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  • Ce soir : l'orchestre d'Harmonie du Chemin de Fer du Nord

    L'inauguration de l’événement "1914-2014, Du pain & des liens" se fera en musique, sur le parvis de la Gare de l'Est à 19h, avec un concert de l'Orchestre d'Harmonie du Chemin de Fer du Nord (fondée en 1893, avec un premier concert donné la même année au square Saint-Bernard qu'Action Barbès connait bien).

    Un événement à ne rater sous aucun prétexte, pour bien commencer le week-end, clôturer en grande pompe le colloque "Gares en Guerre, 1914-1918" et découvrir à cette occasion l'Expo 14 s'affichant dans les halles de la gare et sur les grilles de son parvis...   

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    Pour retrouver les paroles des airs populaires chantés pendant ce concert, cliquez ici.

     

  • D'une réflexion à l'autre sur le thème de la promenade urbaine...

    Nous avons reçu une réflexion à propos de la Promenade Urbaine, certes négative, mais surtout qui rend morose son auteur. Celle-ci : 

    Je me dis que je dois souvent passer pour un râleur, critique et négatif. Mais en général ce qui m'effare c'est le fait que les décideurs actuels soient dans la négation des réalités, ce qui génère des effets catastrophiques absolument prévisibles (par exemple le projet actuel de promenade urbaine, qui risque de s'avérer pire que rien).
     
    Morose au point de regretter le projet même de promenade urbaine, au point de n’y voir que des risques de dysfonctionnements dans le futur. Il imagine des dégradations liées à des occupations non souhaitées, importantes, mal gérées, dans des conditions de propreté et d’hygiène incompréhensibles, indignes…. N’ajoutez rien ! On a tous compris. Au moins, tous ceux qui comme nous, comme lui, ont vécu toutes ces dernières années ou vivent encore dans le périmètre entre Barbès et Stalingrad. 
     
    Pourtant nous pensons qu’il prend le problème à l’envers. Pourquoi le pont Saint Ange, car c’est là que tout a commencé, a-t-il abrité dès 2014 un camp de migrants dont on nous disait à la Ville qu’ils venaient d’Erythrée, d'Ethiopie ou du Soudan, majoritairement ? 
     

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    Le pont Saint Ange au-dessus du faisceau de la gare du Nord  - Printemps 2012
     
    Parce que le pont était un endroit désert, non occupé, loin des habitations, en un mot abandonné. Il a servi longtemps de dépôt de matériaux, avant d’en être libéré. Les jeunes hommes qui a l’époque se sont installés ne pensaient pas y rester. Ils tentaient d’aller en Grande Bretagne, ont été refoulés, ont retenté, etc. La situation s’est enkystée. Les conditions sont devenues telles que les habitants ont protesté, pour eux-mêmes et pour les migrants bloqués sous le viaduc. De grands dérangements en grandes évacuations, de clôtures en barbelés, d’opérations policières en prise en charges humanitaires, tout le quartier bientôt était un camp de réfugiés, qu’ils soient politiques ou économiques. 
     
     

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    Le pont Saint Ange au-dessus du faisceau de la gare du Nord  - Eté 2015
     
    Le problème n’est pas de savoir maintenant si l’on doit occuper tout l’espace pour éviter l’installation de personnes, si l’on doit le clore de barbelés ou de grillages… Mais plutôt de comprendre les raisons de l’installation de ces campements. La première que nous voyons est que le quartier était avant leur arrivée un quartier inhospitalier, dépourvu de circulation piétonne par endroit, avec des trottoirs mal entretenus, des longueurs de chaussées sans commerce, ou bien émaillées de locaux abandonnés, sans fréquentation régulière,  des ponts enjambant le réseau ferré, un long mur vraiment lépreux le long de l’hôpital, un sous viaduc sombre, mal éclairé et glauque à la tombée de la nuit. Qui dira le contraire ? Si les migrants ont élu domicile là, et pas sur les Champs Elysées ou sur l’esplanade des Invalides, c’est qu’ils ont eu l’impression qu’on les y délogerait moins rapidement, dans ces lieux laissés à l’abandon.
     
    Alors non, les migrants ne vont pas « dégrader » le paysage entre Barbès et Stalingrad, pour peu qu’on le rende vraiment agréable un jour, qu’on favorise l’implantation de commerces de qualité, qui soient capables de trouver leur clientèle, que les Parisiens y fréquentent les équipements culturels qui existent et qui vont se développer grâce à une reconnaissance plus grande, un petit coup de pouce de la Ville pour le communication, peut-être? Après tout, ce chantier était inscrit dans les programmes de campagne des Municipales de 2014 !
     
    Evidemment, il ne faut pas installer des jardinières à deux sous, fabriquées avec de vieilles palettes récupérées sur le marché de Barbès, que des habitants viendraient entretenir avec tout l’amour et la constance qui sont l’apanage du bon jardinier. Et puis…. parlons-en de ce marché de Barbès. Lui aussi a sa part de responsabilité dans l'ambiance du quartier et surtout sur l’image du quartier. Il envahit de façon désordonnée tout l’espace disponible deux fois par semaine. Il attire des milliers de personnes, qui sont une clientèle toute trouvée pour les vendeurs à la sauvette qui, sans discrimination, vont des biffins récupérateurs, aux marchés de la misère, en passant par des reventes de produits dont l’origine n’est pas toujours très claire. Nous savons que le maire du 18e tient beaucoup à ce marché, dit populaire, mais nous aussi ! Populaire pourtant ne veut pas dire de mauvaise qualité, or depuis quelques années la qualité a baissé. Il n’est pas rare de voir des palettes entières, très tôt le matin, chargées de fruits ou de légumes arrivés à l’extrême limite de l’acceptable, pour ne pas dire à moitié pourris. Les petites mains, à l’arrière des stands, séparent les fruits abîmés des autres, et retirent les feuilles jaunies des endives ou des poireaux. Chacun peut le voir. 
     
    Le marché doit se réformer, il doit à nouveau séduire les habitants du quartier et pas seulement les personnes trop pauvres pour s’offrir une qualité raisonnable. Cela n’empêchera pas les glaneurs à la fin du marché. Ils viennent sur tous les marchés, dès l’instant qu’il y a des restes. Et c’est juste. Mais au moins que les fruits et légumes vendus à Barbès ne soient pas, en partie, le rebut de Rungis. 
     
    Une fois encore, et ce sera le mot de la fin, pour être aussi "râleur" que notre lecteur du début, nous pensons, comme beaucoup d’habitants, que ce secteur de Paris mérite autant que les quais rive droite un projet ambitieux. Tout ne doit pas être axé sur la candidature des JO de 2024, des priorités se font jour comme celles de davantage d’hébergements pour les gens de la rue.
  • Soutenez Le P'tit festival de la Butte d'or à destination des 0 à 3 ans

    Les titis de la Butte d'Or, une association de parents des crèches du 18ème arrondissement, et la Mairie du 18eme arrondissement ,proposent pour la deuxième année consécutive un festival culturel à destination des tout-petits, le samedi 20 mai 2017, de 10h à 18h à la Halle Pajol (lire notre article du 16 mai 2016).

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    Ses objectifs


    - offrir aux enfants de 0 à 3 ans, et à leurs parents, des spectacles et des animations artistiques (et c’est gratuit !)

    - proposer une animation ludique originale adaptée aux tous petits, animée cette année par Home Sweet Mome , premier café enfant-parent de la Goutte d’Or

    - faire découvrir des lieux magiques de l'arrondissement

    L’événement se déroule au sein de la Halle Pajol, en partenariat avec la Bibliothèque Vaclav Havel et l'auberge de Jeunesse Yves Robert et en grande partie dans le jardin méconnu Rosa Luxembourg, situé sous la Halle.

     En complément des animations et spectacles proposées, la sécurité civile de paris sera présente pour animer un stand sur les gestes de 1ers secours adaptés aux enfants de 0 à 3 ans.

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    Tout un programme, que vous pourrez découvrir sur la page facebook du festival

    et sur Que faire à Paris

    Afin de permettre la réussite de ce festival, l'association est à la recherche de tout type de soutien (bénévoles, financier , matériel). En particulier, elle a mis en place une cagnotte en ligne pour rechercher des fonds supplémentaires. N'hésitez pas à passer le message et à participer!

  • Ce lundi 30 novembre : derniers conseils d'arrondissement de l'année 2015

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    Ce lundi 30 novembre à 18h30 se tiennent les derniers conseils d'arrondissement de cette année 2015. Vous pouvez cliquer sur les liens ci-dessous pour télécharger les différents ordres du jour dans chacun de "nos" arrondissements :

     

    Ordre du jour dans le 9e

     

    Ordre du jour dans le 10e

     

    Ordre du jour dans le 18e

     

    oOo

     

  • Rénovation de la station Château-Rouge : réunion publique à la mairie du 18e

    Les travaux de la station Château-Rouge vont bon train avec son lot de problèmes à régler. Nous avions participé en novembre 2015 à une réunion organisée par Félix Beppo, l'adjoint au maire du 18e chargé de ce dossier. La réflexion avait porté notamment sur la rue Dejean et sur des possibles changements du plan de circulation (voir notre article du 23 novembre 2015).

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    Cette fois, il s'agira d'une réunion publique qui devrait permettre la présentation des pistes proposées pour améliorer la circulation (piétons et véhicules de chantier) sur la rue Dejean et les abords de la station de métro. Il est à noter que la mairie du 18e a déjà pris des mesures en ne renouvelant pas les autorisations d'étalages au 1er janvier. Les commerçants sont vent debout; la réunion risque d'être animée. On abordera également une possible fermeture anticipée de la station actuellement prévue en mai.

    Rendez-vous en mairie du 18e

    jeudi 4 février à 19h

     

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  • Jeux d'écriture et de lecture à la Librairie solidaire du 10e

    Nous relayons bien volontiers l'animation proposée par La Maison du Canal à La Librairie solidaire du 27, rue du Château d'Eau.

    Il s'agit d'un atelier intergénérationnel d'écriture pour tous les âges, est-il précisé ! Fabrication d'histoires, jeux d'écriture et de lecture, et aussi confection de livres cartonnés.

    Plusieurs dates sont proposées aux amateurs : Mercredi 20 avril / 27 avril / 4 mai / 11 mai 2016 de 14h à 16h.

    L'entrée est libre ; il faut juste s'inscrire en raison d'un nombre de places limité ici : culture@lamaisonducanal.fr

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    Cliquez sur l'affiche pour la télécharger et l'agrandir.

     

  • Diversité commerciale au conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge

    Le prochain Conseil de quartier Goutte d’Or - Château Rouge se tiendra :

    Le Mercredi 30 Mars 2016

    à 19h

    à l’Ecole Pierre Budin

    5 Rue Pierre Budin, 75018 Paris

    Le thème qui sera abordé : « Pour la diversification des commerces dans le quartier : Agir individuellement et collectivement  »

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    Un sujet qui mobilisera très certainement les habitants, et plus particulièrement ceux du quartier du marché Dejean. Même si ce n'est pas le thème central du conseil de quartier, il faudra bien aborder les problèmes de réglementation et de propreté. Nous pensons notamment aux arcades de la Goutte d'or et à l'envahissement de l'espace public par le Leader Price (voir notre article).

    Lors de ce conseil de quartier seront également portés au vote deux projets d’investissement soutenus par l’équipe d’animation du conseil de quartier :
    - La végétalisation de la place entre les rues Goutte d’Or et Polonceau, projet proposé par une habitante
    - la continuité de la végétalisation de la rue Maxime Lisbonne entreprise par la collectif du même nom.

    Par ailleurs, au niveau de la composition de l'équipe d'animation du conseil de quartier ; 

    Un tirage au sort permettra d’accueillir 1 femme, 1 homme et 2 associations au sein de l’équipe. Ils remplaceront des personnes démissionnaires. Si vous souhaitez vous engager au sein de votre conseil de quartier, n’hésitez pas à postuler en contactant le service Démocratie Locale par téléphone 01 53 41 17 88 ou par mail veronique.lecomte1@paris.fr !

     

  • Promenade urbaine Barbès-Stalingrad : mise en place d'un groupe de travail

    Lors de la dernière réunion de la Copil Barbès le 20 novembre dernier à l'Hôtel de Ville, on  nous avait annoncé que le Secrétariat Général de la Ville de Paris et l'APUR (Atelier Parisien d'Urbanisme) organiseraient rapidement une première réunion de travail afin de réfléchir à des aménagements possibles suite à notre projet de Promenade Urbaine.

    Promesse tenue le 13 janvier puisque nous étions conviés à y participer.

    Une première partie était consacrée à une marche exploratoire d'une heure au départ du croisement de  la rue Philippe de Girard avec le boulevard de La Chapelle pour remonter vers Barbès. Un groupe volontairement restreint à une quinzaine de personnes pour plus d'efficacité, avait-on précisé.

    Se sont donc retrouvés autour d'une table des élus, des représentants de différents services (voirie, propreté, politique de la ville...) des 9e, 10e et 18e arrondissements, un représentant du CQ Louis-Blanc Aqueduc et une représentante d'Action Barbès. Travail par groupes puis échanges des réflexions. L'APUR réalisera la synthèse qu'elle enverra prochainement aux membres de cette première commission. On nous a demandé d'attendre ce document avant d'informer nos lecteurs mais nous pouvons cependant vous livrer les pistes générales.

    Le tronçon étudié va du carrefour Tombouctou-Maubeuge aux équipements sportifs qui se trouvent entre les stations de métro Chapelle et Stalingrad. L'APUR et la DVD (direction de la voirie et des déplacements) considèrent qu'il concentre le plus de problèmes actuellement (occupations illicites, cheminements et flux piétons contraints, fragmentation et cloisonnement de l'espace public, gestion urbaine de proximité -propreté-nuisances-sécurité-). On vise une réappropriation et une meilleure utilisation de l'espace public.

    En effet, sur le cheminement piétonnier, on a : le site Eurovia (actuellement occupé par des migrants), la déchetterie, le carrefour de la place de La Chapelle, la station de métro, le centre d’animation, des  équipements sportifs.

    Le rétablissement du double sens au carrefour Tombouctou est bien inscrit dans les travaux à venir mais il faudra encore patienter un peu.

    Une prochaine réunion aura lieu à la mi-février, à laquelle seront conviés les personnes présentes le 13 ainsi que d'autres acteurs. Nous avons demandé que des représentants de la mairie du 19e et des conseils de quartier Goutte d'Or et Chapelle puissent se joindre à ce travail de réflexion qui, s'il se limite actuellement à un tronçon, doit bien se poursuivre dans le cadre du projet de Promenade Urbaine, cela nous a été confirmé. Nous espérons que la concertation pourra s'élargir à l'instar de ce que nous avons connu à l'époque du réaménagement de tous les axes autour du carrefour Barbès.

    D'ici là, notre commission Barbès-Stalingrad se sera réunie. Il s'agira de réagir aux pistes évoquées pour ce tronçon, d'en proposer d'autres, peut-être plus ambitieuses, mais également de continuer à travailler sur l'ensemble du parcours de la Promenade Urbaine.

  • L'avenir du nord du 10e au conseil de quartier Louis Blanc jeudi prochain

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    Voici un conseil de quartier qui intéresse notre association pour son projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad puisque le boulevard de la Chapelle y sera évoqué. Le conseil Louis-Blanc Aqueduc est d'ailleurs partie prenante des réunions qui ont commencé avec l'APUR. Le devenir de l'hôpital Lariboisière a aussi été l'objet de plusieurs articles.

     

    Rendez-vous jeudi 12 février à 19 h au 49 bis rue Louis-Blanc, à deux pas de Barbès.

     

  • 9e, 10e et 18e : des conseils de quartier sauce locale

    L'adoption d'une nouvelle charte des conseils de quartier (CQs) par le conseil d'arrondissement du 9e ces derniers jours nous incite à regarder l'état de la situation dans les trois arrondissements qui nous occupent, 9e, 10e et 18e.

    En préambule, il faut constater la très grande hétérogénéité des situations dans tout Paris à propos du fonctionnement de ces CQs. La mise en place de ces conseils a été progressive à Paris. Certains arrondissements s'en sont dotés rapidement (le 10e dès 1995 par exemple), d'autres plus tardivement (le 9e en 2001). Cela créé déjà un premier niveau de différenciation. Mais le facteur principal est que les arrondissements ont entière liberté pour fixer les règles de fonctionnement de leurs conseils de quartier. L'Hôtel de Ville n'est pas en situation d'imposer quoique ce soit sur le sujet aux 20 mairies de la capitale. Interrogée à ce propos, Pauline Véron, adjointe à la maire de Paris chargée entre autres de la démocratie locale, de la participation citoyenne, confirme son intention de préparer cet automne une réécriture de la charte parisienne de la participation avec notamment comme objectif d'y intégrer plus de choses sur les CQs. "Je vais lancer le processus de concertation en automne avec comme objectif une adoption ce Printemps (avril/mai) et la rédaction d'un chapitre sur les conseils de quartier, leurs missions et quelques règles communes de fonctionnement pour tous les arrondissements" nous confie t-elle. Tout en ajoutant "Mais la loi ne permet pas d'imposer des règles de fonctionnement aux maires d'arrondissement donc cela sera incitatif".

    Alors quelles sont les situations pour nos trois arrondissements ?

    paris,conseil de quartier,démocratie localeNous avons déjà longuement commenté (voir ici) le projet de charte adopté le 6 octobre par le conseil d'arrondissement du 9e. Le texte définitif est ici. C'est un cadre très strict, dirigiste, que la mairie met en place. Elle prend les rênes en mains en assurant la prépondérance des élus aussi bien dans le fonctionnement du conseil de quartier que dans la nomination des membres des bureaux d'animation. L'argument ici employé est celui de la légitimité, à savoir que les CQs ne sont pas représentatifs de la population et qu'à ce titre leurs actions doivent être encadrées, ce qui, en réalité, leur fait perdre toute autonomie. D'ailleurs, s'appuyer sur l'argument légitimité comme le fait la mairie du 9e est ici hors sujet. De nombreux exemples de décisions prises par des élus en toute illégitimité comme par exemple l'adoption par le Parlement du traité de Lisbonne suite au rejet par référendum de son frère jumeau le Traité constitutionnel européen sous l'ère Sarkozy ou bien la non-renégociation par l'actuel Président de la République du pacte de stabilité, promesse de campagne maintes fois répétée, pour rester dans le même sujet européen, pondèrent grandement la force de l'argument légitimité. 

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    paris,conseil de quartier,démocratie locale"Il y a effectivement une charte des conseils de quartier du 10e, mais elle n'est pas appliquée dans les faits notamment en ce qui concerne la composition des équipes d'animation" nous dit la mairie du 10e. Seules quelques indications figurent sur le site web de la mairie. Cela n'empêche pas ces conseils de fonctionner et ceci est dû en fait à l'implication des habitants qui se sont appropriés ces structures en marquant nettement les limites d'intervention des élus en leur sein. Il faut aussi noter que le 10e a une particularité intéressante : l'article 12 du règlement intérieur du Conseil d'arrondissement permet aux conseils de quartier - ainsi qu'aux associations d'ailleurs - d'interpeller les élus assemblés lors de ce même conseil. C'est là un outil utilisé fréquemment et qui s'avère assez efficace. Il permet d'avoir l'avis du conseil d'arrondissement sur une question ou un voeu, question et avis figurant au procès verbal du conseil.

     

    paris,conseil de quartier,démocratie localeLa charte des CQs du 18e est à mi-chemin entre les deux extrêmes dont nous venons de parler. Les collectifs d'animation de ces conseils regroupent des membres de différents collèges, tous tirés au sort, différents collèges qui permettent d'assurer une réelle diversité. La place de l'élu référent et de la mairie en général reste importante mais n'est pas si contraignante que dans le 9e. Chaque conseil de quartier - il y en huit dans le 18e - peut présenter un voeu par trimestre au conseil d'arrondissement (article 25 du règlement intérieur du conseil d'arrondissement). Ce voeu est présenté par un membre désigné du conseil de quartier. Mais comme d'habitude, le diable se cache dans les détails. Exemple. Action Barbès fait partie du CQ Montmartre, tirée au sort dans le collège "associations". Depuis quelques semaines, nous demandons une réunion du collectif d'animation. Les autres membres du collectif en sont d'accord, des dates ont été trouvées mais la mairie du 18e nous indique que le collectif ne peut se réunir valablement que si l'élu référent participe à cette réunion. On touche ici la limite de l'exercice. Pour le prendre quand même avec humour même si le sujet est sérieux, un seul être vous manque et tout est dépeuplé.

     

    Comme on le voit, les situations sont différentes et relèvent à l'évidence d'une volonté politique. La grave crise que vit aujourd'hui notre Démocratie (taux d'abstention, défiance vis-à-vis des politiques, montée des propos démagogiques, radicalisation des positions, ...) ne pourra pas être résolue si chacun d'entre nous, comme citoyen, n'a pas un lieu d'expression et d'actions hors du circuit de la Démocratie représentative. Les CQs sont un outil, pas le seul. Les associations, les collectifs de toutes natures, .... en sont aussi. Sans remettre en cause le principe de l'élection et la légitimité des élus, il nous faut trouver le bon équilibre entre tout cela.

  • Yeeeehhhhh le chantier de la #PromenadeUrbaine (un clin d'oeil à Twitter) commence


    Un chantier de plus ? Bien sûr mais celui-ci donne le départ d'un travail d'envergure que nous attendons depuis des années, celui de la Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad. Ce n'est pas mal de voir donner le premier coup de pioche ! 

    Pour les habitants qui garent leur voiture dans le quartier, attention, de juin à septembre, des emplacements de stationnement seront supprimés. Prenez le temps de lire les panneaux ! 

    Promenade Urbaine Barbès Stalingrad

    Cliquez sur l'image pour en agrandir le format. 

  • Square d'Anvers séance photo de stars ce samedi 15 heures

    Devant le photographe Frédéric Poletti,  collaborateur du mensuel Les Cahiers du Cinéma, vous poserez comme vous voulez, avec un objet apporté ou non, et lui dicterez une phrase emblématique de votre rapport au cinéma. Jeunes, moins jeunes, tout le monde est le bienvenu… gratuitement. 

    Ceux qui ont participé aux prises de vue précédentes avaient, par exemple, apporté une mappemonde et déclamé «J’ai traversé le monde au cinéma» ou «Quand la lumière s’éteint, tout peut arriver». D’autres ont posé de profil à l’égyptienne ou pris la pose façon Années 30.  

    Ces portraits seront ensuite imprimés et deviendront des affiches de 0,90*1,80m placardées sous forme de parcours photographique dans les rues des IXe, Xe et XVIIIe arrondissements. Cette exposition participative, baptisée «J'aime le cinéma», est montée par Laurent Laborie, patron de l’association Paris-Louxor, à l’occasion de la réouverture de ce cinéma mythique de style néo-égyptien, le 17 avril prochain. 

    Prise de vue samedi 6 avril à 15h, Square d’Anvers. Expo urbaine à partir du 6 avril dans le IXe, Xe et XVIIIe.