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La mairie de Paris a mis en place dans plusieurs quartiers de Paris l’opération "Paris Respire" qui donne la possibilité aux piétons, rollers, cyclistes de circuler librement sur des voies normalement réservées aux automobilistes, les dimanches et jours fériés. Durant ces fermetures à la circulation automobile, les zones demeurent accessibles aux riverains en voiture sur présentation de la carte grise à l'adresse du logement concerné (ou toute autre pièce justificative) aux policiers chargés de filtrer les accès véhicules.
Deux quartiers proches du carrefour Barbès sont concernés par cette opération : le quartier de Montmartre de 11h à 18h et le quartier Trudaine de 14h à 18h, toute l'année (de 14h à 19h en été), depuis septembre 2012.
La crise économique et sociale, la montée de l’individualisme et bien d’autres facteurs exacerbent les tensions au sein de notre société à tel point que des propos inacceptables ont été prononcés, et on sait qu’après les propos, ce sont les actes qui suivent.
Le rejet de l’autre, sous quelque forme que ce soit, racisme, xénophobie, antisémitisme, islamophobie, sexisme, homophobie, …. c'est-à-dire le rejet de la différence, est incompatible avec la République. Son expression, mais aussi hélas sa mise en pratique, sont une régression de la société.
Après les violentes attaques contre Christiane Taubira et certains propos « décomplexés » d’hommes politiques toujours prêts à caresser l’électeur dans le sens du poil, une réaction commence à poindre et Action Barbès, association citoyenne très vigilante au respect des personnes et des différences, ne pouvait pas ne pas s’en faire l’écho.
La Marche des Républicains a été initiée par un groupe de jeunes gens et jeunes filles pour enfin dire que toute cette haine qui se déverse doit cesser. L’initiative nous parait heureuse, même si quelques esprits chagrins y voient une tentative de récupération politique, notamment par le Parti Socialiste. L’important ici est le fond : oui nous devons défendre ce qui fait la République « Liberté, Egalité, Fraternité ». Cette fraternité ne doit pas être vidée de son sens. La Marche des Républicains appelle à une marche pour la défendre le Dimanche 8 Décembre. Il faut y aller nombreux.
Une exposition contre le racisme à la mairie du 10e
Du 9 au 13 décembre, une exposition intitulée L’invention du sauvage, les « Zoos humains » sera présentée en mairie du 10e arrondissement.
Dans ce cadre, M. Rémi Féraud, Maire du 10e arrondissement, et M. Alain Lhostis, Conseiller de Paris, Conseiller du 10e arrondissement chargé de la Politique de la Ville, vous convient à deux événements :
Le vernissage de l’exposition le lundi 9 décembre à 17h30 dans le hall de la mairie du 10e arrondissement. En présence de Lilian Thuram, Président de la Fondation Éducation contre le racisme, et de Pascal Blanchard, historien, chercheur associé au CNRS, et codirecteur du Groupe de recherche ACHAC.
(cliquer sur l'image ci-dessous pour imprimer l'invitation)
Une rencontre-débat sur L’invention du sauvage, les « Zoos humains », une dimension ignorée de l’histoire coloniale française, le mercredi 11 décembre à 18h30 à la salle des fêtes de la mairie. Avec Alain Ruscio, historien, auteur de Le Credo de l’homme blanc. Regards coloniaux français, XIXe - XXe siècles.
Renseignements et inscriptions au 01 53 72 10 40 ou à manuel.blasco@paris.fr
Il y a juste 30 ans... la marche pour l'égalité et contre le racisme
L'ambition était de montrer qu'une société moderne ne peut pas exclure l'autre. Avant l'arrivée à Paris du 3 décembre, une arrivée en nombre parce que la marche avait réveillé les esprits, il y avait eu les déclarations d'une poignée de personnes aux idées claires et généreuses, décidées à inverser la donne, à montrer le danger du racisme ambiant, et notamment la prise de parole du père Christian Delorme, très actif à l'époque parmi les jeunes des Minguettes, près de Lyon. Voici deux vidéos du site de l'INA.fr. La première est une interview du père Delorme en juin 1983, ses propos trouvent encore de l'écho dans les temps présents ; dans la seconde où on le retrouve également, la marche a commencé et déjà dépassé Valence, elle passe par Chambéry.
Désolé, pour les 20 secondes de publicité, on ne peut plus y couper...
Oui, vous avez raison ! Le chantier des ex-magasins Vano ne bouge pas beaucoup depuis cet été.
Inquiets que le projet de brasserie ne voie pas le jour, vous êtes nombreux à nous interpeller sur les réseaux sociaux, sur le blog et dans la rue pour savoir ce qui se passe. Nous sommes allés chercher l'information à la source, à plusieurs sources même.
En juin 2011, l'incendie de Vano a ravagé une construction sise sur deux parcelles : celle située à l'angle des boulevards Barbès et de la Chapelle appartient à un propriétaire qui a fait affaire avec le futur restaurateur ou cafetier, Monsieur Moussié; l'autre parcelle qui enserre la première, car elle a une ouverture sur chacun des boulevards, est la propriété d'un investisseur bailleur, qui a conclu un bail de location avec Foot Locker pour l'ouverture d'un magasin de chaussures de sports.
La reconstruction des bâtiments devait avoir lieu à l'identique, puisque son coût était pris en charge par les compagnies d'assurance. (nous le disions déjà le 8 septembre ici même) Toutefois une demande modificatrice du permis de construire a été faite au cours de l'été, pour la parcelle d'angle, celle de la brasserie donc, et le délai court depuis lors jusqu'à la réponse de l'administration. 6 mois est le délai minimum. Cela nous amène à la mi-janvier.
Pourquoi dans ce cas, ne pas poursuivre le reste du chantier ?
La réponse nous vient de l'élue du 18e qui a toujours été notre interlocutrice attentive : les deux propriétaires se sont entendus pour confier la reconstruction à la même entreprise, qui pour des raisons de simplification et de cohérence économique préfère mener les deux chantiers concomitamment.
Ne nous inquiétons pas. Tout devrait reprendre bientôt. Sauf intempéries... bien sûr.
Une de nos adhérentes raconte sa visite à l'ICI, l'Institut des cultures d'Islam, le premier jour de l'ouverture, le 28 novembre. En venant plus tard dans la soirée, elle a eu plus de jugeote que nous, qui, notre carton d'invitation en main à 15h30, avons perdu patience dans la longue file d'attente devant l'entrée, quand les premières gouttes sont tombées. Nous irons voir plus tard. Merci à elle pour les photos qui donnent envie.
"Il est 19 heures lorsque je m’approche de l’ICI. Sur le trottoir d’en face, une quinquagénaire fume goulûment une cigarette tout en cherchant des yeux – semble-t-il – une âme charitable prête à partager sa mauvaise humeur. Mon regard croise le sien : « J’aurais préféré une bibliothèque, au moins ç’aurait été pour nous ! Mais ça, l’islam, c’est pas pour nous ! » Je hasarde quelques phrases pour encourager cette habitante malheureuse à découvrir l’expo de l’ICI – « c’est pour tout le monde ». Je récolte un refus rageur et pénètre dans le hall de l’ICI.
La Haute Autorité de Santé (HAS), autorité publique indépendante, a publié le 24 Juillet dernier un avis à propos du projet de Décret gouvernemental mettant en place les salles de consommation à moindre risque (SCMR).
Bien sûr, depuis l’avis émis par le Conseil d’Etat, les commentaires et recommandations de la HAS ne sont plus d’actualité puisqu’il faudra passer par une Loi. Il n’est néanmoins pas inintéressant de lire ce court document qui explique, voire justifie, la mise en place d’une SCMR dans le cadre de la politique de prévention des risques.
On peut y lire notamment : « L’expérimentation sur les salles de consommation à moindre risque s’inscrit dans le cadre général de la politique de réduction des risques, menée en France depuis 1994, avec des résultats très satisfaisants … » mais aussi « Les expériences internationales montrent également l’intérêt de prévoir au sein de ces salles d’injection des possibilités de prévention, de dépistage, voire de vaccination. »
Au-delà des polémiques et des postures idéologiques, il est nécessaire de lire ce document qui contribue, par ses recommandations, à mieux comprendre un tel projet et aussi à faire en sorte que toutes les garanties soient données pour qu’il se fasse dans de bonnes conditions pour tout le monde.
Cliquer sur l'image pour télécharger le document en PDF
Et c'est avec plaisir que nous avons entendu cette semaine le Président de la République réaffirmer sa volonté de réaliser ce qu'il nomme "des projets de salles d'accompagnement à l'injection" précédés de la nécessaire mise à jour du cadre législatif en la matière.
Et si la Goutte d’Or n’était pas tout à fait à l’image que beaucoup s’en font ? Et si derrière sa Zone de Sécurité Prioritaire, son marché des biffins, son carrefour Barbès avec trafics en tout genre se cachait une autre Goutte d’Or, loin de la caricature que certains en font souvent ?
C’est un article paru dans « The New York Times Style Magazine » présentant différents lieux du quartier qui nous fait connaître autre chose. Loin de nous de tomber dans l’angélisme et de voir en la Goutte d’Or un autre Saint Germain des Prés, de nier les problèmes qui existent, mais ce que dit ce magazine est vrai. Il y a des endroits hors schémas convenus et l’apparition de projets nouveaux comme l’Institut des Cultures de l’Islam ou le projet studio 360° d’installation d’un label musical rue Léon en sont les preuves les plus récentes.
Parmi ces endroits, il y a la librairie Chez les libraires associésrue Pierre l’Ermite, à deux pas de l’église Saint Bernard. Une librairie atypique, cachée derrière une porte cochère, mais qui n’est pas réservée aux initiés.
La ballade urbaine à laquelle nous vous convions étant déjà complète, nous vous proposons de partir ce week-end à la découverte des « Boers », appelation qui désigne l'unité de la Préfecture de Police de Paris en charge du contrôle des taxis et des transports de personnes .
Ce mot « Boers », d'origine russe, provient de la déformation de l'argot français « bourres » que certains « Russes blancs » émigrés en France et devenus cochers employaient pour désigner les policiers. Ce terme fut adopté par cette "police des taxis" lors de sa création en 1938.
La Préfecture de Police a mis en ligne une vidéo présentant son activité Taxi, que vous pouvez visionner en cliquant ici.
A l'occasion des 75 ans des Boers, se tient ce week-end la 1ère exposition (entrée libre et gratuite) retraçant leur histoire sur l'Ile de la Cité au coeur de Paris: d'une part une exposition de véhicules taxis de toutes les époques (dont un exemplaire des taxis de la Marne, un vélo-taxi et une Renault 4 CV "Pie") en dehors des murs de la préfecture de police place Louis Lépine et, d'autre part une exposition photographique dans la salle des 167 policiers morts pour la Libération de Paris, 3 rue de Lutèce.
N'hésitez pas car cette exposition est unique et éphémère (jusqu'à dimanche seulement)!
Cliquez ici pour télécharger la plaquette de l'exposition!
Dans le bâtiment, des signes évidents de préparatifs : un mobilier encore épars, des bâches en plastique au sol, des affiches attendant d’être accrochées… Dans une semaine exactement, ce sera l’inauguration de l’ICI Goutte d’Or, au 56 rue Stephenson. Il est 19 heures mais plusieurs collaborateurs de l’ICI sont encore à pied d’œuvre. « Tout sera prêt à temps », insiste Elsa Jacquemin, la directrice générale de l’institution depuis avril 2013. Cette avocate de profession était jusque-là directrice de cabinet du Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, et a également occupé le poste de déléguée adjointe aux relations internationales de la ville de Paris.
L’arrivée d’Elsa Jacquemin marque un « changement d’échelle » de l’ICI. L’équipe de l’établissement s’est étoffée : une directrice artistique, Zeynep Morali, l’ancienne responsable du centre d’art contemporain Depo d’Istanbul, a été nommée ; un poste supplémentaire de relation avec les publics a été confié à Blanca Perez. Le conseil d’administration accueille de son côté de nouveaux partenaires extérieurs, tels que le Bal, le Louvre et la Fédération internationale des droits de l’homme.
Une fois n'est pas coutume, c'est le maire du 10e — le candidat, devrait-on dire — , Rémi Féraud qui a demandé à voir Action Barbès ce mercredi 20 novembre. Une délégation de 4 membres du conseil d'administration a donc été reçue dans le local PS du passage Brady, campagne municipale oblige. La démarche était légitime puisqu'il s'agissait de répondre de façon un peu officielle à notre opération cartes postales sur l'aménagement des abords de la Gare de l'Est. Voir nos articles du 14 septembre et du 20 septembre.
Nous ne reviendrons pas sur le détail des aménagements déjà réalisés dans le secteur par l'équipe municipale au cours de cette mandature (2008-2014), car ils ont été rappelés en réponse à notre voeu lors du conseil d'arrondissement du 7 octobre dernier.(voir notre article du 31 octobre)
Parlons plutôt de ce qui est nouveau
La volonté de mettre en oeuvre la liaison entre les gares parisiennes affichée par Anne Hidalgo s'est trouvée étendue à la rive droite et pourrait bénéficier à nos deux gares du 10e.
Nous approuvons ! D'autant que la rue d'Alsace, orpheline de son projet de balcon vert, pourrait en retirer un éclairage supplémentaire, bienvenu et réclamé par une grande majorité des habitants et des commerçants de cette voie et de la rue des 2 gares.
Cela est bien mais il faut aller plus loin.
Nous insistons sur la nécessité de structurer de façon rationnelle et sécurisante l'immense espace qui fait face à la Gare de l'Est, cette partie du boulevard de Strasbourg et des rues adjacentes, où stationnent d'innombrables autobus de la RATP, pas toujours en ordre aux heures de pointe, et où circulent des flux rapides d'automobilistes, pressés à certaines heures de sortir des encombrements.
Nous souhaitons vivement que soient remis à jour les travaux du groupe de 60 personnes, habitants, conseils de quartier et associations, qui avaient planché pendant des mois sur un projet très complet sur les abords de la Gare de l'Est. Il faudra bien sûr intégrer les changements comme le square Madeleine Braun, réalisé entre temps.
Annoncer la relance de la commission extra municipale des déplacements (CEMD) serait un signal fort de l'équipe municipale. Rappelons que cet espace de concertation avait existé pour le projet Magenta et plus tard pour la mise en place du Mobilien 26, rue La Fayette. Elle aurait toute sa place dans la prochaine mandature, car elle permettrait un travail collectif et de fond sur les abords de la Gare de l'Est et sur la liaison inter-gares, mais constituerait également un cadre de réflexion et de concertation sur l'axe du Nord de l'arrondissement, à savoir le tronçon oublié par l'Hôtel de Ville : Barbès-Chapelle.
Comme il y a maintenant plus de douze ans, en changeant les noms, nous nous sommes entendus dire que notre interlocuteur serait désormais Eric Lejoindre, candidat à la mairie du 18e et probable successeur de Daniel Vaillant.... Loin de nous l'idée de ne pas nous rapprocher de l'actuel premier adjoint pour parler aménagement du boulevard de la Chapelle. Mais pas sans les riverains, pas sans les conseils de quartier, pas sans les élus chargés de la voirie, de l'espace public, de la sécurité, de la propreté de l'arrondissement limitrophe, nous avons nommé le 10e ! Nous ajouterons qu'il va de soi que l'accessibilité est de toute première importance et que la commission handicap saura y trouver sa place, pourvu qu'on l'y invite.
En 2001, Action Barbès s'est formée pour créer le lien nécessaire entre 9e, 10e et 18e et ne compte pas abandonner. C'est pourquoi de nouvelles commissions ad hoc se mettent en place au sein de l'association. Informez-vous et participez si le sujet vous tente.
C'est souvent le temps qui nous manque pour découvrir toutes les bonnes nouvelles que recèle la blogosphère. Ici, c'est l'endroit idéal pour vous faire partager nos trouvailles et nous ne nous en privons pas.
La découverte du jour est sortie des Blogs du Monde, celui de Anne-Sophie Novel qui a sous-titré son blog d'une façon qui nous plaît bien : "Partage d'alternatives pour mode de vie en temps de crise".
On y apprend qu'un projet piloté par des Américains — pas des multinationales pour une fois — est en gestation pour les deux ans à venir, et conduirait à l'ouverture d'un supermarché collaboratif d'un millier de mètres carrés dans le 18e, oui, notre 18e arrondissement.
Commencez par regarder cette petite vidéo à l'accent exotique qui vous dépeindra l'affaire dans ses grandes lignes :