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Action Barbès - Page 180

  • La Guimard ou le passé perdu

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    Hôtel particulier de Mlle Guimard à La Chaussée d'Antin

    Que reste t-il au juste du quartier de la Chaussée d’Antin, de celui des hôtels particuliers avec leurs salles de théâtre privées, des jardins, de la fin du 18e siècle ? C’est à un voyage dans cet univers que nous invite Guy Scarpetta à travers son roman La Guimard publié chez Gallimard. Pas uniquement dans ce quartier de la Chaussée d’Antin d’ailleurs, mais dans un monde finissant, celui des années précédant 1789.

    Il faut vraiment beaucoup d’imagination aujourd’hui pour essayer de voir ce que pouvait être la rue de la Chaussée d’Antin vers 1780. Pas mal de livres en parlent et là n’est pas l’objet de cet article. Il fut le lieu d’une vie brillante, bien sûr réservée à une minorité de grands privilégiés et c’est dans ce monde fait à la fois d’un extrême raffinement  mais aussi d’une grande violence sociale que l’auteur nous invite. Rue de la Chaussée d’Antin où Mlle Guimard avait fait construire son hôtel particulier, un des premiers du genre —architecte Ledoux, décorateur Fragonard — et qu’elle voulait voir comme un temple dédié à la danse et à sa muse, Terpsichore. Il ne reste rien de tout cela, détruit par Haussmann au 19e siècle.

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  • Les seringues dans la rue

    St Bruno 1 web.JPGIl n'est hélas pas si rare de trouver des seringues usagées dans les caniveaux, les chantiers de voirie voire même quelque fois dans les halls d'immeubles. C'est pour cette raison, et ce n'est pas la seule, que l'implantation d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR) pour les toxicomanes dans le 10e est un projet intéressant car potentiellement une solution à ce grave problème. Notre quartier n'est d'ailleurs pas le seul à souffrir de ce problème comme nous le montre ce reportage du Parisien en date du 24 Avril 2013 : Cinq nouvelles seringues trouvées à Sevran.

    Mais que faire en présence de seringues usagées ? Un petit fascicule a été publié il y a 18 mois par une association suisse et adapté au public français par le Réseau Français de Réduction des Risques et la Plate-forme Mondiale pour les SCMR notamment. Cette brochure au graphisme sympathique fournit beaucoup de réponses très concrètes. Vous pouvez la télécharger en cliquant sur sa page de couverture ci-dessous :

    qui s y frotte ne s y pique pas.JPG

    ou la consulter en ligne

  • Municipales 2014 : 9e, 10e et 18e - un point avant le dernier virage

    paris,municipales-2014La trêve des confiseurs n’a pas eu d’effet sur le front des municipales à Paris et le paysage a changé ces derniers jours, plus dans les 10e et 18e, un peu moins dans le 9e. Faisons un état des lieux arrondissement par arrondissement en notant qu’aucune liste officielle complète de candidats n’a encore été publiée à l'exception de celle de Remi Féraud dans le 10e.

    Dans le 9e, les choses sont relativement calmes. La candidate socialiste Pauline Véron continue sa campagne un peu à l’image de celle de la patronne Anne Hidalgo, sans agitation, quelques réunions thématiques et ouverture de la permanence rue Victor Massé.

    A droite, l’accord UMP-UDI-MoDem a fait un peu bouger les choses. Pas la tête de liste Delphine Burkli, très bien ancrée dans l’arrondissement, mais pour les deuxième et quatrième places de cette même liste. Rappelons que dans le cadre de cet accord, Christian Saint-Etienne (UDI) a quitté le 9e pour être candidat dans le 11e et qu’il n’y a pas ici de dissidence suite à l’accord. Jean Baptiste de Froment, un temps sur la liste en deuxième position, retiré un moment au profit d’Armand Hennon suivant quelque rumeur, a été réintroduit en seconde place ces derniers jours. Jean-Baptiste de Froment, 35 ans, Conseiller d’Etat, habite le 9e depuis 12 ans. Il est un ancien conseiller de .....

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  • Où en est Vélib’ ?

    Sur le blog « Vélib’ & Moi », la mairie de Paris publie au son du clairon les résultats 2013 de l’exploitation de Velib’. Plus de 35 millions de trajets en 2013, soit une augmentation de 40% par rapport à 2010 ! Ces chiffres impressionnants cachent quand même une réalité moins satisfaisante et que les usagers ressentent bien depuis quelques mois.

    Personne ne conteste que Vélib’ soit une bonne idée et aussi un réel succès, non seulement auprès des Parisiens mais également auprès des touristes.

    Néanmoins, les chiffres globaux mirobolants annoncés triomphalement par la Mairie de Paris sont à pondérer par ce que chacun de nous, utilisateur de Vélib’, peut constater chaque jour.

    Plan stations Velib autour de Barbes.JPG

    Plan des stations Vélib' autour de Barbès

    Le problème n°1 est la disponibilité des vélos. Disons-le tout net, aux alentours de Barbès, les stations sont le plus clair du temps vides. Du carrefour Martyrs Rochechouart au carrefour Barbès même, en passant par le haut du square d’Anvers, côté 9e, les vélos sont aux abonnés absents. Idem dans le 18e où la butte reste un obstacle quasi insurmontable pour les cyclistes, rue de Clignancourt inclus (grande station devant le Carrefour). Enfin, dans le 10e, aux alentours de Lariboisière ou face au 39, boulevard de La Chapelle, la situation n’est pas meilleure. Les raisons de ce vide restent assez mystérieuses. La régularisation du trafic par JCDecaux est sûrement en cause, la « ré-alimentation » des stations ne se faisant pas en temps réel, ce que pourtant le système de gestion devrait permettre de faire. Y aurait-il pénurie de Vélib’ ? Suivant le quotidien Le Monde, 10 000 Vélib’ sur les 28 000 mis en circulation auraient disparu. La rumeur dit que nombre de ceux-ci seraient partis en Roumanie et en Bulgarie. Allez savoir. La mairie de Paris a démenti ce chiffre de 10 000 et confirmé que 18 000 vélos étaient en circulation, quantité qu’elle estime optimale pour le service. A se demander alors pourquoi 28 000 ont été mis en service en 2007/2008 ? Quoiqu'il en soit, il semble bien que le chiffre de 9000 vélos disparus soit le plus proche de la réalité, pour un coût de 1 million d'€ suivant le magazine Challenges.

    Le problème n°2 est l’état du vélo lui-même lorsqu’il est disponible. Sous ses allures de costaud, il est clair que Vélib’ est fragile et donc pas adapté aux mauvais traitements que bon nombre d’usagers lui font subir : changement de vitesse défaillant, chaîne qui saute, selle bloquée, éclairage hors service, freins aléatoires, …. bref, trouver un Vélib’ en bon état de marche n'est pas toujours facile. Sans parler des difficultés à retirer ou remettre le Vélib' de/dans sa borne ! Émettons l’hypothèse que si au départ Vélib’ était plus solide et donc certes plus cher, nous aurions eu des vélos de meilleure qualité et la ville de Paris des frais de réparation, voire de remplacement, moins importants.

    Tout cela ne doit pas nous décourager de l’utiliser. Ce mode de transport alternatif est à la fois très bon pour la santé et très bon pour l’environnement. Mais n’avons-nous pas le droit de dire à notre ami Vélib’ ce qui ne va pas ?

     

    velo.jpg


  • Stop au stationnement illégal rue de Clignancourt

    paris,clignancourt,stationnement,police,bus85La rue de Clignancourt subit un stationnement illégal quasiment permanent qui est particu-lièrement gênant pour les riverains et pour les usagers du bus 85, avec une action insuffisante des services de police.

    En effet, dès le début de la rue Clignancourt et jusqu'à la rue Custine, il est constaté un stationnement quasi permanent dans le couloir de bus, y compris au niveau des arrêts du bus de la ligne 85 (arrêt "Clignancourt-Rochechouart" et arrêt "Muller"). Cette situation est inacceptable pour les usagers du bus et plus particulièrement pour ceux à mobilité réduite (parents avec poussette, personnes âgées, personnes handicapées, etc. habituellement regroupés sous l'abréviation PMR).

    Entre la rue Custine et la rue Marcadet, bien que le stationnement soit interdit du côté des numéros pairs, des véhicules y stationnent en permanence sur l'ensemble de la rue, y compris au niveau de l'arrêt de bus de la ligne 85 "Labat". Ce stationnement illégal se retrouve également sur les passages piétons. Notons qu'il ne s'agit pas d'un stationnement temporaire dans la majorité des cas.


    paris,clignancourt,stationnement,police,bus85     paris,clignancourt,stationnement,police,bus85










    Au vu de la présence du commissariat central du 18e dans ce tronçon de rue, il est extrêmement surprenant qu'aucune action ne soit menée pour empêcher ce stationnement abusif, notamment au niveau de l'arrêt du bus 85 "Labat" qui se trouve quasiment en face du commissariat. Devant cette tolérance, on est prêt à penser qu'une partie des véhicules en paris,clignancourt,stationnement,police,bus85infraction pourraient appartenir à des fonctionnaires de police ... (voir l'autocollant de la MGP (Mutuelle Générale de la Police) sur le pare brise d'un véhicule garé au niveau de l'arrêt de bus "Labat"!).

    Comme il est probable que cette interdiction soit liée à l'accessibilité des façades pour les véhicules des pompiers, il est d'autant plus surprenant que le commissariat ne mène aucune action pour empêcher ce station-nement abusif et encombrant.

    La même tolérance se rencontre à l'égard de nombreux cycles stationnés sur les trottoirs du quartier, pour lequel le commissariat du 18e a été saisi afin que des actions adéquates soient menées, avec une attention particulière pour le respect des arrêts de bus.

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  • Pigalle, une nouvelle donne ?

     

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    Bar branché à SoPi !

    Pigalle est à quelques encablures de Barbès et l’interaction entre les deux quartiers via le boulevard de Rochechouart est certaine. La Cigale, le Trianon, l’Elysée Montmartre ne font-ils pas le lien ? Regardons le quartier de Pigalle tel qu’il se présente aujourd’hui.

    Voilà quelques semaines que des articles publiés pour certains dans des journaux prestigieux nous parlent de ce que serait le nouveau visage de Pigalle côté 9e arrondissement : SoPi soit South Pigalle.

    Cela commence le 8 Novembre dernier avec un article paru dans la Sunday Review du très sérieux mais aussi très conservateur The New York Times qui, en présentant les changements intervenus dans le quartier, introduit l’idée que les branchés, les "hispsters", les bobos, tueraient l’esprit du lieu.  Ce qui n’a pas manqué de faire réagir Les Inrocks dans un article acide cinq jours plus tard, critique reprise, mais de façon moins brutale, par le magazine Glamour - Enfin, c'est le JDD.fr qui fait le point le 26 novembre avec un article intitulé "Pigalle, le nouveau Marais ?"

    Plus près de nous, le mensuel Georges & Lorette nous a présenté le nouvel aspect de Pigalle dans son numéro 1 d’octobre 2013 sous le titre « South Pigalle, le temple de la nuit » et a également évoqué le sujet dans son numéro 3 de décembre 2013 avec le récent élu maire de la nuit, Clément Léon R.

    Que nous disent ces journaux sur le « nouveau » Pigalle ? Que les bars dits « à hôtesses » ont quasiment tous disparu et ont été remplacés par des endroits plus « fréquentables », branchés, en clair que la prostitution qui y sévissait s’en est allée, faisant perdre, pour certains, son cachet à Pigalle.

    Sans revenir trop en arrière, l’évolution du quartier pour devenir ce qu’il est aujourd’hui a commencé il y a une vingtaine d’années.

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  • Barbès-Rochechouart

    Un sourire amusé pour commencer l'année sans s'éloigner de Barbès-Rochechouart ! 

    C'est ce que nous a proposé une de nos adhérentes qui n'ose pas dire qu'elle suit avec ferveur ce feuilleton ancré à Marseille qui aura dix ans cette année. Un record  ! et qui continue à faire les beaux scores de France 3 en début de soirée. Vous voyez de quoi il s'agit ? Non ? On vous aide. L'histoire se déroule autour de la place du Mistral, entre le café de Roland et l'hôtel de Mirta... Si vous ne voyez toujours pas, laissez tomber, vous n'êtes pas un "follower" de Plus belle la vie !  

    Loin de nous l'idée de faire l'apologie de cette série. Nous avons simplement été amusés de voir sur le torse d'un des protagonistes un T-shirt imprimé Barbès-Rochechouart, sachant que les studios d'enregistrement sont à Marseille, que l'histoire se passe à Marseille... Voyez vous-même la saisie d'écran que nous avons faite : 

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    Une question : avez-vous déjà croisé ces T-shirts imprimés du nom de notre station de métro ? Est-ce une série promotionnelle lancée par la RATP ? Si vous avez des informations, n'hésitez pas à user des commentaires.. 

  • Demain : ciné club du Louxor pour bien commencer l'année

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    7 janvier à 20H : Ciné-Club

     UNE CHAMBRE EN VILLE 

    de Jacques Demy, présenté par Fabienne Duszynski (enseignante à Lille 3 et membre du comité de rédaction de la revue Vertigo)

    Jacques Demy - France - 1982 - 1h32
    Avec Dominique Sanda, Richard Berry, Michel Piccoli, Danièle Darrieux

    Nantes, 1955. Les chantiers navals sont en grève. François Guibaud, un métallurgiste, loue une chambre dans l'appartement de Madame Langlois, une veuve qui a perdu sa particule aristocratique en épousant un bourgeois et qui noie dans l'alcool le deuil de son jeune fils, tué dans un accident de voiture. Violette, la petite amie de François, voudrait se marier avec lui, mais le jeune homme doute de ses propres sentiments. 

    « Il y a peu de films que j'ai voulus comme celui-ci. Peu de films que j'ai rêvés comme celui-ci. »
    Jacques Demy

    Pour donner envie... le reportage de Anne Caruel, D. Le Floch, V. Jonnet !

    Merci au site de Culturebox.francetvinfo à qui nous empruntons également cet extrait sur la nouvelle copie rénovée du film de Jacques Demy :

    "Couleurs passées, son des voix aigues, copies rafistolées. Les bobines en 35 millimètre des films de Jacques Demy risquaient au fil des ans de ne plus être diffusables. Ciné-Tamaris, la société qui fait vivre les films d’Agnès Varda et ceux de Jacques Demy, a donc pris les choses en main. "On est parti du négatif 35 mm de 1982 qui était en très mauvais état", explique Rosalie Varda. "Il fallait absolument qu’il soit scanné et mis sous forme de fichiers numériques". Avec l’aide d’une palette graphique, le choix des couleurs tels que Demy l’avait conçu a été retrouvé. Le son a également été restauré et respatialisé."

  • C'est la fin.....

    ...de l'année 2013 !!!

    La rédaction fait relâche, juste quelques jours. 

    Ces derniers temps, nous avons vu plein de choses vraiment exaspérantes autour de la station de métro et dans le quartier, la multiplication des coins urinoirs le long des piliers du métro, par exemple, des sacs poubelles éventrés aux quatres coins des rues, des pieds d'arbres noyés par les dernières pluies, etc, etc... mais à entendre les nouvelles ou à les lire, il y a aussi des choses plus graves dans le monde et même à côté de chez nous, donc relâche pour ces deux jours, le dernier de 2013 et le premier de 2014. Nous vous laissons profiter de vos familles, de vos amis et de vos voisins, tranquillement. C'est décidé, pas d'article qui fâche...

    On se retrouve le 6 janvier ?? 

    Bonne fin d'année à tous et à l'année prochaine en pleine forme !  

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  • Des livres à portée de main

    Localisez d'un clic le livre que vous cherchez 

    L’association Paris Librairies a justement mis en place un site internet qui permet de visualiser les stocks de 60 librairies parisiennes. Il suffit de saisir le titre recherché dans le moteur de recherche.

    A priori ce n'est pas plus compliqué que d'acheter un livre sur amazon, et en plus, vous avez le plaisir de parler avec une "vraie" personne : un libraire ! 

    paris,culture,libraires

    A vous de jouer !!

  • Salle d'injection médicalisée : où en sommes nous ?

    L'évolution du projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR) prévu au 39 boulevard de La Chapelle semble aujourd'hui extrêmement ralentie, si ce n'est au point mort.
     
    L'avis négatif du Conseil d'Etat à propos du projet de Décret du gouvernement qui aurait permis une ouverture rapide de cette salle a, semble t-il, sonné le coup d'arrêt du projet. En effet, dans la foulée de cet avis négatif (rappelons que les avis du Conseil d'Etat au gouvernement ne sont pas rendus publics), la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a admis qu'au préalable il fallait modifier la Loi de 1970, tout en réaffirmant, pour la forme, la volonté du gouvernement de mener à bien ce projet, volonté réitérée par le Président de la République le 1er décembre dernier.
     
    Las. L'Assemblée Nationale ne l'a pas entendu de cette oreille et avant de légiférer sur la question, elle a confié aux députés Laurent Marcangeli (UMP) et Anne-Yvonne Le Dain (PS) une mission d'évaluation des politiques publiques concernant l'usage de substances illicites. Les deux députés devront remettre leur rapport en septembre 2014.
     
    Il ne faut pas être grand clerc pour voir que le gouvernement ne va pas se précipiter pour modifier la Loi de 1970 et va attendre que cette mission d’évaluation ait rendu ses conclusions.
     
    Nous l'avons déjà dit sur ce blog : aujourd'hui, le projet de SCMR boulevard de La Chapelle et plus généralement toute la politique de prévention des risques liés à la toxicomanie sont une question de volonté politique. Les déclarations des uns ou des autres, voire même les engagements comme celui de Mme Hidalgo, candidate à la mairie de Paris, de réaliser le projet à Paris, ne semblent là que pour sauver la face. C'est l'agenda politique qui décidera et sur ce point, il y a toutes les raisons d'être assez pessimiste car, dès 2015 il y les élections régionales puis viendra le grand raout des présidentielles/législatives. Dans ce contexte là, il y a de fortes chances que le sujet soit, hélas, renvoyé aux calendes grecques.
     
     
    Par ailleurs, nous vous proposons de regarder ce débat qui s'est tenu sur iTélé en octobre et qui ne manque pas d'intérêt.
     
     
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  • Bars du quartier Clignancourt : pour une cohabitation harmonieuse avec les riverains

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    Le quartier Clignancourt dispose d'une vie nocturne animée en raison de la présence de plusieurs bars ouverts la journée et la nuit, notamment au carrefour des rues de Clignancourt-Ramey (Au clair de Lune -ci-dessous-, le Troquet -ci-dessus-, la choppe du Château Rouge), rue Muller (Rosie, Au soleil de la Butte, le Blue) et rue de Clignancourt (Le café du Commerce, l'Escale). Comme l'indiquait le journal "Le 18e du mois" de septembre 2013 (titré "Bars branchés aux flancs de la Butte"), ces bars attirent depuis quelques années une clientèle extérieure au quartier avec une animation importante presque tous les soirs jusqu'à 2 h ( et même 5 h pour le Soleil de la Butte le week end). Toutefois, contrairement à l'image un peu trop idyllique qu'en donnait l'article du 18e du mois, cette situation pose de nombreux problèmes. 

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    En effet, victimes de leurs succès et de l'augmentation des nuisances induites (bruit, occupation de la totalité du trottoir, saletés, extension non contrôlée des terrasses sur les trottoirs élargis suite au nouvel aménagement du carrefour, etc...), ces bars voient apparaître une contestation de plus en plus importante de riverains. En particulier, un collectif de riverains des rues Muller, Clignancourt et Ramey a lancé une pétition en janvier 2013 http://clignancourtrameymuller.blogspot.fr et a obtenu qu'une réunion de médiation soit organisée en juin 2013 par la mairie du 18e entre les gérants des établissements et les riverains.

    Manifestement, cette médiation ne semble pas avoir abouti à une solution satisfaisante. En effet, en réponse aux nombreuses réclamations sur ce sujet exprimées lors du dernier conseil du quartier Montmartre du 11 décembre 2013, le commissaire du 18e, Nelson Bouard, a informé que des procédures de fermetures administratives avaient été mises en oeuvre (fermeture début décembre pour une période de 10 jours du Clair de lune et du Rosie notamment). Le commissaire a précisé qu'une fermeture administrative n'est sollicitée qu'en dernier ressort lorsque toutes les autres options, et notamment la médiation, ont échouées. Laissant entendre que certains gérants ne voulaient pas faire d'effort, le commissaire a affirmé qu'il était prêt à multiplier les procédures de fermetures administratives, en prévoyant des périodes plus importantes que 10 jours. 

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    Autant il est souhaitable que des actions soient menées pour réduire les nuisances et permettre une activité respectueuse des riverains, autant il serait dommage que ces bars, qui apportent une animation bienvenue dans le quartier, soient contraints de fermer. Il serait ainsi intéressant que la Mairie du 18e mène une démarche spécifique plus poussée sur ce sujet, en accompagnant éventuellement la mise en oeuvre d'une charte partagée entre les riverains et les bars, comme cela a été proposé lors du dernier conseil de quartier, en prenant exemple sur les actions menées dans des quartiers parisiens avec des difficultés similaires (quartier Oberkampf, quartier Bastille, etc..). Interrogée à ce propos, Myriam El Khomri, adjointe au maire chargée de la prévention et de la sécurité, a indiqué que la mairie envisageait tout d'abord de faire intervenir le dispositif des "Pierrots de la Nuit" dans le quartier. Cette démarche peut être intéressante mais il est probablement nécessaire d'envisager une action plus ambitieuse dès à présent.

    NB : Un nouveau bar vient d'ouvrir au 3, rue Ramey : l'Attrape Coeurs. A noter que probablement pour limiter les nuisances, il s'est équipé d'un fumoir! Par ailleurs, vous noterez que nos photos ont été faites de jour et que l'affluence est autrement plus présente à la nuit tombée...