Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Paris - Page 74

  • Rénovation de la station Château Rouge: les travaux commencent

    Une réunion publique a eu lieu le jeudi 16 avril 2015 à la mairie du 18e pour informer de l'avancement de l'opération de rénovation de la station Château Rouge, en lien avec le démarrage prochain des travaux. La RATP a ainsi réalisé une présentation globale de l'opération prévue, qui dans l'ensemble, reprenait les informations déjà données au comité de suivi du 19 novembre 2014. (Lire notre article sur le sujet ici)

    Présentation qui a permis de confirmer le calendrier présenté lors de la réunion de suivi.

    Lire la suite

  • Travailler avec l'Atelier parisien d'urbanisme, l'Apur.

    Vous connaissez tous maintenant notre dossier phare du moment, qui risque de nous occuper encore de longs mois... la Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad. Pour les « oublieux », voir notre article de présentation et les suivants, grâce à ce lien : promenade urbaine.

    Depuis novembre dernier, nous avons suivi le rythme choisi par l'Apur, qui, à la demande du Secrétariat de l'Hôtel de Ville, s'est emparé énergiquement du sujet avec un calendrier qui a été respecté à la lettre, à savoir :

    Calendrier

    • 13 janvier 2015 : marche exploratoire et premier atelier (diagnostic prospectif)

    • 16 février 2015 : second atelier (premiers principes d’aménagement)

    • 16-mars 2015 : troisième atelier (usages et usagers)

    • 10 avril 2015 : COPIL (restitution des ateliers )

    Nous avons reçu il y a quelques jours le document de synthèse des travaux, un document de travail, qui comprend des propositions d'actions de court terme, et des pistes d'actions à plus long terme qui demanderont des études complémentaires.

    Travailler avec l'Apur demande de la concentration et une bonne connaissance du terrain et de la situation. L'Apur a innové pour ce dossier et pris le parti de la concertation, peut-être pas encore assez large à notre avis, mais nous avançons sur ce terrain. Nous ne voulions donc pas passer pour des amateurs... La création de notre commission a permis de réunir une quinzaine de personnes, impliquées dans la rénovation, connaissant bien le quartier, de Barbès au Canal Saint-Martin, et ouvertes à la réflexion. Et cela à plusieurs reprises, pour préparer les ateliers avec l'Apur et pour débriefer. 

    Nous n'avions pas la prétention de faire un diagnostic ou un état des lieux, ni de transmettre un projet clé en main, qui de surcroît n'aurait eu aucune chance d'être validé tel quel. Mais, par notre expérience ancienne de suivi de la rénovation des autres boulevards convergeant vers Barbès (Clichy-Rochechouart, Magenta, Barbès), nous savions à quoi nous attendre et à quoi ressemblait la procédure. Les échanges au cours des réunions de notre commission ont permis d'apporter une vision de terrain, les avis locaux, les préférences, les craintes vis-à-vis de tel aménagement ou de tel autre. Rien d'exceptionnel, direz-vous, mais assez pour que ces encouragements ou ces critiques soient entendus. Nous avons rendu compte ici, dans le blog, de ces échanges et des retours après les ateliers avec l'Apur. Nous n'y revenons pas. Observons plutôt le dernier document que nous venons de recevoir et qui fait la synthèse des ateliers.

    Lire la suite

  • IDEAS BOX : une belle idée de culture et de solidarité

    Après l'inauguration à la mairie du 10e, il y a quelques jours, Idéas Box va ouvrir ses boites dès le 6 mai dans deux lieux de l'arrondissement. Alors qu'y-a-t-il dans ces fameuses boites?

    Avant de répondre à cette question, un mot sur l'origine du projet d'abord imaginé pour une population de réfugiés avec une campagne intitulée « l'urgence de lire ». D'où la nécessité de créer un outil - ici une médiathèque en kit - facile à transporter et à utiliser. Idéas Box a déjà voyagé dans de nombreux pays africains mais aussi dans des camps de réfugiés syriens et même jusqu'en Australie. 

    paris,10e,culture,solidarité,idéas box

    Dans ces 4 boites qui peuvent être installées en moins d'une demi-heure, des livres papier et numérique, une télévision avec un vidéo projecteur ( et des films!), des caméras, des jeux de société, du matériel pour les arts plastiques...

    Pour mieux comprendre, rien de tel que cette vidéo

     

    Autre vidéo intéressante :

    Dès le 6 mai et ce jusqu'à fin juin, l'Idéas Box s'installera les mercredis de 13 à 16h au jardin Villemin et les jeudis aux mêmes heures au square Alban Satragne. Une initiative gratuite pour tous.

     

  • Les migrants du boulevard de La Chapelle

    L'actualité internationale s'invite aussi à Barbès ou plus exactement à quelques pas de Barbès, à La Chapelle. Le drame des centaines de migrants morts en Méditerranée nous renvoie directement à ceux qui ont trouvé refuge sous le viaduc du métro. Suivant certains articles de presse publiés ces derniers jours, ils seraient environ 600 à Paris et concentrés en deux endroits : sur les quais de la Seine près de la bibliothèque François Mitterrand et boulevard de La Chapelle.

    Ces hommes (et quelques femmes maintenant) installés sous le viaduc attendent pour beaucoup de pouvoir se rendre en Grande Bretagne. Situation similaire à Calais dans une plus importante proportion. Et situation qu'on ne peut sûrement pas leur envier !

    Le sujet a été évoqué lors des trois réunions sur le projet de Promenade Urbaine avec le Secrétariat Général de l'Hôtel de Ville et l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR). Il a été également traité lors du Comité de Pilotage Barbès le 10 avril dernier.  La préfecture recherche actuellement des places d'hébergement d'urgence et Emmaüs a été mandaté par la Ville de Paris pour aider ces migrants dans leurs démarches, notamment s'ils souhaitent être demandeurs d'asile. Des toilettes ont  été installées, le lieu est nettoyé une fois par semaine. Les migrants reçoivent des aides pour les repas. Voilà la situation telle que nous la connaissons à ce jour.

    Nous souhaitons évidemment que des solutions décentes d'hébergement soient rapidement mises en œuvre.

    Il nous faut aussi aborder un sujet qui va certainement en fâcher certains. Pas mal de gens se plaignent de cette situation. Non pas tant pour les migrants qui, certes, font généralement  l'objet d'une remarque teintée d'empathie, mais surtout pour eux-mêmes car il est certain que la présence des migrants dans les conditions que nous connaissons est une dégradation des conditions de vie du quartier. Certains préconisent de les chasser de cet endroit, ce qui en réalité ne fait que repousser le problème un peu plus loin et ne résout rien. D'autant qu'il ne faudrait pas non plus nous exonérer trop rapidement de nos responsabilités en la matière. Ces migrants sont à la recherche de conditions de vie décentes qu'ils croient pouvoir trouver en Europe. Nous savons hélas que c'est un leurre. Eviter ces phénomènes migratoires sera difficile tant que nous n'aurons pas pris la mesure de ce qu'il faut faire dans les pays d'origine de ces migrants pour qu'ils y restent, c'est à dire tant que nous ne nous lancerons pas dans des politiques d'aide au développement efficaces. C'est la seule solution si nous voulons résoudre le problème. Hélas, nous pouvons déjà constaté que nous n'en prenons pas le chemin. Pas de réelle politique européenne d'aide au développement mais une étrange idée de détruire les bateaux des passeurs, comme si cela allait résoudre les problèmes. Pas d'efforts de la France qui a réduit de 20% en trois ans le budget de l'aide au développement.

    La misère du monde existe et est à nos portes. Nous ne pouvons pas la supprimer d'un coup de baguette magique ou en la repoussant chez les voisins. Un peu d'humanité et de responsabilité ne nuisent pas.

    oOo

    Sur le sujet, voir l'interview de Jean Christophe Rufin (à 6mn15) 

     
     
  • Propreté : revoir la com' ?

    Voici une courte vidéo — 1'58" — qui nous vient de la ville de Lille et qui ne manque pas d'humour. Au-delà de l'augmentation du montant des amendes infligées aux contrevenants, pour être efficace, ne faudrait-il pas changer de braquet au niveau de la communication de la ville ?

     

     

  • Sous le viaduc, entre Barbès et Tombouctou

    paris,Barbès,boulevard-de-la-Chapelle,marché-de-BarbèsAu doux son des tronçonneuses, nous avons effectué un aller retour sous le viaduc pour en constater l'état en compagnie du maire du 10e, Rémi Féraud, son directeur de cabinet, Xavier Simonin, et du responsable de la Section territoriale de voirie du 18e, Jean-Jacques Erlichman. 
     
    Rendez-vous devant le Louxor, 9 heures, lundi 27 avril : endroit stratégique pour observer, en perspective, le boulevard de la Chapelle, sa piste cyclable, sa voie de circulation, sa voie de stationnement, ses épingles pour stationnement de cycles et .... sa station de métro. 
     
    Nous nous préoccupions ce matin-là du côté 10e. Quand le trottoir le long de la station a été élargi il y a deux ans, les services et les édiles avaient laissé entendre qu'il serait toujours temps de faire un bilan plus tard et de changer le stationnement de côté, si cet aménagement ne donnait pas entière satisfaction. Il est un fait que l'aire de livraison côté station de métro n'est pas très utilisée par les commerçants, en particulier par le boucher, car les livreurs doivent traverser la voie de circulation. Nous l'avions signalé à l'époque. Rien n'est changé et plusieurs fois par semaine, un camion frigorifique de gros tonnage stationne à cheval sur la piste cyclable. Il n'est pas le seul, et le séparateur peut témoigner de ces chevauchements qui décalent et descellent régulièrement les blocs de granit. Monsieur Erlichman a convenu que dès les premières semaines après la réfection de la piste (peu après l'ouverture du Louxor) le séparateur en granit se disloquait déjà à plusieurs endroits. 
     
    Malheureusement, on ne nous dit pas tout du premier coup ! 
     
    Il s'avère que mettre la file de stationnement côté immeubles, soit le long de la piste cyclable, n'est possible qu'à condition de disposer d'un séparateur de 70 cm de large (au lieu de 30 cm actuellement), ce qui évite les portières ouvertes inopinément devant le nez d'un cycliste passant au même moment... Ça, nous le savions. Mais deux écueils de plus viennent contrarier notre raisonnement : 1- les pompiers doivent pouvoir déployer la grande échelle et la poser sur les façades des immeubles (comment la Voirie s'est-elle donc dégagée de cette contrainte de l'autre côté du boulevard, dans le 18e ?); 2- il manque 40 cm sur la largeur totale de la voie (entre immeubles et grilles du métro) pour respecter les normes (piste 1,50m + séparateur 0,70 m +voie circulée 3,50m, etc). Cerise sur le gâteau : on ne serait pas dans l'alignement. Le fameux alignement qui revient sans cesse et se réfère aux Architectes des Bâtiments de France (ABF) qui font très peur à la Direction de la voirie. En effet, à partir du barreau Patin le stationnement est le long du terre plein central et non du côté de Lariboisière. Mais juste avant, boulevard de Rochechouart la file de stationnement n'existe pas du tout, c'est la voie de bus qui longe les immeubles. Les ABF sont-ils vraiment un obstacle ou simplement un prétexte ? 
     
    Malgré des efforts et le souci de ne pas dépenser les deniers de la Ville mal à propos, nous avons du mal à comprendre les principes de la Voirie, qui ne tiennent pas compte des observations citoyennes, et des contraintes locales : nous avons donc des commerces sans aire de livraison adaptée, des stationnements deux-roues inoccupés parce que les cyclistes préfèrent attacher leur vélo de l'autre côté, aux barrières près du Louxor, et une piste cyclable souvent encombrée par des camions avec un séparateur à réparer trop souvent. A part cela, tout va bien !  
     
    Laissons ce tronçon... et notre déception, et continuons avec l'idée que, dès maintenant, nous devons penser à ce qui pourrait se faire dans le cadre de la "Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad", quand le tronçon Barbès-Tombouctou viendra à l'ordre du jour. Notre but est de réfléchir en amont, de repérer les failles, les dysfonctionnements récurrents, les appropriations de l'espace public non souhaitées... 
     
    Avec nos interlocuteurs, nous ne sommes pas revenus sur l'attroupement du soir sur la place Charbonnière, ni sur les campements de migrants un peu plus loin, le terre plein restant un territoire 18e et ces problèmes relevant de la Préfecture. En revanche, la gestion du marché et ses lacunes sont bien du ressort de la ville. La délégation de la ville au gestionnaire de marché doit être revue en fin d'année. L'actuelle société ne donne pas satisfaction. Sa gestion est trop laxiste, le marché en pâtit. Nous avons dénoncé à plusieurs reprises l'extension des stands vers le carrefour Tombouctou, et la présence de "volants", voire de vendeurs à la sauvette un peu partout, y compris dans l'allée centrale élargie. Nous avons aussi signalé le mauvais entretien des barrières (croix de Saint-André), rarement fermées après la tenue des marchés, et permettant ainsi le stationnement de voitures particulières sous le viaduc, de même que le vandalisme que subissent les armoires électriques, devenues dangereuses actuellement. Nous avons également rappelé notre demande d'un lieu convivial au centre du marché, qui permettrait, par ailleurs, de traverser la longue bande serrée de stands avec une poussette ou des enfants, sans devoir jouer des coudes.

    paris,barbès,boulevard-de-la-Chapelle,marché-de-Barbès

     
    Comme nous, le maire a constaté que ce territoire n'était pas propre un lundi matin comme on pouvait s'y attendre à 9h. Certes, le vent ce matin-là  avait tendance à disperser les détritus, mais les cuvettes au pied des arbres conservaient jalousement qui sa canette de Coca, qui ses débris de palette... Pas vraiment la faute du vent.
     
    Pour finir sur une touche positive, nous avons appris que le trottoir qui longe Lariboisière serait rénové en juin. Il est très dégradé, notamment à cause de la présence deux fois par semaine des camions des marchands qui sont tolérés à cheval sur la piste cyclable... faute de stationnement suffisant. Quand on vous dit qu'il faut réduire la taille du marché ! C'est d'ailleurs la même démarche qu'a entrepris le conseil de quartier Belleville Saint-Maur avec un courrier à l'adjointe chargée du Commerce, Olivia Polski. Nous suivons de près les réponses qui seront données. 
     
  • Un autre genre de Street Art

    Le street art n'est pas exclusivement du graphisme ou du tag peint à la bombe. Voyez vous-même ce mobile géant, qu'un de nos lecteurs et adhérents nous a adressé, une trouvaille récente, croisée rue de Clignancourt au cours d'une promenade : 

    CDNR8eTWAAAn80A.jpg

    Photo Jean-Raphaël Bourge

     

  • L'atelier de Ange & Dam

    Sous le règne de la bourse-plate, les artistes rencontrent des problèmes croissants pour vivre, eux qui dépendent du bon vouloir de leurs contemporains, quand ceux-ci réservent leur dépenses à l'utile et au nécessaire. On peut le comprendre. Même si cette vision est discutable... Nous n'entrerons pas ici dans le débat.

    paris,art,18e,ange&dam,sculpture,soupape-ailée,burkina-faso 

     le Rêve de la Manchote, peinture de Dominique Jaffré.

     

    paris,art,18e,ange&dam,sculpture,soupape-ailée,burkina-faso

    Une rencontre à l'automne chez les Xérographes ou à l'Echomusée, un bon moment à échanger sur leur travail, une envie d'acheter des « recyclettes », puis en début d'année les vœux à l'asso avec le « Rêve de la Manchote », pas une oeuvre de Ange & Dam, mais bien jolie ! en somme, tout un faisceau de circonstances vraiment encourageantes pour aller voir ces deux dames, vives et directes, dans leur atelier du 50 de la rue Labat, dans le 18e.

    Elles sont actuellement dans la préparation du prochain vernissage qui aura lieu le mercredi 6 mai (sur place à partir de 18 heures), suivi par l'ouverture de leur atelier les jours suivants, les 7, 8 et 9 mai de 14h à 21h. Les œuvres sont présentes sur tous les espaces disponibles de cet atelier modeste, niché dans ce que les agences immobilières aiment nommer « le village Ramey », encore qu'ici nous descendions déjà vers la rue de Clignancourt. Le 18e est fait de micro-quartiers que seuls les initiés savent repérer !

    L'accueil est très sympathique, tasse de thé à l'appui. On pousse quelques outils sur la table du fond, on s’assoit et on papote.

    paris,art,18e,ange&dam,sculpture,soupape-ailée,burkina-faso

    Nous partons au cœur de l'Afrique. ....

    Lire la suite

  • Projet Hôpital Paris Nord et restructuration Lariboisière

    paris,lariboisière,hôpitalUne première réunion d'information et de concertation organisée par l'AP-HP à propos du projet d'Hôpital Universitaire Paris Nord a eu lieu mercredi 15 avril à l'hôpital Bretonneau. Nous y sommes allés pour avoir une idée plus claire de l'impact de ce projet sur la restructuration programmée de Lariboisière.

    Un projet encore à définir

    Au stade actuel, le projet d'hôpital Paris Nord reste encore à définir. Certes des options ont été retenues. D'abord celle qu'il faut construire un hôpital neuf. La rénovation de Bichat et celle de Beaujon, outre que le coût serait supérieur à celui d'une construction neuve, présente trop de contraintes techniques et médicales. Ensuite ce projet entre dans le nécessaire rééquilibrage de l'offre de soins dans le Nord de Paris qui a été un peu délaissé ces dernières années. L'implantation exacte du nouvel établissement, qui sera un hôpital "ouvert" a dit Martin Hirsch, Directeur Général de l'AP-HP, n'est pas encore décidée. Deux sites ont été sélectionnés, l'un à Clichy, l'autre à Saint-Ouen, ce dernier ayant les faveurs de la mairie de Paris. Le projet médical lui-même n'est pas encore arrêté. L'AP-HP veut en faire un lieu d'excellence en matière de soins, de recherche et d'enseignement. Il y aura une annexe, plate forme hospitalière de santé et aussi de proximité, à Claude Bernard. Le projet, qui coûtera environ 900 millions €, sera entièrement financé sur fonds publics, un tiers venant d'une dotation de l'Etat, le reste sur fonds propres de l'AP-HP (Martin Hirsch dit qu'il investit actuellement 400 millions € par an) et par emprunt. Il n'y aura pas de partenariat public/privé, a répété plusieurs fois le Directeur Général.

    Voir la présentation faite par le Directeur Général de l'AP-HP.

    Télécharger la brochure de présentation de l'hôpital Paris Nord (ficher PDF).

    Des sujets qui fâchent

    L'auditoire était très nombreux car il s'agissait d'une toute première présentation publique et officielle du projet. Pas mal de médecins et de soignants avec en renfort des syndicalistes CGT et FO qui n'ont pas manqué de manifester un certain mécontentement.

    D'abord sur le nombre de lits. C'est un sujet classique et récurrent que le nombre de lits. Martin Hirsch affirme que les progrès de la médecine et de la technologie font que la qualité des soins n'est pas liée au nombre de lits d'un hôpital et que le développement de l'ambulatoire est une nécessité. Les syndicats répliquent que cela est un trompe-l’œil pour en fait réaliser une politique d'économies.

    Le sort de certains services comme la maternité ou les urgences (gros problème) n'est pas réglé, tout comme celui du personnel dont Martin Hirsch semble dire que sa quantité n'est en fait pas liée au nombre de lits.

    Le sujet de la proximité de l'offre de soins pour les habitants du Nord Est de Paris et du 18e arrondissement en particulier a été également abordée. Eric Lejoindre, maire du 18e, a dit qu'il serait très soucieux de cet aspect des choses en réponse à un élu communiste du 18e qui, lui, voit dans la fermeture à terme de Bichat la mort d'un hôpital de proximité.

    Disons que d'une manière générale, les syndicats ne voient pas ce projet d'un très bon œil. Certes, ils admettent la nécessité d'une modernisation mais ils constatent aussi une baisse des moyens alloués aux hôpitaux et se demandent comment un tel projet peut se faire dans ce contexte. Ils auraient préféré une rénovation des hôpitaux existants.

    Impact sur le projet Lariboisière

    Les deux projets sont à des stades bien différents. Celui de l'hôpital Paris Nord n'en est qu'à ses débuts (à en croire Martin Hirsch), alors que celui de Lariboisière semble à peu près ficelé. Le Directeur Général a fourni deux chiffres intéressants concernant ce dernier : le coût sera de 290 millions d'euros et il y aura 19% de lits en moins. Pour le reste, il est évident que Lariboisière et le nouvel hôpital Paris Nord seront organisés en fonction l'un de l'autre, ce qui ne parait pas illogique, mais il semble aussi que ces deux projets ne soient pas directement liés l'un à l'autre.

     

  • Balade dans la Goutte d'Or

    paris goutte d'orProposée par l'équipe d'animation du conseil de quartier Goutte d'or, c'est Jacky Libaud de l'association Balades aux jardins qui mènera la balade samedi 25 à 10h30, une heure raisonnable.

    Pour les amateurs de tous âges, rendez-vous devant le LCL au métro Barbès (voir photo ci-dessous) pour une visite qui se terminera au marché Dejean à Château-Rouge.

    paris goutte d'or

     

  • Amateurs de livres : appel à volontaires pour tester la nouvelle appli "Booxup"

    Vous connaissez certainement Circul'Livre : nous évoquons régulièrement cette initiative "pour partager gratuitement vos livres et vos passions". Voilà que le partage de livres fait son apparition sur la Toile, avec une nouvelle application mobile : Booxup qui s'est déjà fait remarquer par plusieurs médias (LCI, Le Point, Le Huffington Post, RTLOuest France, etc.).
     
    Nous avons en effet reçu cet appel à volontaires pour la tester. Son développeur, et notre lecteur habitant le quartier Ramey - Clignancourt, souhaite faire du 18e arrondissement un des lieux d'expérimentation de cette application. Voyons sa proposition :
     
    oOo
     
    Un nouveau projet collaboratif voit le jour dans le 18e arrondissement.
     
    Booxup est une application mobile qui permet d’afficher les livres que l’on souhaite partager avec les autres membres de la communauté de façon très simple et rapide parce que l’application sait lire les codes barres présents sur les couvertures des livres. C’est pour les lecteurs une nouvelle façon de découvrir des livres et des auteurs, mais aussi d’autres fans de livres à côté de chez eux ou à l’autre bout du monde. Lorsqu'on trouve un livre qui nous plaît, il suffit d'entrer en contact via l'application avec la personne qui le détient, et de convenir d'un rendez-vous pour se le remettre.
     
    Cette application gratuite, qui donne envie d’ouvrir les livres des autres est aujourd’hui disponible pour les téléphones Apple. Une version android est en cours de développement.
      
    L’ambition de Booxup est de créer un modèle alternatif de diffusion des livres. L’idée est venue d’un constat simple: 95 % des livres que l’on possède ne sont jamais réutilisés. En mutualisant les livres de chacun, Booxup est en passe de devenir la plus grande bibliothèque du monde. En attendant d'y arriver, ses créateurs, dont l'un d'entre eux habite rue Ramey, ont réservé au 18e arrondissement la primeur de sa communication.
     
    N'hésitez pas à imprimer et afficher dans l'entrée de votre immeuble l'affiche ci-dessous pour pouvoir prêter et emprunter encore plus de livres.

    booxup,appli,livres

    Cliquez sur l'affiche pour la télécharger

     

    oOo

     
    Booxup est également présent sur Facebook et Twitter. Pour télécharger et tester cette application, cliquez sur le logo ci-dessous :

    booxup,appli,livres

    Aussi intéressante et sympathique que soit cette initiative, n’oubliez pas qu’un des meilleurs modes de diffusion des livres reste les librairies, et il y en de a de très bonnes dans nos quartiers. C'est l'occasion pour nous de vous rappeler notre article évoquant le site "Paris Librairies" pour vous permettre d'identifier une librairie ayant le livre que vous cherchez !

     

  • Comité de pilotage Barbès : un point avant l'été

    Le dernier comité de pilotage Barbès s'est tenu le 10 avril dernier  au Secrétariat Général de l'Hôtel de Ville. Pour l'historique de ce comité et son fonctionnement, vous pouvez retrouver les informations dans notre précédent article sur sa dernière réunion en novembre 2014.

    Cette fois, une grande partie de la réunion a été consacrée à un premier bilan du groupe de travail sur la Promenade urbaine sous l'égide de l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR). Rappelons que trois réunions ont eu lieu entre janvier et mars avec la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD), la Direction de la Propreté et de l'Environnement (DPE), la RATP, l'Equipe de développement local La chapelle, des représentants des conseils quartier (Goutte d'or, Chapelle, Louis-Blanc, Lariboisière) et quelques associations dont Action Barbès. La dernière réunion portait sur les usages.

    Secteur actuel concerné : du carrefour Tombouctou/Maubeuge à la rue Philippe de Girard.

    Pour retrouver notre article sur la deuxième réunion, cliquez ici

    En amont, Action Barbès a préparé toutes ces réunions dans le cadre de sa commission Barbès-Stalingrad à laquelle participent nombre de ses adhérents.

    Quelques pistes de l'Apur

    Deux grands objectifs : constituer une promenade piétonne à l'échelle de Paris et retrouver un espace public de qualité. Pour ce faire, l'Apur propose un élargissement des trottoirs et du terre-plein central, la suppression de places de stationnement ou la réduction à une voie de circulation. Il s'agit également de désencombrer l'espace public piétonnier et si possible renforcer les espaces végétalisés.

    Lire la suite