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Dans le 18ème - Page 17

  • Rue-jardin Richomme : les travaux avancent !

    Nous vous annoncions le mois dernier (voir notre article du 8 octobre) le début des travaux de transformation de la rue Richomme, un projet qu'Action Barbès avait proposé au Budget participatif et qui avait été retenu par les votes des habitants en 2017.

    Nous vous proposons aujourd'hui un petit tour en photos dans cette rue de la Goutte d'Or pour apprécier l'évolution du chantier.

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    Début octobre, les anciens revêtements sont enlevés

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    Les fosses pour les plantations apparaissent...

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    Les bordures de granit viennent dessiner les plates-bandes, la chaussée est rehaussée

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    Nous le réclamions sans cesse, sur le modèle développé dans le 9e, et nous voilà rassurés :  l'arrosage intégré est bien présent !

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    Novembre : la terre vient remplir les nouvelles plate-bandes et les buses d'arrosage sont fixées

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    Focus sur une buse d'arrosage

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    Mi-novembre : le revêtement commence à être posé. De couleur claire, il permettra de réduire l'effet de chaleur de l'enrobé de bitume habituel

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  • Retour des "rencontres habitants" de la compagnie Gaby Sourire

    La compagnie Gaby Sourire reprend ses "rencontres habitants". Ces moments d'expression et de rencontre s'adressent plus particulièrement aux habitants du sud de la Goutte d'Or. Le rendez-vous est fixé au local de la compagnie situé au 24 rue de la Charbonnière, ce jeudi 18 novembre à 17 h.

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    C'est où ?

    Compagnie Gaby Sourire, 24 rue de la Charbonnière, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 18 novembre 2021, de 17 h à 19 h

  • Vernissage de l'exposition : "Les drapés des indépendances"

    L’artiste Edwige Aplogan vous invite à un projet artistique intitulé Les Drapés des Indépendances. Dans le cadre de ce projet, les associations des quartiers La Chapelle et Goutte d’Or proposent une semaine de programmation autour des luttes contre les discriminations. Les évènements sont ouverts à toutes et tous, et sont gratuits.

    L’inauguration de l’exposition à Espace Jeunes Nathalie Sarraute le 20 novembre prochain est ouverte à toutes et tous. Vous y trouverez un studio photos "Grandes Humaines" de l’association Clichés Urbains, une présentation du jeu créé pour l’occasion par l’association Quartierlud, "Africa Quizz", ainsi que des performances artistiques.

    Télécharger le programme_complet

    "Edwige Aplogan est née au Bénin. Sa première exposition a lieu en 1990 à Abidjan en Côte d'ivoire.Depuis 2010, année du cinquantenaire des indépendances des pays africains francophones, elle crée des emballages en tissu ou « drapés » de monuments et de bâtiments publics ou privés. Au Bénin, à Strasbourg, à Paris (UNESCO), à Bordeaux, ses œuvres sont un hommage à l'Afrique et à sa Diaspora. Edwige Aplogan fait un travail de mémoire pour les déportés d’Afrique : en 2012, à Ouidah au Bénin sur l’ancienne place de la vente aux enchères des esclaves, elle réalise un drapé en y ajoutant les drapeaux des pays de la Diaspora vers lesquels ont été déportés les esclaves. Le concept du drapé s'est enrichi en 2017 à la villa Arson à Nice avec l’ajout de drapeaux des mouvements indépendantistes des départements et territoires français d'outre-mer. Son souhait est de réaliser si possible, tous les ans ou tous les deux ans, un “drapé interpellant nos indépendances de façade, et ces aspirations à la liberté qui tardent à venir."

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    C'est où ?

    Espace Jeunes Nathalie Sarraute, 8 esplanade Nathalie Sarraute, Paris 18e

    C'est quand ?

    Le 20 novembre 2021, de 14 h à 18 h

     

  • "D'Anvers aux Abbesses" : Portes ouvertes d'ateliers d'artistes

    Évènement montmartrois devenu incontournable pour les amoureux de l'art et des artistes, les portes ouvertes d'ateliers "D'Anvers aux Abbesses" reviennent les 5, 6 et 7 novembre.

    Pour cette vingt-cinquième édition, ce ne sont pas moins de quatre-vingt treize peintres, sculpteurs, photographes, céramistes ou graveurs qui accueilleront le public dans quarante-neuf ateliers répartis entre les 9e et 18e arrondissements de Paris. Un périmètre qui s’élargit cette année permettant de découvrir de nouveaux talents et d’autres lieux, c'est l'assurance de nouvelles rencontres d'artistes et de leur travail.

    Vous retrouverez tous les artistes participants et les renseignements pratiques sur le site de l'évènement.

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  • Chateau-Rouge croqué par Juan-Carlos

    On prends un des derniers cafés, au soleil, sur une "terrasse-palette", puisqu'elles disparaissent le 1er novembre. C'est en occurrence au Café de l'Univers. Et on a l’œil attiré par le grand cahier à dessin, à spirale, couvert de croquis à l'aquarelle, sur lesquels on reconnaît … tout le petit monde qui nous entoure : Le Myrha, un camion-poubelle et ses chevaliers, un vendeur de maïs, la vitrine juste là, à l'angle… Le tout avec une grande finesse, le trait léger, les couleurs authentiques, légères et habiles.

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    Comment résister à échanger avec cet élégant artiste ? Installé comme çi comme ça sur une table de L'Univers, il s'appelle Juan-Carlos, il est Vénézuélien et a 28 ans. Il suit à La Villette les cours de l'ENSA (École nationale supérieure d'architecture). "Je ne sais pas encore, j'aime autant le dessin que l'architecture, on verra. Mais chez nous, le diplôme d’architecte, ça n'existe pas vraiment ! Donc, je suis venu à Paris d'abord en 2007, dans un échange d'étudiants avec mon pays, j'ai habité… rue Myrha, juste là ! Je suis rentré au Vénézuéla, Puis je suis revenu suivre l'ENSA. Deux ans ou cinq ans ! Là, j'habite aux Buttes Chaumont".

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    Et là, c'est des tableaux personnels ? "Non, c'est un exercice de l'Ecole. Nous sommes quatre ou cinq élèves, pendant une semaine, chacun dans un petit coin de Château-Rouge. Moi, je m'attache surtout à la vie des gens, tous, là dans cette partie de la rue des Poissonniers, comme ces trois dames, assises chacune à un angle…". Et après ? "Après, nous comparerons à l'Ecole les vues, les dessins, les angles, les expressions. Architecture et humain. Non, je ne vends pas ces dessins, ou je n'en fais pas sur commande. Mais si quelqu'un veut son portrait, ou celui de sa devanture, je lui ferai un scan avec plaisir." Juan-Carlos refuse un café, "J'en ai déjà pris un !", bien sûr il ne quête pas. Non, il promène ses yeux autour de lui, et ses pinceaux aquarelle sur ses grandes pages Canson. Il s'interroge aussi : "pourquoi tous ces magasins de wax ? Les immeubles moches, c'est pour freiner la gentrification ?" D'autres passants s'arrêtent, admiratifs aussi. Et la conversation se lance. Fidèles lecteurs du blog, il vous reste peu de temps pour le trouver, vers l'angle des rues Poissonniers et Myrha !

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