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Rechercher : sacs RATP sur les trottoirs

  • Cinéma en plein air au parc de La Villette

    affiche,1273,affiche212x212.jpegDemain, sur la prairie du triangle, en plein air et dès que les ténèbres tombant sur Paris le permettront, débutera le CINEMA EN PLEIN AIR, avec pour thème cet été LA RUE. Le festival 2011 s'intitule "D'une rue à l'autre".

    "On y joue, on y danse, on y erre le long des trottoirs, on y croise, juste au coin, l'amour ou l'aventure, on y élève des barricades, on y meurt : la rue est le lieu cinématographique par excellence. Le cadre de nos histoires de vie : révoltes, rencontres amoureuses, débordements festifs, drames...
    Au programme, une errance romaine sur la vespa de Nanni Moretti avec Journal intime (1993), une autre, parisienne, dans le quartier de la Bastille avec Chacun cherche son chat de Cédric Klapisch (1996), et bien sûr, New York vu par Martin Scorsese et Woody Allen..."

    Chaque vendredi et samedi un court métrage ouvre la séance !
    Les vendredis seront réservés aux jeunes réalisateurs qui ont réalisé leur premier long métrage en 2010. Les samedis, l'écran accueillera des réalisateurs, aujourd'hui confirmés, qui montreront leur premier pas, leur premier film.

    On peut louer un transat ou apporter son plaid ou un drap de bain.(voir conditions ci-dessous)

    Gratuit
    Du 19 juillet au 21 août 2011
    Mardi au dimanche à la tombée de la nuit
    Prairie du triangle - en plein air sur le parc

    Tous les films sont présentés en version originale
    En cas d'intempéries, consultez le 01 40 03 76 92 le soir même à partir de 20h pour savoir si la séance est maintenue.

    Location transat : 7 €
    Forfait 5 transats : 20 €
    Carte Villette : transat gratuit tous les soirs !
    Location de 2 transats : 1 Expo'Lib

    le programme du mois de juillet

    PS : Nous avons essayé de vous proposer les fiches des films sur des sites de cinéma différents à chaque fois, histoire de découvrir d'autres façons de les présenter. A noter le ciné-club de Caen....: mention spéciale !
  • Pour la République, quelle place ?

    Il semble que le citoyen piéton va retrouver de l'espace !

    Le 13 décembre, un an après la dernière réunion publique, le gymnase Jean Verdier accueillait à nouveau les habitants des trois arrondissements concernés (3e-10e-11e) par le réaménagement de la Place de la République. Une place de quatre hectares, une des plus grandes de Paris dont la moitié deviendra piétonne. Nous commencions par là, le citoyen piéton va retrouver de l'espace : deux hectares exactement, ou pour faire plus impressionnant 20 000 m². Ah, oui, quand même !

    Nous vous proposons de visiter le site  http://www.placedelarepublique.paris.fr/qui détaille le projet, présente des photos, une vidéo...

    Il s’agissait mardi dernier de présenter les deux phases du chantier. La 1ère, qui démarrera le 3 janvier 2012 pour se terminer en mai, comprendra notamment la réalisation de la chaussée et l’extension à 13 mètres des trottoirs sud, puis la mise à double sens de la circulation de ce même côté. La 2ème se poursuivra jusqu’au printemps 2013 avec les travaux d’aménagement de la nouvelle esplanade. Les espaces ainsi libérés des véhicules, en fait pas totalement puisque bus et taxis rouleront sur la partie nord mais au pas (en principe), devraient accueillir un café à thème, une construction temporaire et des lieux pour s’asseoir (un peu comme au jardin du Luxembourg).

    Et pour les sanisettes, les cars de tourisme ? C’est encore très flou, la réflexion est en cours. Les habitants se sont manifesté sur ces sujets en posant des questions, ils auraient souhaité avoir des précisions.

     

    En réponse à ceux qui regrettent que les bassins ne soient pas restaurés, l’architecte a prévu la mise en lumière de la statue à partir du socle entouré d’eau et un miroir d’eau de 300 m2 avec des brumisateurs,

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    dans l'esprit de ce qui s'est fait à Bordeaux sur les quais de la Gironde.

    Une salle plutôt acquise au projet même si des applaudissements ont suivi l’intervention houleuse du conseiller d'opposition Federbusch ou encore celle de la toute nouvelle association de quartier « Franz Liszt Association de Quartier », que l'inversion de la rue de Chabrol ne satisfait pas et qui remet en cause toutes les modifications de circulation du secteur. Annick Lepetit a fait remarquer très justment que les propos excessifs - ils l'étaient en l'occurrence - étaient moins bien entendus et a appelé à plus de modération. Elle a d’ailleurs rappelé qu’à chaque fois qu’on avait voulu fluidifier la circulation en ouvrant de nouveaux axes (les voies sur berges Georges Pompidou, les axes rouge de l’époque chiraquienne) on avait de fait augmenté le nombre de véhicules en circulation dans la capitale. « Paris n’est pas un cas unique, de très nombreuses villes revoient leur centre-ville ».

    SOS  Paris avait aussi contesté le projet il y a quelque temps dans son bulletin, sous la plume de François Loyer, mais l'association n'était pas présente ce mardi au gymnase Verdier. (voir dans le bulletin de SOS Paris, n°82 de septembre 2011, page 7)

    Le représentant de l’association des cyclistes du nord-ouest parisien a longuement évoqué l’histoire des places déjà réalisées : place de l’Hôtel de Ville sous Chirac, place Armand-Carrel dans le 19e,  place devant la mairie du 3e, et plus récemment place de la bataille de Stalingrad incluant la Rotonde de Ledoux… « Les automobilistes sont intelligents, ils s’adaptent ! » On l’aurait volontiers écouté davantage.

    Modifications  de circulation :

    Le 9 janvier, attention, on ferme la circulation rue du Faubourg du Temple entre la  place et la rue de Malte. On inverse  la rue Albert-Thomas, la rue Yves-Toudic est mise à sens unique. La zone de chantier pourra alors s’installer au centre de la place.

    Les arrêts de bus seront forcément déplacés ainsi que les stations de taxis. On conservera l’accès pour les commerçants, Annick Lepetit l’a assuré. Les riverains devraient recevoir prochainement une lettre d’information .

    Ne pas oublier non plus que la mise à double sens des Grands boulevards se fera dans la continuité pour la cohérence du projet. Une chose est certaine : avant de profiter de la place, mieux vaudra éviter le secteur en voiture !

    Tout cet espace libéré devrait faire la joie des organisations syndicales et de tous les participants aux manifestations qui sonnent leur ralliement au pied de la République : ne perdons pas les traditions ! 

    Ci-dessous une photo de nos archives : les élus des arrondissements limitrophes de la place et le maire de Paris, venus sur site se rendre compte du projet qu'ils allaient bientôt mettre en chantier, le 8 mars 2008.

    paris,république,rémi-féraud,patrick-bloche,bertrand-delanoe

  • Entre Barbès et Chapelle

    Certains ont chanté il y a bien longtemps « Entre Pigalle et Blanche » et nous, nous parcourons l'espace entre Barbès et Chapelle ! Moins chaud du point de vue des distractions nocturnes, mais néanmoins plein de surprises. Plus ou moins bonnes.

    Prenons dans l'ordre :

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    . Nous avons regretté la détérioration du séparateur en granit sensé protéger la piste cyclable du boulevard de la Chapelle, le long de l'hôpital. Regretté et même fait part de nos regrets par écrit aux élus du 10e et du 18e, puisque c'est la Voirie du 18e qui est compétente sur ce tronçon. Or si les morceaux de granit sont toujours près du distributeur de seringues stériles, on s'aperçoit que sur plus de 20 mètres le séparateur a carrément disparu. Longue bande couverte de macadam tout neuf. Conclusion, les camions du marché auront tout loisir de se garer sur le trottoir ou à cheval sur la piste sans gêne. Une abdication de la Voirie ?

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    . Rue de Maubeuge les autocars de tourisme ont vu le nombre des stationnements qui leur sont réservés augmenter de manière significative cet été. Dans le même temps bien sûr ce sont les riverains qui ont perdu des places de stationnement, et ne sont pas contents. Conclusion, venez en nombre, occupez l'espace public de façon massive et ostentatoire et vous aurez gain de cause. Ou plutôt quelques places de plus. Mais pas assez bien sûr pour ne pas occuper des deux côtés du pont Saint-Ange. Là encore un stationnement totalement illicite. Au niveau de la Ville, nous n'avons pas vu de mesures qui tendent à enrayer ce phénomène.

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    . Arrivés square Jessaint nous constatons que des travaux sont en cours : confirmation sur un petit panneau accroché à une grille. Nous sommes attentifs aux informations en provenance de la mairie du 18e, et malgré cela si une information a été dispensée, elle nous a échappé. La concertation, elle, a été  inexistante. Nous avons vu que les plates bandes ont été débarrassées de tous les végétaux et la terre fraîchement retournée. Les troncs des arbres jeunes sont protégés contre des coups maladroits de l'engin de terrassement présent sur les lieux. Plus de détails quand nous en aurons appris plus sur le but de ces travaux.

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    . Nous savons par des vidéos vues sur le net que des rats pullulent dans ce square et qu'à plusieurs reprises le Smash, qui nous avait confirmé leur présence, l'a fait fermer pour tenter différentes solutions afin de les éliminer. On a accusé la présence des migrants et les restes d'alimentation quand ils consommaient sur place leurs repas. Les migrants sont partis depuis juin mais des personnes à la sensibilité excessive continuent à nourrir les pigeons sur la passerelle entre le boulevard et la rue de Jessaint. Les quantités de pain, de riz, de semoule, de pommes... stagnent là et constituent des aliments de choix pour les rats. Que faire ?

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    . De retour sur le terre-plein, nous croisons l'armoire électrique face au centre Barbara, et à notre grand regret nous la retrouvons béante, montrant ses entrailles électriques à tous les passants. C'est un point qui titille notre curiosité. Pourquoi malgré les réparations, le renforcement de la serrure (dont nous avons parlé ici même), ses portes sont toujours ouvertes ? Qui peut avoir intérêt à les ouvrir ? Ou qui ne fait pas son travail en ne les fermant pas après utilisation ? Mystère.

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    . Sous le viaduc les toiles et les tréteaux du marché attendent les commerçants du samedi matin. Rien à signaler, sinon des odeurs d'urine à chaque pilier.... Nous souhaitons qu'une vraie réunion entre les acteurs locaux et les responsables municipaux de la gestion des marchés ait lieu, sous la présidence des élus. Nous le réclamons depuis six mois au moins, et rien ne bouge. On nous dira bientôt que les délégations de service public ont été reconduites et qu'il est difficile de trouver des sociétés qui veuillent s'en charger. Ce n'est pas faute d'avoir proposer des projets, des modifications, des solutions, à travers l'opération des budgets participatifs au printemps. Toujours retoqués sur  avis consultatif de tel ou tel service de la ville qui pourtant n'est pas là pour avoir une voix prédominante. Où se situe l'élu dans ce cas face au technicien ? Ne se rend-il pas un peu trop rapidement aux raisons d'un certain immobilisme... 
     
     
  • Des arbres aux pieds fleuris

    Bien sûr on sait que cela est possible et c'est ce que pense Anne Hidalgo. 

    Au point de l'avoir écrit sur un Tweet au mois de juin avec peut-être un enthousiasme que nous avons du mal à partager. Au moins pour ce qui concerne notre quartier.

    Notre préoccupation d'association de quartier se concentre plutôt sur le cheminement des piétons boulevard de Magenta, et avant de voir fleurir le pied des arbres — de la double rangée d'arbres — nous aimerions qu'ils ne constituent pas autant de pièges pour les chevilles sensibles. Soit qu'ils présentent un trou autour du tronc, cuvette en creux du fait du passage intense, et donc un risque de chute ou d'entorse, soit qu'ils se remplissent d'eau à la moindre averse. Pas mieux.

    Nous confirmons que le passage pour les piétons est toujours aussi étroit, par endroit, du fait des étalages des commerces qui ne respectent pas les normes de la réglementation parisienne. Malgré plusieurs phases d'échange avec l'élue du 10e chargée du commerce, rien n'a vraiment changé. Malgré plusieurs marches dites exploratoires avec l'élue chargée de la voirie et de la propreté, rien n'a vraiment changé non plus. L'espace est très encombré, trop encombré. Après sa rénovation, le boulevard de Magenta n'est pas devenu la promenade agréable et confortable que nous espérions pour les piétons. Ils sont pourtant nombreux à s'y presser les fins de semaine, entre le marché et les commerces de vêtements de cérémonie. (Pour le besoin des photos, nous avons arpenté le boulevard relativement tôt le matin, et les trottoirs sont peu chargés.)

    Mais les pieds d'arbres ressemblent à cela : 

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    On a même l'impression que tout est là dans l'attente de la grille qui n'est jamais venue !

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    Le maire du 10e y croit pourtant dans son arrondissement :

    En attendant rêvons des pieds d'arbres fleuris d'Amsterdam, dont voici une photo prise par une de nos adhérentes sensibilisée au problème. 

    paris,Amsterdam,pied-d-arbre

    A la suite des échanges de tweets de l'été, le maire du 10e (comme en témoigne le Tweet plus haut), Rémi Féraud, nous a proposé de nous rencontrer et une fois de plus, de nous pencher sur le problème, cas par cas. Mais en avons-nous vraiment envie ? Avons-nous encore une once de confiance dans la capacité des pouvoirs publics, ici de la Direction de l'urbanisme, dans ses agents et inspecteurs, à faire respecter les réglementations dans notre quartier ? Pourquoi devrions-nous, nous habitants, une énième fois faire un tour de quartier, constater les abus, échanger avec des commerçants de mauvaise foi, qui pour deux jours reculent de 30 centimètres leur étal... et se réapproprient l'espace public le lendemain, signifiant ainsi leur esprit indépendant (ironie).

    Non, que les politiques, les fonctionnaires de la Ville, les autorités compétentes chargées de la gestion de la cité se retroussent les manches et creusent le sujet, trouvent le pourquoi et le comment de leur inefficacité en la matière, recherchent comment d'autres villes s'en sortent plus honorablement que Paris... Faute de quoi, la sanction se fera sentir dans les urnes à la prochaine consultation. Trop c'est trop, la patience a ses limites. 

    Que n'avons-nous gardé nos grilles plutôt que ces trous d'eau, y compris avec leurs mégots disgracieux, qui maintenant flottent à la surface d'une eau sale et stagnante. 

     

  • Quartier Alsace - Deux Gares : exaspération des habitants !

    Alors que le projet très attendu du Balcon Vert (qui sera d'ailleurs évoqué lors du prochain Conseil de Quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul le 15 octobre) refait surface (voir la dernière actualité dans notre article du 4 février 2015), de nombreux habitants et commerçants du quartier Alsace - Deux Gares se mobilisent pour alerter les autorités sur les nuisances qu’ils subissent au quotidien depuis déjà trop longtemps. 

    Nous publions ici le billet d'humeur d'une de nos adhérentes qui vit dans ce quartier.

    oOo

    Provoquées par deux bars et leurs clientèles ainsi que par des groupes, qui, tous les soirs annexent littéralement l’espace public à leur profit, ces nuisances se traduisent par du tapage nocturne et des incivilités voire même des agressions physiques.

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    La coupe est pleine pour les habitants mais pas que pour eux ! Voyageur, touriste ou employé en transit, si votre trajet vous oblige en fin de journée à passer par le haut de la rue d’Alsace, vous devrez slalomer, vous boucher le nez, voire changer de trottoir, pour éviter les groupes qui, dès la fin de l’après-midi, y consomment alcool et cannabis et utilisent l’espace public comme un urinoir à ciel ouvert. Mais les trajets du matin ne sont pas en reste. L’odeur d’urine est tellement prégnante que les piétons se pincent les narines. Ils doivent encore éviter les conteneurs à verre laissés dehors toute la nuit par les bars-restaurants en dépit des nombreuses contraventions déjà établies par la Mairie.

    La situation est devenue invivable et c’est tout un quartier qui subit ces avanies. Voici par exemple l’affichette apposée en désespoir de cause sur la porte d’un immeuble de la rue d’Alsace :

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    C’est jusqu’à Jacques Attali qui récemment, sur son blog (NDLR : voir notre article du 29 août 2015), montrait du doigt les quartiers des gares parisiennes : « les gares parisiennes sont dans un état lamentable : leurs abords sont misérables, leurs accès sont sales ». Nous ne pouvons qu’être d’accord avec ce triste constat.

    Alertées depuis de nombreux mois, les autorités nous informent que la BST (NDLR : voir nos articles sur la "Brigade Spécialisée de Terrain" installée depuis février 2014), intervient régulièrement dans le quartier (jusqu’à 22H30, nous précise le commissaire Miniconi). Mais cela n’empêche pas la situation de se dégrader de semaine en semaine jusqu’à constater l’installation de petits trafics de drogue en pleine journée dans les halls d’immeuble de la rue d’Alsace dont les portes d’entrées sont tour à tour fracturées.

    Appeler le commissariat du 10ème ou même le 17 ne sert à rien car personne de répond !

    C’est ainsi que les habitants ont donc décidé de prendre la parole et nombres de témoignages affluent sur la page de la pétition lancée récemment. (voir la pétition)

    Cerise sur le gâteau, la caméra de surveillance installée au coin de la rue d’Alsace et de la rue des deux gares est momentanément hors service ; un important échafaudage, devenue la nouvelle vespasienne à la mode et un endroit accueillant pour y s’abreuver en nombre et en musique,  lui bouche le champ de vision.

    Même la fresque berlinoise, qui a été épargnée quelques temps, a maintenant rejoint le camp des outragés…

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    oOo

    Nous avons en effet constaté la dégradation de ce quartier et nous l'avions évoqué lors de notre dernière rencontre avec Julien Miniconi, commissaire du 10e, début septembre. Il a confirmé les problèmes rencontrés qui ont entrainé plusieurs actions sur les bars de la rue d'Alsace cette été. Les services d'hygiène sont également intervenus pour des problèmes de malpropreté dans les établissements.

    Depuis notre entretien, il semble que la situation a empiré. Nous ne manquerons pas de suivre les réponses du maire Rémi Féraud et des autorités de police.

     

  • Plan vélo dans le 10e : premières pistes

    Conseils de quartier, associations et habitants avaient été invités le 28 mai à la mairie du 10e pour un échange sur les premières propositions de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD). La salle des mariages semblait un peu grande pour la petite quinzaine de personnes, certes motivées, qui se retrouvaient là.

    La première heure a essentiellement été consacrée à la présentation du plan vélo parisien 2015-2020 et les propositions de la DVD pour l'arrondissement. Nous avons eu l'autorisation de vous présenter le document de la Ville, en précisant bien qu'il s'agit d'un document de travail, susceptible de subir des modifications au cours des ateliers successifs de concertation, en tenant compte notamment des indications de la Préfecture de police. Pour l'intégralité du document cité et visualiser les propositions de la DVD pour le 10e, cliquez ici.

    Pour la capitale, l'objectif est de passer de 5% à 15% de déplacements à vélo et de 700 à 1400km de pistes cyclables d'ici à la fin de cette mandature. Autre point fort, le développement des zones 30 qui verront donc les rues concernées par la réduction de vitesse mises à double sens cyclable. Ne rêvons pas, les grands axes routiers resteront à 50km/h ; on peut le regretter. Ces axes devraient cependant bénéficier de voies cyclables.

    Il y a une volonté de faciliter et sécuriser les déplacements à vélo car, à la ville, on a bien conscience que beaucoup d'habitants n'hésiteraient plus à utiliser le vélo si les parcours étaient sécurisés.

    Les pistes étudiées pour le 10e

    Les responsables de la DVD ont précisé que les pistes sur trottoir n'étaient plus d'actualité. Les aménagements du boulevard de Magenta ne donnent pas satisfaction : trop de conflits piétons-cyclistes. Pour autant, le budget ne permettra pas de revoir l'implantation des pistes. Par contre, on réfléchit aux zones de traversées piétonnes pour lesquelles il n'y a pas de distinction entre les zones de revêtement en granit et la piste, ce qui génère de la confusion. Dès cet été, l'idée est de tenter d'y remédier en prolongeant la partie asphaltée jusqu'aux traversées piétonnes.

    Boulevard de Strasbourg (comme pour le boulevard de Sébastopol et la rue de Rivoli) tous très fréquentés, les couloirs de bus ont atteint leur limite. Bus et cyclistes se gênent mutuellement. La réflexion porte sur l'aménagement de pistes bi-directionnelles. Sur le boulevard de Strasbourg, elles pourraient être situées sur la partie gauche de la chaussée (sens sud-nord) et d'une largeur de 3 mètres. Donc bien protégées. Cette modification  signifiera réduction de la chaussée. 

    D'autres réflexions portent sur la rue du faubourg Saint-Martin vers la gare de l'Est et sur une possible mise à sens unique (O-E) de la rue du 8 Mai 1945, une occasion de retravailler sur les traversées piétonnes. Peut-être aussi une piste bi-directionnelle dans la rue Philippe-de-Girard préférée à la rue du Château-Landon, trop contrainte par des carrefours difficiles à gérer. Cela permettrait de récupérer la rue d’Aubervilliers. Il reste une réflexion à mener également sur une partie de la rue La Fayette vers la rue de Dunkerque. Plus, à l'Est de l'arrondissement, les avenues Claude Vellefaux et Parmentier seront plus tard au programme.

    Stationnement vélos et deux roues motorisées seront séparées. Après un diagnostic assez fin, on souhaite le densifier. D'ici la fin de l'année, un espace Véligo sera implanté gare de l'Est (il faudra posséder un pass navigo). 

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    Suite à notre question sur le lien nécessaire avec le travail de l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR) sur le projet de  Promenade urbaine,  on nous a confirmé qu'une concertation APUR-DVD a bien au lieu,  ce qui a mis en relief la nécessité de revoir le plan de circulation. Elise Fajgeles, adjointe chargée des transports et de la circulation dans le 10e, souhaite  qu'une présentation des propositions de l'APUR dans le cadre du projet de Promenade urbaine soit réalisée avant l'été.

    Par ailleurs, une nouvelle réunion sera fixée début septembre pour commencer le travail de concertation sur l'ensemble des aménagements "vélo" du 10e avec un début des travaux prévu courant 2016.

    Pour donner des idées, voici une photo que nous a transmise un de nos adhérents "grand voyageur" prise tout récemment à Toronto (Canada). Il s'agit de casier sécurisé pour les vélos, dit en langue locale "Bike Locker". Un peu austère, non ?

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  • Comité de pilotage Barbès restreint : marché, commerces et sécurité au menu

    Le précédent comité de pilotage Barbès (copil) avait eu lieu en février (voir notre article du 16 février). Comme à l'habitude, il était présidé par Philippe Chotard. Mais cette fois, peut-être parce que les points à aborder étaient moins nombreux, c'est Colombe Brossel, adjointe chargée de la prévention et de la sécurité, qui était aux manettes.

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    Nous étions donc moins nombreux autour de la table. Les échanges n'en ont pas pour autant été moins denses et parfois vifs.

    Autour de la table ronde avaient été conviés les commissaires des 10e et 18e Damien Vallot et Valérie Goetz, ainsi que le chef de district Jacques Rigon, des représentants du cabinet d'Olivia Polski, adjointe chargée du commerce auprès d'Anne Hidalgo, de la Direction de la Protection, de la Sécurité et de la Prévention (DPSP), de la Direction de l'Attractivité et de l'Emploi (DAE), Ludovic Piron pour le projet Promenade urbaine et des élus, Eric Lejoindre maire du 18e et Paul Simondon 1er adjoint dans le 10e.

    Nous nous garderons de faire un compte-rendu de cette réunion d'autant que certaines informations ne peuvent être actuellement diffusées.

    La question du marché

    Nous sommes revenus en premier lieu sur la réunion publique Promenade urbaine du 5 octobre  (voir notre article du 13 octobre). Réunion qui ne s'était pas déroulée dans une ambiance sereine. En effet, un groupe de commerçants, présents deux fois par semaine sur le marché Lariboisière, avait voulu manifester assez bruyamment son refus d’adapter le marché aux nouvelles contraintes, celles de l’aménagement de la Promenade urbaine, et notamment de limiter son extension. Ambiance tendue donc. Nous savons que, d'une part,  le renouvellement du délégataire (actuellement le groupe Dadoun) aura lieu fin octobre 2019 et que d'autre part, les modalités du nouveau contrat doivent être finalisées quasiment un an avant. Sachant tout cela,   nous avons voulu savoir où en était la réflexion pour un marché plus aéré et convivial. Nous sommes revenus sur les problèmes non résolus comme les livraisons de nuit qui sont réapparues récemment, malgré la vigilance de la police, les quantités de produits invendables qui partent vers les deux compacteuses en place, une de chaque côté, sur les stands non alimentaires, de plus en plus nombreux (et essentiellement tenus par des volants) et sur les ventes sauvette dans l'allée centrale.

    En ce qui concerne le nouveau contrat, la DAE réfléchit, nous a-t-on répondu. Bon, rien de nouveau donc. Alors sur le fonctionnement actuel (dysfonctionnements, devrait-on dire) quelles actions sont menées? Verbalisations, suspensions possibles voire radiations qui sont systématiquement contestées mais systématiquement maintenues. Ce qui fait perdre un temps certain ou gagner un temps certain, tout dépend de quel côté on est.

    Les agents de la  Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) sont présents les mercredis quasiment pendant toute la durée du marché, mais le samedi, les effectifs pris pour d'autres actions prioritaires sont moindres et c'est une autre histoire. Ainsi, les ventes sauvette dans l'allée centrale deviennent-elles plus que problématiques aussi bien pour les clients que pour les commerçants. De toute évidence, il faudrait une présence permanente.

    Une concertation devrait être mise en place entre la DAE, le délégataire, les commerçants, les associations. Une affaire à suivre pour Action Barbès.

     Les actions de la préfecture de police

    En ce qui concerne le marché, des agents interviennent la nuit pour verbaliser les camions qui stationnent le long du terre plein avant l'heure autorisée et ouvrent l'oeil sur les livraisons nocturnes. Le chef de district J.Rigon a suggéré que police, DPSP et DAE travaillent de concert sur ce point. En journée, il n'y a plus de camions sur les trottoirs, nous l'avons bien constaté.

    D'autres problèmes ont été abordés, malheureusement récurrents comme les trafics dans la Goutte d'or et les mineurs étrangers qui continuent à errer dans le quartier. Ces derniers sont très réfractaires à toute prise en charge, nous a expliqué la commissaire du 18e. Et ils sont de plus en plus violents. La délinquance s'est suradaptée, une situation qui n'arrange rien. Face à toutes ces difficultés, la police doit continuer à agir. Pas simple.

    En dernier lieu, nous avons demandé que la ville soit efficace sur la règlementation en matière d'étalages particulièrement sur le boulevard Barbès. Il y a un laisser aller (ou laisser faire) regrettable que nous avions déjà souligné. On est donc en droit d'attendre des améliorations, ce qui avec un peu de volonté devrait aboutir.

    Pour conclure cette rencontre, Colombe Brossel a  demandé un certain nombre d'actions à mettre en place. Nous espérons qu'elle sera entendue.

  • Ventes à la sauvette... d'été

    La vente à la sauvette restant un phénomène très présent à Barbès et autour de la station de métro Barbès-Rochechouart, malgré le dispositif policier renforcé et les interpellations régulières, selon les bilans de la préfecture de police, nous nous sommes penchés sur les nouvelles lois qui devraient « tout changer » dans ce domaine.

    En effet, il y a un an, la police opérait une saisie importante de tours Eiffel et le JDD s’en faisait l’écho en ces termes La police fait main basse sur les tours Eiffel.  Près des sites touristiques très fréquentés florissent les stands ou les tapis des petits marchands illégaux, dont le surnombre conduit certains à adopter des attitudes plutôt agressives. Au moins ressenties comme telles par les touristes qui s’en plaignent. La police avait alors décidé de remonter les filières d’approvisionnement et de saisir massivement les produits mis en vente illégalement. Elle regrettait également son arsenal répressif inadapté.

    Un long article de Libération, le mois suivant, décrivait à la fois la situation sur le terrain (devant le Sacré Cœur et au pied de la Tour Eiffel) et l’opinion des forces de police confrontées au problème.

    Cécile Beaulieu, la journaliste du JDD, ajoutait : « les vendeurs… sont désormais des centaines à arpenter les trottoirs parisiens, peu dissuadés par la sanction encourue : une simple contravention » Et de compléter : « Toutefois, un amendement récemment déposé par le député UMP Philippe Goujon et adopté par la commission des Lois devrait faire de la vente à la sauvette un délit passible de six mois d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende. Les personnes interpellées, quant à elles, devraient être poursuivies pour infraction à la législation sur les étrangers, aide au séjour irrégulier et association de malfaiteurs. »

    Plus récemment, le 19 mai 2011, la police renouvellait son opération et saissisait dans une boutique du 3e arrondissement 200 000 petites tours Eiffel, de fabrication chinoise.

    Tours EIffel, souvenirs là et/ou cigarettes ici... Nous pouvons maintenant nous interroger légitimement sur les efforts de la police et de la collaboration entre police, justice, douanes, administration fiscale,  et sur les effets de l’adoption de l’amendement annoncé. Qu’en est-il ?

    paris,vente-à-la-sauvette,métro-barbès,loppsi-2,philippe-goujon,cigarettes,contrefaçon,souvenirs,mafias,réseaux-mafieuxSi l’on en croit nos adhérents qui sont familiers de la station de métro ou garent leur voiture au parking Vinci situé non loin, sur le boulevard  de La Chapelle, la présence des vendeurs de Marlboro et de Legend est aussi dense que par le passé. Ils sont tout aussi nombreux. Les palissades devant Vano incendié récemment gênent bien un peu. Alors ils vont et ils viennent, en fonction de la présence des policiers. Et l’amendement de loi proposé par la député maire du 15e ? Est-il appliqué ? Loppsi 2 a-t-elle fait avancé les choses ? Par exemple, peut-on détruire la marchandise au lieu de la revendre par les Domaines, comme c’était le cas ? Ou bien doit-on s’accoutumer à la libre circulation des biens et des produits, et courir derrière les filières mafieuses à travers lesquelles ils sont commercialisés ? Loppsi a d’autres chats à fouetter malheureusement, souvenons-nous à ce propos des débats houleux (surenchère sécuritaire ?) qui ont accompagné les discussions autour de son adoption.

    C’est sûr que des pauvres types qui cherchent à gagner trois sous, il y en aura toujours…. Et vu l’état de la planète, la source est loin de tarir. En parallèle, il semble aussi que les réseaux mafieux se sentent plutôt à l’aise… dans des domaines aussi variés que les tours Eiffel et tous les gadgets touristiques, les cigarettes de contrefaçon, les narcotiques, les copies illégales de CD et DVD, la prostitution…. Oui, nous en oublions, la liste est longue.

    Ventes-a-la-sauvette_medium.jpg

    Comme aucune action ne peut être négligée, la Préfecture de Police lance ces jours-ci une opération de distribution de flyers, oui, de flyers, pour avertir les touristes que ce qu’ils achètent n’est pas une marque déposée… : le produit est illégalement sur le marché, et l’acte d’achat est illicite aussi.  Je me demande s’ils ne le savaient pas déjà.

     

    Et "just for fun", jetez un regard sur cette page qui vous offre tous les contacts nécessaires, en Chine bien sûr, pour assurer vos futurs approvisionnements en tours Eiffel, les prix sont FOB (free on board Port de départ) et les quantités minimales rarement au-dessous du millier.

  • Le Plan local d'urbanisme à nouveau sur scène à Paris

    Avez-vous vu des feuilles A3 platifiées accrochées au matériel urbain, balottées par le vent, jaunies sous les rayons du soleil printanier ?

    C'est l'information obligatoire relative à la l'enquête publique sur les modifications du Plan local d'urbanisme. Le PLU ? C'est ça. Les plus motivés se souviendront des sets de crayons de couleurs et des cartes, mis à disposition dans certains conseils de quartier, ou dans les mairies, pour réfléchir tous ensemble et lancer les grandes lignes d'une rénovation urbaine. Ici un trottoir plus large, ici une placette pourrait accueillir des arbres, là les immeubles ne devront pas être trop hauts, et cette vieille construction ne mérite-t-elle pas d'être protégée pour illustrer si bien les quartiers populaires de la fin du 19e siècle ?

    Ce projet de modification du PLU est soumis à une enquête publique qui aura lieu dans les 20 mairies d’arrondissement de Paris, du lundi 16 mai au vendredi 17 juin 2011 inclus.

    Cette modification du PLU n'a toutefois rien à voir avec la précédente, en 2006, d'envergure celle-là. Il s'agit plutôt d'une mise à jour.

    Après l’enquête publique, le Plan local d’urbanisme de Paris, éventuellement modifié, sera approuvé par délibération du Conseil de Paris.

    Le principe :

    Le Plan Local d'Urbanisme est en vigueur depuis le 1er septembre 2006. Il s'agit d'un document évolutif, qui doit s'adapter aux modifications des textes législatifs et réglementaires ainsi qu'aux transformations de la ville et aux nouveaux besoins des habitants. Une première modification générale du PLU, approuvée en septembre 2009, visait à favoriser la production de logements, notamment sociaux, et à favoriser l’application du Plan Climat.

    le contexte précis et le cas de deux articles annulés :

    La délibération d’approbation du PLU de Paris de juin 2006 a fait l’objet de recours contentieux, qui ont abouti, dans un premier temps, à l’annulation par le Tribunal administratif de Paris en appel des règlements de deux zones du PLU – la zone naturelle et forestière N et la zone urbaine verte UV. Suite au pourvoi de la Ville en cassation, le Conseil d’Etat a, dans son arrêt du 18 juin 2010, rétabli ces deux règlements, à l’exception de leurs articles 6 et 7, qui demeurent donc annulés.

    les autres propositions ou adaptations :

    Outre ces deux articles 6 et 7 des zones N et UV, qui réglementent l’implantation des constructions, le projet de modification propose :
    - l’adaptation - amélioration ou actualisation - de certaines autres dispositions du règlement du PLU,
    - des adaptations visant à prendre en compte les études et la concertation menées dans certains secteurs d’aménagement,
    - l’intégration en zone urbaine verte UV de jardins publics récemment réalisés,
    - des mesures en faveur de la protection de l’enseignement supérieur.
    - l'actualisation et la mise à jour des documents.

    Toute modification étant soumise à enquête préalable, les documents sont consultables dans les mairies à des dates et horaires précis. En voici la liste pour nos arrondissements :

    • mercredi 1er juin 2011 de 9h00 à 12h00, en mairie du 9e

    • mercredi 1er juin 2011 de 14h00 à 17h00, en mairie du 10e

    • lundi 6 juin 2011 de 9h00 à 12h00. en mairie du 18e

  • Marche exploratoire dans le 9e

    Une marche exploratoire était organisée samedi 21 février dernier dans le quartier Anvers Montholon jouxtant Barbès.

    Qu'est-ce qu'une marche exploratoire ?

    Les Parisiens ont aujourd'hui deux façons de pouvoir développer des projets d'amélioration de leurs quartiers. Via le budget participatif d'arrondissement ou le conseil de quartier. La première possibilité a l'inconvénient de soumettre le projet au vote des Parisiens ce qui fait peser une grande incertitude sur sa réalisation mais permet une enveloppe budgétaire relativement large. La seconde façon, à l'inverse, permet au conseil de quartier de décider et donc de réaliser le projet mais avec une enveloppe bien plus réduite. Pour le 9e, le montant du budget participatif version 2015 permet de réaliser des projets pour un montant total de 400 000€ (voir notre article du 5 février) alors que le budget annuel du conseil de quartier n'est que de 8 000€.

    La marche exploratoire a donc pour but de repérer sur le terrain, en arpentant le quartier, les endroits où des améliorations pourraient être apportées, faire l'objet d'un projet soumis soit dans le cadre du budget participatif d'arrondissement, soit au conseil de quartier.

    Mode opératoire

    L'organisation de cette marche exploratoire de deux heures est une nouveauté dans le 9e. ...

    ... Elle se déroule en présence de membres du bureau du conseil de quartier dont Action Barbès mais aussi de citoyens résidant dans le périmètre et désireux de participer. Elle se fait en présence de l'élu référent du quartier, à savoir pour Anvers Montholon Sébastien Dulermo, adjoint à la maire du 9e et en présence de la personne chargée du bureau de la Démocratie Locale de l'arrondissement, ici Mariella Eripret. Le parcours de la marche avait été décidé en bureau du conseil de quartier.

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    En ce samedi, un petit groupe d'une douzaine de personnes s'est donc retrouvé au kiosque du square d'Anvers, point de départ de la marche.

    Points à souligner

    Nous n'allons pas ici vous faire un compte-rendu détaillé de cette marche car bien des choses restent encore en suspens. On peut quand même lister certains points qui feront sans doute l'objet d'une attention particulière.

    - suite à la restructuration de 2007 qui a mis le square d'Anvers dans l'état dans lequel on peut le voir aujourd'hui (sol défoncé, pelouse rappée, buissons plus que maigrelets, ...), la mairie du 9e a décidé sa rénovation complète qui se fera en deux phases successives entre la fin 2015 et le début 2016. Le conseil de quartier pourrait choisir d'investir dans quelques équipements complémentaires dans le cadre de cette rénovation. A noter que ces projets feront l'objet d'une présentation avec débat au cours de la prochaine séance plénière du conseil de quartier Anvers Montholon dans quelques semaines

    - le carrefour rues Gérando-Dunkerque pourrait être restructuré pour donner plus d'espace aux piétons en élargissant légèrement les trottoirs

    - le nouvel éclairage de l’avenue Trudaine fait l'objet d'une étude spéciale car la partie piétons n'est pas bien éclairée

    - la placette Turgot devrait recevoir sous peu un cinquième bac à plantes et le conseil de quartier pourrait alors prendre en charge les fleurs à y planter

    - le carrefour des rues de Maubeuge-Rochechouart pourrait lui aussi être restructuré dans le même esprit que Gérando-Dunkerque

    - l'espace devant le centre Valeyre pourrait être réaménagé

    - les abords du square Montholon qui a été refait il y a 2 ans pourraient être restructurés en instituant une zone de tranquillité dans les rues adjacentes

    Il ne faut pas prendre les informations qui précédent pour des projets définitifs. Il ne s'agit là que de pistes, sauf pour ce qui concerne le square d'Anvers.

    Que penser de cette marche exploratoire

    Il ne fait pas de doutes que cette démarche est intéressante. Elle permet de voir et de discuter concrètement des choses de la vie quotidienne, sur le terrain. Elle demande un net investissement des habitants, notamment pour le suivi, mais peut permettre de faire évoluer les choses dans le bon sens. A suivre donc.

     

  • Plan de propreté dans le 10e : où en est-on ?

    proprete.jpgAprès la présentation du plan de propreté dans le 9e, le 10e a pris le relai jeudi dernier.


    En présence de Rémi Féraud, maire du 10e, de son adjointe chargée de la propreté Elise Fajgeles, de Mao Peninou adjoint d'Anne Hidalgo, sans oublier des représentants de Services de la Direction de la Propreté et de l'Environnement (DPE) dont Jean-Paul Bidaud.

    Rappelons que deux réunions avaient précédé celle-ci notamment pour réfléchir à un plan de communication pour l'arrondissement.

    Cette fois, il s'agissait de présenter le plan de propreté 2015 mais également de recueillir les observations des habitants et de proposer un «copilotage» de la propreté entre Services municipaux, associations, conseils de quartiers... Un peu différent de la seule présentation dans le 9e.

     

    Les pistes pour améliorer  la propreté

    - Mise en place du plan local de réduction des déchets : les 3 R : Réduire  Recycler- Réemployer les déchets

    - Création de déchetteries plus faciles d’accès dans tous les arrondissements

    - Mise en place en 2015 de « brigades vertes », dont la composition donnera compétence pour verbaliser sur tout type d’incivilités

    - Davantage de sanctions

    - Meilleure adaptation des horaires de nettoyage aux réalités du terrain et nouveaux matériels (dont souffleuses électriques, donc moins bruyantes et moins polluantes)

    - Ajout d'un éteignoir pour cigarettes sur les nouvelles corbeilles de rues

    - Mobilisation des habitants pour des clean up days (comme sur le canal Saint Martin et bientôt sur l'avenue Trudaine)

    - Campagne de communication sur la propreté en direction des habitants, des commerces et des intervenants professionnels

    Des citoyens présents n'ont pas manqué de soulever la question légitime du bilan des verbalisations et du taux de recouvrement. Question que nous avons posée aux inspecteurs du centre d'action pour la propreté de Paris 18e (CAPP) lorsque nous les avons accompagnés une fin d'après-midi dans le secteur de la Goutte d'or, il y a peu. Car il est en effet bien difficile de pouvoir verbaliser et donc avant cela obtenir un flagrant délit. Quant au recouvrement, les agents "verbalisateurs" ne sont pas habilités à le faire. Nous n'avons pas pu avoir de chiffres précis. Peut-être est-ce préférable pour ne pas les décourager...

    D'autres habitants ont fait part de leur doute quant à l'efficacité d'outils de communication comme l'affichage et les pancartes mobiles déposées aux points stratégiques. Comme pour les PV, il est apparu nécessaire d'évaluer les résultats d'une telle campagne, ce qui ne s'est pas fait jusque-là.

    Quelles cibles prioritaires cette année ?

    Dépôts sauvages, épanchements d’urine sur la voie publique et  mégots de cigarettes.

    Avec la nécessité d’intervenir auprès des cafés devant lesquels les trottoirs sont jonchés de mégots; davantage de toilettes publiques et pas seulement d’urinoirs pour hommes; revoir les horaires d’accès aux sanisettes JCDecaux. Chiens et pigeons n'ont pas été oubliés dans la liste des nuisances relevées par les habitants présents.

    Enfin une question non négligeable : le coût global du plan. A-t-il été budgété ?

    A savoir : il est possible de proposer des amendements à ce plan de propreté jusqu'au mois de juin où il sera alors présenté en conseil d'arrondissement. Pour en savoir plus sur le plan présenté, cliquez ici. Pour proposer un amendement, vous pouvez écrire à cette adresse mail : mairie10.cabinet@paris.fr

    D'ici là, une opération Paris fais-toi belle sera organisée dans l'ensemble de la capitale. Se faire belle, c'est bien. Le rester, c'est encore mieux !

     

  • Rencontre avec le commissaire Jacques Rigon, suite.

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    A propos de cette rencontre, nous avons publié samedi un premier article, orienté plus particulièrement sur les ventes illicites de cigarettes (voir notre article du 4 février).

    Les autres problèmes du quartier ont aussi été évoqués bien évidemment.

    Présence de mineurs isolés

    Vous avez peut-être constaté, comme nous, la présence de jeunes mineurs isolés. C'est un phénomène récent en si grand nombre. Lors de la réunion avec le préfet, ce dernier l'avait évoqué et s'en inquiétait. Voici quelques éléments de réponse du commissaire Rigon :

    • 19 très jeunes mineurs isolés, âgés entre 8 et 12 ans et tous marocains, ont été interpellés pour des vols et ont été placés en foyers MAE ou Croix Rouge dans le 20e et le 11e, dans le cadre des mesures d'aide sociale à l'enfance.
    • 16 mineurs plus grands, âgés entre 14 et 17 ans (algériens, tunisiens et marocains), ont été interpellés principalement pour des vols et ont été généralement déférés au Parquet.

    Sur ce sujet, le Parquet et la Mairie sont mobilisés. Dans le 18e, il y a une intervenante sociale. Rappelons que ces jeunes mineurs, souvent sans attache familiale, doivent pouvoir bénéficier d'un hébergement et d'une prise en charge. On peut penser qu'ils sont aux mains de réseaux pour les plus jeunes. La police intervient aussi sans attendre qu'ils commettent des délits, pour tenter de les soustraire à des dérives plus graves, car ces jeunes sont avant tout en danger. A savoir également qu'il n'est pas possible de les obliger à intégrer un foyer d'aide sociale à l'enfance sans leur consentement.

    Le marché

    Ceux qui s'y rendent ou qui habitent juste à côté auront sans doute remarqué la présence de policiers assez tôt le matin. Dans l'allée centrale, on rencontre encore des vendeurs à la sauvette, majoritairement d'herbes aromatiques, mais il y a du mieux et les agents de la Direction de la protection, de la sécurité et de la prévention (DPSP) y circulent et veillent. Les véhicules du marché sont enlevés s'ils ne respectent pas les horaires de départ (à savoir 15h le samedi et 14h30 le mercredi, pour une arrivée à partir de 5h), une grue est là ! Certains commerçants ont expérimenté à leur dépens que ladite grue peut s'attaquer à de lourds camions... Il s'agit de permettre aux agents de la Propreté — une brigade spéciale appelée la Fonctionnelle, qui intervient en fin de marché, mais aussi après les manifestations sur la voie publique, par exemple — de pouvoir nettoyer correctement, rapidement et sans entrave. Nous avons remarqué, en effet, que les commerçants ne trainaient pas ! En revanche, les livraisons nocturnes par des 38 tonnes ont repris, d'après des signalements reçus. Nous avons informé le commissaire. Des actions devraient suivre.

    Nous avons réalisé un reportage photographique pour illustrer le travail des agents de la propreté. Nous le publierons dans les prochains jours avec commentaires appropriés.

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    Boulevard Barbès

    Des contrôles de commerces ont eu lieu (encore mardi dernier) avec la collaboration de l'Urssaf. Il s'agit bien de délivrer un message fort pour que cesse l'occupation non autorisée sur le trottoir. Nous avons appris par ailleurs, que des démarches ont été faites auprès de la direction de l'urbanisme et que plusieurs dossiers sont en cours. Nous nous tenons informés des procédures et de leurs effets.

    La presse vous donnera aussi quelques détails supplémentaires... :  l'article du Parisien du 5 février.

    La prostitution

    Nous avons également évoqué les problèmes liés à la prostitution dans le secteur Château-rouge et signalé des intrusions dans des immeubles. Jacques Rigon a rappelé l'obligation faite aux propriétaires de sécuriser les bâtiments, notamment par des moyens fiables de fermeture des portes d'entrée des immeubles. Les immeubles sensibles sont essentiellement habités par des locataires, qui subissent sans avoir les moyens de remédier au problème. Des courriers peuvent également être envoyés aux syndics, nous confirmera le commissaire. Rappelons qu'une loi d'avril 2016 pénalise désormais les acheteurs d'actes sexuels et que les forces de police sur place appliquent les nouveaux dispositifs de la loi. 

    Autre point inévitable, le marché aux voleurs sur la placette Charbonnière (où un camion de CRS stationne en principe depuis le début d'après-midi jusque tard le soir) Tous ces sujets seront remis sur la table dans 15 jours, lors de notre prochaine réunion avec le commissaire. A suivre...