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Paris - Page 73

  • Quand un conseil de quartier se met au street art

    Un mur moche, c'est triste. C'est d'autant plus moche et d'autant plus triste quand c'est celui d'une crèche. Alors ladite crèche et le conseil de quartier se sont penchés sur la question. Mais où ? Et bien dans le 10e, la crèche est celle qui jouxte le square Alban Satragne et le conseil de quartier est Porte Saint-Denis Paradis.

    Le jour de l'ouverture de la médiathèque Françoise Sagan voisine, nous avons rencontré l'artiste, pas peu fier de son oeuvre à juste titre. D'un mur sale avec beaucoup de traces d'urine, il a fait comme une bande dessinée colorée.

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    "Les choses sont allées assez vite" nous explique l'artiste. "J'ai écouté les souhaits de la crèche et du conseil de quartier, j'ai présenté mon projet et le conseil de quartier s'est occupé des sous" continue t-il dans un sourire en précisant que ces choses administratives ne sont pas son truc. Un budget de 4550€ a été voté en conseil de quartier de manière à ce que "La fresque présente un aspect ludique, et étant à portée des enfants, égaillera leur trajet jusqu’à la crèche" nous dit le compte rendu de la réunion tenue le 9 avril dernier.

    Une initiative sympathique et audacieuse. Bravo le CQ Porte Saint Denis Paradis et chapeau l'artiste !

     

  • La Goutte d'or cherche des bénévoles pour faire la fête

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    Comme chaque année, la Salle Saint-Bruno invite les habitants du quartier et tous ceux qui sont intéressés à venir participer et à aider à l'animation de la Goutte d'Or en Fête.

     

    Cette année encore, les personnes motivées seront les bien venues pour aider au bon déroulement des 5 jours de festivités.

     

     

    Pour donner aussi notre coup de main, nous faisons circuler l'information :  
    et la fiche d'inscription bénévole (cliquer ici)

     

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    NB : L'organisateur a besoin de bénévoles pour la semaine du 25 mai pour aider à communiquer sur la fête, afficher et tracter.

     

  • Un premier déjeuner à la brasserie Barbès

    CDxtgbxWYAAYNxy-1.jpgLes jours suivant l'ouverture de la Brasserie Barbès, il était très difficile d'y accéder. Faire la queue pour boire un café ou déjeuner n'est pas notre style, alors gentiment on a attendu. Deux semaines sont passées, les choses se sont calmées et nous avons pu déjeuner. Voilà nos impressions.

    Le déjeuner a eu lieu au 1er étage, sous la verrière. Ouverte au début du repas avec des radiateurs électriques accrochés aux murs et réchauffant la clientèle, elle a été fermée ensuite le temps se gâtant un peu.

    Il est indiscutable que le lieu est très réussi. Décor simple mais avec des détails qui le rendent très plaisant : couleur des sièges style brasserie, jolies tables rondes au 1er étage. Et bien sûr cette verrière et ces grandes ouvertures qui donnent beaucoup de lumière.

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    L'accueil est sympathique, sans plus. On ne vous donne guère le choix de la place et il faut être ferme pour refuser un coin sous un radiateur qui surchauffe l'endroit quand on est seul à déjeuner, tout est majoritairement prévu pour quatre personnes, le reste des tables pour deux.

    La carte est attrayante, le choix large, rien à redire, que ce soit pour les plats ou les boissons. Le service est correct, rapide, efficace, rien à redire là non plus.

    Ce jour-là, nous avons mangé du foie de veau au Banyuls (très bon) avec de la purée labellisée "maison" mais hélas tiédasse. Nous avons ensuite gouté au chou praliné (très bon, moelleux). Petit excès, nous avons bu un pichet de 50cl de Morgon, lui aussi correct sans plus.

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    A notre grande surprise, la brasserie ne propose pas de fromages dans sa carte (peut-être n'avons nous pas assez regardé).

    Sérieux point noir qui pose problème : sous prétexte de la verrière, l'endroit est fumeur ce qui de facto interdit l'endroit à certains non-fumeurs.

    L'addition est comme toutes celles d'un endroit équivalent à Paris : 50€ pour un apéritif, un plat, un désert, un pichet de vin et un café - oui ce jour-là était jour de fête !

    On a entendu et lu beaucoup de choses sur la gentrification de Barbès induite par la brasserie. Ces commentaires étaient pour la plupart négatifs, non pas tant à propos de la qualité de ce que propose la nouvelle brasserie, mais par les prix pratiqués qui revenaient à en fermer les portes à certains. Ils sont clairement la manifestation d'une déception. On peut le comprendre mais qui a jamais cru que les gérants pouvaient investir tant d'argent, employer 40 personnes dans un établissement de ce type et proposer des cafés à 1€ et des pintes de bière à 4€ ? Le côté péjoratif désormais donné aux mots "gentrification" ou "boboïsation" est-il justifié ? C'est le système qu'il faut interpeller et éventuellement remettre en cause. Vaste débat.

    Je crois que nous retournerons à la brasserie, mais pas tous les jours.

  • Ouverture de la médiathèque Françoise Sagan

    paris,médiathèque-françoise-sagan,culture,livresPar un curieux hasard, voilà Marguerite Yourcenar, l'érudite écrivaine quelque peu solitaire, et Françoise Sagan, la brillante et mondaine romancière, réunies. Et par qui ? Par la mairie de Paris qui après avoir donné le nom de Marguerite Yourcenar à la première médiathèque de la capitale dans le 15e il y a quelques années, a baptisé "Françoise Sagan" celle qui vient d'ouvrir dans le 10e. L'attribution de ce nom à la nouvelle médiathèque avait d'ailleurs en son temps créé quelques remous au sein du conseil d'arrondissement du 10e (voir notre article du 22 janvier 2014).

    Sur le site paris.fr, la mairie de Paris nous explique très bien le projet - Ouverture de la médiathèque Françoise Sagan - et s'il en était besoin le site de la médiathèque vient en renfort pour plus de détails - le site de la médiathèque Françoise Sagan.

    Nous y sommes allés dès l'ouverture samedi 16 mai au matin et voilà nos premières impressions.

    Nichée au fond du square Alban Satragne, la médiathèque n'est pas facile à trouver. Interrogé sur ce point, le maire du 10e, Rémi Féraud, en convient et des efforts de signalétique devraient être engagés. Néanmoins, il faut relativiser cet inconvénient par la présence proche d'autres structures à forte fréquentation comme le centre de sport voisin ou le petit square avec jeux d'enfants par exemple.

    Une panthère géante garde les lieux. Vous verrez en fin de cet article une courte vidéo présentant sa réalisation par l'artiste Philippe Baudelocque.

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    Si on voulait se moquer un peu, nous pourrions dire que la Ville de Paris a anticipé le changement climatique puisque que c'est une ambiance aux aspects méditerranéens qui accueille le visiteur dans le jardin devant la médiathèque. Mais c'est très réussi. Tout comme est réussi le traitement architectural global de l'édifice : clair avec de larges fenêtres, spacieux, sobre sans chichi (pierres apparentes et béton brut dans les parties de circulation), très efficace.

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    Outre le RdC où se trouve l'accueil général et la salle dite "d'actualité" où l'on peut consulter la presse, la médiathèque se répartit en 4 étages : jeunesse au 1er avec un "coin des histoires"; BD, sciences, loisirs, atelier numérique et salle de travail au 2e; arts au 3e; cinéma, musique et romans au 4e.

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    Le coin des histoires pour les petits

    La Ville de Paris a investi 20 millions d'euros dans ce projet. 40 agents de la ville y travaillent, tous volontaires car il y fallait des personnes non seulement motivées mais aussi acceptant certaines contraintes comme par exemple travailler de temps en temps le dimanche.

    Nous sommes à l'ère du numérique, fini la bibliothèque de papa ! Ici partout des ordinateurs, des lecteurs de DVD et de CD, des écrans, une excellente couverture WiFi dans tout le bâtiment (c'est rare) et puis ces belles machines qui permettent d'emprunter et de rendre les documents en utilisant les codes barre. On peut même réserver les documents de chez soi par internet.

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    Ne cachons pas notre plaisir. C'est un très bel endroit que vient de nous donner la Ville de Paris. Beau par sa forme, beau par ce qu'il contient. En ce samedi matin de week-end de l'Ascension, la présence de beaucoup d'enfants faisait vraiment plaisir à voir. Eux n'ont pas tardé, sans trop hésiter, à s'approprier les lieux. C'est bon signe. 

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    Une panthère sur les murs de la médiathèque... par mairiedeparis

     

  • Opération "Paris fais toi belle !"

    paris,propreté,propreté de parisCliquer sur l'image pour l'agrandir

    La mairie de Paris lance cette année une nouvelle opération propreté avec la journée "Paris fais toi belle !". A noter, pour s'amuser un peu, que le féminin a été retenu pour Paris et que cela fera sans doute jurisprudence.

    La propreté, on en parle sans cesse. Au sein des conseils de quartier, au sein des conseils d'arrondissement, dans les discussions informelles que les Parisiens ont avec les élus ou entre eux, elle a été au coeur de la campagne électorale des municipales en 2014. Et pourtant, les choses ne changent guère, il faut bien le reconnaitre. On l'a déjà dit ici, les efforts de la Ville de Paris sont certains, que ce soit au niveau de l'Hôtel de Ville ou bien au niveau des arrondissements et disons le clairement, quelque soit la couleur politique de ceux-ci pour les arrondissements que nous suivons avec attention (voir nos articles du 6 avril dernier pour le 9e et celui du 14 pour le 10e). Notre association est récemment entrée dans un dialogue musclé avec la RATP suite aux dépôts faits au métro Louis Blanc et devant la Gare de l'Est (voir notre article du 25 avril sur le sujet).

    Rien n'y fait, Paris reste désespérément sale. Alors, peut-être à court d'idées, la mairie de Paris nous dit "les Parisiens sont invités à se mobiliser pour un grand nettoyage de printemps aux côté des agents de la direction de la Propreté". Bien sûr, il y a l'idée de responsabiliser les habitants dans un cadre qui sera sans aucun doute convivial, mais n'est-ce pas là aussi un aveu d'échec ? Si cette opération est nécessaire, c'est que quelque chose ne va pas. Si tout allait bien, en aurions nous besoin ?

    Donc le 23 mai, les Parisiens sont invités à nettoyer.

    Dans le 9e, c'est le secteur de l'avenue Trudaine qui a été choisi. La petite bande verte de l'avenue va se faire faire une beauté à bon compte.

    Dans le 10e, c'est le quartier bas du faubourg Saint-Denis qui a été retenu.

    Dans le 18e, ce sont les quartiers Lepic-Abbesses-Véron-Houdon et Martyrs-Orsel-Clignancourt et également boulevard Clichy – boulevard Rochechouart qui feront l'objet de toutes les attentions, vaste périmètre.

    Qui a choisi ces secteurs ? Il est probable que ce sont les mairies d'arrondissement mais aucune concertation avec les Parisiens n'a eu lieu. Par exemple, pourquoi les 9e et 18e ne se sont-ils pas concertés afin de traiter comme il se doit la place Pigalle dont le bassin du fameux petit jet d'eau est hélas bien souvent un véritable dépotoir. Nous aurions aussi pu suggérer aux mairies des 10e et 18e des lieux peut être plus judicieux à Barbès ou La Chapelle, sans bien entendu faire entrer dans cette opération le viaduc et ses migrants qui doivent être traités dans un autre cadre que celui-là.

    La mairie de Paris s'appuie sur les expériences passées, notamment celle du nettoyage au canal Saint Martin, pour généraliser l'opération à l'ensemble de la capitale. On peut s'interroger sur le bien fondé de cette logique.

    Où sont les responsabilités ? Les Parisiens bien sûr mais quid des touristes ? Première ville visitée au monde, il est clair que les touristes ne sont pas innocents dans cette affaire. La question est vraiment très compliquée mais pourquoi certaines capitales s'en sortent elles mieux que nous ?

    Bref, gageons que l'opération "Paris fais toi belle !" va en faire râler quelques uns mais prenons l'initiative pour ce qu'elle est, une sensibilisation à la propreté.

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    Vu à la Goutte d'or le 14 mai. La chose n'est hélas pas rare un peu partout dans les 9e, 10e et 18e

     

  • Paris Print Club - un beau projet se réalise

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    Nous vous avons déjà parlé du Paris Print Club. C'était il y a un an à l'occasion de l'exposition à la Halle Saint Pierre et ce fut pour nous l'opportunité de vous présenter leur projet (voir l'article du 29 avril 2014).

    Eh bien, c'est fait ! Ils ont ouvert leur local au public le jeudi de l'ascension. Que nous dit leur brochure de présentation ? Ils sont "un collectif de 22 designers, graphistes, éditeurs, lithographe, relieur, graveurs, sérigraphes, designers textile" qui ont mutualisé leurs ressources pour un espace de 400m2 en plein cœur de la Goutte d'or. Il s'agit d'un atelier d'édition d'art et de création contemporaine, unique en son genre à Paris. Bien évidemment, le choix de la Goutte d'or n'est pas innocent. Le lieu se veut être un laboratoire de recherche, un atelier d'impression, une galerie et un éditeur collaboratif, le tout sur trois niveaux. Il succède à un dépôt-vente sans intérêt et plus loin dans le temps, à une usine boulangerie industrielle liée au réseau La Fraternelle, coopérative ouvrière. On en voit encore l'inscription côté rue.

    Ces jeunes "artisans" comme ils se nomment eux-mêmes (ils ont entre 25 et 35 ans pour la majorité d'entre eux) commencent une nouvelle vie et aussi, sans aucun doute, également une nouvelle vie pour le quartier

    Voici quelques photos.

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    Lithographie

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    Gravure

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    Design

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    Adresse : 33ter rue Doudeauville - 75018 Paris

    contact : parisprintclub@gmail.com

    Page Facebook: Paris Print Club

     

  • Lutter contre les discriminations

    Samedi 16 mai, de 15h à 18h, à Château Rouge, se tiendra la journée contre l'homophobie et la transphobie. C'est organisé par l'association AIDES entre autres.

    Voici les informations:

    Capture d’écran 2015-05-11 à 10.16.10.png

    Cliquer sur l'illustration pour accéder aux informations

    Nous irons les rencontrer.

     

  • Trop d'autocars dans le quartier

    Nous souhaitons depuis toujours ré-équilibrer le partage de l'espace public entre les usagers à moteurs et les usagers sans moteur, soit les piétons et les cyclistes. La tâche est ardue. 

    Alors que nous partagions une photo accolée à un tweet avec les centaines de nos "followers", photo qui montrait une file d'autocars stationnés de façon tout à fait illicite le long d'un trottoir, l'adjoint à la maire de Paris chargé de la voirie nous a conseillé par le même réseau social de faire un signalement au directeur de cabinet du préfet de police. Qu'à cela ne tienne, nous faisons désormais des signalements auxdites personnes chaque fois que nous croisons des autocars occupant des espaces réservés aux taxis, ou aux transports de fonds, ou aux livraisons, ou simplement garés sur les ponts du réseau ferroviaire des nos deux gares, sur le parvis de la gare de l'Est, où souvent les autocars stationnent en double voire en triple file... etc... Les occasions ne manquent pas. 

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    La Maire de Paris a annoncé qu'elle ferait en sorte de limiter l'accès à Paris aux véhicules les plus polluants, mais sera-t-il suffisant d'interdire les camions de plus de 15 ans pour mieux respirer ? Le challenge est de deux types : limiter la pollution et donc améliorer les conditions de vie des toutes les personnes sensibles (enfants, personnes âgées, et personnes malades des voies respiratoires) et restituer une partie de l'espace public aux circulations douces, aux cyclistes et aux piétons. 

    Nous y travaillons avec nos modestes moyens, pour sensibiliser les élus et la Préfecture de police au fait que les autocars sont trop nombreux pour le nombre de places de stationnement existant dans nos quartiers, alors que Montmartre, de jour comme de nuit, attire un flux touristique conséquent. Rien de vous empêche de nous faire parvenir vos clichés les plus convaincants (avec jour, heure et localisation précise). 

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  • Le Paris Print Club ouvre ses portes

    Nous avons suivi depuis plus d'un an les efforts de l'équipe du Paris Print Club, un groupe de graphistes et artistes-artisans (voir notre article en avril de l'an passé ici) souhaitant s'installer dans le quartier de la Goutte d'or, et donc à la recherche de locaux adaptés. La perle rare était découverte l'été dernier rue Doudeauville, mais la perle était plutôt défraîchie. Il fallait un lustrage assez complet. Voici qui est fait et l'atelier ouvre...  mais laissons le communiqué parler à notre place : 
     
    L'atelier ouvre enfin ses portes 
    après plusieurs semaines 
    de travaux et d'installation !
    Nous avons le plaisir de vous inviter 
    à découvrir et à fêter l'ouverture 
    de notre nouveau lieu
     au 

    33 ter rue Doudeauville 
    dans le 18e arrondissement de Paris.

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    métro Chateau Rouge (4) 
    ou Marx Dormoy (12)

    Bus 31 | 56 | 85 | 302
     
    Journée Portes-Ouvertes 
    - Jeudi 14 mai - 
    14h - 18h
     
  • Une visite de la Gare du Nord le 3 juin

    Nous prenons les devants pour vous annoncer une visite de la Gare du Nord prévue le mercredi 3 juin, car elle est limitée à vingt personnes, et quand le jeu en vaut la chandelle, vingt personnes sont vite atteintes. Voici donc l'annonce que nous adresse une association amie ASA PNE :

    3 juin : à la découverte de la gare du Nord

    Au moment où le secteur des deux gares (gare du Nord et gare de l'Est) s'intègre dans le nouveau périmètre de Paris Nord-Est, la direction régionale de Paris Nord de la SNCF et ASA PNE organisent une visite de la gare du Nord : le mercredi 3 juin 2015 à 14h30

              

    Informations et Inscriptions jusqu’au 20 mai au plus tard

    au 06.21.89.91.97 ou par mail : asa.pne18@laposte.net

     

    Attention : groupe limité à 20 personnes

     

  • La cuisine de rue fait son show place d'Anvers

    Paris,cuisine,

    Du 5 au 28 mai, la cuisine de rue est dans le 9e. Mais de quoi parle t-on au juste ? La mairie de Paris a décidé de faire la promotion et de soutenir les commerces de restauration dans "les endroits déficitaires" précise t-elle dans un communiqué de presse daté du 14 avril dernier et expliquant le projet (voir le communiqué de presse en ligne sur le site paris.fr).

    Avant que soient connus les résultats de la consultation faite par la Ville, le 9e s'est lancé dans une expérimentation et accueillera donc en mai les fameuses camionnettes (ou "foodtrucks").

    Paris,cuisine,

    Prévue le mardi 5 mai le long du square d'Anvers, la première présence de ces cuisines roulantes a déclenché notre curiosité et nous sommes allés jeter un coup d’œil vers midi. La preuve en image.

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    Étaient présents deux foodtrucks, un proposant des spécialités italiennes (pizza et focaccia) et l'autre des burgers avec frites. Tenus pas des jeunes gens sympathiques, chacun est indépendant. Ils ont adhéré à l'association des Restaurateurs de Rue Indépendants (ARRI) qui est en fait le contact de la mairie de Paris pour cette opération. Cette association couvre toute l'Ile France. Ce ne seront pas toujours les mêmes aux mêmes endroits, tous vont tourner et il nous a été dit que la semaine prochaine viendraient des spécialités mexicaines. Des infos complètes sur le programme de mai sont disponibles sur le site de la mairie du 9e.

    Pour ce qui concerne le square d'Anvers, nul doute que la présence de ces camionnettes devrait remporter du succès auprès des très nombreuses personnes fréquentant le square aux beaux jours. Dire que l'emplacement retenu correspond à un endroit déficitaire en offre de restauration est sans doute un peu rapide tant l'avenue Trudaine ou le boulevard de Rochechouart voisins sont déjà bien pourvus en cafés et restaurants en tous genres, mais peut être assistons-nous à l'apparition d'une nouvelle offre pour les porte-monnaies les moins garnis, s'éloignant des fast-food à l'américaine qui ont fait tant de mal à notre santé. A suivre.

     

  • Quartier Ramey-Clignancourt-Muller : Une drôle de réunion

    Lundi dernier avait lieu à la mairie du 18e la première réunion de suivi après la signature de la charte de vie nocturne le 10 mars. De quoi s'agissait-il ?

    Souvenez-vous du carrefour Ramey-Clignancourt-Muller, de l'animation qui y règne depuis une petite dizaine d'années, grâce aux bars et restaurants qui ont ouvert à l'intersection de ces trois rues et des incontournables soucis avec les riverains qui ont suivi l'interdiction de fumer dans les endroits clos. Nous écrivions sur le sujet dès décembre 2013 un article intitulé « Pour une cohabitation harmonieuse avec les riverains ».

    paris,clignancourt,bars,terrasses,médiation,vie-nocturne,convivialité,concertsMise en cause par l'un des protagonistes dans un long commentaire posté à la suite de cet article mais six mois plus tard, notre association avait accepté de participer aux réunions de médiation orchestrées par la mairie, au lendemain des élections municipales du printemps 2014. Le jeune élu chargé de la médiation, Mario Gonzalez (ci-contre), souhaitait entendre toutes les parties et, sans négliger les protestations locales qui avaient conduit à des fermetures administratives, très préjudiciables aux commerces, son intention était de rétablir les autorisations de terrasses en les encadrant.

    Comment évolue la situation ?

    A ce jour, la situation s'est clairement améliorée. Les autorisations de terrasses ont été restituées, moyennant des engagements des commerçants, comme la fermeture des portes à 22h30 pour éviter la diffusion de la musique, le repli des terrasses à minuit au lieu de 2h du matin en général, la présence de « chuteur » pour limiter les conversations fortes des clients, parmi les mesures souhaitées et adoptées dans la majorité des cas. Il est à noter toutefois que certains établissements ont beaucoup souffert de la diète appliquée, qu'ils s'en remettent doucement et que leur chiffre d'affaires ne leur permet pas de répondre positivement à toutes les requêtes de la charte. Ainsi en est-il de L'Attrape cœurs qui dispose d'un fumoir mais pas de chuteur. On pourrait croire que l'un compense l'autre, mais dès qu'il fait chaud les fumeurs préfèrent fumer dehors à l'air libre que dans le fumoir. Que faire ? S'entendre avec les voisins, tenter de limiter les éclats de voix, réduite le son de la sono... ou comme l'a fait L'Attrappe-coeurs supprimer ses concerts la mort dans l'âme.

    L'avenir

    Les patrons et gérants de bar défendent leur activité, ils ont fait des efforts pour récupérer leurs terrasses qui sont indéniablement un plus dans ce métier, ils continuent dans cette voie avec le secret espoir de repousser le repli des tables d'une heure. Leur argument est assez recevable en cette matière : ils disent que les clients assis à une terrasse font moins de bruit que les buveurs debout. Nous serions tentés de les croire.

    De son côté, Mario Gonzalez veut encadrer les éventuels débordements qu'il craint en période estivale. Une programmation musicale de qualité pour la fête de la musique serait un atout, la présence des Pierrots de la nuit avec des animations festives dans le style des arts de la rue estomperaient les craintes de l'élu. Sans doute à la satisfaction des riverains. Des affiches avec le logo de "Silence on fête" seront à nouveau distribuée. Des badges pour identifier les chuteurs sont en vue également. 

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    Que dire des riverains ?

    En dehors de notre association, qui tout en assistant aux débats autour de la charte signée en mars, n'en est pas signataire, les autres associations ou collectifs du quartier brillent par leur absence. Nous avons largement expliqué que nous n'étions pas à la source du conflit entre riverains et gérants de bars, encore moins à l'origine des fermetures administratives, expliqué aussi que nos adhérents du quartier se plaignent du manque de propreté mais pas du bruit — ce qui est lié à leur lieu de domicile peut-être. Malgré ces déclarations répétées, il se trouve un participant, représentant des commerçants, ou du moins qui semble parler en leurs noms, présent à toutes les réunions, qui remet notre parole en doute en permanence, dans le but d'opposer notre association à l'ensemble des commerçants. Dès lors on peut comprendre que ces derniers s'interrogent. En effet, des représentants de la contestation initiale il ne subsiste qu'une seule personne, appartenant au Collectif Clignancourt-Ramey-Muller, que nous avions représenté lors de la signature de la charte en mars, mais qui avoue parler en son nom. Certes, cette personne a changé son discours depuis les réunions de l'automne et c'est bien la preuve que les rapports se sont adoucis. Le porte-parole cité plus haut quant à lui affirme qu'il a contacté tous les habitants des immeubles environnants, qu'il s'engage dans la création d'une association réunissant commerçants et riverains, qu'il représente déjà l'association Clign'ensemble, la plus importante du quartier avec ses 500 adhérents, désormais satisfaits de la situation, et qu'il va le démontrer dans un questionnaire qu'il s'apprête à leur adresser dans les jours qui viennent. Feuille de route ambitieuse. Mario Gonzalez se déclare intéressé par la formule si elle est faite dans les règles de l'art. Pourquoi dans ce cas, les autres associations de riverains ne sont-elles pas présentes aux réunions ? Il est légitime que les bars s'irritent de ne pas trouver à qui parler. Qui dit médiation suppose qu'il y ait au moins deux parties, association ou collectif, en somme la partie qui a motivé les fermetures administratives et les suppressions d'autorisation de terrasses, afin qu'elle donne son avis.

    Qu'allions-nous faire dans cette galère ?

    Etant donné que nous ne sommes pas vus comme une association de bonne volonté, prête à recueillir des témoignages de riverains, y compris via notre blog, comme l'a fait le porte-parole de certains bars en juillet 2014, prête à participer à la médiation et au dialogue, mais plutôt comme un adversaire irréductible et mal-intentionné, nous nous interrogeons sur notre présence à l'avenir dans de telles réunions. Nous n'apportons rien, disons-le clairement, puisque nos adhérents ne se plaignent pas des bars ou résolvent leur problème directement.

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