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Dans le 18ème - Page 118

  • Petits travaux à la Goutte d'Or

    Ces dernières semaines, la ville de Paris a réalisé des petits travaux de voirie dans la Goutte d'Or. Si ces travaux n'ont pas l'effet spectaculaire des grandes réalisations, comme nous l'espérons pour la future promenade urbaine, ils n'en demeurent pas moins importants dans le quotidien des habitants du quartier. Nous sommes prompts à porter la critique quand il le faut, mais ici nous saluons ces travaux initiés par la ville.

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  • Assemblée générale d'Action Barbès: 17ème année!

    Les années passent et le nombre des dossiers que suit notre association ne diminuent pas. Tout au plus, certains disparaissent mais vite remplacés par d'autres. Après deux années d'assemblée générale au Louxor, nous avons choisi de revenir dans le 18e. Un de nos adhérents libraire nous ouvre les portes des Libraires associés au 3, rue Pierre l'Ermite le jeudi 9 novembre à 19h et nous l'en remercions. Pour ceux qui ne connaissent pas encore ce très beau lieu, ce sera une excellente occasion. Bien sûr, notre assemblée générale annuelle est pour nos adhérents. Cependant, les habitants qui souhaitent nous rejoindre et adhérer pourront y assister. Nous continuerons dans un restaurant du quartier pour celles et ceux qui auront envie de prolonger les débats.

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  • Visite dans la Goutte d'Or ... nord, entre Marcadet et Doudeauville

    Une fois n'est pas coutume, nous sommes allés porter nos pas vers les rues situées dans la partie nord du quartier de la Goutte d'Or. Non pas que nous ne les connaissions pas, car nous avons été des participants assidus des conseils de quartier qui longtemps se sont tenus dans l'école élémentaire de la rue Pierre Budin, et chaque fois que nous y étions invités, notre association a répondu présent à telle inauguration, ou telle problématique locale. Souvent nous en sommes alertés par des commentaires sur le blog et une missive dans notre messagerie. Là, rien de tout cela, simplement une marche exploratoire — une de plus diront les détracteurs, mais cela reste une bonne méthode pour rester en contact avec la vision et le quotidien des habitants d'une zone donnée — organisée par le Conseil d'architecture, d'urbanisme de l'environnement (CAUE) de Paris, et accompagnée par Véronique Lecomte de la Démocratie locale du 18e. Voici l'itinéraire emprunté par un groupe d'une douzaine de personnes du quartier intéressées par la démarche.

     

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  • Une brève parue en novembre 1986

    Il arrive parfois qu'on tombe sur une coupure de presse qui vous fait toucher du doigt tout le chemin parcouru dans une vie (aïe, nostalgie, nostalgie...), toutes les transformations subies par un paysage, ou comme ici, tout l'immobilisme ressenti par les riverains. Il s'agit d'un tout petit bout de la page d'un bulletin édité par l'association Paris Goutte d'Or en novembre 1986. Plus de 30 ans donc. 

    Vous reconnaissez ? Vous vous souvenez du car de CRS qui stationnait là avant la suppression de l'îlot central et la transformation en placette ? 

     

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    Une illustration de la placette vue par Google Maps en juin 2016. Donc 30 ans plus tard. 

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    Pour être un peu honnête aussi, souvenons-nous qu'à cent mètres de là, les trottoirs étaient aussi très encombrés, que les étalages de Vano prenaient beaucoup de place, et que déjà certaines personnes désœuvrées tenaient le haut du pavé... (mai 2008 même source; au-delà nous n'avons pas le recours facile à Google Street view dans le passé)

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    On avance doucement, trop doucement sans doute, avec les aléas de la société contemporaine où les surprises ne sont pas absentes, et sont de toutes façons mal anticipées, comme l'arrivée des populations migrantes qui fuient des vies trop dures, économiquement sans espoir, ou des situations de guerre. 

  • Barbès respire continue avec les CRS et plus de moyens

     
    Notre dernière rencontre avec le commissaire Rigon, chef du 2e district de Paris,  a permis de confirmer une présence plus pérenne de deux sections de CRS dans le quartier, entre Chapelle et Barbès. Même si nous le savons depuis toujours, leur présence n’est que dissuasive. Nous savons que leur mission n’est pas de verbaliser la petite délinquance qui sévit dans nos rues. Les compagnies républicaines de sécurité (CRS) sont dédiées au maintien de l’ordre, l’ordre dans la cité, pas l’ordre sur notre trottoir, cet ordre que mettent à mal tous les vendeurs d’objets hétéroclites et totalement illicites. C’est dommage mais c’est ainsi. De cette fonction découle également le caractère non permanent de leur présence. Expliquons. Si l’Intérieur doit faire face à des manifestations d’importance, ou à des actes qui déstabilisent l’ordre public, on pense à des actes terroristes, mais pas seulement, alors les compagnies peuvent être affectées à d’autres terrains et disparaître pour un moment de notre champ de vision.
     
    Le commissaire a précisé qu’il les positionne à des points sensibles, et que ces "points chauds" peuvent changer chaque jour, de façon à ce que la présence policière ne soit pas prévisible. Il s’agit d’optimiser les moyens vers le plus d’efficacité possible. De même les équipages de policiers reçoivent des missions de contrôle et de surveillance qui varient chaque jour, "pour surprendre" a souligné notre interlocuteur. 
     
    Le "bassin de délinquance", c’est à la fois le terme qu’utilise le commissaire et une réalité territoriale qu’il a fait passer auprès de sa hiérarchie. Il faut mettre un terme aux reports, au jeu du chat et de la souris entre les uns et les autres. Globaliser, traiter un ensemble, simultanément, avec des forces de police conséquentes et stables, sous une même autorité. Plus de zone de sécurité prioritaire (ZSP), plus de brigade spéciale de territoire (BST), oeuvrant chacune dans son coin, désormais on coordonne, on harmonise et on fait en sorte d’être le plus possible sur le terrain, et de préférence, là où les délinquants ne s’y attendent pas. On apprend par ailleurs que la BST du 10e sera renforcée, passant de 25 à 40 agents, d’ici à la fin de l’année. 
     

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    La coordination devra aussi se faire avec les services de la Ville de Paris qui ont une mission de sécurité, la direction de la protection, de la sécurité et de la prévention (DPSP), mais aussi avec la police des réseaux ferrés (train, gare et métro), sans oublier d’autres services qui participent, à leur façon, du bon ordre dans l’espace public, par exemple, la direction de l’attractivité et de l’emploi (DAE), qui gère le bon fonctionnement des marchés parisiens. (Suivez mon regard vers le boulevard de la Chapelle deux jours par semaine… ). Par ailleurs, le procureur a accepté le renforcement du volet judiciaire, et validé la création d’un groupe local de traitement de la délinquance (GLTD) sur Chapelle, qui ne manquera pas de fusionner avec le GLTD voisin déjà existant.  
     
    Mais, très vite, devant le tableau que lui décrivent les associations qu’il rencontre régulièrement, le commissaire insiste sur la composante Temps de sa mission, le travail dans le temps. Il faut tenir. Il faut résister avec la même pression constante. C’est son crédo. Vu la situation, celle de Chapelle semble encore plus grave et plus intenable qu’au carrefour Barbès — et ce n’est pas peu dire — nous voulons donc le croire, et lui accorder tout le crédit possible. Avons-nous d’ailleurs une alternative ?