![paris,10e,salle-de-conso,smcr,rémi-féraud,myriam-el-khomery,jean-marie-le-guen,quai-9,drogues,toxicomanie](http://actionbarbes.blogspirit.com/media/02/01/2591901092.jpg)
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Ci-dessus de g. à d.: Nicolas Lerner de la Préfecture de police, Myriam El Khomri, adjointe au maire de Paris chargée de la sécurité, Rémi Féraud, maire du 10e, et Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire de Paris chargé de la santé.
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Ci-dessus de g. à d.: Nicolas Lerner de la Préfecture de police, Myriam El Khomri, adjointe au maire de Paris chargée de la sécurité, Rémi Féraud, maire du 10e, et Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire de Paris chargé de la santé.
Quand le titre dit "enfin" s'agit-il dans l'esprit de l'auteur "du soleil enfin" ou de "la place de la République enfin" ?
C'est comme vous le sentez ! Selon que vous serez piéton ou automobiliste, vous aurez votre propre interprétation.
Dans le blog de notre association nous avons suivi le cours du projet de rénovation de la place. Une recherche rapide nous livre plusieurs articles sur le suivi du chantier depuis janvier 2012. Et hier, enfin donc, avait lieu l'inauguration à 11H30 par le maire de Paris et les maires des arrondissements limitrophes.
Nous avons préféré attendre le départ des VIP pour admirer ou critiquer les lieux. Voici quelques photos pour vous et en prime vous pourrez voir le passage des rollers qui, eux-aussi, profitaient de la belle journée ! Quant aux commentaires raisonnés, ils arriveront... un peu plus tard.
qui restera ouvert tous les jours jusqu'au 15 septembre.
Et de l'eau, accessible pour se rafraîchir et faire la joie des enfants.
Et pour finir le passage des patineurs... ils étaient nombreux.
Si on en juge par le nombre de personnes présentes dimanche après midi sur la nouvelle place de la République inaugurée le matin même par les autorités parisiennes, c’est un succès !
Décidé en 2008 par le Conseil de Paris, le réaménagement aura pris 5 ans pour se réaliser dont 18 mois de travaux et aura coûté la bagatelle de 24 millions d’€.
Une longue promenade sur la place en ce dimanche ensoleillé nous a permis de bien regarder les choses et de vous donner nos impressions.
La presse, notamment Le Parisien et Libération, a beaucoup insisté sur l’espace récupéré sur les voitures par les piétons, relayant en cela la communication toujours très au point de la Ville de Paris.
Si l’argument n’est pas faux, c’est aussi limiter l’approche de ce réaménagement car donner de l’espace aux piétons est certes nécessaire mais sûrement pas suffisant, encore faut-il occuper cet espace. La restructuration de la place comporte des aménagements qui vont sans aucun doute attirer du monde, notamment les enfants : miroir d’eau / brumisateur aux jeux sans fin, fontaine autour de la statue de la République où les enfants peuvent barboter et surtout jeux divers puisque la Ville a créé ce qu’elle appelle « L’R des jeux, espace de loisirs pour petits et grands » nous dit la publicité. Un kiosque sera ouvert et on pourra y emprunter des jeux et ce presque tous les jours de la semaine en été – voir les informations ici. Si on y ajoute l’ouverture prochaine d’un café avec une grande terrasse, nul doute que l’espace récupéré sur les voitures sera occupé, ce dont personne ne se plaindra.
Jeux d'enfants sur le miroir d'eau
Les enfants barbotent au pied de la République
Côté voiture justement, la situation ne semble pas être aussi catastrophique que les automobilistes veulent bien le dire. L’espace réservé au trafic voitures et bus reste important : pas moins de deux voies dans chaque sens pour les voitures et des couloirs réservés aux autobus en plus. Beaucoup moins de croisements de flux d’automobiles avec une régulation sans doute étudiée spécialement, tout cela ne devrait pas conduire au cataclysme prédit par les inconditionnels de la voiture.
Et même de la place pour les automobilistes !
Mais au fait, comment se présente-t-elle cette place ? Si on la regarde dans son ensemble, c’est une grande dalle minérale, légèrement inclinée dans ses parties Nord et Sud, plantée d’arbres dont certains ont manifestement souffert des travaux, ponctuée de quelques marches pour tenir compte de la déclivité, rythmée par la présence de la statue bien rénovée de la République et des bouches de métro, en attendant l’ouverture du café côté boulevards de Magenta / Saint Martin. Un mobilier urbain nouveau (mats supportant l’éclairage et bancs en chêne) discret et sans grand intérêt. Rien d’exceptionnel donc. On peut même lui reprocher cet aspect trop minéral et le manque de verdure. Les journées d’été ensoleillées seront difficiles à supporter au milieu de la place.
Un banc nouveau style - 24 ont été installés sur la place
Ce réaménagement de la place de la République est en droite ligne avec la politique suivie par Bertrand Delanoë depuis son arrivée à la mairie de Paris : toujours un côté prestigieux dans les réaménagements et un clair dédain des questions patrimoniales.
Contrairement à ce qui se fait à l’échelon des arrondissements, les grands projets de réaménagement pilotés par l’Hôtel de Ville visent à être des réalisations de prestige et pour cela coûtent fort cher. Que ce soit le « 104 » (100 millions d’€), la Gaité Lyrique (20 millions d’€), le Louxor (30 millions), les grands projets sont chers et « en jettent » pour parler un peu vulgairement. Ici, le budget initial de 17.5 millions d'€ est passé à 24 pour la réalisation de la nouvelle place.
A l’opposé, rien que dans notre environnement proche, les réaménagements de l’Espace de la Ferme Saint Lazare dans le 10e avec son gymnase juste ouvert et sa médiathèque en cours de réalisation ou bien celui de la place Saint Georges où la simplicité a prévalu, sont en parfaite opposition avec le côté "prestige" des grands projets. Dans ce registre, on pourrait ajouter le projet des Halles et de sa fameuse canopée, celui de l’extension de Roland Garros, celui de la tour Triangle, et bien d’autres, tous projets qui peuvent certes satisfaire l’ego du maire de Paris.
Avec de beaux discours et quelques acrobaties linguistiques, la mairie de Paris veut nous faire croire qu’elle est un défenseur pur et dur du patrimoine. Hélas, nombre de projets entrepris par la Ville nous montrent le contraire. Le sort réservé aux avis de la Commission du Vieux Paris également. Le réaménagement de la place de la République en est un très bon exemple. En fait pour reprendre une phrase bien connue, la Ville a fait du passé de la place de la République table rase. L’ancien ensemble architectural de la place était très homogène avec la statue de la République en son centre et deux squares arborés avec des fontaines en leur centre. La Ville a justifié son choix en prétextant le mauvais état de ces équipements alors qu’elle en était elle même responsable. Les mauvais esprits se posent des questions. Beaucoup de spécialistes ont dit que la place telle que construite à la fin du 19e siècle était un travail urbanistique de qualité qui a ponctué l’histoire de Paris tout au long du 20e siècle et un bon représentant de ce qui se faisait à l’époque. Sans adhérer entièrement aux propos de l’article paru en 2011 dans La Tribune de l’Art, celui-ci pose les bonnes questions.
Loin de nous de penser qu’on ne peut toucher à rien. La ville vit, elle doit changer. Mais pourquoi les autorités politiques d’une part, les créateurs de l’autre, n’arrivent-ils pas à trouver un équilibre permettant d’associer modernité et préservation du patrimoine ?
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Le site dédié par la Ville de Paris au projet : Place de la Républqiue 2013
Après de longs mois de fermeture pour travaux et réaménagement, le square Saint-Laurent ouvrira au public aujourd'hui vendredi 21 à 15h. Ce lieu sera géré par les associations Emmaüs Solidarité et Jardins et Plu's (bien connue dans l'arrondissement) à la fois comme jardin d'insertion et jardin partagé.
Rémi Féraud, Fabienne Giboudeaux ajointe au maire de Paris et Alain-Pierre Peyraud, élu du 10e - tous deux chargés des espaces verts inaugureront ce nouvel espace de verdure dont l'arrondissement a bien besoin.
Pour les amateurs, sachez que ce square est juste à côté de l'église Saint-Laurent sur le boulevard de Magenta. Dix bonnes minutes à pied depuis Barbès.
Nous nous étions inquiétés en septembre dernier de la présence de nombreux pigeons. Que sont-ils devenus ? Toujours là ? En réalité, ils semblent avoir traverser le boulevard d'un coup d'aile et maintenant se régaler des restes de pain — de mie ! — que des irréductibles continuent à jeter sur les pelouses du square Alban Satragne, juste au pied du pigeonnier.
Alors que la FNAC s'introduit aujourd'hui en bourse, l'association de riverains inter quartiers Action Barbès a fait un autre choix et fait son entrée sur Twitter, avec le compte utilisateur:
@ActionBarbes
https://twitter.com/ActionBarbes
N'hésitez donc pas à suivre l'association !
L'actuelle majorité du conseil d'arrondissement dans le 9e, emmenée par Jacques Bravo, son maire, est composée de 11 conseillers dont 8 appartenant au parti socialiste (PS), un à Europe Ecologie Les Verts (EELV), un apparenté communiste et un au Parti Radical de Gauche. L'opposition, quant à elle, est représentée par trois conseillers : deux Union pour un mouvement populaire (UMP) et un centriste.
Rappelons que le 9e arrondissement envoie 4 conseillers au Conseil de Paris : aujourd’hui 3 conseillers PS et un conseiller UMP. A noter que le 9e n'est pas concerné par les changements de répartition du nombre de conseillers.
Comment se présentent les élections à ce jour ?
Au cours de la campagne des élections municipales de 2008, l'actuel maire du 9e a clairement signifié qu'il ne se représenterait pas. Dans une déclaration faite il y a quelques mois déjà il a indiqué que Pauline Véron, sa seconde adjointe, et également conseillère de Paris, a sa préférence pour être tête de liste dans le cadre des municipales de 2014. Par ailleurs, l'actuel premier adjoint, Laurent Chabas, qui n'est pas conseiller de Paris, semble avoir manifesté son souhait pour être en position éligible au Conseil de Paris l'année prochaine. Nul doute que Claire Morel, fortement impliquée dans l'arrondissement, actuellement conseillère de Paris et ancienne candidate à la législature dans la 1ère circonscription de Paris, devrait être, elle aussi, en bonne position sur la liste. Espérons que le Parti Socialiste ne renouvellera pas son coup médiatique comme en 2008 avec la candidature surprise de Philippe Torreton. Pour le reste, on en saura davantage au mois d'octobre quand la section locale du PS se sera déterminée.
Côté UMP, la rumeur semble compliquer un peu les choses. En effet, certains affirment que Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) candidate désignée lors de la primaire UMP à la mairie de Paris, aurait fait établir des sondages qui lui donneraient de meilleures chances dans le 9e que dans le 12e et le 14e. NKM sera-t-elle candidate dans le 9e ? Si oui, quelle sera la place réservée à Delphine Bürkli, actuelle conseillère de Paris élue dans le 9e et fort présente dans cet arrondissement. Par ailleurs, gageons que l'UMP, très active dans l'arrondissement auprès des conseils de quartiers et des associations, renouvellera en profondeur le liste de ses candidats.
Les écologistes, quant à eux, ont récemment désigné leurs têtes de liste, à savoir Jonathan Sorel, actuel co-secrétaire du groupe local des écologistes dans le 9e ainsi que Nadia Prête, également co-secrétaire et ancienne conseillère d'arrondissement du 9e dans la mandature 2001-2008.
Enfin, il est fort probable que le Front National (FN) et le Front de Gauche (FG) aient chacun leur candidat.
Pour mémoire, l'actuelle majorité a été élue au second tour des municipales de 2008 avec plus de 63% des suffrages et François Hollande, dans l'arrondissement, a fait plus de 54% des voix au second tour de la Présidentielle en 2012.
Nous vous avions déjà tout dit (ou presque) vendredi dernier sur la réouverture de cet espace vert. Nous étions à l'inauguration pour jouer aux reporters et vous montrer les photos au retour, les voici :
Les pigeons sont toujours là, peu perturbés par les visiteurs
Une inauguration au premier jour de l'été, la photo est trompeuse.
La naissance d'un nouveau jardin partagé ne peut qu'être accueilli favorablement dans un arrondissement qui manque d'espaces verts. Ci-dessus, un coin du potager.
Proposez leur de se déplacer à bicyclette. La Mairie de Paris leur facilite la tâche :
" La mairie de Paris fait la pub des Vélib’ auprès des touristes étrangers. En juillet et en août, un film promotionnel va être diffusé dans les navettes d'Air France pour inviter les visiteurs à tester les vélos en libre-service lors de leur séjour dans la capitale. La version anglaise du guide « Paris à Vélib’ », qui vient de paraître aux Editions du Chêne, sera par ailleurs disponible à partir du 17 juillet. « Paris by Bike » présente 7 itinéraires cyclables dans Paris ainsi que 500 adresses de bars, de restaurants ou de sites à visiter en marge de ces parcours. « Les abonnements Vélib’ peuvent être souscrits par Internet jusqu’à quinze jours en amont du séjour », précise-t-on à la mairie. "
Ce court paragraphe est un article paru dans Le Parisien du 21 juin. En cherchant, nous avons trouvé le film promotionnel en question, le voici :
Nos deux touristes
ont un peu l'air béat sur leur bicycle,
mais c'est pour la bonne cause.
C'est fois, il s'agit bien des salons de massage. L'arrestation récente de deux proxénètes et d'un réseau de prostituées chinoises met en lumière un certain type de commerces qui se porte bien. On pouvait lire dans le Parisien du 25 juin :
... illustré par une photo d'un salon de massage à la grille baissée, situé rue Manuel (9e), ce qui a attiré notre attention. Une fois de plus.
A observer la progression du nombre des salons de massage dans nos petites rues de quartier, il y avait peu de doutes sur les activités qui s'y déroulent. Dans notre dernier bulletin Barbès Informations, en juin 2011 — page 7 : banalisation des salons de massage dans le 9e —, nous avions décrit le phénomène et la difficulté des autorités pour enrayer cette prolifération. En effet, le flagrant délit est requis en matière de prostitution et toute action juridique contre le proxénète est conditionnée par cette mise en lumière d'activités qui par essence se déroulent plutôt à l'abri des regards.
"la preuve de l’activité prostitutionnelle est difficile à apporter, étant donnée l’apparence de légalité de ces établissements. Les services de police doivent ainsi recueillir le témoignage de clients reconnaissant l’existence d’une relation sexuelle tarifée, ou d’une proposition allant dans ce sens. Or, il est évident que ces derniers ne seront guère enclins à faire de telles déclarations."
Extrait du rapport de la mission d'information de l'Assemblée Nationale publié en avril 2011.
Ces boutiques souvent minables sont identiques aux vitrines belges ou hollandaises dans lesquelles les prostituées exposent leurs charmes au regard des passants en quête d'émotion. Bien qu'ici le client achète avant de voir... il lui reste la solution de ne pas revenir.
La brigade de répression du proxénétisme relevait à l'époque du rapport 130 salons de massage à Paris, susceptibles d'abriter une activité prostitutionnelle, gageons que leur nombre a doublé depuis cette époque.
Ces réseaux chinois sont à rapprocher d'autres réseaux dont nous parlions samedi dernier avec Myriam El Khomri. La police a à plusieurs reprises démantelé des réseaux de traite de mineur(e)s en provenance des Pays de l'Est (voir réseau Hamedovic), les fameuses pick-pockets du métro qui, une fois majeures, sont résolument intégrées dans des filières de prostitution en Espagne. En quoi se ressemblent-ils ? Au-delà du fait qu'il s'agit d'un type de maltraitance, d'exploitation de mineures, un nouveau genre d'esclavage de l'être humain à des fins mercantiles et mafieuses, il faut souligner que ces crimes ne sont pas cher payés au niveau des sanctions pénales. Normal qu'ils attirent les mafieux avisés...
Du nouveau avec Festival Paris Cinéma :
Fini les carnets passeports et les bracelets. Désormais, c'est un tarif unique de 3,50 € la séance, dès la première séance.
A partir du dimanche 30 juin et jusqu'au mercredi 3 juillet
Et du nouveau au Louxor - Palais du Cinéma aussi...
A utiliser avec la famillet et les amis (pas de minimlum de places par séance) les cartes Louxor :
- CARTE D'ABONNEMENT 5 PLACES** : 30 € (6 € la place)
- CARTE D'ABONNEMENT 10 PLACES** : 50 € (5 € la place)
Les cartes d'abonnement vous permettent désormais de réserver en ligne. (Pensez à vous inscrire à la newsletter du Louxor sur le site pour découvrir le programme !)
Prenez tranquillement vos billets de chez vous :
Il suffit de sélectionner la séance sur notre site, puis d'entrer le numéro et la clé figurant au dos de la carte. Une fois sur place, vous accédez directement en salle en scannant le code barre de réservation reçu avec l'e-mail de confirmation de commande (via smartphone ou imprimé) au point de contrôle des tickets
CARTES VALABLES 6 MOIS, A PARTIR DE LA PREMIERE UTILISATION, SAUF SÉANCES SPÉCIALES (CINÉ-CONCERTS, FESTIVALS...)
Le Conseil des Seniors du 10e propose une journée intergénérationnelle le jeudi 27 juin de 10h à 18h, en Mairie du 10e, 72, rue du Faubourg Saint Martin, accessible à tous, avec de nombreux stands autour de 3 thèmes :
- Social et administratif
- Loisirs et cadre de vie
- Santé et prévention
Avec des débats et conférences, parmi lesquelles, de 15 heures à 16 heures 30, vous pourrez assister à la projection d’un film « On est tous le vieux de quelqu’un », suivi d’un débat autour de la perception relative des différentes générations, animé par Dominique Thierry, président de France Bénévolat.
Pour consulter le programme, cliquez ici
Le stand du Conseil des Seniors le long du canal Saint-Martin le 16 juin dernier
lors de "Ensemble, nous sommes le 10e", édition 2013.
Tous les détails et les réponses à vos questions, sur le site de la mairie du 10e, (la présentation du Conseil des Seniors de Sybille Fasso Conseillère d’arrondissement chargée des Affaires sociales et des Personnes âgées vaut le détour). Et si vous le pouvez rendez-vous sur place.
Cette interview ne passera pas sur une de vos chaines habituelles de télévision. Elle a été réalisée par les professionnels de l'immobilier, qui disposent — et je l'ai appris à cette occasion — de leur propre média, TiV IMMO.
On a entendu beaucoup de critiques sur ce projet de loi, notamment que la ministre prenait le parti des locataires contre les propriétaires, qu'elle allait bloquer le marché, etc... Mais à l'écouter face au Président de l'Institut de Management des Services immobiliers, Henry Buzy-Cazaux, on aurait tendance à reconnaître que les arguments sont bons, réalistes et devraient permettre de réguler le marché.
Au rang des projets du Gouvernement que le texte de Cécile Duflot récemment sorti en salle promet de comporter, il y a la suppression de la part d'honoraires aujourd'hui à la charge du preneur lors d'une location. En clair, la loi du 6 juillet 1989 -qui régit les rapports entre propriétaires et locataires- dispose que les honoraires exigibles par un agent immobilier ou par un administrateur de biens pour réaliser une location doivent être partagés par moitié entre les deux parties. (Extrait d"un article de H. Buzy-Cazux, voir ici-)
Quoi de mieux pour en savoir davantage que d'écouter l'auteure défendre son projet elle-même ? Un quart d'heure d'attention....