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Dans le cadre des événements qui ont rythmé la semaine de rentrée au titre du Centenaire de la Grande Guerre dans le 10e, nous avons évoqué la très belle exposition de photographies "14, Visages et Vestiges de la Grande Guerre" présentée à la Gare de l'Est jusqu'à la fin novembre.
Demain, mercredi 24 septembre, à partir de 18h30, vous aurez l'occasion de rencontrer les deux principaux acteurs de cette "Expo 14", dans le cadre d'une conférence-débat et d'une exposition multimédia: le photographe Didier Pazery et l'historien Jean-Pierre Verney signeront le bel ouvrage qui présente les images de l'exposition et que nous vous avions également recommandé.
Un événement à ne rater sous aucun prétexte, pour bien commencer le week-end, clôturer en grande pompe le colloque "Gares en Guerre, 1914-1918" et découvrir à cette occasion l'Expo 14 s'affichant dans les halles de la gare et sur les grilles de son parvis...
Pour retrouver les paroles des airs populaires chantés pendant ce concert, cliquez ici.
Nous avons déjà évoqué quelques événements, qui se déroulent actuellement dans le 10e avec le label de la Mission du centenaire de la Première Guerre Mondiale: le colloque "Gares en Guerre 1914-1918", le parcours "1914-2014, du pain et des liens" sur le parvis de la Gare de l'Est et enfin l'exposition "Le 10e dans la Guerre" (que vous pourrez voir en Mairie du 10e jusqu'au 24 septembre).
En vous rendant à la Gare de l'Est, notamment dans le cadre de l'événement se déroulant sur le parvis, vous pourrez également découvrir l'exposition "14, Visages et Vestiges de la Grande Guerre" rendant hommage aux millions de soldats qui ont transité pour aller combattre.
Nous avions déjà, mais trop rapidement, mentionné cette exposition au début d'un de nos articles en mars dernier. Nous revenons plus en détail sur cette très originale présentation de 80 photographies grands formats, à la Gare de l'Est, à l'intérieur des différents halls et sur les grilles du Parvis, depuis fin juin et jusqu'au 30 novembre 2014.
Cette "Expo 14" est une installation spectaculaire de photographies uniques réalisées par Didier Pazery: des portraits des derniers survivants, réalisés entre 1996 et 2007 (avant la disparition du dernier des Poilus: Lazare Ponticelli, en 2008), des paysages sur les champs de batailles de l'ancienne ligne de front (traversant l'Est de la France), des natures mortes d'objets (masque à gaz, projectiles, casque respiratoire, matraques etc.) appartenant à la collection de l'historien Jean-Pierre Verney cédée au Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux (ouvert le 11 novembre 2011 et désormais incontournable pour comprendre la Première Guerre mondiale).
Avant que vous ne découvriez vous-même cette exposition dans le lieu emblématique de la Gare de l'Est, voici quelques impressions en vidéo :
L'Expo 14 a aussi son site internet, que vous pouvez découvrir en cliquant ici. Elle sera également présentée à Altkirch (située sur l'ancien front de 14-18, dans le Haut-Rhin, en Alsace) du 10 octobre au 14 novembre 2014.
Pour retrouver ces photos, nous vous recommandons ce très beau livre de l'Expo 14, qui associe ces portraits des ultimes témoins de la Grande Guerre et les récits de ces survivants, aux photos d'objets sélectionnés du Musée de Meaux et de paysages de l'ancien front:
"14, Visages et vestiges de la Grande Guerre"
de Didier Pazery, aux éditions Michalon.
Vous pouvez rechercher ce bel ouvrage, dans une librairie proche de chez vous, avec l'aide par exemple via le site parislibrairies.fr que nous avions déjà évoqué (cf. notre article "Des livres à portée de main").
Nous avons ainsi déjà effectué la recherche des librairies où ce livre est actuellement disponible; pour les résultats, cliquez ici.
Outre le colloque "Gares en Guerre 1914-1918" et l'exposition "Le 10e dans la Guerre", un projet présentera, à partir de vendredi après-midi, d'une part, le rôle essentiel de la gare comme "sas" entre le front et l'Arrière et, d'autre part, la question de l'alimentation des soldats pendant la Grande Guerre.
Cet événement "1914-2014, Du pain & des liens" vous sensibilisera au rôle de la nourriture durant la Première Guerre Mondiale, devenant un moment de partage et le symbole de la solidarité entre les permissionnaires et la population civile. Et c'est à la Gare de l'Est, carrefour entre les soldats mobilisés et leurs familles, que sont exprimées ces émotions, entre les départs, les retrouvailles et les peurs.
Cet événement se déroulera sur le parvis de la Gare de l'Est du vendredi 5 septembre à partir de 14h jusqu'au dimanche 7 septembre (chaque jour dès 9h), et se composera d'un parcours dans un univers sonore et participatif. Les visiteurs et les passants seront ainsi conviés à un univers sensoriel, inspiré par le travail d'Emmanuelle Cronier (Maître de conférence en histoire contemporaine à l'université Picardie-Jules Verne) avec une scénographie conçue par les étudiants de l'une des plus grandes écoles d'art et de design en Europe, l'Ecole Boulle.
Cliquez sur l'affiche pour télécharger le programme détaillé.
Ouvert dès 14h vendredi 5 septembre, l’événement sera inauguré à 18h. A 19h, vous pourrez assister au concert de l'Orchestre d'harmonie du chemin de fer du Nord.
Plusieurs visites guidées (du parcours mais aussi de la Gare de l'Est, du quartier des 2 Gares) sont proposées pendant cette exposition. L'inscription pour ces visites (dans la limite des places disponibles) se fait en cliquant soit sur les liens dans le programme téléchargeable ci-dessus soit sur le site de "Rails et histoire"ici.
Vous pourrez également y découvrir, en avant-première (avant son exposition au musée La Piscine de Roubaix) l'oeuvre "Wool War One" de la plasticienne Délit Maille, qui sera présente à la Gare de l'Est le dimanche 7 septembre à 15h pour présenter son projet (Délit Maille vous invite également à découvrir sur sa page Facebook les différents personnages de "Wool War One").
Dans le cadre du colloque "Gares en Guerre", la présidente d'honneur de la société historique du 10e Histoire & Vies du 10e, Jeannine Christophe, vous invite à sa communication "Guerre à la Guerre" d'après l'oeuvre de l'illustrateur Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923) en Mairie du 10e:
Outre le colloque "Gares en Guerre" qui se déroulera dans la 2e moitié de la semaine (cf. notre article du 31 août), la Mairie du 10e présente des photographies d'époque du 3 au 24 septembre, pour illustrer l'impact sur le 10e, arrondissement sans doute le plus touché de Paris, du fait de la présence sur son territoire des gares de l'Est et du Nord.
Le vernissage de cette exposition "Le 10e dans la Guerre", proposée par la société historique du 10e Histoire & Vies du 10e et avec la collaboration de Rails et histoire, aura lieu à la Mairie du 10e:
Dans le cadre de la célébration du centenaire de la Première Guerre Mondiale, voici un colloque très complet mettant en avant le rôle essentiel joué par les gares et le système ferroviaire pendant la Grande Guerre et montrant comment la gare est devenue un lieu de mémoire du départ des soldats sur le front.
Organisé conjointement par l'Association pour l'histoire des chemins de fer ("AHICF": Rails et histoire) et la société historique du 10e (Histoire & Vies du 10e), le colloque se déroulera à la Mairie du 10e du mercredi 3 au vendredi 5 septembre.
Le colloque permettra à près d'une trentaine d'intervenants d'évoquer sous différents angles (scientifique, économique, architectural, culturel, littéraire, artistique, historique et sur le plan de la mobilité) différents sujets: les transports exceptionnels, la gare comme sas entre le front et l'arrière, la gare régulatrice, les constructions et reconstructions.
Cliquez sur l'affiche pour télécharger le programme complet.
(Bulletin d'inscription en dernière page)
Ce colloque est gratuit mais l'inscription est obligatoire, soit via le bulletin d'inscription téléchargeable ci-dessus, soit par mail à contact@ahicf.com.
Vous pouvez aussi vous inscrire en ligne au Colloque en cliquant ici. La date limite théorique est le lundi 1er septembre (afin de faciliter son organisation), mais l'inscription sur place, dès le mercredi 3 septembre, devrait être possible dans la mesure des places disponibles.
Cette année, de nombreuses manifestations, expositions, articles vont rappeler le centenaire de la Grande Guerre. Le photographe Didier Pazery s'est intéressé au travail de l'association La Main de Massige qui a retrouvé des vestiges de soldats de 14-18 en déblayant des tranchées sur ce plateau de la Marne. Ses photographies seront exposées à la gare de l'Est à Paris du 23 juin au 30 novembre, dans le cadre d' Expo 14, visages et vestiges de la Grande Guerre.
En attendant l'exposition, dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes, la compagnie Ecart Théâtre présentera un spectacle " L'autre chemin des dames - La vie à l'arrière de 1914 à 1918 " mercredi 5 mars à 19h à la mairie du 10e. ici le carton d'invitation.
Inspiré du roman de Marcelle Capy " Des hommes passèrent ", et de documents d'époque, les acteurs raconteront la vie d'un village pendant la guerre. Une façon aussi de rendre hommage aux femmes qu'on a souvent oubliées.
--> Un exemple de ce qu'écrivait cette femme féministe et engagée dans "Une voix de femme dans la mêlée" (Lu sur le site du Parti de Gauche - Midi Pyrénées).
Une gare. Un train de blessés stationne sur la voie et c’est au long du quai le va et vient des éclopés.
Corps amaigris sous les capotes déteintes et fripées, képis aux visières tordues, visages hâves aux pommettes brûlées de fièvre, barbes incultes, yeux d’angoisse.
Celui-ci porte son bras en écharpe ; celui-là traîne la jambe et s’appuie sur un bâton comme un vieillard ; cet autre a le front bandé.
Dans un wagon, on en aperçoit un à demi-couché, le torse presque nu, emmailloté de bandelettes comme une momie.
Voici un fantassin dont la figure se crispe, un turco qui pour fez un turban de linges, un artilleur qui brandit un bras dont la main est partie.
Ce sont ces mêmes hommes qui passèrent aux jours de la mobilisation dans ces trains aux portières fleuries de branches, d’où montait une tempête de rires et de chants.
Ils reviennent voûtés et vieillis, graves, muets. Ils ont vu ce qu’était la guerre. Ils ne la chantent plus.