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Action Barbès - Page 237

  • Une course contre le temps

    Pour les primevères, c'est raté. Pour les jonquilles, les crocus et les forsythias, probablement aussi. Mais nous aurons certainement des bordures fleuries et des arbustes en mai, environ. Peut-être aussi quelques pelouses, si elles sont non pas semées mais posées directement sur le sol en rouleaux, épais de quelques centimètres, qui permettent un bon enracinement de l'herbe.

    En janvier, le tracé des allées est d'abord apparu.

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    Puis, bientôt les engins de terrassement ont laissé place à des équipes de jardiniers.

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    Nous avons pu constater que des gros sacs avaient été déposés dans le périmètre du square : de la terre de qualité, propice aux plantations à venir, pour rompre avec la terre de remblai caillouteuse, des sacs de gravillons peut-être pour les allées, ou un mélange savant qui laisse passer l'eau... et offre une surface plus homogène. On peut se perdre en conjecture, car le descriptif précis du projet est un peu loin dans nos mémoires, même si, comme de nombreux habitants du quartier, nous avions été assidus aux réunions de concertation.

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    Il ne nous reste plus très longtemps à attendre, les beaux jours arrivent.... et avec eux, l'inauguration !

     

  • Culture autour d'une table à la Goutte d'Or vue par Maurice Goldring

    Nous avons reçu un message au lendemain de la réunion publique du conseil de quartier Goutte d'Or - Chateau rouge de jeudi dernier, organisée autour de plusieurs tables rondes, avec des intervenants nombreux, animateurs et publc. Maurice Goldring demeure dans la Goutte d'Or depuis fort longtemps et en a connu toutes ses transformations. Il est légitime dans son désir de donner son avis sur les perspectives culturelles que les uns et les autres peuvent vouloir pour le quartier. Il a également donné un ouvrage sur la Goutte d'Or en 2006.

    Nous  partageons assez le ton et le fond de cet article. Nous lui avons donc demandé l'autorisation de reprendre ici son message, que vous retrouverez également sur son blog à la date du jeudi 15 mars. Il nous l'a donnée immédiatement. Le voici.

    "La Goutte d'Or est un quartier où les équipements culturels sont nombreux et accessibles : bibliothèques, médiathèques, théâtres, ateliers d'artistes. Sans compter les équipements dans un rayon de moins d'une demie heure de trajet : le quartier latin et ses cinémas, place Clichy, MK2. Il m'arrive de penser que je suis un privilégié qui vit dans un quartier culturellement privilégié.
    Quartier privilégié aussi parce qu'on ne peut pas habiter impunément la Goutte d'Or : il faut comprendre ou partir. Comprendre, pas déplorer, pas condamner, comprendre. Quand je dis que la Goutte d'Or est culturellement privilégiée, je vous demande d'aller assister à un conseil de quartier dans certains beaux quartiers ouest de Paris et vous comprendrez ce que je veux dire. Là-bas, les doubles vitrages, les murailles d'interdits, les frontières étanches. Ici, pour le meilleur et pour le pire, les tempêtes du monde.

    En même temps, la Goutte d'Or est l'un des endroits où la vie est difficile, injuste, impitoyable pour les plus démunis, pour les accidentés, les précaires, les primo-arrivants. Je demande un regard sur ce quartier qui ne soit pas réducteur. Les deux aspects coexistent, se contredisent, s'affrontent, se toisent, ne se complètent pas.
    Les difficultés sont dues bien entendu à des raisons générales, liées au système économique, aux politiques publiques. Mais aussi à des mouvements de population auto-protecteurs qui visent à créer des ghettos protégés pour soi-même et les enfants.
    Soyons cohérents: Ceux qui habitent les beaux quartiers déplorent les ghettos de la misère et de l’exclusion mais refusent farouchement les logements et les équipements sociaux à leur porte. Parmi ceux qui habitent ici certains déplorent la fuite des relativement privilégiés et stigmatisent ceux qui restent comme des "bobos" ou critiquent les équipements et les actions qui refusent cette dérive.
    C'est une question politique ou culturelle? Les deux sans doute. Une partie de la population du pays où je vis a une conception étriquée et protectionniste de la culture. L'idée qu'un pays fort est un pays homogène. L'idée que les influences étrangères sont délétères, aussi dangereuses que la construction d'un groupe de logements sociaux rue de Passy ou Avenue Mozart. Ici se construisent d'autres conceptions du monde.
    Ne répondons pas à la fermeture par d'autres fermetures. En ce sens, il me semble aberrant d'associer les termes "habitants" et pratiques culturelles. Est-ce que les équipements qui existent, les pratiques quotidiennes, se limitent aux quelques vingt mille habitants de la Goutte d'Or ? Le quartier fonctionne comme les villes de vacances : vingt mille personnes en hiver, deux cent mille en été. Sauf qu'ici c'est toute l'année. Voulons-nous pour échapper à Schengen, des douaniers et des postes frontières à Château Rouge, Barbès, la Chapelle ? Voulons-nous la préférence territoriale ? Une politique culturelle dans le quartier, ce sont des ambitions à l'échelle parisienne et plus encore, et des échappées pour ceux qui habitent ici. Quand on fréquente la médiathèque, la fête de la Goutte d'Or, les cafés musicaux, le centre Barbara, on se trouve dans un creuset bouillonnant. Je ne tiens pas à ce que tous ces lieux au nom d'une politique culturelle "pour les habitants" se renferment dans une culture de quartier."

    Maurice Goldring.

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    Maurice Goldring est professeur émérite en Etudes irlandaises, habite la Goutte-d'Or depuis de nombreuses années, a publié La Goutte d''Or, quartier de France, au Editions Autrement.

    Nous avions organisé une soirée littéraire autour de cette publication au café La Goutte rouge, rue Polonceau, le 2 décembre 2009.

    La Goutte d'Or dans wikipedia pour quelques infos globales.

    Le blog politique de Maurice Goldring.

  • Ne pas être trop confiant... Prudence.

    Nous sommes nombreux à avoir entendu le récit d'une arnaque au dépannage. Des dépannages d’urgence à domicile rendus nécessaires par une porte qui claque et qui vous laisse sur le palier, une fuite intempestive un dimanche matin, un chauffe-eau qui s'éteint sans crier gare, etc. Les personnes âgées sont les victimes les plus faciles et les plus menacées par les margoulins de tout poil, dont les publicités fleurissent partout,  cotoyant des listes de numéros de téléphone de services publics tout à fait honorables et leur empruntant ainsi une apparence de légitimité.

    paris,dépannage,arnaque,victimeElles se retouvent démunies par la soudaineté de la panne et sont tentées de recourir à ces entreprises, qui peuvent exiger des sommes faramineuses pour un déplacement, une réparation bancale, puis disparaître dans la nature.

    La préfecture de police fournit de précieuses informations sur la question pour prévénir le mal :

    Entreprise fictive
    A Paris, ces entreprises aux méthodes de vente agressives et opportunistes, et au personnel non qualifié, sont omni présentes dans les annuaires et dans des publicités, sous forme de cartons aux nombreux numéros de téléphone créant un amalgame avec les services publics.
    Elles peuvent disparaître aussi facilement qu’elles sont apparues : les nombreuses adresses dans la capitale sont souvent fictives.

    Une cellule spéciale à la DDPP
    1500 plaintes par an en moyenne arrivent à la direction départementale de la protection du public (DDPP) de Paris, qui a créé une cellule spécialisée contre ces « arnaques ». Elle y répond par des enquêtes mais aussi par une action préventive : information des usagers (fiches réflexes, accueil téléphonique…), traitement rapide des plaintes, actions concertées avec les autres services administratifs concernés (fisc par ex.).

    Sanctions
    Enfin, une politique résolument répressive, validée par le Parquet donne lieu à de lourdes sanctions pécuniaires. En effet, la liste des infractions est importante : défaut de publicité des prix, pratiques commerciales trompeuses, abus de faiblesse, défaut de qualification professionnelle…

    Ce qu’il faut faire
    Dans ce domaine la vigilance de chacun est aussi déterminante : résister aux pressions des techniciens, ne pas signer de documents qui engagent, éviter toute décision hâtive et privilégier le contact avec les artisans de quartier ou ceux recommandés par l’assureur, les mairies ou les chambres de métiers et jeter les publicités trouvées dans les boîtes à lettres !

    Donc, un conseil, pas de hâte excessive pour la réparation. Préférez votre artisan habituel... Un bon entretien régulier coûte souvent moins cher. Renseignez-vous aussi auprès de vos voisins, au besoin. 

  • Les voix de la ville

    Le Fonds de Soutien aux Initiatives des Habitants (FSIH) de la Goutte d’Or a soutenu le projet d’un habitant du quartier, Aurélien Caillaux, intitulé « Les voix de la ville ». Il s’agit d’une balade sonore de la Goutte d’Or racontée par 22 habitants du quartier.

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    La balade sera prochainement mise en ligne sur le site www.lesvoixdelaville.com. Pour le lancement, Aurélien Caillaux sera ce soir et demain à l'Echomusée (21 rue Cavé) de 11h à 18h pour vous prêter des lecteurs mp3 et vous permettre de faire la visite !

    Un vernissage avec apéro est prévu à 18 heures.

  • Plan 1000 caméras

    Quand le sujet revient dans la presse sur un ton dubitatif... on s'interroge.video_surveillance_wifi.jpg

    Où est le bel enthousiasme qui avait porté l'équipe municipale à voter comme un seul homme en conseil de Paris le plan des 1000 caméras, en 2008, sur les instances de la Préfecture de police et du ministère de l'Intérieur qui ne tarit pas d'éloges sur ses vidéopatrouilleurs dans les bulletins d'informations de la Préfecture de Police qui circulent sur la toile. Comme un seul homme... bon, c'est vite dit, car le groupe des Verts et Europe Ecologie n'a jamais cessé de dénoncer l'enfumage que cachaient les rapports mis en avant par l'Intérieur. D'autres rapports étaient publiés depuis un temps, consultable par tous, qui déjà soulignaient que les caméras à elles seules ne rendaient pas les rues plus sûres. Certes elles pouvaient apporter une aide à l'élucidation des affaires et donc aider les forces de police dans leurs missions. Or les caméras ont été vendues aux maires de France et de Navarre comme un moyen de surveillance, puis de protection. Nous avions déjà remarqué le glissement sémantique de surveillance à protection. Les contribuables locaux ont accepté de participer à ces investissements technologiques avec l'espoir de circuler plus librement dans leur ville, sans peur et sans crainte, en y laissant toutefois au passage un peu de leur anonymat...

    Nous avons une autre lecture, et celle de Jean-Marc Manach (dans son blog hébergé par Le Monde)  conforte nos doutes et fournit de nombreux liens, des arguments, un autre éclairage. En revanche, la Préfecture de police communique. Le ministère de l'Intérieur communique. Ce sont de grands images?q=tbn:ANd9GcRQM7_YSPScmFuTZmupb8WQHmDxtKYdqtLeSs-ZQIQDGGC8gRTongcommunicants à l'approche des élections. Et comme chacun sait, les chiffres restent des chiffres. On leur fait dire tout et son contraire, d'autant plus facilement que personne ne va vérifier au pied levé les statistiques de l'Intérieur. Pourtant, en juin 2011, sortait le rapport de la Cour des comptes sur la question. Intéressant. Et que disait-il ? Que l'extension de la vidéosurveillance se fait sans le moindre contrôle, que son développement dans les collectivités "se caractérise par la quasi absence d'enquête scientifique sur le sujet". Des enquêtes du Ministère de l'économie pourraient fort bien nous dire en revanche que les officines qui installent les réseaux de caméras dans les territoires, elles, se portent bien. Elles prospèrent dans le sillage de pseudo experts en sécurité publique qui se chargent de convaincre les conseils municipaux un peu tièdes ou récalcitrants.

    La Cour des comptes évoque dans son rapport les doutes qui se sont emparés des autorités britanniques, qui feraient depuis deux ans machine arrière, après avoir installé massivement des caméras à tous les coins de rues. Les budgets investis sont colossaux. Ils ont siphonné une grande partie des fonds réservés à la sécurité, sans apporter la preuve de leur bon emploi.

    On a pu lire encore récemment un article paru dans 20 Minutes (pas une presse franchement gauchiste) sous le titre "Une caméra n'empêche pas d'être un voleur". On ne pouvait dire mieux nous-mêmes...

  • Une nouvelle station Autolib' dans le quartier

    paris,autolib,9e,TurgotAux riverains de la place Turgot, la mairie du 9e annonce que le bas de la rue Turgot accueillera bientôt une station pour les petites voitures électriques de Bolloré.

    Du 15 mars au 27 avril, des palissades neutraliseront une longueur de trottoir le long de l'immeuble situé au 4 rue Turgot. Il semble que le stationnement des deux roues soit conservé, au-dessus ou au-dessous... Nous attendons la confirmation.

  • Vivre ici : pendant deux jours encore à la mairie du 10e

    Jusqu'au 16 mars 2012
    Hall de la mairie du 10e
    72, rue du Faubourg Saint Martin

    Depuis 2004, la photographe Mehrak et les deux journalistes Marie Bonnard et Anne Belot ont suivi au quotidien vingt-trois femmes d'origines culturelles diverses. Installées en France depuis quarante ans ou à peine trois semaines, issues de tous les milieux sociaux, ces vingt-trois femmes immigrées retracent le parcours de leur intégration. A travers le récit de leur vie, ce travail documentaire pose la question de la place qu'ont pu trouver ces femmes en France.

    La photographe Mehrak, d'origine iranienne, est à l'initiative du projet. Exilée en France depuis son adolescence, elle a eu envie de montrer l'immigration telle qu'elle l'a vécue. Son projet trouve rapidement le soutien de Catherine Baduel de l'association Les Yeux de la Terre et, en 2006, son travail auprès des femmes immigrées donne lieu à une exposition intitulée « Le pari de l'enracinement » au Musée de l'Homme.

  • Toute comparaison n'est pas interdite...

    Nous sommes entrés très sérieusement en campagne, personne ne peut désormais l'ignorer. Toutefois, sur ce blog, nous nous efforçons de ne pas traiter sous l'angle politique les problèmes et les événements que nous relatons. C'est pourquoi nous prenons de la distance et avons choisi de vous proposer une vidéo  - qui a eu un succès non négligeable, quelque 275 000 personnes l'ont déjà vue - qui traite de la crise, celle dont on nous parle dans les médias, avec la dette, les taxes, les impôts supplémentaires, les fuites fiscales, la répartition inégale de la pression fiscale, la redistribution défaillante des richesses grâce à l'impôt, etc.
    Nous avons aussi choisi l'exotisme. Mais pas les Seychelles, non, la Belgique. Ainsi nous sommes à l'étranger : nous respectons donc une certaine distance avec les faits et les habitudes françaises. Pourtant, chacun pourra repérer des coutumes qui ne sont pas totalement étrangères aux Français. Les astuces légales pour échapper à l'impôt, les "niches" fiscales dont le nombre n'a cessé de croître au fil du temps, les grands du CAC 40 qui échappent à l'impôt sur les sociétés malgré des profits impressionnants (à l'heure de l'essence chère, se souvenir de Total et de son PDG, Christophe de Margerie, qui a finalement annoncé qu'il renoncerait au bénéfice mondial consolidé... à la suite de l'annonce dans la presse l'année dernière que son groupe ne payait pas d'impôt sur les sociétés en France.)

    La vidéo dure 15 minutes, elle est en français et en flamand, sous-titré, - toujours pour l'exotisme - elle met en scène des journalistes, des professeurs d'université, un fonctionnaire du ministère des finances belge qui enquête... Elle est réalisée dans le cadre d'une campagne de sensibilisation en faveur d'une plus juste fiscalité et s'intitule dans le texte "De Fortuinjagers", un clin d'oeil au "Ghostbusters" des années 1980.  
    Elle a été diffusée sur le blog de Paul Jorion en novembre dernier.
    Ne cherchez pas un rapport direct avec Barbès, ou alors peut-être une façon différence de s'interroger sur les misères qui s'invitent dans nos rues, sur nos marchés, dans nos transports en commun.

  • Demain ---> Conseil de quartier GOUTTE D OR CHATEAU ROUGE

    Paris,18e,conseil-de-quartier,culture

    Nous attirons votre attention sur le changement du lieu de rencontre ! Le conseil de quartier se réunira à l'école polyvalente située au 49bis, rue de la Goutte d'Or, à 19 heures.

  • Aménagements de voirie aux abords du Louxor: la suite...

    Nous l'avions évoquée dans notre article du 7 février dernier, la 2e réunion sur l'aménagement des abords du Louxor s'est bien tenue le 7 mars à la mairie du 10e arrondissement avec les mêmes protagonistes, à savoir Emmanuel Berthelot, responsable de la section territoriale de voirie du 10e, Fanny Cohen, de la Mission cinéma de la Ville de Paris, l'élue du 10e chargée de la voirie, Elise Fajgeles, Xavier Simonin du cabinet de Rémi Féraud, Elisabeth Carteron pour Action Barbès.

    paris,10e,voirie,cinéma,pistes-cyclables,magenta,bd-de-la-chapelleRectifions tout d'abord l'information que nous écrivions à propos du kiosque à journaux de Barbès mercredi dernier à la fin de notre article. Nous avions discuté tout récemment avec le kiosquier qui nous faisait part de sa lassitude mais aussi de la baisse de son chiffre d'affaires et à la possible fermeture du kiosque après son départ qu'il envisageait en fin d'année. Or, renseignement pris par la mairie, ce kiosque est placé à la 18e place en terme de vente (les ventes seraient stables selon les statistiques), donc une place plus qu'honorable. Il a une position stratégique. Il n'est donc pas question de le fermer et trouver un repreneur ne semble pas faire souci.

    Quel calendrier pour les futurs aménagements?

    Evidemment, Fanny Cohen l'a répété, il faut que tout soit prêt pour l'ouverture du Louxor. Les travaux du futur cinéma se termineront à la fin de l'année; suivra la période de réception des travaux et la levée des réserves. On peut raisonnablement estimer que les cinéphiles franchiront les portes en avril 2013. Il s'agit pourtant de trouver des financements pour réaliser ces travaux alors que les budgets 2013 sont déjà tous actés et affectés. Heureusement il existe à l'Hôtel de Ville une enveloppe budgétaire dite Voirie Primaire disponible pour certains axes, et oh miracle ! les boulevards de Magenta et de La Chapelle en font partie...

    Quels sont les travaux nécessaires ?

    Boulevard de La Chapelle

    - L'élargissement du trottoir à 2,25m le long de la station de métro, au sud, à l'identique du côté 18e, semble décidé.

    paris,10e,voirie,cinéma,pistes-cyclables,magenta,bd-de-la-chapelleSi nous sommes satisfaits d'obtenir enfin un trottoir digne de ce nom, c'est à dire un espace de déambulation piétonne, nous avons cependant alerté nos interlocuteurs sur l'occupation de tout espace disponible aux abords de la station de métro Barbès Rochehcouart. En effet les jours de marché (mercredi et samedi) les ventes illicites gagnent du terrain et entourent désormais le kiosque. Pour autant, on ne peut pas rejeter ces améliorations pour les piétons ; il reste à souhaiter que la situation ne soit pas toujours celle-là.

    - Le stationnement sera  maintenu et il restera une voie de circulation. Nous avons demandé qu'une aire de stationnement pour les vélos soit envisagée, car il n'en existe aucune à proximité : avis favorable. E. Berthelot prendra contact avec la boucherie au 47 pour définir l'emplacement d'une éventuelle zone de livraison.

    images?q=tbn:ANd9GcRBT6pDnU_qYE0_gyri4hYnfcL_k0354B3_En1m7F9XGd9bMuPmEg- La file d'attente pour le cinéma sera située de ce côté, ainsi que les sorties des deux plus grandes salles. On ajoutera des barrières en croix de Saint-André le long du trottoir pour sécuriser à la fois la présence des files de specateurs et le passage des piétons, allant ou revenant du marché, par exemple.

    Et côté Magenta?

    Situation un peu plus compliquée. La sortie de la petite salle est prévue de ce côté-ci.

    La discussion s'est engagée sur la piste cyclable dont nous demandons qu'elle soit maintenue dans le couloir bus entre le n°164 et le carrefour, comme actuellement, pour éviter les conflits avec les piétons très nombreux à cet endroit. Nous avions avancé les mêmes arguments pour le boulevard Barbès et obtenu cette transition, assez réussie, entre trottoir et chaussée. Emmanuel Berthelot a opposé  la cohérence du projet Magenta avec le bus en site propre qui ne serait  plus respectée. Le séparateur qui protège le couloir de bus devrait alors être enlevé.

    Nous avons réagi avec scepticisme devant l'argument : Pourquoi donc privilégier cette cohérence théorique au détriment des déplacements des piétons ? Cette question n'est pas tranchée. Il faudra faire remonter la question au niveau de la Direction de la voirie (le PC Lutèce), voir avec la Préfecture de police et la RATP. Elise Fajgeles pense également qu'on peut remettre en cause cette cohérence avec l'élément nouveau qu'est l'ouverture du cinéma. Il nous semble que le dossier a des chances d'aboutir.

    En ce qui concerne déplacement de l'arrêt de bus, nous n'avons pas de réponse pour le moment. E. Berthelot, une fois de plus, prône le statu quo, car il craint qu'on casse l'intermodalité avec la station. L'intermodalité ? C'est passer du métro au bus, ou l'inverse... On peut sourire, car il s'agit de repousser l'arrêt de quelques mètres. Il faudra aussi consulter la RATP, et tenir compte des normes PMR (personnes à mobilité réduite), ce qui se traduit par un dispositif adapté à la descente et à la montée des personnes grâce à la plateforme escamotable des bus. Tout à fait possible au niveau du n°164.

    Nous essaierons de suivre le dossier car nous ne nous cachons pas que les éléments techniques et financiers pèseront dans les décisions que prendront les responsables.

  • Ce soir conseil d'arrondissement dans le 18e

    En direct et en vidéo... si vous le souhaitez !

    document?id=5&id_attribute=52Essayez en cliquant ici : comme il est indiqué, il est probable que vous voyiez pendant quelques secondes des visages déformés, les élus n'apparaîtront pas sous leurs plus beaux visages, mais le flux devrait se stabiliser et la vue devenir plus normale.

    Un conseil d'arrondissement, comme tout conseil municipal, est ouvert au public, mais seuls les élus débattent et votent des projets.

    L'ordre du jour du conseil : .

  • Un concert de l'harmonie des gardiens de la paix pour les élèves de CM1-CM2 des 9e et 10e

    C'est un concert d'après midi qui ne peut pas convenir à tout le monde, certes, mais il nous est agréable de vous faire part d'une prestation de la police nationale qui ne relève pas de la sécurité, pour une fois.

    Dans le cadre des prestations musicales citoyennes données à l’intention des élèves de CM1 et CM2 de la Capitale, l’harmonie des gardiens de la paix de la préfecture de police se produira lundi 12 mars, donc aujourd'hui, à 14h30 au Théâtre de Paris situé 15, rue Blanche dans le 9e arrondissement.

    Organisé conjointement par la mission de prévention et de communication (MPC) du commissariat du 9e arrondissement et l’inspection d’académie, ce concert rassemblera 930 élèves des établissements des 9e et 10e arrondissements et visera à présenter de manière interactive des notions civiques : la loi et son respect, les symboles (le drapeau, l'hymne), la devise de la République.

    Ces notions seront évoquées en respectant un mode chronologique qui part de la royauté pour aboutir à la seconde guerre mondiale, illustrées par des thèmes musicaux (les Symphonies pour les soupers du Roy de Delalande, l’Offrande à la Liberté de Gossec, le Père la Victoire de Louis Ganne, le chant de la Libération). La seconde partie permettra aux enfants d'entendre un concert éclectique constitué de différentes pièces du répertoire cinématographique (Paris en colère de Maurice Jarre, les Aventuriers de l’Arche perdue de John Williams, Obélix samba de Gérard Calvi…).