtout le point 1 qui nous concerne.  On pense inévitablement à la Promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad.  On peut lire sur le site « gagner de la place en redessinant les carrefours, en élargissant les espaces situés de part et d'autre des traversées ». Voilà qui évoque la place de La Chapelle ! L'axe rue de la Chapelle-Marx Dormoy est même cité pour bénéficier d'une possible réduction de circulation à une voie.

     

     

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    Sous viaduc carrefour boulevard de la Chapelle rue de Tanger

    A retenir également la rubrique « grandes promenades à valoriser particulièrement pour celles dotées d'un terre-plein central ». On y trouve donc le boulevard de la Chapelle. Celui de Belleville-Charonne-Ménilmontant serait réservé pour une promenade sportive, verte et culturelle. L'idée d'une promenade de Nation à Stalingrad est aussi d'actualité (voir article du Parisien du 26 janvier) mais il semblerait que le tronçon Colonel Fabien-Stalingrad soit un peu oublié.

    Le quartier de la Goutte d'or est concerné par le chantier 2 : Favoriser la diversité d'usage de la rue. On peut lire sur le site de la Ville que dans les secteurs choisis « la vie de la rue a vocation à l'emporter sur la circulation ». Réjouissons-nous ! On envisage notamment des rues piétonnes et des espaces dédiés aux enfants. On lit également « utilisation plus diversifiée du domaine public » ; un peu vague mais puisqu'il y aura concertation...

    Dans le cadre du chantier 3, la liaison piétonne entre les gares de l'Est et du Nord est au programme.

    On peut regretter cependant que la création de plans de quartiers pour indiquer des circuits touristiques ne concernent que les musées situés à proximité du Trocadéro et du quai Branly, alors que de nombreux touristes venant de la gare du Nord cherchent comment se rendre à Montmartre.

    Plus d'information sur le site de l'Apur: Atlas de l'espace public parisien

  • Modification du Plan Local d'Urbanisme

    paris,plu,logements-sociaux,environnement,commercesLe bon vieux Plan Local d'Urbanisme (PLU) est de retour !

    Afin de mettre en oeuvre les priorités de son programme électoral, Anne Hidalgo et l'exécutif parisien ont besoin d'une révision du PLU datant déjà de 2006, modifié légèrement deux fois depuis, pour les sujets suivants :

    • le logement,
    • l'environnement,
    • l'attractivité de la capitale.

    Il ne s'agit pas de revoir tout le PLU mais de se limiter aux trois thèmes ci-dessus. Pas question par exemple de toucher à ce qui concerne le patrimoine et les protections accordées par le PLU ou bien encore à la hauteur des bâtiments. L'idée est d'adapter le PLU, toujours pour ces trois sujets, aux lois nouvelles, notamment la loi ALUR de 2014 pour le logement, et aux différents plans directeurs établis par la Région Île-de-France (par exemple le Schéma Directeur horizon 2030). On en profitera aussi pour regarder ce qui n'a pas fonctionné dans le PLU version 2006 afin d'améliorer les choses.

    Passons rapidement les thèmes en revue.

    Anne Hidalgo a fait du logement et plus particulièrement de l'accession au logement pour tous sa priorité. Personne ne conteste le fait que se loger à Paris est devenu très difficile voire impossible pour beaucoup de gens. La loi ALUR oblige à terme la capitale à avoir 25% de logements sociaux dans son parc immobilier et la maire s'est engagée sur 30% à l'horizon 2020. Le marquage sur des cartes, immeuble par immeuble, permet d'inclure des contraintes spécifiques lors d'opérations immobilières comme ce fut le cas par exemple pour l'ancienne école Advancia rachetée à la Chambre de Commerce et d'Industrie par un promoteur. Sans oublier les reconversions de bureaux en habitations.

    Le souci de préservation de l'environnement est heureusement devenu une réalité aujourd'hui. De la végétalisation de la ville à la réalisation de logements basse consommation ou de bâtiments à énergie positive, il faut aussi que le PLU modifié s'en préoccupe.

    L'attractivité de la capitale est un atout majeur de son économie. Que ce soit pour le tourisme - Paris, ville la plus visitée au monde - ou pour les commerçants / artisans qui font la vie des quartiers, là encore le PLU modifié a son rôle à jouer.

    La mairie de Paris a donc lancé le processus de modification du PLU, processus qui est très lourd, d'autant qu'elle a voulu, avant la nécessaire et obligatoire enquête publique, lancer une concertation auprès des Parisiens pour recueillir leurs propositions. Des réunions ont lieu dans chaque arrondissement - c'était le 10 octobre dans le 10e, ce sera le 4 novembre dans le 9e et le 12 novembre dans le 18e - afin de dialoguer avec les élus et la Direction de l'Urbanisme. Et comme nous sommes à l'ère du numérique, un site dédié - imaginons Paris - a été ouvert. Il contient non seulement toutes les informations nécessaires, notamment le calendrier pour cette modification du PLU, mais aussi la possibilité de faire des propositions, de commenter les propositions des autres, ... enfin beaucoup de fonctionnalités pour ce site qui, disons-le, est assez bien fait.

    C'est un travail très compliqué que cette révision du PLU. Intégrer toutes les contraintes (lois, schémas directeurs, ...) ainsi que la réalité physique de la ville (immeubles, espaces verts, voies, ....) est quand même un casse-tête pour le citoyen. Mais nous vivons dans un monde complexe et nous devons assumer cette complexité. Donc chaque citoyen peut se saisir du sujet, soit individuellement, soit, peut-être plus facile, via une association ou un conseil de quartier.

  • Les rues ne sont pas toujours aussi sales qu'on le dit !

    Nous écrivons souvent sur les coins et recoins malmenés et qu'on ne manque pas de nous signaler par de nombreuses photos. Nous relayons régulièrement auprès des services de la Direction de la Propreté et de l'eau (DPE) et des élus concernés. Parfois, l'état de certaines rues exaspère fortement et rien de plus normal. Et parfois, les rues sont propres mais on entend moins cette musique.

    Dans le 10e (c'est également le cas dans le 18e), élus et services sont à l'écoute et se déplacent volontiers pour un état des lieux. Action Barbès a réalisé deux marches exploratoires récemment, l'une autour de l'hôpital Lariboisière et jusqu'à la rue du Faubourg Poissonnière, l'autre aux abords de la Gare de l'Est en compagnie d'Elise Fajgeles, adjointe au maire chargée notamment de la propreté et de responsables des services de la propreté.

    La première balade a lieu sous une pluie légère un jour de marché entre 11h et 12h. Le boulevard de la Chapelle est correct; on est davantage gêné par l'occupation des trottoirs par les camions du marché; nous signalons le nécessaire nettoyage du distributeur de seringues mais il est de la responsabilité de l'association Safe. Quelques seringues usagées trainent autour du second appareil situé rue de Maubeuge. Le Smash (Service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène) est pourtant passé peu avant. Une rue Ambroise-Paré propre. Rue Guy-Patin, un réceptacle très abîmé (sans doute par un recul de camion de livraison) attire d'autres sacs posés au sol. Décision de le déplacer. La poubelle sera retirée dès le lendemain et une nouvelle devrait être fixée au niveau du 3 de la rue. Pour les autres dépôts sauvages, il s'agit parfois d'habitants de la rue. Et dans ce cas, que faire?

    Boulevard de Magenta, le problème des pieds d'arbres, très souvent évoqué sur notre blog, reste entier. Sales, accidentogènes. Précisons qu'il n'est pas toujours aisé de distinguer qui fait quoi entre la DEVE (Environnement et espaces verts) et la DPE. On est à la fois sur le nettoyage des pieds d'arbres et sur leur entretien. Nous apprenons que ces pieds d'arbres ont droit à trois curages par an et des balayages fréquents ( qui ne doivent pas être faciles!). De jeunes arbres vont être plantés là où des barrières en bois sont installées. Un nouveau dispositif qu'on peut voir un peu partout dans la capitale pour une durée de 2 ans.

    plantation arbres, Magenta,

    Nous terminons par la rue de Dunkerque et le nord du Faubourg Poissonnière — lieu célèbre de  dépôts sauvages... Les services de la propreté le connaissent bien. "De tels dépôts ont fortement augmenté dans l'arrondissement, jusqu'à 150 (un chiffre officiel qui ne compte que ceux signalés à la ville par un habitant) à ramasser le lundi matin. Pourtant, pas d'effectifs supplémentaires pour plus de travail. Il faut se débrouiller avec les moyens du bord" nous explique un responsable.

    Pour les lecteurs qui habitent ce secteur, sachez que toutes ces rues sont lavées deux fois par semaine et balayées chaque jour. 

    Présentation de la 2e marche exploratoire aux abords de la Gare de l'Est dans quelques jours.

  • Pré-municipales 2014 : situation dans le 9e

    paris,9e,municipales,jacques-bravo,pauline-véron,laurent-chabas,nkm,delphine-burkli,jonathan-sorel,nadia-preteL'actuelle majorité du conseil d'arrondissement dans le 9e, emmenée par Jacques Bravo, son maire, est composée de 11 conseillers dont 8 appartenant au parti socialiste (PS), un à Europe Ecologie Les Verts (EELV), un apparenté communiste et un au Parti Radical de Gauche. L'opposition, quant à elle, est représentée par trois conseillers : deux Union pour un mouvement populaire (UMP) et un centriste.

    Rappelons que le 9e arrondissement envoie 4 conseillers au Conseil de Paris : aujourd’hui 3 conseillers PS et un conseiller UMP. A noter que le 9e n'est pas concerné par les changements de répartition du nombre de conseillers.

    Comment se présentent les élections à ce jour ?

    Au cours de la campagne des élections municipales de 2008, l'actuel maire du 9e a clairement signifié qu'il ne se représenterait pas. Dans une déclaration faite il y a quelques mois déjà il a indiqué que Pauline Véron, sa seconde adjointe, et également conseillère de Paris, a sa préférence pour être tête de liste dans le cadre des municipales de 2014. Par ailleurs, l'actuel premier adjoint, Laurent Chabas, qui n'est pas conseiller de Paris, semble avoir manifesté son souhait pour être en position éligible au Conseil de Paris l'année prochaine. Nul doute que Claire Morel, fortement impliquée dans l'arrondissement, actuellement conseillère de Paris et ancienne candidate à la législature dans la 1ère circonscription de Paris, devrait être, elle aussi, en bonne position sur la liste. Espérons que le Parti Socialiste ne renouvellera pas son coup médiatique comme en 2008 avec la candidature surprise de Philippe Torreton. Pour le reste, on en saura davantage au mois d'octobre quand la section locale du PS se sera déterminée.

    Côté UMP, la rumeur semble compliquer un peu les choses. En effet, certains affirment que Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) candidate désignée lors de la primaire UMP à la mairie de Paris, aurait fait établir des sondages qui lui donneraient de meilleures chances dans le 9e que dans le 12e et le 14e. NKM sera-t-elle candidate dans le 9e ? Si oui, quelle sera la place réservée à Delphine Bürkli, actuelle conseillère de Paris élue dans le 9e et fort présente dans cet arrondissement. Par ailleurs, gageons que l'UMP, très active dans l'arrondissement auprès des conseils de quartiers et des associations, renouvellera en profondeur le liste de ses candidats.

    Les écologistes, quant à eux, ont récemment désigné leurs têtes de liste, à savoir Jonathan Sorel, actuel co-secrétaire du groupe local des écologistes dans le 9e ainsi que Nadia Prête, également co-secrétaire et ancienne conseillère d'arrondissement du 9e dans la mandature 2001-2008.

    Enfin, il est fort probable que le Front National (FN) et le Front de Gauche (FG) aient chacun leur candidat.

    Pour mémoire, l'actuelle majorité a été élue au second tour des municipales de 2008 avec plus de 63% des suffrages et François Hollande, dans l'arrondissement, a fait plus de 54% des voix au second tour de la Présidentielle en 2012. 

  • Pré-municipales 2014 : situation dans le 10e

    paris,elections municipalesEn relativisant les choses, on pourrait dire que la gauche est majoritaire dans le 10e arrondissement de toute éternité ! En effet, Rémi Féraud, l’actuel maire, a succédé en 2008 à Tony Dreyfus lui-même élu maire de cet arrondissement en 1995 pour la première fois. Soit presque 20 ans de règne pour la Parti Socialiste.

    L'actuelle majorité du conseil d'arrondissement dans le 10e, emmenée par Rémi Féraud, son maire, est composée de 16 conseillers dont 12 appartiennent au Parti Socialiste (PS), deux à Europe Ecologie Les Verts (EELV) et deux au Parti Communiste  (PCF). L'opposition, quant à elle, est représentée par deux conseillers  Union pour un Mouvement Populaire (UMP).


    Rappelons que le 10e arrondissement envoyait jusqu’à présent 6 conseillers au Conseil de Paris : aujourd’hui 2 conseillers PS et le maire, un conseiller PCF, une conseillère EELV et une conseillère UMP. A noter que le 10e est concerné par les changements de répartition du nombre de conseillers et que celui-ci passera de 18 à 21, parmi lesquels un conseiller de Paris (+1).

    Rémi Féraud, par ailleurs Directeur de campagne d’Anne Hidalgo elle-même candidate à la mairie de Paris, a fait acte de candidature pour un second mandat. Y aura t-il de grands changements dans l’équipe actuelle, il est bien difficile de le dire aujourd’hui, pas mal des actuels conseillers étant à leur premier mandat. La section du 10e du PS devrait fixer les choses courant novembre.

    EELV a déjà annoncé les noms de ses deux têtes de liste, à savoir Anne Souyris et Sylvain Raifaud. Contrairement à la mandature 2001/2008, les écolos n’ont pas été très présents dans le 10e ces six dernières années. Un profond renouvellement des têtes est sans doute à prévoir de ce côté.

    Le Parti communiste n’a pas encore pris de décision mais il n’est pas inutile de rappeler qu’Alain Lhostis avait été élu sur une liste commune avec le PS dès le premier tour en 2008.


    Quant à l’opposition, rien n’est bien clair. Après un passage éclair infructueux dans l’arrondissement,  la candidature du très médiatique Benjamin Lancar ne semble plus d’actualité. Des dissensions semblent persister au sein de l’UMP locale entre Serge Federbusch, seul réel opposant présent dans l’arrondissement, et Deborah Pawlik qui a été nommée "chef de file" de l'UMP dans le 10e. Lynda Asmani, élue avec l’étiquette UMP en 2008 et candidate aux législatives avec la même étiquette en 2012, est passée à l’Union des Démocrates Indépendants (UDI) de Jean Louis Borloo. Qui sera tête de liste pour NKM dans ces circonstances ? Attendons.

    Enfin, il faut noter que l’atypique Gaspard Delanoë a déjà fait acte de candidature, comme pour les élections municipales précédentes.

    Pour mémoire, l'actuelle majorité a été élue au second tour des municipales de 2008 avec 75% des suffrages et François Hollande, dans l'arrondissement, a fait près de 70% des voix au second tour de la Présidentielle en 2012.