Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Paris - Page 183

  • Ce soir Conseil de Quartier Trudaine - Rochechouart

    paris, 9e, square-d-anvers, urbanisme, jeux, enfants,Le collectif du conseil de quartier Trudaine - Rochechouart, rajeuni, comprenant de jeunes parents, et des moins jeunes sensibles aux rares espaces verts du 9e, ont décidé de présenter un état des lieux des deux squares, situés dans le périmètre du CQ Trudaine - Rochechouart, le square d'Anvers et le square Montholon.

    La présentation à elle-seule vaut le déplacement ! Vous y trouverez un état des lieux, en image,  mais aussi des possibilités nombreuses, toujours en image, observées dans d'autres squares parisiens, et des astuces pour palier l'éxiguité des espaces, des trompe-l'oeil arborés qui peuvent donner un sentiment de profondeur quand un recoin parfois trop exigu ne peut accueillir un terrain de boules ou une mare aux canards !

    Un souci parmi d'autres est de redonner de l'espace aux petits, d'améliorer la qualité visuelle des squares, de protéger les arbres, comme ceux de Montholon qui sont centenaires et souffrent du contact brutal avec certains jeux, de faire respecter les abords de ces lieux de vie en décourageant les dépôts sauvages d'ordures ou d'objets encombrants. Globalement de les rendre plus conviviale et facile d’accès.

    Venez apporter vos idées. Le débat est très ouvert. Toutes les suggestions sont les bienvenues.

    Le titre ----- Squares : lieux de vie !

    Le lieu ------ Ecole maternelle du 68-70 rue de Rochechouart

    L'heure ----- 19h30

  • Le Zeppelin était bien là à côté de la flèche de Saint-Bernard

     

    paris, 18e, zeppelin, goutte-d-or, église-saint-bernard, mesures de radioactivité

    voir notre article de samedi 12 mars

     

  • Encore plus de pub sur les façades des monuments ?

    Les afficheurs, dont Jean-Charles Decaux, nous prennent pour des benêts ! Que ne lit-on pas dans le 20 minutes du 10 mars ? Le projet de limiter à 12 m² la publicité sur les bâches de chantier serait irresponsable, car ces publicités permettraient de financer les travaux des monuments historiques qui en ont bien besoin…

    On passerait donc de « zone de publicité réduite » dans un périmètre autour des sites ou monuments classés par respect pour ces lieux chargés d’histoire et, accessoirement, gros pourvoyeurs de rentes touristiques,  à la généralisation de bâches publicitaires pour faciliter la rénovation de ces mêmes sites ? Ce serait vraiment un changement de philosophie.

    Poussons plus loin la réflexion : les façades de monuments les mieux positionnées, vues par le plus grand nombre, attireront aisément l’attention des publicitaires, alors que des monuments de grandes valeurs historiques, n’ayant pas une orientation aussi favorable, resteraient sans sponsor… et en rade de financement pour d’éventuelles rénovations. Quand on connaît la tendance actuelle à casser les péréquations entre monuments au profit d’une gestion indépendante par site, sommée de pourvoir à son entretien, on voit la dérive et, plus tard, le triste sort qui pourrait menacer certains lieux.

    article_3108-LYO03-BACHE.jpgLa tendance est là et la presse s'en est fait l'écho. Quelques exemples récents et pas seulement à Paris : Place Bellecour à Lyon l'été dernier une bâche de 1500 m² (photo parue dans 20 minutes) mais aussi des bloguistes assez ulcérés par l'irruption de la publicité dans notre quotidien. Ici aussi la façade du musée d'Orsay.  Voir d'autres photos sur le blog...

     

    affiche-geante-Chanel-musee-d-Orsay-6085.jpgAffiche-murale-Passy-Armani-femme-nb.jpg

    En conclusion, remercions la Mairie de Paris de renoncer à cette manne publicitaire, au moins sur la façade du Louxor...

  • Square Léon : des tourniquets astucieux

    paris, 18e, square-léon, entrée sécurisée, tourniquets,

     

    paris, 18e, square-Léon, entrées-sécuriséesLa mise en place, aux entrées du square Léon, dans le 18e, d'un nouveau tourniquet qui filtre les entrées nous paraît une bonne chose. L'astuce consiste à laisser passer les poussettes et les fauteuils roulants, les caddies éventuellement, sans que les scooters ne prennent cette voie pavée qui traverse le square pour un raccourcis. Un petit panneau indicateur le rappelle en image pour ceux qui ne comprendrait pas du premier coup.

    Voir le square sur une carte ? Ici grâce à google maps...

  • Un Zeppelin dans le ciel de Paris entre le 12 et 20 mars

    Intrigués par un communiqué de presse du Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale, sur le survol de Paris à basse altitude par un ballon dirigeable de type Zeppelin, nous avons cliqué tous azimuts pour en savoir plus.

    Il s'agit d'une mission de cartographie qui devrait pouvoir détecter ulturieurement toute anomalie au niveau de l'agglomération, mais dans un premier temps, les capteurs embarqués sont surtout capables de mesurer la radioactivité ambiante, naturelle ou artificielle.

    Zeppelin_Hindenburg.jpgAu-delà du programme scientifique mis en oeuvre dans les jours qui viennent, nous avons aimé nous replonger dans l'histoire des dirigeables, histoire brève, une trentaine d'années seulement, car endeuillée par le drame du zeppelin Hindenburg non loin de New-York, le 6 mai 1937. Le trauma qui en résulta à l'époque a imprimé pour longtemps dans les esprits que l'hélium serait un gaz inflammable et dangereux. En réalité, le Hindenburg était gonflé de 200 000 m3 de dihydrogène, à défaut d'hélium beaucoup moins inflammable que l'hydrogène, parce les Etats-Unis appliquaient un embargo sur certains produits à destination de l'Allemagne nationale-socialiste.

    Les nouveaux zeppelins n'ont rien à voir avec les dirigeables des années 1930. Ce sont des aéronefs sûrs et modernes, et qui ne manquent pas de charme, celui des rondeurs, une certaine lenteur, le peu de bruit...  Nous avons trouvé une vidéo sur le site (commercial) de la compagnie Airshipvision International S.A. qui plaira aux curieux de techniques aéronautiques. Jolie balade au-dessus de lac de Constance  (le Bodensee) aussi ! Nous nous laisserions bien tentés par un vol au-dessus de la Goutte d'Or....

  • Don Doudine a déménagé

    paris, 18e, rue-myrha, caviste, don-doudine, Don Doudine a déménagé il y a quelques semaines. Nous n’avons pas eu l’occasion encore de saluer le caviste depuis son transfert de la rue Myrha numéro 38 à.... la rue Myrha, numéro 16. Avec un bon diable, le transport des bouteilles a du s’avérer assez facile, un bon diable et des bons bras.

    Le charme de la boutique qu’on aimait n’est pas tout à fait au rendez-vous. Ici  tout est net et clean, structure de la vitrine en aluminium, façade moderne, en briques toutefois qui donnent plus de relief que le béton ordinaire. Il nous faudra retourner aux heures d’ouverture, après 16 heures, donc, pour prendre la mesure du changement et demander au propriétaire comment il se sent dans ce nouvel espace. A découvrir de toute façon.

    Dans l'ancienne boutique, nous avions remarqué les très beaux bijoux, création et fabrication originales, qui étaient présentés non loin des caisses de vin. Tout cela faisait bon ménage. Pourvu qu'ils y soient encore.

    paris, 18e, caviste, don doudine, boutique, rue-mirha

  • Le mauvais goût en façade

    paris, 10e, magenta, enseigne, DVD, image-sexiste,

    Pour certains marchands du boulevard de Magenta, il semble que ce soit tous les jours la journée de la femme, au moins de la femme fatale ! Ce mauvais goût sexiste s’étale sur la devanture d’un loueur de DVD type « wild », comme l’indique son enseigne en bon français…  situé au numéro 75 du boulevard de Magenta.

    paris, 10e, magenta, enseigne, DVD, image-sexiste,Le pied de ce bel immeuble haussmannien, à la façade récemment rénovée, se partage entre une boutique de photo Kodak et ce "grossier grossiste" en DVD. Frappant autant qu' affligeant, le contraste entre cette image d’une femme provocante et le tympan au-dessus du portail de l’immeuble où figure une scène plus ou moins biblique, que notre connaissance défaillante en cette matière ne nous permet pas d’identifier précisément. Si certains lecteurs peuvent nous éclairer, qu’ils se manifestent. Nous accueillerons avec plaisir leurs informations. 

    Revenons à notre environnement mis à mal par la publicité. L’accroche publicitaire a des limites, la taille des enseignes aussi. Ici toutes les bornes sont dépassées. Nous avons fait un signalement auprès de la mairie du 10e et nous attendons une réaction appropriée des élus et particulièrement des élues. On sentait bien petit à petit la publicité gagner du terrain, et envahir toute surface disponible, quelles qu’en soient la matière et l’orientation, pourvu  qu’elle attire l’attention.  Nous voyons déjà depuis plusieurs mois des pharmacies opter pour de grands panneaux collés sur leur vitrine : en effet, les médicaments ne sont pas exposés en devanture comme des bijoux ou du prêt à porter, et la neutralisation de la vitre par un panneau non transparent crée à l’intérieur de la boutique  du linéaire de présentation et du rangement. Les banques également nous ont habitués à des placards de grande taille, souvent suspendus derrière la vitrine. Pollution visuelle !

    La Ville a certainement trop tardé à réviser son règlement local de publicité, vieux de 25 ans, complexe, poussiéreux, incompréhensible, et difficile à faire appliquer. A sa décharge, rappelons que les élus Verts dans la première mandature avaient fait un gros travail de modernisation et obtenu un vote en Conseil de Paris fin 2007, bientôt remis en question dans  une procédure fumeuse. Bertrand Delanoë a-t-il bien fait de reprendre depuis le début la réflexion, sans s’appuyer sur le travail déjà accompli ? La vision est certes noble : « améliorer la qualité du paysage urbain parisien en introduisant de nouvelles règles plus restrictives mais respectueuses des ambitions économiques, culturelles et touristiques de la capitale pour la publicité et les enseignes.»  (dans le texte sur paris.fr) Mais, comme toujours en pareil cas, nous sommes en droit de nous demander de quels moyens nouveaux la mairie de Paris s’est-elle dotée pour faire appliquer son nouveau règlement ?

  • Derrière les grilles...

    paris, 18e, square-jeassaint, urbanisme, terrain-vague,dominique-lamy,On ne peut que déplorer l’arrêt des travaux qui devaient donner à ce coin de la Goutte d’Or une alternative verte, un espace joliment paysagé.  Voir aussi l’article dans notre journal n°19 du printemps 2009.

    En effet, cette parcelle a été libérée des anciennes bâtisses sans valeur qui l’encombraient en 2009. Une consultation des habitants a suivi, au sein du conseil de quartier Goutte d ‘Or-Château rouge et des plans ont été validés à tous les niveaux. On s'attendait à plus ou moins long terme à se promener dans ce que le schéma ci-dessous promettait :

    paris,18e,squares,parcelle,terrains vagues,domonique-lamy,urbanisme

    Que se passe-t-il donc ? Aux questions que posait notre association lors d’un conseil de quartier, Dominique Lamy, élu référent de ce CQ, avait répondu que le chantier avait pris du retard, mais que rien n’était remis en question. On sait que la Ville a beaucoup à faire dans le quartier, où de nouveaux immeubles poussent à chaque coin de rue, mais des espaces libres et vastes comme celui-ci derrière des grilles… quel gâchis. On aurait pu profiter du printemps pour y faire quelques plantations.

    Un autre square du quartier de la Goutte d'Or, le square Léon, dispose d'un terrain de sport qui fait le bonheur des jeunes... ici, il est tôt, ils sont à l'école et Action Barbès peut prendre ses photos tranquillement.

    paris, 18e,square-léon,terrrain-de-sport

    On voit au loin la façade du Mont-de-Piété, rue Cavé, où Gervaise vendit tous ses biens dans le L'Assommoir d'Emile Zola.

  • Un peu de militantisme...

    Dans le cadre de la journée internationale des femmes, nous vous signalons avec enthousiasme

    un forum de littérature de jeunesse non sexiste

    à la mairie du 18e les 8 et 9 mars.

     

    document?id=16500&id_attribute=111

     

    "Les études montrent qu’au 21e siècle, la littérature de jeunesse reste très imprégnée de stéréotypes sexistes. Non seulement, elle compte beaucoup plus de héros que d’héroïnes mais les filles continuent  à être surreprésentées dans des activités d’intérieur, secondant à l’occasion leur maman tandis que les petits garçons s’activent avec des copains à l’extérieur.

    Heureusement, il existe aussi des livres formidables, avec de vraies petites filles pleines de vie et d’audace et de vrais petits garçons tendres qui n’ont pas à cacher leurs larmes."

    Lire la suite sur le site de la mairie du 18e.

    A NOTER Du 8 au 26 mars : Exposition « Des albums de jeunesse pour construire l'égalité »

  • n'oubliez pas CIRCUL'LIVRE ce soir au marché d'Anvers !

    Juste un rappel pour les habitués du marché d'Anvers et pour tous les autres qui découvrent peu à peu le stand des bénévoles de Circul'Livre.

    Chaque premier vendredi du mois, le stand de livres est ouvert à partir de 17h30 - 18h, parmi les étales du marché d'Anvers  et offre toutes sortes de bouquins d'occasion que l'emprunteur est libre de repasser à ses amis, de déposer sur un banc si le temps le permet, ou de rapporter sur le stand du square d'Anvers ou tout autre dans Paris. Ils sont maintenant nombreux après plusieurs années d'existence.

    circul livre de janvier 2011 web.JPG

    En hiver - la photo ci-contre est prise le premier vendredi de janvier -  il est nécessaire d'éclairer le stand. Les conditions climatiques n'étaient pas optimales de soir-là et un verre de vin chaud aurait apporté du réconfort aux amis qui tenaient le stand....

    Malgré tout, la surprise des passants et des clients du marché donne toujours beaucoup de plaisir, quand il leur est annoncé que ces livres sont à leur disposition et qu'ils peuvent les emporter sans plus de formalité. L'important est que le livre circule, pas qu'il reste dans un grenier ou une vieille caisse de la cave.

    Les bénévoles de CIRCUL'LIVRE du Conseil de quartier Trudaine Rochechouart ont besoin de renforts, disponibles les premiers vendredis de chaque mois pour quelques heures, le temps d'apporter les livres, de tenir le stand et de remiser les livres jusqu' à la prochaine fois.  Faites vous connaître auprès de la Mairie du 9e ou ici même, en laissant vos coordonnées dans un message.

  • 7 rue Ravignan habitait Max Jacob...

    67e anniversaire de la mort de Max Jacob

    À l'occasion du 67e anniversaire de la mort du poète Max Jacob, une cérémonie commémorative se déroulera le vendredi 4 mars 2011, à 19h, rue Ravignan, à l'initiative des artistes de la Fraternité Max Jacob. Le Maire du 18e arrondissement, Daniel Vaillant, participera à l'événement, devant la demeure où le poéte résida de 1907 à 1911.

    Max Jacob est mort le 5 mars 1944 au camp de Drancy, en banlieue parisienne.

    Une projection du film « Les tranches de vie de Max Jacob », ainsi que des lectures de poèmes par Florient Azoulay auront lieu lors de cette cérémonie de commémoration.

     


    Cérémonie commémorative, demain vendredi 4 mars 2011, À 19h, en bas de la rue Ravignan.

    immopolis+for+blog.jpg

     

    L'immeuble du 7 rue Ravignan, vu par une artiste américaine qui a élu domicile à Montmartre.

    Visitez le site de Mary Blake.

  • Un enclos sous le viaduc

    Nous avions évoqué en novembre dernier le campement de jeunes hommes, essentiellement, immigrés et selon toute vraisemblance sans papiers, campement démembré à la demande de la mairie.

    Depuis lors, des mesures de fermeture de cet espace ont été prises et il est désormais entouré d'un grillage vert d'environ deux mètres de hauteur, qui en interdit l'accès. On peut imaginer que la suppression de l'abri ne supprime pas les personnes qui s'y rassemblaient. Où sont-elles maintenant ?

    paris, 10e, boulevard-de-la-chapelle,campement,sous-viaduc,immigrés,gare-du-nord

    On a connu ces dernières années, rien que dans le 10e, l'expulsion des tentes le long du Canal Saint-Martin, l'expulsion des jeunes Afghans du square Villemin, le réaménagement du parvis de la Gare du Nord (dépose de la marquise et fermeture des recoins au pied de la façade), et d'autres sans doute.

    En juillet dernier, Le Monde relatait l'évacuation, une de plus à cet endroit, des quelque deux cents personnes, qui vivaient le long du canal Saint-Martin, sous les ponts Louis-Blanc et La Fayette, dans des conditions d'insalubrité et de précarité qui ont conduit régulièrement à de la violence. Les communiqués de la Mairie de Paris et du Ministère de l'émigration d'alors sont ensuite contradictoires: les uns affirmaient qu'une majorité de migrants étaient des demandeurs d'asile et à ce titre étaient en attente d'un hébergement, que l'Etat tardait à mettre en place. Les autres prétendaient qu'ils étaient en situation irrégulière, sans autorisation de séjour en France et constituaient "la principale plate-forme de transit des filières d'immigration irrégulière à destination de la Grande-Bretagne"... Qui croire ?  La Ville de Paris réserve toutefois une part importante de son budget pour tenter d'apporter une aide suffisante à ces populations dont le nombre ne diminue pas. Pas simple!

     Oserons-nous reprendre quelques commentaires extraits du Monde à la suite de la publication de cet article paru le 20 juillet 2010 ?

    "A quand l'évacuation des nombreux camps français, composés d'individus lourdement armés, en Afghanistan. Tu viens désarmé chez l'occidental et t'es un problème, il vient chez toi armé, t'occupe et te bombarde et il trouve ça juste et bien. Quelle belle mentalité!"

    "Des soldats français se font tuer en Afghanistan pour libérer le pays de la dictature des talibans, et pendant ce temps, le contribuable français paie pour accueillir des Afghans qui préfèrent déserter leur pays plutôt que de contribuer à sa libération. On marche vraiment sur la tête."

    Le monde est compliqué, même vu du coin de la rue.