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Social & solidarité - Page 29

  • Fête des Lumières dans le 10e

    Souvenez-vous de la promenade aux lanternes l'année dernière, voilà à nouveau un pique-nique hivernal, organisé par le Quartier Partagé et le Pari's des Faubourgs, ce prochain vendredi soir.

    Le RdV est fixé au Pari's des Faubourgs, 12 rue Léon Schwartzenberg, à 17h30 demain ! Et n'oubliez pas, le lendemain, samedi, à 9h30 se tient le Conseil de Quartier Saint-Vincent de Paul Lariboisière au Cinéma Louxor (voir notre article).   

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  • Salle de conso : un rapport parlementaire édifiant

    Nous vous l'avions annoncé en décembre dernier (cf. notre article du 29 décembre 2013), l'Assemblée Nationale, via la commission des Affaires sociales et la commission des Lois constitutionnelles, a confié aux députés Anne-Yvonne Le Dain, députée de la 2e circonscription de l'Hérault (PS) et Laurent Marcangeli, député de la 1ère circonscription de Corse du Sud (UMP) la préparation d'un rapport d'évaluation à propos des politiques publiques en matière d'utilisation de substances illicites. Ce rapport vient d'être publié sous le titre

    "L'augmentation de l'usage de substances illicites : que fait-on ?"

    (lien avec le rapport complet).

    A beaucoup d'égards, ce rapport est édifiant. Son but est clair : quels sont les impacts, quelle est l'efficacité des politiques publiques suivies depuis la loi de 1970 qui interdit le port et l'usage de produits illicites, en clair de drogues? On sait que cette loi de 1970 est extrêmement répressive. Mai 68 et son cortège de hippies fumant du cannabis ou pire se shootant au LSD sont passés par là et la majorité gaulliste d'alors s'est empressée de mettre en place un système répressif sévère, espérant endiguer une bonne fois pour toute un phénomène - la consommation de drogues - qui allait croissant. Force est de constater que cette loi ne sert à rien. Malgré les 153 000 interpellations faites en 2013 pour usage de cannabis, la France, ou plutôt les Français, demeure le pays d'Europe où il s'en consomme le plus.

    Télécharger la synthèse du rapport

    En gros, que nous dit ce rapport ?

    - la politique de lutte contre l'usage de substances illicites en France coûte 2 milliards d'€ par an dont 850 millions pour la seule application de la loi et seulement 300 millions pour la prévention. A eux seuls, ces deux montants en disent long sur l'erreur que commet notre société en ne pensant que répression quand il s'agit de drogues ;

    - héroïne et cocaïne présentent des niveaux d'expérimentation et de consommation assez faible en proportion de la population générale mais la tendance est à la hausse ;

    - les programmes de prévention doivent être revus, notamment auprès des jeunes. Le rapport préconise une rationalisation des programmes de prévention délivrés par police et gendarmerie mais le citoyen n'est-il pas en droit de se poser la question de savoir si ces deux entités police et gendarmerie sont les mieux placées pour s'adresser aux jeunes sur un tel sujet ?

    - la politique de réduction des risques a fait ses preuves mais sur les salles de consommation à moindre risque, les deux rapporteurs divergent

     

    Rapport parlementaire usage de drogues.png

    Cliquez sur la photo pour l'agrandir

    Comme on pouvait s'y attendre, la députée socialiste défend ce type de structure alors que le député UMP s'y oppose. Contrairement à ce qui est prévu dans le projet de loi actuellement en discussion au Parlement, A-Y Le Dain préconise une expérimentation de 18 mois alors que le projet de loi indique 6 ans. M. Marcangeli se déclare lui contre ce type de structure avec les arguments classiques des opposants. Néanmoins, un point mérite attention. Il s'agit "des incertitudes concrètes sur le positionnement des forces de l'ordre aux abords des salles". C'est là une question cruciale qui n'a toujours pas reçu de réponse à notre connaissance.

    Ce rapport ne fait qu'une chose : démontrer l'inefficacité des politiques répressives suivies jusqu'à maintenant. Leur coût est faramineux pour des résultats médiocres. La lutte contre la drogue, la lutte contre l'addiction à la drogue, absolument nécessaires, doivent prendre un autre chemin. Nous devons avoir une autre approche de la question. La réduction des risques liés à l'usage de drogues ne résoudra pas le problème mais la salle de consommation à moindre risque doit faire partie de cette nouvelle approche.

     

  • Opération Bébés Restos du coeur

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    La 6e opération Bébés Restos du Coeur se tient la 1e semaine de décembre 2014. Cette opération est organisée en partenariat entre la Ville de Paris, son fournisseur SODEXHO et les Restos du coeur (plus d'information sur l'événement et le lieu précis de dépose en cliquant ici).

    Si vous souhaitez aider les Restos du Coeur dans cette opération, vous pouvez déposer à l'accueil de la Mairie de votre arrondissement, aux heures habituelles du 1er au 5/6 décembre 2014 

    • Hygiène : lingettes, shampoing, gel lavant bébé, lait de toilette, savon, coton, crème pour le change, sérum physiologique;
    • Puériculture : porte-bébés, chauffe-biberons, transats et rehausseurs pour chaises;
    • Vêtements neufs ou en très bons état de 0 à 36 mois : chaussettes, collants, bodies, pyjamas, polaires, pantalons, robes, pulls, chemises, turbulettes, blousons, manteaux, combinaisons, chaussures de 16 à 28.

    Les jouets, les produits alimentaires et les couches ne font pas l'objet de cette collecte car il s'agit d'une campagne nationale.

    A vos dons...

     

  • Faites de la récup au Point Ephémère aujourd'hui

    Dans le cadre de la Semaine Européenne de la réduction des déchets, la Maison du Canal propose à tous un Troc de vaisselle, une vente de livres de La Librairie solidaire et de vêtements de la boutique Ceterra à tout petits prix. Ce sera au Point Éphémère (pour ceux qui ne connaissent pas, c'est au bord du canal Saint-Martin, 200, quai de Valmy)

    de 12h à 19h  AUJOURD'HUI.

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  • Un conseil de quartier sur la solidarité agité à la Goutte d'Or

    Le conseil de quartier Château Rouge - Goutte d'Or avait investi le LMP (Lavoir Moderne Parisien), théâtre qui a échappé de peu à la destruction.

    En fait de débat sur la solidarité, le conseil de quartier du 13 novembre dernier a plutôt fait figure de vaste défouloir, une grande partie des présents profitant de l’occasion pour exprimer leur malaise quant à l’état du quartier. Du coup, on a beaucoup entendu les habitants mécontents, un peu les élus  (mis en accusation) mais assez peu les associations. Un membre du conseil de quartier, Ariel Lellouche, s’est pourtant efforcé à plusieurs reprises de remettre le débat sur les rails : « J’enseigne dans ce quartier, je vis dans ce quartier. On entend la colère, mais le rôle du conseil de quartier, c’est d’essayer de trouver des solutions ».

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  • Violences faites aux femmes : mobilisation des mairies des 10e et 18e

    Dans le cadre de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, la mairie du 18e propose cette année projections, débats, exposition, échanges et informations. Ce sera du 24 novembre au 9 décembre.

    Attention plusieurs sites seront investis pour l'occasion : la mairie bien sûr mais aussi le Louxor ou encore l’auberge de jeunesse Pajol.

    Le harcèlement, sujet que nous avons plusieurs fois évoqué dans l'actualité barbésienne, sera illustré par l'excellent film Les femmes du bus 678 réalisé par Mohamed Diab.

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    Si vous êtes intéressé, n'oubliez pas de vous inscrire. Pour le programme complet et les inscriptions, c'est ici.

    Comme dans le 18e, c'est dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes que la mairie du 10e propose une exposition photographique de Catherine Cabrol intitulée "Blessures de femmes" du 25 au 28 novembre.

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    Cliquer sur la photo pour télécharger le flyer

    Vous pouvez assister au vernissage de l'exposition le 25 novembre à 19h en présence de Rémi Féraud, maire du 10e, d'Olga Trostiansky chargée de l'égalité femmes / hommes et de la photographe.

  • La BST attire les foules !

    Une première pour les deux conseils de quartier Lariboisière / Saint-Vincent de Paul et Louis Blanc / Aqueduc : organiser une plénière commune. Judicieux direz-vous puisque le territoire de la BST, thème choisi, couvre une grande partie du territoire de ces deux conseils. Il fallait trouver une grande salle proche de la Gare du Nord, pas simple ! Habituellement, on se réunissait dans les préaux des écoles. Espaces jugés insuffisants cette fois, on se doutait bien que le thème serait mobilisateur.

    Du coup, le rendez-vous était donné au 5 rue de Dunkerque au St Christophers' Inn dans une salle louée pour l'occasion sur le budget de fonctionnement des CQs. Une salle remplie à craquer par une bonne centaine de riverains.

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    Autant dire que l'ambiance était parfois tendue et qu'il fallait un animateur de talent pour éviter les débordements. Car respecter celui ou celle qui s'exprime, attendre son tour de parole n'a pas été le lot de tous. Même si on peut comprendre que certaines nuisances sont insupportables au quotidien, certaines interventions étaient déplacées.

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  • Salle de conso : la Suisse en exemple

    Les Français se moquent souvent, certes gentiment, des Suisses pour leur lenteur, du genre "y a pas le feu au lac" ! Mais en matière de salles de consommation de drogues à moindre risque (SCMR), pas de doute, les Suisses sont beaucoup plus rapides que nous.

    Dans la mise en place de la SCMR prévue à Paris, le rôle de la police va être déterminant. Gageons que le gouvernement va mettre en place le contexte juridique approprié sur lequel la police nationale pourra s'appuyer dans ses interventions aux alentours de la salle d'injection supervisée. Mais reconnaissons la complexité de la situation. Pour illustrer cela, écoutons ce court interview de Christian Schneider, analyste à l'office fédéral suisse de la police, réalisé par le Groupement Romand d'Etude des Addictions (GREA), nous expliquer ce que doit être, dans la pratique, le rôle de la police en ce qui concerne la réduction des risques.

    Et décidément, les politiciens de Lausanne sont moins timorés que certains de leurs alter ego parisiens comme cet article publié dans le quotidien suisse Le Temps nous l'indique.

  • Conseil local du handicap dans le 10e

    Naissance d'une nouvelle instance de la démocratie locale : le "Conseil Local du Handicap du 10e" sera mis en place le vendredi 14 novembre au cours d'une réunion publique qui se tiendra de 18h à 20h à la Mairie du 10ème. Ce sera l'occasion de découvrir ce projet, les directions de la ville et les associations qui interviennent sur les différents aspects de la vie des personnes en situation de handicap. Il vous sera également proposé de participer aux travaux de ce Conseil, qui fonctionnera avec des commissions thématiques, dont celle concernant l'accessibilité, qui prendra le relais de la commission "accessibilité pour Tous" qui a fonctionné efficacement depuis de nombreuses années et a été à l'origine de la création de ce Conseil.

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    Pour participer à cette réunion, il est demandé de s'inscrire auprès de manelli.grisoni@paris.fr, mais on vous acceptera volontiers si vous vous décidez au dernier moment.

     

  • Salle de conso : une belle étude à lire

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     Cliquer sur la page de couverture pour télécharger le mémoire

    Le projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR) fait l’objet de nombreuses études, bien sûr de la part d’organismes officiels comme l’INSERM par exemple, mais aussi de la part d’étudiants qui ont choisi ce sujet pour leur mémoire de Master. Action Barbès a rencontré ces derniers mois pas mal de ces étudiants et en rencontre encore.

    Parmi toutes ces études, il nous faut parler de celle réalisée par Clément Matray dans le cadre de son Master 2 Recherche « Villes & Sociétés » préparé à l’Institut d’Urbanisme de Lyon et qui s’intitule : «  Un projet de salle de consommation de drogue à moindre risque à Paris - La difficile mise en forme d’un dispositif controversé ».

    Nous avons décidé de vous parler de cette étude car elle fait très exactement le point, selon nous, à la fois de la problématique du projet et de sa situation actuelle. Notons que l’existence même de ces études faites par des étudiants semble prouver que l’approche des questions liées à la drogue évolue. Ces études concourent elles-mêmes à cette évolution en approfondissant la réflexion sur le sujet.

    Comme toute bonne étude universitaire, l’étude de Clément Matray comprend d’abord un rappel de la littérature existante à propos de la réduction des risques et présente la méthodologie utilisée.

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  • Salle de conso : le contexte général en vidéo

    La revue médicale Prescrire est bien connue des médecins pour son indépendance vis-à-vis de toutes sortes de lobby à commencer par les laboratoires. Elle décerne chaque année des prix à des livres qui lui semblent d'un intérêt particulier en apportant des éléments de qualité aux sujets et aux débats en cours.

    Parmi les récompensés de cette année 2014, il y a le livre de Pierre Chappard et Jean-Pierre Couteron intitulé Salle de shoot, les salles d'injection supervisée à l'heure du débat français, aux Editions La Découverte.

    Disons le d'emblée, nous n'aimons pas le titre qui se veut certes provocateur mais qui conforte les détracteurs du projet de salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) dans leur certitude. Passons sur ce détail pour dire que c'est un livre facile à lire et qui recadre bien le débat actuel à propos des SCMR.

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    Salle de shoot, les salles d'injection supervisée à l'heure du débat français

    Les empêcheurs de penser en rond - Ed. La Découverte - 12.50€

     

    Nous avons assisté à la cérémonie de remise des prix le 2 octobre dernier et Prescrire a mis en ligne une vidéo de la présentation faite à cette occasion par les deux auteurs. Sa durée de 25mn ne doit pas décourager ceux qui s'intéressent à ce sujet, et même ceux qui n'y connaissent rien et veulent comprendre, de la regarder car y est brossé un tableau très complet du cadre dans lequel se prépare l'expérimentation des SCMR.

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    Cliquer sur la photo ci-dessus pour ouvrir la vidéo sur le site de Prescrire

     

  • La librairie solidaire de la rue d'Hauteville

    Ouverte depuis décembre 2011, la librairie solidaire de la rue d'Hauteville ne manque ni de livres, ni d'acheteurs mais d'espace. Un lieu convivial à découvrir. Attention, l'entrée se fait par le porche. Une enseigne devrait être installée prochainement pour davantage de visibilité.

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    La librairie est une initiative de la Maison du Canal dans le cadre des quartiers "Politique de la Ville" qui a permis notamment à des personnes en insertion de retrouver une activité. Avec trois objectifs essentiels : promouvoir la vie de quartier, créer du lien social, donner une seconde vie aux objets. C'est la seule librairie solidaire de ce type sur Paris. Deux autres existent dans la capitale mais gérées par l'ONG Oxfam : l'une dans le 11e et l'autre dans le 14e (voir ici pour les adresses).

    Une dizaine de bénévoles et une personne rémunérée participent au tri, au rangement, à l'accueil, à la vente et le travail ne manque pas! Nous avons rencontré Noëlle Perrier, bénévole de la première heure.

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    Qui fréquente la librairie? Quels types de livres sont davantage recherchés?

    Nous rencontrons un vrai succès tant au niveau des dons (parfois par des éditeurs) que des ventes, avec pour conséquence actuellement des problèmes de stockage. Nous avons désormais une clientèle fidélisée, des jeunes travaillant dans le quartier qui viennent pendant leur pause déjeuner, des habitants du 10e et bien au-delà. A l'ouverture, on a vu se présenter des bouquinistes attirés par les prix très bas. C'est pourquoi nous avons fait le choix d'augmenter le prix des très beaux livres. On vend beaucoup de romans (des policiers) plutôt format poche et d'autres ouvrages dans de nombreux domaines. Par contre, les livres pour la jeunesse sont peu vendus, ce que l'on peut regretter. Nous avons pourtant fait de la publicité auprès d'écoles. Nous sommes même prêts à les donner!

     

    Justement quels livres refusez-vous?

    Les gros dictionnaires, les atlas et encyclopédies, les manuels scolaires. Il faut également que les livres soient en bon état.

     

    Avez-vous des partenariats?

    Nous collaborons avec plusieurs grosses entreprises. Par exemple ERDF qui collecte des ouvrages auprès de ses salariés. Recyclivre, situé rue de Trévise dans le 9e et qui porte les mêmes valeurs solidaires reprend des livres qui ne nous intéressent pas et nous reverse 10% des ventes qui se font uniquement sur Internet. Nous avons permis également à une maison de retraite de renouveler son stock de livres.

     

    Des événements particuliers?

    L'espace très réduit ne le permet pas sur le site même de la librairie. On peut le regretter. Nous avons organisé au printemps dernier un café-lecture dans un autre lieu de l'arrondissement. Pas simple de continuer car il faut justement pérenniser un espace, avoir des personnes qui lisent des extraits de livres après choix d'un thème et pouvoir susciter des discussions.

    Un atelier reliure existe à La Maison du Canal animée par une salariée de la régie de quartier. On peut s'y inscrire pour un prix très modique, cotisation de 5€ et participation de 3€ pour le matériel à l'année.

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    A l'origine de cette aventure, Elodie Combileau, qui vient également de permettre l'ouverture d'une ressourcerie rue du Faubourg Poissonnière. Nous lui rendrons visite prochainement.