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Rechercher : sacs RATP sur les trottoirs

  • Nouveaux modes de déplacement: que dit la législation?

    Où circuler avec les gyropodes, trottinettes électriques et autres appareils de mobilité motorisés ?

    De nouveaux engins de déplacement individuel équipés d'un moteur, tels que les gyropodes, les trottinettes électriques, les mono-roues électriques (gyroroues), les hoverboards... circulent, tantôt sur la chaussée, tantôt sur les pistes cyclables et bien  souvent sur les trottoirs, et parfois relativement vite, générant une certaine frayeur parmi les usagers traditionnels. Dans l'attente d'une réglementation spécifique, l'Institut national de la consommation a fait le point sur le cadre juridique actuellement applicable. Nous vous en proposons une synthèse.

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    Que dit la réglementation ?

    Pour le code de la route, le terme "véhicule à moteur" désigne tout véhicule terrestre pourvu d'un moteur de propulsion. Le code des assurances soumet à l'obligation d'assurance tout véhicule terrestre à moteur, mais ne fait aucune mention du lieu de circulation (trottoir, chaussée...).

    Ces engins ont-ils le droit de circuler sur la route ?

    NON, car selon le code de la route les engins motorisés doivent faire l'objet d'une réception administrative pour être immatriculés et être autorisés à circuler sur les voies publiques. Or, ces nouveaux engins motorisés ne font pas l'objet d'une réception administrative. Par ailleurs, le code de la route interdit aux véhicules non soumis à réception et pouvant excéder 25 km/h de circuler sur les voies publiques ouvertes à la circulation.

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    Ont-ils le droit de circuler sur les trottoirs ?

    NON, en principe. Mais il semble qu'une certaine tolérance des forces de l'ordre à leur égard soit pour l'instant de mise. En tout état de cause, les règles de bon sens doivent s'appliquer pour ne pas gêner les piétons. Ainsi, ils doivent circuler à l'allure du pas (que l'on estime à 6 km/h). Il existe une exception : les personnes handicapées qui circulent à l'allure du pas en fauteuil roulant électrique.

    Ont-ils le droit de circuler dans une zone piétonne ?

    NON, en principe. La règle est la même que sur les trottoirs.

    Ont-ils le droit de circuler sur les pistes cyclables ?

    NON, en principe. Toujours selon le code de la route, la piste cyclable est exclusivement réservée aux cycles à deux ou trois roues et sans moteur. Toutefois, peuvent y circuler les engins à pédalage assisté, équipé d'un moteur auxiliaire électrique d'une puissance nominale continue maximale de 0,25 kilowatt. Mais, un vélo électrique dont l'assistance ne se coupe pas au-dessus de 27,5 km/h (25 km/h + tolérance de 10%) doit être immatriculé et homologué par le fabricant. Ces engins ne répondent pas à la définition du cycle et ne peuvent donc pas circuler sur les pistes cyclables.

    Faut-il souscrire une assurance spécifique ?

    La responsabilité civile de l'utilisateur peut être engagée en cas de dommages causés à autrui. La question de l'assurance est donc très importante, mais en l'absence d'une qualification clairement définie, la réponse des assureurs sur le type d'assurance à souscrire est variable. Moralité : il faut bien relire ses contrats et interroger son assureur.

    Quid des engins sans moteur tels rollers, trottinettes, skateboards ?

    Leurs utilisateurs sont assimilés à des piétons. Ils ne doivent donc pas circuler sur la route mais sur le trottoir en respectant une obligation de bon sens et de prudence (allure au pas, ne pas gêner les piétons). Par ailleurs, ils doivent aussi respecter les feux tricolores et emprunter les passages protégés. Dans les textes, un utilisateur qui mettrait délibérément en danger la vie d'autrui risque une peine d'un an d'emprisonnement et une amende de 15 000 €. Mais, ça, c'est dans les textes...

    On comprend bien que le partage des usages de la voirie ne peut se faire que dans le respect et la tolérance des uns et des autres, en attendant - peut-être - une réglementation plus précise !

    Voilà, vous êtes désormais au top pour vous déplacer sur ces engins. Pour plus d'informations, cliquez ici.

  • Une course contre le temps

    Pour les primevères, c'est raté. Pour les jonquilles, les crocus et les forsythias, probablement aussi. Mais nous aurons certainement des bordures fleuries et des arbustes en mai, environ. Peut-être aussi quelques pelouses, si elles sont non pas semées mais posées directement sur le sol en rouleaux, épais de quelques centimètres, qui permettent un bon enracinement de l'herbe.

    En janvier, le tracé des allées est d'abord apparu.

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    Puis, bientôt les engins de terrassement ont laissé place à des équipes de jardiniers.

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    Nous avons pu constater que des gros sacs avaient été déposés dans le périmètre du square : de la terre de qualité, propice aux plantations à venir, pour rompre avec la terre de remblai caillouteuse, des sacs de gravillons peut-être pour les allées, ou un mélange savant qui laisse passer l'eau... et offre une surface plus homogène. On peut se perdre en conjecture, car le descriptif précis du projet est un peu loin dans nos mémoires, même si, comme de nombreux habitants du quartier, nous avions été assidus aux réunions de concertation.

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    Il ne nous reste plus très longtemps à attendre, les beaux jours arrivent.... et avec eux, l'inauguration !

     

  • Rue de Clignancourt on parle aménagement de voirie

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    La rue de Clignancourt vue du boulevard de Rochechouart.

    Les aménagements de voirie de la rue de Clignancourt sont depuis longtemps dans les tuyaux et une récente réunion les a remis sur le devant de l'actualité locale. C'était le 21 mars et nous y étions, tout comme l'adjoint au maire du 18e chargé de la voirie, Félix Beppo, Sandrine Mée, l'élue référente du conseil de quartier Goutte d'Or — dont le périmètre monte jusqu'à la rue de Clignancourt — et des responsables de la direction de la voirie du 18e (DVD). Bien que l’invitation ait été transmise il y a longtemps, aucun autre riverain ou association de riverains du quartier n’était présent, ce qui est dommage car cette réunion était l’occasion de recueillir l’avis de tous.

     

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    La rue de Clignancourt juste au-dessous de la rue André del Sarte. 

    L'engagement de la mairie du 18e sur un réaménagement de cette rue date des premières modifications de chaussée faites au niveau du carrefour des rues Ramey, Clignancourt et Muller, obtenues à l'époque par l'association locale Clign'ensemble. L'extension de ces premières avancées avait l'objet d'un accord entre le PS et les Ecologistes pour le second tour des municipales. C'était donc en 2014. Félix Beppo avait entériné cette promesse lors d'une plénière du conseil de quartier Montmartre en mars 2015. Puis l'eau a coulé sous les ponts. Les services de la voirie ont bien fait un diagnostic à l'été 2015, l'aménagement devait s'étendre à tout le tronçon de la rue de Clignancourt compris entre le boulevard de Rochechouart et la rue Christiani. Sur ces entrefaites, les projets liés à la voirie dans le cadre des budgets participatifs ont donné beaucoup de travail à la DVD, les évaluations, les études de faisabilité, les réalisations pour certains enfin.... certains projets dans les tiroirs y sont restés, comme la rue de Clignancourt.

    C'est en résumé ce qu'a dit en avant propos Monsieur Beppo, et qui explique que nous nous retrouvions à la veille de la Présidentielle à en discuter en cercle restreint. 

    Sur quel calendrier s'oriente-t-on ? 

    L'objectif serait de réaliser les travaux en 2018, disons avant la fin de l'actuelle mandature. Pour ce faire, il faut que le projet soit inscrit au budget 2018 de l'arrondissement et le temps presse car il est en cours d'élaboration.... Toutefois, vu le montant estimé (environ 600 000 €), soit environ la moitié du budget de voirie du 18e, la réalisation des travaux pourrait être envisagée sur deux exercices. N'oublions pas de mentionner la validation du maire pour inscription au budget 2018, plus une éventuelle validation pour étalement, et la validation interne à la DVD. Une fois toutes ces validations obtenues, le projet pourrait être présenté en concertation au public en septembre 2017. Ne nous leurrons pas, les projets étant validés au préalable par la DVD, ce ne serait dans ces circonstances qu'une large information du public.

    Quels sont les principes retenus à partir des souhaits des habitants ? 

    Certains principes ont été retenus par la Section territoriale de voirie (STV) tels qu'ils avaient été discutés lors de précédentes réunions où nous étions avec Clig'ensemble, à savoir : 

    • Maintien de 2 voies de circulation avec une voie réservée aux bus et utilisable par les vélos (voie de 4,5 m)
    • Elargissement maximum des trottoirs et sécurisation du cheminement piéton, y compris pour les traversées de chaussée
    • Pas de plantation d'arbres possible à cause des réseaux souterrains des concessionnaires de la ville
    • Suppression totale du stationnement automobile avec maintien des aires de livraison et aménagement d'un stationnement vélos et deux-roues motorisés.
    • Elargissement du seul trottoir côté impair (côté ouest) et pas de piste cyclable dans le sens nord-sud.

    Et quels sont les projets qui ont fait l'objet d'étude ? 

    Deux propositions ont été étudiées et présentées, plan à l'appui. 

    L'une avec un couloir de bus ouvert aux vélos avec marquage au sol : cette solution permet de disposer d'un élargissement maximum du trottoir ouest, environ de 2 mètres à 2,50 mètres en plus. L'inconvénient est que c'est à peu près ce que nous avons actuellement avec les résultats que l'on sait ! Non respect de l'interdiction de stationner dans le couloir de bus, livraison avec occupation de couloir et du trottoir souvent, pas davantage de respect des traversées piétonnes, et une largeur de voie qui n'incite pas les automobilistes à réduite leur vitesse. Bien sûr au détriment de la sécurité des piétons. 

    Dans un monde idéal, c'est à dire dans lequel chacun respecterait chacun et les règles de circulation en plus, ce serait une bonne proposition. Hélas... 

    La seconde propose un couloir de bus ouvert aux vélos protégé par un séparateur granit ou autre, donc d'une largeur de 4,5 mètres. Cette solution limite par ricochet l'élargissement du trottoir ouest (à gauche en montant !) à 1 mètre ou 1,5 mètre. C'est son plus gros inconvénient. Mais côté avantage, il propose un couloir de bus vraiment protégé, et il réduit la voie de circulation des autres véhicules à 3 mètres, réduisant de facto les traversées piétonnes. Ou du moins d'offrir une meilleure sécurité aux piétons. La voie de bus ainsi créée permettrait également de supprimer tout le mobilier urbain type potelets et barrières en croix de saint-andré qui interdisent le stationnement illicite des voitures sur les trottoirs. Cette perspective offre donc plus d'espace aux piétons sur le trottoir Est.

    Une affaire à suivre de près. 

    Si vous êtes lecteur de notre blog et habitant de la rue de Clignancourt ou des rues proches, n'hésitez pas à vous exprimer ici. Nous ferons suivre vos idées, critiques et remarques à Monsieur Beppo.

  • Les travaux pour la réalisation du ”Quartier vert”

    Les travaux dans la quartier Faubourg Montmartre ont commencé en Septembre et Paris Neuvième est allé voir où ils en étaient. Trois endroits sont concernés par cette tranche de travaux.

     

    Le carrefour rue Rossini rue Le Peletier : on a un peu élargi les trottoirs, il y aura un feu tricolore bien tulie pour les piétons mais rien de sensationnel à l’horizon.

     

    Le carrefour des rues La Fayette, de Provence et Laffitte est modifié. Le sens de circulation rue de Provence entre les rues Chauchat et La Fayette est inversé et le terre plein central du carrefour agrandi. Le trottoir de la rue de Provence est élargi et il y aura une piste cyclable.

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    Le carrefour Drouot Lafayette voit sa physionomie changée par l’allongement de la pointe Drouot Faubourg Montmartre et un élargissement significatif du trottoir rue Drouot jusqu'à la rue de Provence ainsi que rue du Faubourg Montmartre.

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    Qu’en dire ? On ne peut pas contester quelques améliorations. L’espace alloué aux piétons sera nettement plus grand aux deux carrefours. De là à utiliser le libellé "Quartier vert", disons que c’est un peu excessif. La rue La Fayette reste avec son flot continuel de voitures.

     

    Pour mieux comprendre ce qui se fait, nous sommes allés voir le Maire, Jacques Bravo, afin qu'il nous donne sa version. Pour lui, c'est bien l'ensemble du quartier Faubourg Montmartre / Bergère qui est concerné. L'approche est à la fois globale pour ce quartier mais pontuelle, c'est à dire que seules des améliorations point par point, carrefour par carrefour, apporteront des résultats. Ces changements correspondent aux attentes exprimées par les habitants du quartier dit Jacques Bravo. Son souhait est de multiplier les actions par touches successives en regardant en détails chaque point. Il parle d'une "renconquête m² par m²" car il ne s'agit évidemment pas de détruire le tissu urbain existant, très dense dans cette zone. L'idée est aussi de maintenir le traffic des voitures dans les grands axes (Grands Boulevards, rue La Fayette, etc ...) afin que les autres axes voient l'intensité de la circulation baissée par la limitation de vitesse à 30km/h dans ce quartier vert et la fin de l'utilisation de ces rues comme itinéraires secondaires de contrournement dits aussi "intinéraires malins". Inciter les gens qui travaillent dans ce quartier à utiliser les transports en commun pour venir au bureau mais sans pour autant géner l'activité économique des grandes entreprises qui sont dans la zone. Voilà des équilibres sans doute bien difficiles à trouver.

     

     

    medium_quartier_vert_drouot_la_fayette_3.jpgLe panneau de la Mairie a beau annoncer "respirez c'est capital", cela n’est pas gagné !

  • Le point sur les déchets et la propreté dans notre quartier

    Nous vous proposons de visionner la vidéo du SYCTOM, l'agence métropolitaine des déchets ménagers, pour faire le point sur l'état du tri sélectif des ordures ménagères en Ile-de-France.  Vous reconnaîtrez au cours de cette présentation notre interlocuteur de la Mairie de Paris, l'adjoint au maire chargé de la Propeté, François Dagnaud, qui est aussi président du SYCTOM. Souvenez-vous, en 2008, nous lui avions adressé des cartes postales de notre quartier.... Il nous répondait à l'époque qu'une rue propre est d'abord une rue qu'on ne salit pas.

    Juste 7 minutes d'information sur la situation :
    ce qu'il faut faire, ce qu'il ne faut pas faire, pourquoi, dans quel but ?

    Si nous avons un peu avancé depuis lors, grâce notamment à plusieurs réunions du Comité de pilotage Barbès qui consacre une bonne partie de son temps à réfléchir à comment améliorer la situation des abords de la station Barbès, et la qualité de l'environnement dans les rues adjacentes, chacun de nos interlocuteurs accepte nos critiques et admet que tout n'est pas parfait. De notre côté nous reconnaissons qu'un dispositif est en place, avec des passages réguliers et nombreux des agents de la DPE et des engins à leur disposition. Un constat est toutefois bien encombrant : celui des horaires de nettoiement. Nous avons compris que le personnel ne se sent pas en sécurité quand il s'agit de nettoyer dans notre quartier passée une certaine heure matinale. Il y a trop de monde sur les trottoirs, il y a trop de monde tout court.  Les agents ne se sentent pas à l'aise, ils craignent de déranger des trafics, ils craignent des réactions brutales. Le maire du 18e et la section locale de la DPE ont confirmé des incidents et déplorent les demandes de mutation vers des quartiers moins peuplés, plus tranquilles...

    De la même façon, les inspecteurs, dont la tâche est de rappeler les usages de respect de l'environnement et les normes de civisme toutes simples (on n'urine pas au pied des piliers, on ne jette pas ses déchets au sol, etc.), voire de sanctionner et de verbaliser quand ils le jugent nécessaire, les inspecteurs, donc, ne se sentent pas en capacité de le faire sans une protection policière.

    Oserons-nous dire que nous sommes mal partis ? Que se passe-t-il dans  notre société pour qu'un agent municipal se sente menacé dans le cadre de sa mission ? La violence est-elle à ce point devenue le seul recours pour exprimer un sentiment, un désaccord, une colère ? Et de quelle colère peut-il bien s'agir devant un homme en vert muni d'un balai ou d'un jet d'eau ?

    Pour revenir à nos trottoirs, le nettoyage a donc lieu le matin pour les rives sud du carrefour Barbès, entre 8h et 10h  et le soir après la fermeture des magasins de l'autre côté. Naturellement, la grande foule qui circule sur nos boulevards (Barbès, Rochechouart, Magenta et La Chapelle), est surtout là pour les nombreux magasins qui s'y succèdent. Les nombreuses heures de circulation piétonne intense de l'ouverture à la fermeture desdits commerces, la présence fréquente de distributeurs de flyers (pub, promo, voyance, etc), la permanence des vendeurs de cigarettes et les trafics de toutes sortes font que rues et trottoirs sont sales toute la journée et propres la nuit pour les uns, le matin pour les autres.

    Et nous voyons mal comment la situation pourrait évoluer.

  • Nouvelle rencontre rue Patin : les ventes à la sauvette

    Le 6 avril des habitants rencontraient le maire et son directeur de cabinet pour faire part de leur exaspération sur l'occupation illicite des trottoirs les jours de marché. Les vendeurs à la sauvette, leurs caddies, leurs déballages à même le sol, les restes et les emballages divers qui jonchent le sol après dispersion des personnes créent une ambiance de marché aux puces sauvage que les habitants supportent de moins en moins.

    Les échanges continuent entre la mairie, la préfecture de police et les habitants : ainsi une nouvelle réunion sur place a-t-elle eu lieu samedi 4 dans l'après midi. La situation n'a pas évolué positivement depuis le mois dernier, ont reconnu les participants. Les vendeurs à la sauvette n'ont pas attendu bien longtemps pour occuper le nouveau trottoir élargi le long du métro côté 10e. Voir ci-dessous. Nous nous y attendions d'ailleurs. 

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    Samedi dernier la présence policière était bien visible dès la fin du marché, le vrai : au niveau du barreau Patin, chaque angle de l'intersection était occupé par un homme de la compagnie de CRS, d'autres patrouillaient au long des trottoirs de la rue Guy Patin, un camion stationnait aussi sur la placette Paré-Patin interdisant toute nouvelle installation. La police a occupé le terrain assez tard, jusqu'à 21 heures environ, si bien qu'aucune vente à la sauvette n'a pu se tenir en soirée, ni rue Guy-Patin, ni sous le viaduc. 

    Le représentant du commissariat a volontiers admis que la présence des policiers est un élément déterminant. Parallèlement il souligne que les moyens du commissariat du 10e ne sont pas illimités et que d'autres missions de la police peuvent souvent primer sur la défense de l'espace public dans notre quartier. Il regrette que les mouvements de foule soient plus nombreux depuis l'installation du dispositif de sécurité sur la Goutte d'Or. Sans doute faudrait-il travailler plus efficacement avec la police du 18e... La coordination n'est pas encore tout à fait au point, les limites des zones sont poreuses pour les déliquants et non pour les policiers.

    Une réunion aura lieu bientôt pour tirer un bilan des premiers six mois de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) et ce sera le moment de programmer les ajustements nécessaires pour une meilleure efficacité. Action Barbès y est invitée.

    Une note positive pour terminer : cet été, il est vraisemblable que la salle de consommation sera ouverte dans le quartier. En même temps, une brigade de terrain devrait être créée pour une meilleure gestion des problèmes d'occupation de l'espace public. Ceci est du moyen terme. En attendant, pour du plus court terme, une mesure simple — et qui s'est avérée efficace sur la partie 18e du terre-plein central avant l'installation du dispositif ZSP — pourrait s'appliquer : la saisie pure et simple des produits mis en vente à la sauvette.  C'est ce que Daniel Vaillant appelait perturber le marché, et en effet, la benne ou l'estafette stationnée près de la sortie Patin a souvent été déterminante.

  • Propreté à Paris: une réunion un peu houleuse à l'Hôtel de Ville

    Anne Hidalgo a invité le 5 juillet dernier associations et habitants (on ne sait d'ailleurs pas comment a été effectué le choix de ceux-ci) pour échanger sur la propreté dans la capitale. Il faut dire que l'exaspération est grande et si on suit ce qui s'écrit sur les réseaux sociaux, on le constate chaque jour. Etait-ce une façon d'apaiser, de montrer que le problème est pris au sérieux et ce quelques semaines avant la décision du comité olympique ? Nous étions présents et n'avons pas manqué d'intervenir.

    "Paris est sale, je ne supporte plus la saleté de Paris et la propreté est l'affaire de tous" a commencé Anne Hidalgo, un propos qui a suscité quelques ricanements dans la salle. Elle a ajouté que la ville avait mis des moyens supplémentaires (budget de 500 M € investissement et fonctionnement). La maire de Paris a beaucoup comparé avec d'autres capitales qui n'ont pas forcément un tel déploiement de moyens. Ces propos n'ont pas convaincu.

    Rappelons nous la campagne sur la mise en place de la brigade des incivilités l'an dernier à l'automne. Depuis, elle n'est pas en place dans tous les arrondissements. N'oublions pas non plus la campagne publicitaire sur les nuisances liées aux jets de mégots. Tout cela coûte...et pour un bilan bien peu satisfaisant. Nous le disons depuis longtemps. La ville en aurait enfin pris conscience, tant mieux!

    Anne Hidalgo a semblé découvrir que la RATP laissait trainer ses poubelles dehors sur certaines lignes de métro! De qui se moque t-on? Voilà des années que nous alertons les arrondissements du 10e (dépôt devant la gare de l'Est et du 18e à Barbès notamment). Nous avions même tenu une réunion sur site avec des responsables de la RATP il y a plus de dix ans. Pourquoi cette tolérance perdure t-elle puisque la propreté est l'affaire de tous?

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    Allez un exemple, c'était en avril 2015 terre plein du fg St Martin devant la gare de l'Est

    La maire souhaite la création de "conférences citoyennes" à l'échelle des arrondissements pour déterminer localement et finement les actions à mener. Encore un dispositif supplémentaire alors qu'il existe souvent une commission propreté dans les conseils de quartier? A qui serviront ces réunions?

    Les quelque 150 personnes présentes ont réagi. La moitié des intervenants étaient du 18e allez savoir pourquoi... Ont été évoqués les problèmes de prolifération des rats, la situation de la porte de la Chapelle, les horaires de sortie des containers non respectés (particulièrement par certains bailleurs sociaux), la fréquence des nettoiements des rues, la responsabilité des commerçants/restaurateurs/artisans, la difficulté d'identifier le bon interlocuteur selon le problème et le lieu...On vous fait grâce de la liste des récriminations.

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    Placette Caplat 18e samedi 8 juillet (cartons de commerces)

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    Le même jour bd de la Chapelle devant l'entrée des urgences de Lariboisière, là ce sont les commerçants du marché, pourquoi se gêner.

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    Nous sommes à l'arrière de la bibliothèque Goutte d'or. Voilà des semaines que nous avons demandé que les affiches soient retirées. On est pourtant sur un équipement public qui doit entretenir ses façades donc du ressort de la ville.

    On a sans doute trop laissé les mauvaises habitudes gagner du terrain. Il aurait fallu reconnaitre plus tôt que la prévention n'est pas efficace. La peur  du "gendarme" et la main au porte-monnaie peuvent fonctionner Et que la ville ne se trompe pas de cible en pointant du doigt les citoyens inciviques. Ceux qui s'impliquent dans leur quartier sont justement ceux qui participent aux réunions et tentent de trouver de maigres solutions (pas toujours entendues).

    Notre association sera entendue le 1er septembre par la Mission d’information et d’évaluation sur la politique parisienne en matière de propreté  à l'hôtel de ville  (Mission composée de 15 membres représentant l’ensemble des groupes politiques siégeant au sein de l’assemblée parisienne).

  • Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad, des idées....

    Nous avions initié le concept de promenade urbaine de Barbès à Chapelle, puis jusqu'à Stalingrad pour faire bonne mesure, dès la campagne des municipales en 2013. Nos propositions d'aménagement étaient restées vagues parce que nous ne sommes ni aménageurs, ni urbanistes et que nous faisons confiance a priori aux services de la ville, Direction de la voirie ou/et Atelier d'urbanisme, pour concevoir un espace de qualité, ambitieux dans la vision et adapté aux quartiers que la promenade traversera. 

    Conscients que nous sommes dans les quartiers populaires du Paris ouvrier du XXe siècle, nous avions émis l'idée de lui conserver une ambiance urbaine et non de faire sous le viaduc une fausse campagne (encore moins de l'agriculture urbaine qui nécessite de vastes espaces), avec des "verdissements" qui ont tendance à s'étioler rapidement. Même confiés à des associations d'habitants volontaires pour leur entretien, ils peinent à prospérer tant le jardinage demande de constance et de persévérance dans un univers minéral. Certes il pleut à Paris, mais cela ne suffit pas, malheureusement. Bien sûr il existe quelques exceptions que nos lecteurs assidus ne manqueront pas de nous signaler ! Reconnaissons malgré tout que tout le soin nécessaire à l'entretien d'un jardin ou même d'un carré de verdure dans un cadre urbain n'est pas acquis. Certains jardins partagés dans le 18e, pour rester dans le quartier, sont loin d'être des réussites, en dépit de l'attachement qu'ils peuvent susciter à proximité. Et nous ne parlons pas de certains pieds d'arbres entourés de planches de récupération assez grunges... Si végétalisation il devait y avoir, il faudrait alors y mettre les moyens et donc ne pas compter sur une association du voisinage dont la pérennité n'est jamais assurée dans le temps ...

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    Là, on rêvait encore....

    A l'époque nous avions opté pour des ambiances citadines, en vogue et reconnues de plus en plus en milieu urbain, comme le street art. En brodant autour de cette culture avec des événements, des expositions, des performances... en partenariat avec les équipements culturels du parcours (Louxor, Centre FGO Barbara, Bouffes du Nord, Point Emphémère). Proposition complètement occultée lors des premières réunions de concertation. Si nous comprenons que cette proposition ne rencontre pas l'adhésion de tous, nous avons cependant insisté pour que les lieux culturels soient autant que faire se peut sollicités — ce qui a été fait.

    Depuis lors, la Mairie de Paris a confié la réflexion à un collectif d'associations et de professionnels, sensés collecter les idées des habitants et préparer une synthèse. Parallèlement les services de la ville s'attachent à approfondir le dossier et comme ils l'ont fait une première fois en juillet au Louxor et une seconde fois début octobre aux Bouffes du Nord, assurent la concertation, avant de lancer la réalisation du projet de quelque huit millions d'euros. Nous avons rendu compte de ces deux réunions publiques dans ce blog. Ici et .

    Pour autant, il n'est pas interdit de continuer à imaginer des aménagements possibles sur ce parcours. C'est ce qu'a fait une des associations de riverains avec laquelle nous entretenons de bonnes relations et avec qui nous avons échangé régulièrement. Nous avons donc demandé à SOS Chapelle l'autorisation de publier quelques unes de ses esquisses. Qu'en pensez-vous ? C'est l'occasion de donner votre opinion, et éventuellement de proposer d'autres idées. A vous ! 

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    Nous aimons bien la place de la Chapelle reconfigurée, avec des sorties latérales à la station de métro Chapelle, proposition qui a reçu une fin de non recevoir formulée par la représentante de la RATP aux Bouffes du Nord en octobre. Les associations SOS Chapelle et Demain Chapelle demandent à la RATP de revoir sa copie. Nous les soutenons dans cette démarche.

    Pour encourager le micro-commerce, ci-dessous des petites boutiques, des échoppes, confiées à des petits commerçants dans des espaces encadrés, voire même avec un soutien du type de celui dont bénéficient les repreneurs de bail de la Sémaest, dans les opérations Vital'quartiers.

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    Ou plus élaboré... chacun doit pouvoir trouver sa mesure et sa clientèle, pour faire vivre le quartier et agrémenter la promenade. Et pour rester dans la mouvance de l'économie sociale et solidaire, on peut penser aussi à des boutiques d'échanges : de graines, de plantes, de bouquins, d'électroménagers, d'outils, etc.

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    Nous remercions Philippe Girault, de Sos Chapelle de nous avoir autorisé à publier ses dessins. 

    Nous attendons maintenant la prochaine réunion de consultation qui doit avoir lieu un peu avant les fêtes de fin d'année, nous a-t-on dit, et espérons que la ville aura avancé sur les modifications de voirie, sur la place de La Chapelle et sur le marché alimentaire.

  • Abords de la Gare de l'Est, on n'oublie pas. Un point d'étape.

    Nos adhérents et sympathisants ont été nombreux à participer à l'opération « cartes postales » à la rentrée. Par ces envois, il s'agissait d'alerter le maire du 10e, directeur de campagne d'Anne Hidalgo, sur la volonté des Parisiens habitant autour de la gare de l'Est d'améliorer la qualité de vie dans ce secteur. En effet, les espaces y sont particulièrement vastes : devant la gare, rue du 8 mai 1945, boulevard de Strasbourg où le stationnement des autobus et des voitures particulières, ainsi que la circulation sont passablement anarchiques.

    Voyez des exemples en photos :

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    Début octobre, nous avions interpellé la RATP au vu d'une situation ubuesque et d'un entrelacs d'autobus plus impressionnant que jamais. Nous avions obtenu très rapidement — saluons la réactivité de la RATP à cette occasion — une réponse dont nous vous proposons un extrait :

    Nous avons bien conscience des désagréments que peuvent parfois provoquer les terminus de bus pour les riverains, en particulier les 6 lignes en terminus à Gare de l’Est.

    Les aléas de la circulation parisienne font que les bus n’arrivent pas toujours avec la régularité prévue et il leur faut alors se garer à plusieurs simultanément. A cela s’ajoute le stationnement illicite d’autres types de véhicules qui perturbe les manœuvres en terminus.

    Cependant, nous passons régulièrement des consignes aux machinistes pour qu’ils respectent les emplacements qui leur sont dédiés et nous allons dès aujourd’hui renouveler ces consignes auprès de leur responsables.

    Notre objectif est de relancer la réflexion sur un projet ambitieux et global pour les abords de la Gare de l'Est. Première étape, il était important de re-mobiliser les conseils de quartier et les associations locales qui ont déjà travaillé sur ce dossier et l'ont vu délaissé avec regret. Nous avons commencé par cela avant l'été. Ensuite il fallait convaincre les futurs candidats de l'importance du sujet et de la détermination des habitants. Enfin faire inscrire le projet dans le programme de la prochaine mandature.

    La deuxième étape a été de rédiger un vœu et de le faire adopter au conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul lors de la réunion plénière du 1er octobre. Défi relevé.

    La troisième étape consistait à le présenter au début du conseil d'arrondissement du 7 octobre (lire le texte ici). Toutefois la réponse qu'a faite Elise Fajgeles, élue du 10e chargée des transports et de l'aménagement de l'espace public, ne nous donne pas satisfaction. Pourquoi ?

    Elise Fajgeles a contesté que le projet travaillé pendant 18 mois par les conseils de quartier et les riverains ait été abandonné. Ce secteur, a-t-elle dit, a bénéficié de nombreuses améliorations au cours de la mandature qui s'achève : l'aménagement de la place Madeleine Braun, la sécurisation de certains passages piétons, la rénovation de l'escalier de la rue d'Alsace, celle du square Saint-Laurent, l'amélioration de la signalétique entre les deux gares, la création d'aires de stationnement pour les deux roues, mais passant, certes, du PIPP (plan d'investissements pluriannuel pour Paris) aux investissements localisés, qui n'offrent pas les mêmes moyens financiers.

    Nous ne nions pas ces avancées. Pourtant, on est loin d'avoir résolu la problématique globale de ce secteur qui peut se résumer en deux points: cohérence de la circulation et sécurité des piétons et des cycles. Il faut apaiser l'espace, le rendre accueillant, sûr. Et pour cela, reprendre en concertation avec les habitants, tous les points noirs du secteur et toutes les propositions faites dans la première phase de réflexion.

    Nous avons tiré un trait sur le Balcon Vert et ses difficultés. Il aura été l'épine dans le pied du maire, qui ne pourra pas faire avancer le dossier car nous sommes ici sur un terrain privé, celui de la SNCF, qui ne construira pas l'immeuble susceptible de porter le balcon vert sans être assurée de trouver des acheteurs ou des locataires pour l'occuper. De profundis. Pour autant, la rue d'Alsace qui surplombe les voies, devrait pouvoir intégrer le schéma global d'amélioration et offrir une liaison entre les deux gares plus agréable.

  • Budget participatif dans le 10e

    Les projets du Budget participatif 2017 sont en ligne, consultez-les !

    Nous allons y regarder de près et notamment, dans quelques jours, vous présenter  ceux du 18e où deux projets, soutenus par notre association, ont retenu l'attention de la commission de l'arrondissement.

    Aujourd'hui un regard sur les propositions faites dans le 10e...

    Cette année 25 projets, dont 8 en quartier populaire sont soumis au vote des parisiens, l’enveloppe du 10e arrondissement est de : 3 360 000 euros dont 1 436 000 euros pour les quartiers populaires. 

    N'oubliez pas : rendez-vous en septembre pour le vote !

    Comme nous, vous ne trouverez pas parmi ces 25 projets un cas spécifique à notre quartier. Le plus proche serait le projet n°10 dans la rubrique Culture et Patrimoine : il suggère une rénovation des belles grilles qui entourent l'église Saint Vincent de Paul et des réverbères éclairant le square Cavaillé-Coll. Toujours dans ce même square, l'association AJAM a proposé d'installer des équipements sportifs destinés à tout public, c'est le projet n°23 dans la rubrique Sports. 

    Pas de projet donc dans l'extrême nord de l'arrondissement, du côté de Barbès. Il est vrai que nous-mêmes n'avons pas coopéré lors de cette édition du budget participatif. La précédente (2015) ne nous avait pas été favorable, nos projets n'ayant pas passé la barre des commissions d'arrondissement et le projet de "promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad", comme la restructuration à venir de l'hôpital Lariboisière, semblaient faire de l'ombre à toute autre transformation sur ce territoire. Pour mémoire, nous avions proposé une fresque sur l'enceinte nord de Lariboisière. Les autres projets relevaient du 18e. Parmi ces nombreuses soumissions, seul le projet de mieux éclairer le viaduc du métro aérien avait été retenu (voir ci-dessous), puis validé par les habitants. D'après nos dernières informations, il sera porté en partie par la RATP, qui abondera également le budget et étendra la proposition au-delà de ce que nous proposions.

    Votre projet a été retenu...; mettre en valeur le viaduc.jpg

     

  • Le kiosque de Château Rouge

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    Le kiosque à journaux de Château Rouge

     

    Le kiosque situé à l'entrée du métro Château Rouge est fermé depuis le 3 janvier 2015 pour une durée de deux années, au moins. Cette fermeture est liée aux futurs travaux de rénovation de la station de métro (voir notre article du 21 novembre dernier). Il est à noter que la RATP et la mairie du 18e avaient annoncé initialement une fermeture fin 2015 et que nous n'avons croisé aucune information sur les causes de cette fermeture anticipée.

    Dans son numéro de janvier, le journal Le 18e du mois précise que le kiosque sera démonté seulement en mars 2015 mais, qu'en raison de la réaffectation du kiosquier au point de vente de la place de Clichy (devant la librairie) dès début janvier, la fermeture a été effective aux premiers jours de l'année. Une solution avait été proposée pour maintenir les ventes jusqu'à la date de démontage mais cela n'a pu être concrétisé.

    Le kiosque devrait rouvrir à la fin du chantier de rénovation de la station (1e semestre 2017), avec une implantation modifiée, notamment en le tournant vers la station de métro et en prenant en compte la présence de la piste cyclable, concrètement pour chercher à limiter les conflits d'espaces avec les cyclistes. Devant l'occupation importante de la place du Château Rouge, nous souhaitons vivement que la localisation précise du kiosque soit définie en concertation avec les riverains et leurs associations.
     
    Il est dommage qu'une solution permettant le maintien d'un kiosque pendant les travaux n'ait pas été trouvée car le quartier dispose de peu de marchands de journaux (le marchand le plus proche, situé 26 rue Ramey, a fermé en 2014 et sera remplacé par l'agrandissement de la pharmacie mitoyenne). En attendant, la solution sera de prendre le journal chez Samir, notre ami le kiosquier devant l'escalier monumental de la station Barbès-Rochechouart.

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    Le kiosque à journaux à Barbès Rochechouart tenu par le sympathique Samir

     

  • Voeu d'Action Barbès : la réponse du maire

    Vous avez lu hier (lundi 12 mai) notre article et le texte du vœu présenté par Action Barbès au conseil d'arrondissement du 10e le soir même et dans ce cas, vous aurez sans doute envie de connaitre la réponse du maire du 10e, Rémi Féraud. Mais si vous n'avez pas lu notre article, dans ce cas, n'hésitez pas à le consulter pour savoir de quoi il retourne.

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    Plusieurs élus de la majorité se sont exprimés, chacun et chacune au titre de sa délégation, transversalité du projet de Promenade urbaine oblige. Paul Simondon chargé de l'urbanisme a précisé que Rémi Féraud et Eric Lejoindre demanderont prochainement à Anne Hidalgo de mandater l'APUR afin qu'elle réalise une étude. Ce qui permettra de s'appuyer sur un diagnostic précis.

    Elise Fajgeles, chargée de la voirie, des transports et de la propreté, a ajouté que cette étude était un point de départ nécessaire. "La CEMD sera évidemment un lieu adéquat pour échanger. Il faudra trouver des méthodes innovantes pour élaborer ce projet. Pourquoi pas des marches exploratoires, par exemple?"

    Sylvain Raifaud, élu EELV chargé de la démocratie locale, a insisté sur la concertation avec les habitants dès le départ de l'étude de l'Apur.

    "La consultation des associations par l'Apur, c'était une idée d'Anne Hidalgo exprimée lors de sa rencontre avec Action Barbès. Rendons à César ce qui lui appartient" s'est amusé Rémi Féraud. "La ligne de métro contribue à maintenir l'esprit de frontière entre les arrondissements. Il faut passer à une nouvelle étape. Évidemment, ce projet va demander des mois, voire les premières années de la mandature pour un travail sérieux."

    Nous ne le contredirons pas. Nous souhaitons un projet ambitieux et de qualité. Nous savons aussi que certains acteurs ne sont pas toujours enclins à la concertation. Espérons notamment que la RATP concernée par l'espace sous viaduc sera au rendez vous.

    Notons également l'appui de Debora Pawlik, élue de l'opposition.

    L'unanimité en quelque sorte.

     

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