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Dans le 18ème - Page 115

  • Sur paris.fr on parle de la Goutte d'or en bien....

    Une fois n'est pas coutume. C'est plus souvent dans les pages faits divers du Parisien qu'on évoque la Goutte d'or, une manifestation des habitants contre la saleté, un événement citoyen contre l'occupation illicite de l'espace public, ou encore une bagarre entre petits voleurs. Mais cette fois, rien de tout cela, l'accent est mis fermement sur les aspects positifs de notre quartier. 

    Nous avons retenu particulièrement l'immense fresque peinte sur le pignon nord qui surplombe l'Institut des Cultures d'Islam (rue Léon), réalisée par l'artiste Tarek Benaoum. 350 m2 de couleurs ! Tous les détails ici

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    Toujours dans la couleur, et avec un même fond bleu (qui nous fera peut-être oublier l'absence de ciel bleu cet hiver à Paris) une autre fresque, horizontale celle-ci, et dédiée aux femmes. Cet été, nous vous avions présenté le projet avant sa réalisation et les palissades en bois qui cachaient les piliers des arcades. 

    photo JRBourge

    Photo JR Bourge

    Découvrez l'artiste, Claire Courdavault, dans le reportage qui lui est consacré sur le site de la ville. C'est ici. 

    Vous apprendrez que le collège Georges Clémenceau innove pour aider les élèves en difficulté. Le dispositif SOA (Savoir, oral, attitude) met le focus sur la maitrise de la langue, le passage obligé pour acquérir les savoirs fondamentaux et progresser dans une scolarité apaisée et fructueuse. La langue mais pas que... reprendre confiance en soi, élargir les envies et la motivation de l'enfant, voire de l'ado puisqu'on est ici en collège. Tout un dispositif créé en 2010, déjà, est proposé aux jeunes, repérés par leurs professeurs, pour leur permettre de mieux avancer dans leur parcours scolaire. Les ateliers de travail autour de la langue, de l'oral et de l'écrit, et de l'art se traduisent par des expositions des oeuvres des élèves. Une motivation de plus pour ces élèves. Voir le détail sur le site paris.fr.

  • La culture toujours absente dans le projet promenade urbaine

    Nous recevons et suivons les activités proposées par le collectif Civicline rémunéré pour animer et envisager des activités dans le cadre du projet de la PU. Voici le programme du mois de décembre (pour le visualiser, cliquez ici) qui n'est lisible que sur facebook et si vous êtes abonné à la news letter, un problème que nous avons déjà soulevé tant la diffusion de l'information est réduite.

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    Nous nous questionnons sur la pertinence d'ateliers qui se font les jours de semaine dans l'après-midi comme celui de jeudi dernier pour réparer les jardinières. Par ailleurs, on ne peut que déplorer le manque de diversités des activités: compost et plantations ou encore bouture et plantations, trocs de graines. Nous pouvons lire dans l'annonce qu'il s'agit de permettre de "tester les futurs usages et les nouvelles pratiques qui pourraient s'installer sur la Promenade Urbaine ! ". Serait-ce à dire qu'il n'y aurait que ce type d'activités possibles sur le parcours de Barbès à Stalingrad? Où est donc passé le culturel?

    Nous avons repris la lecture du cahier des charges que doit donc respecter l'agence AAA qui anime le collectif des intervenants pour une durée de 3 ans, la première année étant quasiment écoulée. Certes, il est écrit qu'il s'agit de "réinvestir l’espace par des actions temporaires autour de l’économie solidaire et circulaire" et de "générer une nouvelle dynamique sur le site en permettant une meilleure appropriation grâce à une participation créative des citoyens". Une définition large dans laquelle des activités culturelles comme la venue d'artistes pour des créations éphémères ou encore en partenariat avec les équipements culturels du parcours trouveraient leur place et ce d'autant qu'on peut lire également dans le cahier des charges: "Les enjeux relatifs à l’art et à la culture et à l’économie locale, circulaire et solidaire dans l’espace public font également partie des propositions attendues".

    Rappelons par ailleurs que "l'enveloppe totale dédiée pour les études, les prestations de service et les réalisations liées à la présente mission est plafonnée à 650 000HT", jusqu'à l'aboutissement du projet en 2020, une belle somme tout de même.

    Il était également prévu d'implanter deux bases sur l'ensemble du périmètre de chaque côté du boulevard de la Chapelle. Mais la seconde tarde à venir.

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    La prochaine réunion publique est annoncée pour le 21 décembre à 19h. Le lieu n'est pas encore communiqué.

  • On phosphore au Conseil de quartier Goutte d'or

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    Le 15 novembre dernier, s'est tenu le Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge à l'école élémentaire Cavé dans la rue éponyme. La soirée était consacrée à la question des budgets dédiés au quartier, et plus précisément aux budgets orientés vers les initiatives citoyennes. L'objectif étant de faire connaitre ces possibilités de financement et également de permettre aux habitants de partager leurs idées dans la perspective du prochain Budget participatif de 2018.

    Ce conseil de quartier s'est déroulé en deux temps, commençant d'abord par une présentation des fonds disponibles pour les initiatives des habitants et des associations du quartier, en l'occurrence le Fond de Soutien aux Initiatives des Habitants (FSIH), les budgets de fonctionnement de d'investissement du Conseil de quartier lui-même et le Budget participatif de la ville de Paris.

     

    Des fonds méconnus

    Le FSIH a été présenté par la directrice de la Salle Saint-Bruno. Ce fonds destiné à soutenir les initiatives d'habitants et d'associations "pour améliorer le lien social et la vie locale dans le quartier" est distribué au fil des demandes et attribués par un "comité de gestion" composé d'habitants et de représentants associatifs du quartier. Les aides financières octroyées sont plafonnées à 700 euros par projet. Il est à déplorer que les demandes ne parviennent pas à épuiser la dotation annuelle malgré sa modestie, il n'est donc pas vain de faire connaitre ce dispositif utile.

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    Le Conseil de quartier dispose lui de deux enveloppes budgétaires, l'une dite de fonctionnement (3306 € par an), attribuée par l'équipe d'animation du Conseil de quartier, et l'autre dite d'investissement (8264 € par an reportable une fois à l'année suivante si non épuisé), attribuées par le Conseil de quartier en réunion plénière. Là aussi cet argent est destiné à soutenir des initiatives permettant de contribuer positivement à la vie du quartier, et là aussi il est à déplorer que les demandes ne parviennent pas à épuiser ces budgets, loin de-là. 

    La présentation du Budget participatif a permis de faire un bilan positif pour 2017, le quartier se voyant doté de 1.670.000 € (contre 22.500 € en 2016) pour quatre projets lauréats, dont celui de "La rue-jardin Richomme" proposé par Action Barbès. Il a été souligné la mobilisation particulièrement active dans le quartier cette année qui a contribué à ce succès. 

     

    Le Budget participatif, un dispositif qui fait succès

    La suite du Conseil de quartier s'est inscrit dans la continuité de cette dynamique pour d'emblée commencer à réfléchir collectivement à des propositions pour le Budget participatif 2018.

    Un échange collectif dans la salle a permis de recenser les idées des habitants présents pour ensuite regrouper les idées par thématiques afin de développer et préciser les propositions qui pourraient en émerger en vue du Budget participatif. Les participants se sont donc réunis autour de ces thèmes pour réfléchir sur les premières propositions, comme l'implantation de nouvelles sanisettes, l'embellissement des ponts qui enjambent les voies de chemin de fer du Nord, des outils numériques pour promouvoir la vie du quartier, la continuation de la rénovation de la rue Marcadet ou encore la création d'une "diagonale verte" qui relierait par le végétal le square de Jessaint à la future rue-jardin Richomme en passant par les squares Bashung et Léon.

    Ce travail collectif a permis de préciser ces idées et de faire se rencontrer des habitants autour d'elles. D'ailleurs, une prochaine réunion du Conseil de quartier se tiendra bientôt pour continuer ce travail de réflexion et le faire aboutir à des propositions concrètes pour le Budget participatif à venir.

  • Des tissus à la place des valises

    Nous sommes plusieurs, dans la rédaction, à partager notre temps entre nos belles provinces et Paris. Outre le fait que, les premiers jours qui suivent le retour, l'air parisien est encore difficilement respirable les jours de soleil, et que les trottoirs pourraient être mieux entretenus, une chose saute aux yeux. Ce sont les commerces. Prenez n'importe quelle rue, il s'en trouve toujours un ou deux qui ont changé d'affectation pendant notre absence. Le turn over du commerce parisien semble important. 

    Récemment, nous vous présentions une boutique du faubourg Poissonnière, aujourd'hui c'est l'angle de la rue de Clignancourt avec le boulevard de Rochechouart (paris 18e) qui a changé d'aspect. 

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    Avant et après le changement d'enseigne, le 1 rue de Clignancourt, Paris 18e 

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    Et les vitrines ont été réinstallées selon la règlementation des commerces parisiens. Bon point !

     

    Le local ouvert aux quatre vents sur des valises, des sacs et des pochettes en tous genres a laissé la place à une énième boutique de tissus. Toutes les rues alentour s'en sont fait leur spécialité. Le Marché Saint Pierre avait lancé le coup d'envoi dans les années 1920. Quittant leur commune d'origine de Levallois-Perret, deux familles cousines, les Dreyfus et les Moline, s'installaient à la Butte Montmartre en contrebas du Sacré-Coeur. En face, le magasin à plusieurs étages Tissus Reine arrivait, lui, en 1930, tirant son nom de la fille du célèbre marchand de tissus Bouchara.

    Au fil du temps et du succès qui le porte, le quartier devient un haut lieu de la vente du tissu au mètre, d'abord des tissus destinés au prêt à porter, puis, au fur et mesure que les productions chinoises envahissent le marché, que les femmes abandonnent la confection à domicile, les commerces vont se spécialiser dans le tissu d'ameublement, une tendance qui n'a fait qu'augmenter dans les dernières décennies. Au point de remplacer d'autres commerces et de verser bientôt dans la mono-activité. 

    Adieu donc à Luxor Maroquinerie, un commerce apparu en 1978 (d'après le Kompass) qui a définitivement baissé son rideau l'été dernier. Ne soyez pas triste en prévision de votre prochain voyage, un autre commerce propose dans le quartier des valises bon marché — elles sont tellement maltraitées dans les avions, notamment, que les bagages de prix sont à éviter. Nous l'avons quelque peu maltraité nous aussi, car sa marchandise avait une propension à envahir le trottoir... vous voyez peut-être de qui il s'agit, si vous êtes un lecteur attentif de notre blog. Oui, en bas du boulevard Barbès, angle de la rue Boissieu, Magic Five ! Les inspecteurs de la Ville lui ont fait quelques remontrances qui ont donné des résultats. Pas encore parfait, mais mieux. Toutefois, pas beaucoup plus pimpant que l'antique Toto. (Avant-après....)

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  • Exposition, conférence dans le 18e pour parler des violences faites aux femmes

    La mairie du 18e ouvre ses portes à Erwan Balanant pour une exposition intitulée "Sortir de l'invisibilité, les femmes oubliées". Ce photographe, élu député aux dernières législatives, fait partie du groupe de réflexion sur la future loi contre le harcèlement de rue, à l'initiative de Marlène Schiappa, secrétaire d'état chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes. L'exposition est présentée par l'Association pour le Développement de la Santé des femmes (ADSF) et visible dès le 25 novembre.

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    Par ailleurs, une conférence sera proposée par l'association "Stop au harcèlement de rue" jeudi 30 novembre à 18h30.

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