Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Social & solidarité - Page 30

  • Samedi prochain : tournoi de pétanque square Villemin

    paris,10e,square-villemin,pétanques


    Et à l’invitation de : Les Compagnons de Saint Vincent de Paul

    La Maison Camara - « Aux Captifs la Libération »- Pari’s des Faubourgs – Association Jeunesse St Vincent de Paul – Français Langue d’Accueil

     Votre participation au côté de nos amis fragilisés socialement

    contribuera au succès de cet événement

     

  • Salle de conso : GAIA est installée boulevard de La Chapelle

    le 39.jpgOn vous l'avait annoncé début juillet (voir notre article), l'association GAIA est désormais installée au 39 boulevard de La Chapelle. Mais attention, en aucune manière cela ne correspond à l'ouverture de la salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) !

    La logistique

    Après un grand nettoyage, les deux Algeco qui se trouvent sur les terrains de la SNCF derrière la gare du Nord ont été pris en charge par GAIA. Cela représente une surface de 70m2 en deux étages. L'installation n'est pas encore tout à fait terminée mais cela a déjà bonne allure comme le montrent ces quelques photos.

    P1010375.JPG

    En arrivant par la rampe d'accès du 39 boulevard de La Chapelle

    P1010376.JPG

    Une salle de réunion

    P1010377.JPG

    Le bureau des responsables

    Lors de notre visite, manquaient encore le téléphone (l'indispensable WiFi était déjà en route), le branchement de l'eau. GAIA va aussi pouvoir y stocker un peu de matériel ce qui facilitera sa tâche puisque ses trois camions sont stationnés dans la cour.

    Où en est-on du projet ?

    Nous avons fait le point dans un article du 9 septembre dernier.

    Cette première visite au 39 boulevard de La Chapelle nous amène à nous poser la question de savoir si le lieu est le plus approprié pour l'installation de la SCMR ? Il est clair pour GAIA que le lieu idéal devra être aux alentours de l'hôpital Lariboisière. Sur une emprise de terrain de l'hôpital dans le cadre de sa prochaine restructuration sans que cette SCMR soit directement liée à la structure hospitalière ? GAIA semble être assez favorable à cette possibilité même si elle sait très bien que l'AP-HP est très opposée à cette configuration.

    A suivre !

     

  • Un nouveau loto organisé par "Quartier Partagé"

    Nous avons plusieurs fois déjà annoncé les animations proposées par le collectif Quartier Partagé dont l'objectif est de renforcer la solidarité et le lien social dans les quartiers de l'ouest du 10e.
     
    Cette fois, c'est un loto qui est organisé pour les habitants du quartier Saint-Vincent-de-Paul et des abords des deux gares le dimanche 5 octobre. Un rendez-vous donc à noter sur votre agenda si vous souhaitez passer un moment convivial à la rencontre d'autres habitants du quartier.
     

    quartier-partagé,solidarité,

  • Que faire devant un toxicomane ?

    Le quartier tout autour de l'hôpital Lariboisière est un lieu de rendez-vous habituel des toxicomanes et des dealers. Les problèmes liés à cette présence sont nombreux et prennent souvent un tour très difficile à vivre pour les résidents. Nous avons participé à une réunion d'échanges entre les habitants d'un immeuble situé non loin de l'hôpital et l'association Coordination Toxicomanies.

    Quels sont les faits ?

    A plusieurs reprises, l'entrée de l'immeuble a été utilisée comme salle de shoot, certains usagers de drogues utilisant aussi cette entrée comme dortoir. Bien que ce type de perturbation soit exceptionnel, le conseil syndical de cette copropriété a appelé à l'aide l'association Coordination Toxicomanies basée dans le 18e. Cette association a été mandatée par la Préfecture de Police et la Ville de Paris pour développer une action de médiation. Elle est très active dans ce quartier.

    Ce que dit Coordination Toxicomanies

    Dans le cas d'une rencontre avec un usager de drogues dans l'entrée de l'immeuble, il faut déjà que le résident surmonte sa peur. La chose est facile à dire mais en vérité pas évidente. C'est pourquoi, la solidarité entre habitants est absolument nécessaire. S'adresser à deux à un toxicomane pour lui demander de quitter les lieux est souvent plus facile.

    L'agression ne sert à rien. La plupart du temps, si les toxicomanes utilisent les entrées d'immeuble c'est qu'ils sont en état de manque et qu'il y a une certaine urgence à la prise de drogues, que ce soit par injection ou par inhalation. C'est là le résultat de leur précarité. Le plus souvent sans domicile fixe, il leur est nécessaire de trouver un endroit plus ou moins protégé et à ce moment précis où le manque se fait sentir, ils sont dans un état de stress maximum, aboutissement du cycle infernal de leur journée qui va de la collecte d'argent à la recherche de la drogue pour finir par son usage. Leur demander de faire quelque chose, en clair de quitter les lieux, dans ces circonstances ne sert à rien. Le manque fait perdre toute possibilité de raisonnement. Aussi est-il préférable de laisser passer quelques minutes que la drogue fasse son effet et alors de demander fermement à l'intrus de quitter les lieux sous peine d'appel à la police.

    Beaucoup de toxicomanes dans ce quartier sont russophones aussi Coordination Toxicomanies diffuse t-elle et donne t-elle aux résidents des petits documents en russe.

    Il faut être prudent au cas où des seringues traineraient. Un service spécialisé de la Ville de Paris, le SMASH, doit être appelé au 01.44.97.87.87.

    Bien sûr en cas de violence, il convient d'appeler la police. La Brigade spécialisée de terrain (BST) mise en place en février dernier est là pour cela, mais hélas dans des horaires pas toujours compatibles avec les problèmes. A noter que cette brigade crée petit à petit un réseau de correspondants dans les immeubles pour gérer les urgences.

    Le plus efficace est encore de bien sécuriser l'entrée de l'immeuble. La plupart du temps, les toxicomanes abandonnent rapidement leurs tentatives d'intrusion lorsqu'ils se rendent compte qu'il n'y a rien à faire, on n'entre pas ! Mais cela a un coût pour la copropriété.

     oOo

    Ce cas d'intrusion n'est hélas pas exceptionnel dans ce quartier. Il est un problème dont la solution n'est pas facile à trouver. Repousser les usagers de drogues dans un autre endroit ne résout rien et la répression n'a rien résolu non plus. C'est pourquoi Action Barbès pense que la piste de la salle de consommation à moindre risque qui devrait s'installer au 39 boulevard de La Chapelle est intéressante. Elle pourra sans doute éviter qu'un grand nombre de ces situations se produisent.

     

  • Salle de conso : point de la situation à la rentrée

    Pour bien des sujets, la rentrée de septembre est le moment des bonnes résolutions mais aussi l'occasion de faire le point sur ce que nous avons un peu délaissé pendant l'été !

    Le projet de salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) va son train de sénateur. Inutile de rappeler ici les péripéties de l'hiver et du printemps 2014 (voir là). Le texte de loi traitant de Santé publique incluant des dispositions à propos de la mise en place des SCMR sera présenté au Conseil des ministres en septembre pour un examen au printemps 2015 par le Parlement. Rien de bien nouveau jusque là mais quelques détails ont quand même filtré si on en croit la dépêche AFP du 29 Août dernier et le projet de texte lui même qui a fuité dans la presse.

    A ce stade, deux informations doivent retenir notre attention.

    La mise en place de ce type d'établissement ayant pour objectifs (mais pas seulement) la réduction du risque lié à l'injection de drogues sera "expérimentale" pour une durée de 6 ans. L'autorisation de lancement et d'ouverture de projets sera donnée par Décret du ministère de la Santé. On ne touche donc pas à la très répressive Loi de 1970. Ni la dépêche de l'AFP ni les articles publiés dans la presse sur le sujet ne mentionnent les dispositions légales à mettre en place pour que la détention de drogue et son utilisation par les toxicomanes ne tombent sous le coup de cette Loi de 1970. Autrement dit, que la police puisse agir dans un cadre légal clair d'une part, que les usagers de drogues puissent aller à la SCMR sans crainte de problèmes avec cette même police d'autre part. Espérons que le texte de la loi éclaircira cette question fondamentale.

    Il faut noter aussi que le projet de loi ne semble pas comporter de limitation du nombre de SCMR qui pourraient être installées en France. Jusqu'à présent, chacun s'accordait à penser que Paris, ville candidate pour cette "expérimentation", serait l'unique projet. Le projet de loi semble ouvrir des perspectives plus larges et des villes comme Bordeaux ou Marseille, qui avaient fait aussi acte de candidature, pourraient peut-être à leur tour envisager une ouverture de SCMR. Ce serait là un cas de figure intéressant car il pourrait sans doute mettre fin à la lamentable récupération politicienne des détracteurs du projet.

    En juillet, la Fédération Addiction a brièvement publié des informations à propos des programmes de réduction des risques dans le monde, notamment en Australie, et le journal gratuit 20minutes a publié un article très bien renseigné sur les expériences discrètes françaises.

    Enfin, pour se convaincre de l'utilité des SCMR s'il en était encore besoin, voilà un article publié par Le blog des médecins qui est très clair.

  • Parvis de la Gare de l'Est : "1914-2014, Du pain & des liens" !

    Outre le colloque "Gares en Guerre 1914-1918" et l'exposition "Le 10e dans la Guerre", un projet présentera, à partir de vendredi après-midi, d'une part, le rôle essentiel de la gare comme "sas" entre le front et l'Arrière et, d'autre part, la question de l'alimentation des soldats pendant la Grande Guerre.

    Cet événement "1914-2014, Du pain & des liens" vous sensibilisera au rôle de la nourriture durant la Première Guerre Mondiale, devenant un moment de partage et le symbole de la solidarité entre les permissionnaires et la population civile. Et c'est à la Gare de l'Est, carrefour entre les soldats mobilisés et leurs familles, que sont exprimées ces émotions, entre les départs, les retrouvailles et les peurs.

    h&v-du-10e,rails-et-histoire,ahicf,exposition,centenaire-1914-1918,grande-guerre,guerre-14-18,gare-de-l-est,école-boulle,délit-maille

    Cet événement se déroulera sur le parvis de la Gare de l'Est du vendredi 5 septembre à partir de 14h jusqu'au dimanche 7 septembre (chaque jour dès 9h), et se composera d'un parcours dans un univers sonore et participatif. Les visiteurs et les passants seront ainsi conviés à un univers sensoriel, inspiré par le travail d'Emmanuelle Cronier (Maître de conférence en histoire contemporaine à l'université Picardie-Jules Verne) avec une scénographie conçue par les étudiants de l'une des plus grandes écoles d'art et de design en Europe, l'Ecole Boulle.

    rails-et-histoire,ahicf,exposition,centenaire-1914-1918,grande-guerre,guerre-14-18,gare-de-l-est,école-boulle

     Cliquez sur l'affiche pour télécharger le programme détaillé.

     

    Ouvert dès 14h vendredi 5 septembre, l’événement sera inauguré à 18h. A 19h, vous pourrez assister au concert de l'Orchestre d'harmonie du chemin de fer du Nord.

    h&v-du-10e,rails-et-histoire,ahicf,exposition,centenaire-1914-1918,grande-guerre,guerre-14-18,gare-de-l-est,école-boulle,délit-maille

     

    Plusieurs visites guidées (du parcours mais aussi de la Gare de l'Est, du quartier des 2 Gares) sont proposées pendant cette exposition. L'inscription pour ces visites (dans la limite des places disponibles) se fait en cliquant soit sur les liens dans le programme téléchargeable ci-dessus soit sur le site de "Rails et histoire" ici.

    Vous pourrez également y découvrir, en avant-première (avant son exposition au musée La Piscine de Roubaix) l'oeuvre "Wool War One" de la plasticienne Délit Maille, qui sera présente à la Gare de l'Est le dimanche 7 septembre à 15h pour présenter son projet (Délit Maille vous invite également à découvrir sur sa page Facebook les différents personnages de "Wool War One").

    h&v-du-10e,rails-et-histoire,ahicf,exposition,centenaire-1914-1918,grande-guerre,guerre-14-18,gare-de-l-est,école-boulle,délit-maille

     © Délit Maille

  • Exposition "Le 10e dans la Guerre"

    Outre le colloque "Gares en Guerre" qui se déroulera dans la 2e moitié de la semaine (cf. notre article du 31 août), la Mairie du 10e présente des photographies d'époque du 3 au 24 septembre, pour illustrer l'impact sur le 10e, arrondissement sans doute le plus touché de Paris, du fait de la présence sur son territoire des gares de l'Est et du Nord.

    h&v-du-10e,rails-et-histoire,ahicf,mairie-du-10e,exposition-photos,centenaire-1914-1918,grande-guerre,guerre-14-18,gare-de-l-est,gare-du-nord

    Le vernissage de cette exposition "Le 10e dans la Guerre", proposée par la société historique du 10e Histoire & Vies du 10e et avec la collaboration de Rails et histoire, aura lieu à la Mairie du 10e:

     

    le jeudi 4 septembre à 19h

     

    (Invitation téléchargeable ici)

     

  • Exposition éphémère " Bring Back Our Girls" place de la République

    L'actualité internationale n'est pas réjouissante. Conflit israélo-palestinien - avec des dérapages et des violences lors des manifestations interdites que les habitants de Barbès n'ont pu manquer de voir le samedi 19 juillet -, situation explosive en Libye, situation instable en Ukraine... Pour autant, il ne faut pas oublier les 220 jeunes filles nigérianes séquestrées par des combattants islamistes de Boko Haram.  C'est l'objet de l'exposition éphémère "Bring Back Our Girls" qui est installée pour un mois place de la République, lieu symbolique bien choisi.

    exposition, femmes nigérianes, république, hidalgo

           Chaque silhouette comporte le prénom d'une jeune fille enlevée.

    exposition, république, nigérianes, hidalgo

    L'inauguration a eu lieu hier après-midi en présence notamment de Valérie Trierweiler, Anne Hidalgo, le maire du 10e, Rémi Féraud, et Jean-Luc Romero. Quelques associations féministes étaient présentes.

  • Le bon plan de la semaine pour les enfants...

    Ce bon plan pour les enfants, ce sont les "Estivales de Paris Est"... Vous pourrez courir à Paris Plages un peu plus tard, après ce détour que nous vous proposons par la Gare de l'Est!

    Souvenez-vous donc...: l'année dernière, le parvis de la Gare de l'Est était devenu une grande aire de jeux avec toboggans, trampolines, élastiques Bungy assistés, babyfoot...

    Cette semaine, Gares & Connexions propose à nouveau ces animations pour les enfants avec trampolines, parcours agilité et sculpteurs de ballons.

    gare-de-l-est,paris-est,paris-plage,estivales-de-paris-est

    Sur le parvis de la Gare de l'Est, les enfants seront donc accueillis, chaque jour entre 14 heures et 19 heures, jusqu'à ce vendredi 25 juillet (et naturellement, dans la limite de la capacité sécuritaire maximale du site).

    Petit détail: on nous a promis, pour éviter les quelques déceptions de l'année dernière, que cet espace temporaire de jeu ne sera pas privatisé l'après-midi, les centres de loisirs du quartier n'y étant reçu qu'en matinée.

    gare-de-l-est,paris-est,paris-plage,estivales-de-paris-est

    gare-de-l-est,paris-est,paris-plage,estivales-de-paris-est

  • Errare Humanum est, perseverare diabolicum

    Lors du dernier conseil d'arrondissement du 10e, les élus UMP de cet arrondissement, Déborah Pawlik en tête, ont déposé une demande d'adoption de voeu à propos du projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR) prévu boulevard de La Chapelle.

    Il nous faut ici saluer la persévérance de Mme Pawlik et de ses amis à rejeter ce projet mais aussi hélas regretter la même persévérance dans l'erreur, erreur à propos de l'objet même du projet et erreur en en faisant un enjeu politicien.

    Notons d'abord une évolution dans la sémantique de l'UMP : on ne parle plus de "salle de shoot" mais de "salle d'injection supervisée". Peut-on y voir un progrès ?

    Ce qui est curieux chez Mme Pawlik et l'UMP à Paris en général, c'est qu'ils ne veulent absolument pas voir ce qu'est ce projet de SCMR. Partis dans leurs préoccupations à la fois morales et sécuritaires, leurs revendications sont plus proches de ce qu'ils voudraient y voir que de ce qu'est une SCMR en réalité. Inutile ici de rabâcher sans cesse la véritable nature du projet (voici un lien qui vous dit ce qu'il est). Mais cette espèce d'autisme de l'UMP à ce sujet fait que nous sommes de facto dans un dialogue de sourds.

    Prenons un simple exemple d'une erreur commise par l'UMP. Le 6ème considérant dit :

    "la politique de réduction des risques sanitaires instaurée à Paris par la mise à disposition notamment de matériels propres a permis déjà de réduire les risques liés à l'addiction" . Ce n'est pas l'addiction qui crée le risque ! A la limite on peut dire avec raison que cette addiction multiplie les risques, mais c'est bien l'injection, qu'elle soit liée à une addiction ou pas, qui crée le risque. Tout le raisonnement est à l'avenant.
     
    L'essentiel de nos remarques-critiques à propos du raisonnement de l'UMP sur ce projet est contenu dans notre réponse au voeu déposé lors de la précédente mandature et dans la lettre ouverte adressée à Mme Pawlik alors candidate lors de la campagne électorale des municipales 2014.

    Texte du voeu déposé par l'UMP au conseil d'arrondissement du 10e arrondissement de Paris le 30 juin 2014

     

    Et pour bien faire comprendre le projet à l'UMP, nous ne pouvons que réinsérer le petit film de présentation où tout est dit, ou presque !

     

  • Salle de conso : GAIA s'installe boulevard de La Chapelle

    L'association GAIA qui a été sélectionnée pour gérer la salle de consommation à moindre risque (SCMR) va pouvoir venir s'installer au 39 boulevard de La Chapelle mi-juillet. Mais attention, pas dans n'importe quelles conditions ! Explications.

    Mais d'abord, il faut préciser qui est GAIA ?

    GAIA est une association créée en 2006 suite à la loi de 2004 "Politique de Santé publique" traitant notamment de la prévention des risques liés à l'usage de drogues. Elle est une émanation de Médecins du Monde qui est en fait à l'origine de sa création. Elle en partage d'ailleurs les valeurs.

    Aujourd'hui, GAIA emploie 31 personnes soit 20 emplois équivalent temps plein pour un budget annuel de l'ordre de 2 millions d'€. Elle est financée presque exclusivement par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (la sécu) par le biais de l'Agence Régionale de Santé (ARS). Elle reçoit aussi quelques subventions du ministère de la Santé, de la mairie de Paris dans le cadre du projet de SCMR et également de Solidarité Sida. Outre ses salariés, GAIA travaille avec 25 bénévoles, qu'ils soient usagers de drogues ou non.

    L'activité de GAIA se compose de deux pôles. Le Centre de Soins et d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) et le Centre d'Accueil et d'Accompagnement à la Réduction des Risques pour les Usagers de Drogues (CAARUD). Les CSAPA ont pour mission d’assurer les actions de prévention et de soins auprès des personnes présentant des conduites à risques ou des dépendances en lien avec toutes les formes de drogues illicites, comme par exemple l’héroïne, la cocaïne ou le cannabis et licites comme l’alcool ou le tabac. Les CAARUD visent à réduire les risques et les dommages sanitaires ou sociaux liés à la prise de produits psychotropes. C'est cette activité là qui est concernée par le projet de SCMR.

    Lire la suite

  • Salle de conso : la presse n'est pas neutre

    La loi Santé sera présentée en Conseil des ministres prochainement. Cela sera suivi d'un débat au Parlement probablement début 2015. Le projet de loi comprendra un volet autorisant, à titre expérimental, la mise en place d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR) pour les usagers de drogues. Il s'agit du projet situé au 39 boulevard de La Chapelle.

    Dans un article publié le 20 juin dernier (article payant), le quotidien Le Parisien s'est fait l'écho de cette nouvelle sous un jour particulier. Sous couvert d'une présentation qui se veut objective avec des informations néanmoins erronées (par exemple, l'article prétend que la SCMR recevra 100 à 150 toxicomanes par jour alors que le projet se limite à 80 à 100 personnes), ce journal fait la part belle aux opposants au projet, mentionnant le communiqué de presse de l'UMP et une association de quartier opposée au projet, reflet, d'après ce journal, de l'opinion des habitants du quartier.

    L'association Action Barbès ne peut que dénoncer ces informations qui font preuve d'un parti pris inconciliable avec la nécessaire neutralité de la presse. L'article fait preuve d'une très mauvaise connaissance du sujet, car, sans prétendre refléter l'avis des habitants du quartier dans leur ensemble, notre association s'est clairement déclarée favorable au projet de SCMR mais le quotidien Le Parisien ne s'en fait jamais l'écho. Connaitre le projet aurait été pour ce journal d'assister à la 90e rencontre du CRIPS lundi 16 juin au cours de laquelle le sujet a été traité de façon exhaustive. Mais de journaliste du Parisien, point ! Telle va l'information de nos jours.