voir notre article de samedi 12 mars
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Intrigués par un communiqué de presse du Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale, sur le survol de Paris à basse altitude par un ballon dirigeable de type Zeppelin, nous avons cliqué tous azimuts pour en savoir plus.
Il s'agit d'une mission de cartographie qui devrait pouvoir détecter ulturieurement toute anomalie au niveau de l'agglomération, mais dans un premier temps, les capteurs embarqués sont surtout capables de mesurer la radioactivité ambiante, naturelle ou artificielle.
Au-delà du programme scientifique mis en oeuvre dans les jours qui viennent, nous avons aimé nous replonger dans l'histoire des dirigeables, histoire brève, une trentaine d'années seulement, car endeuillée par le drame du zeppelin Hindenburg non loin de New-York, le 6 mai 1937. Le trauma qui en résulta à l'époque a imprimé pour longtemps dans les esprits que l'hélium serait un gaz inflammable et dangereux. En réalité, le Hindenburg était gonflé de 200 000 m3 de dihydrogène, à défaut d'hélium beaucoup moins inflammable que l'hydrogène, parce les Etats-Unis appliquaient un embargo sur certains produits à destination de l'Allemagne nationale-socialiste.
Les nouveaux zeppelins n'ont rien à voir avec les dirigeables des années 1930. Ce sont des aéronefs sûrs et modernes, et qui ne manquent pas de charme, celui des rondeurs, une certaine lenteur, le peu de bruit... Nous avons trouvé une vidéo sur le site (commercial) de la compagnie Airshipvision International S.A. qui plaira aux curieux de techniques aéronautiques. Jolie balade au-dessus de lac de Constance (le Bodensee) aussi ! Nous nous laisserions bien tentés par un vol au-dessus de la Goutte d'Or....