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Culture - Page 12

  • "Cinémas de Paris" : appel à témoignage de l'association Paris-Louxor

    À l’occasion du centenaire du Louxor-Palais du cinéma (1921-2021) et afin de soutenir les salles de cinéma parisiennes, mais aussi maintenir un lien avec les habitant.e.s et cinéphiles, l'association Paris-Louxor, avec le soutien du magazine Historia, lance "Cinémas de Paris", une série de portraits de salles de cinéma accompagnée de témoignages et documents, parfois inédits.

    "Cinémas de Paris" vous donne la parole et vous propose de contribuer, à votre tour, à ce travail collaboratif, en apportant vos témoignages, informations, souvenirs et documents, sur ces cinémas de quartier. Ces apports permettront d’enrichir et de partager avec le plus grand nombre, vos connaissances et anecdotes sur les salles de cinéma parisiennes.

    Si vous souhaitez contribuer à ce joli projet, pour l'instant réservé au 9e, 10e et 18e arrondissements, rendez-vous sur le site de Paris-Louxor.

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    La grande salle du Louxor à son origine

  • Devinette confinée : barricade !

    Nouvelle devinette confinée, version historique, avec aujourd'hui une question en rapport avec l'actualité : les 150 ans de La Commune.

    Nous le savons, nos quartiers ont largement participé à ce soulèvement populaire, que se soit par l'engagement des habitantes et des habitants, mais également parce qu'ils furent le théâtre des affrontements sanglants entre Communards et Versaillais.

    Nous vous emmenons donc au printemps 1871 sur une barricade dressée par les Communards. Long mur de pavés, cette barricade barre complètement une rue située dans nos quartiers, mais laquelle ? Et à quel niveau de la rue se situe cette barricade ?

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  • Devinette confinée : mais qu'est-ce que c'est ce chantier ?

    Nous poursuivons notre petite série de devinettes confinées, version historique, avec aujourd'hui une série de photos datées de 1907 et 1908. Nous sommes sur le chantier de construction d'un bâtiment qui existe toujours actuellement. Nous ne vous donnons pas plus d'indice, les photos en contiennent, si on ouvre bien l'oeil...

    Alors, quel est cet immeuble en construction ?

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    (Nous vous donnons toutes les réponses des devinettes en fin de semaine)

  • Devinette confinée : la petite maison et son atelier

    Nous continuons à vous proposer de petites devinettes confinées, mais cette fois avec une série de devinettes historiques. Aujourd'hui, il s'agit de trouver où on été prises ces deux photographies datant de 1898, qui nous montrent une charmante petite maison et son atelier attenant.

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    On vous aide un peu. Elles ont été prises par le service photographique de la Ville de Paris pour conserver une trace de ces constructions avant démolition pour le percement d'une nouvelle voie. Mais de quelle nouvelle rue s'agit-il ? Un indice qui permet de restreindre vos recherches : nous sommes dans le 18e arrondissement. Et ne cherchez pas à reconnaitre un bâtiment autour, plus aucun n'existe aujourd'hui.

    Pas évident ? On pourrait corser le jeu encore, avec un question subsidiaire : qui habitait à cette adresse à cette époque ? Pour cette dernière question on ne vous en voudra pas de ne pas trouver.

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  • Une exposition particulièrement intéressante sur le pont Saint-Ange

    En ces temps de restrictions culturelles pour cause de crise sanitaire, une nouvelle exposition  à découvrir est une aubaine. Et qui plus est, si cette exposition a de l'intérêt, cela n'est qu'encore mieux !

    C'est sur le pont Saint-Ange, sur le boulevard de la Chapelle, que cela se passe, avec l'exposition : "Les pionniers du Grand Paris". À travers cette exposition qui montre un très grand nombre de photos anciennes, dont certaines sont très rarement montrées, on retrace l'histoire de l'urbanisation et du lotissement des territoires devenus aujourd'hui la Goutte d'Or ou Château-Rouge, de 1730 jusqu'au dernier grand élargissement des frontières de Paris en 1860.

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    Cette exposition orchestrée dans l'ombre par l'historien Alexandre Frondizi (Institut d’histoire de l’Université de Neuchâtel), fin connaisseur de l'histoire de l'urbanisation et de la vie de ce secteur de Paris, lui ayant consacré sa thèse de doctorat. Cela nous assure une exposition de qualité qui montre un passé démystifié de la Goutte d'Or notamment. Il est intéressant aussi de pouvoir visiter une exposition de plein air qui restitue les évolutions historiques d'un lieu sur le lieu même de cette histoire urbaine. Vous pourrez, par exemple, comprendre pourquoi le pont Saint-Ange porte ce joli nom.

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    Cette exposition très riche en documents (photos, dessins, plans..) a été montée avec le concours de la Ville de Paris, des mairies des 10e et 18e arrondissements, du Comité d'Histoire de la Ville de Paris, de la Bibliothèque historique de la ville de Paris, la Bibliothèque nationale de France, des Archives nationales et des musées de la Ville de Paris. 

    C'est donc en plein air, et les horaires de visite sont ceux du couvre-feu. Et vous l'aurez compris, c'est une exposition à découvrir !

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  • Le jazz à l'honneur pour la 6e édition de l'Université Populaire de la Musique

    Pour cette 6e édition de l'Université Populaire de la Musique, c'est le jazz qui est mis est à l'honneur !

    Cette nouvelle édition de l'Université Populaire de la Musique se réinvente pour s'adapter aux conditions sanitaires actuelles en vous proposant des rendez-vous en ligne. Podcast et vidéo seront mis en ligne du 2 au 16 mars sur une page dédiée sur le site de la Mairie du 18e (cliquer ici), accompagnés de multiples supports pour plonger au cœur de la thématique du jazz avec les artistes.

    La programmation :

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  • Culture confinée : "Trois, deux un... Live !" aux Trois Baudets

    Les restrictions sont toujours de mise, et si vous ne pouvez pas venir à eux, Les Trois Baudets viendront à vous ! Soutenir les artistes c’est soutenir la filière du spectacle toute entière, et même sans public, la salle des Trois Baudets reste ouverte aux artistes. 

    Les Trois Baudets se plient de nouveau en quatre pour accueillir des artistes qui ont à leur disposition équipe et équipement de la salle pour répéter dans les meilleures conditions.

    À la clé, des sets de 30 minutes diffusés gratuitement les samedis à 19 h sur Facebook et Youtube pour permettre au public d’avoir un aperçu du travail effectué. Alors à vos agendas pour ne rater aucun de ces sets proposés !

     

    Trois, deux un... Live !

     

    unnamed (4).jpgSAMEDI 06 MARS - 19 h
    CORA LYNN et ALEX MAZZOLENI
    Morceaux originaux et reprises rock 50’s s'entremêlent. Leur rock’n’roll aux influences blues, jazz et country fait du bien ! Il fait écho à ces héros du passé tout en se conjuguant au présent.

    EVENT

     

     

     

     


    unnamed (5).jpgSAMEDI 13 MARS - 19 h
    HAYLEN
    Diva au timbre envoutant, Haylen livre une musique langoureuse, savant mélange de soul et de rock’n’roll, teintée de blues et ne laisse personne indifférent.

    EVENT

     

     

     

     


    unnamed (6).jpgSAMEDI 20 MARS - 19 h
    NIKOLA
    Dans sa poésie, Nikola met en lumière la beauté et la violence du quotidien. Il chante, parle et crie sur ses compositions. Un style cru qui prend aux tripes. C’est sincère, parfois dur, mais ça fait du bien.

    EVENT

     

     

     


    unnamed.jpgSAMEDI 27 MARS - 19 h
    BAKEL
    Bakel revendique aussi bien des influences pop-folk que chanson française. Un grand écart qu'elle assume avec aplomb. Singulière collection de confessions, sa musique est une mise à nu habitée de pulsion universaliste.  

    EVENT

  • Documentaire : "Petites phrases, grandes conséquences", retour sur "le bruit et l'odeur"

    La chaine de télévision LCP a diffusé récemment deux documentaires réalisés par Tomas Raguet : Petites phrases, grandes conséquences. Le réalisateur revient à travers ces deux volets sur quatre phrases politiques emblématiques prononcées par quatre présidents de la République : Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron. De nombreux témoignages viennent étoffer ces deux films.

    C'est la première partie qui nous intéresse particulièrement ici. En effet, Thomas Raguet, le réalisateur, a retenu "le bruit et l'odeur" concernant le président Chirac. Petite phrase, mais phrase choc prononcée lors d'un meeting à Orléans le, 19 juin 1991. On l'oublie souvent, mais cette sentence prétend alors décrire une situation vue à la Goutte d'Or.

    "Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte d'or où je me promenais avec Alain Juppé la semaine dernière, il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur !"

    Pour revenir sur cette phrase, plusieurs personnes témoignent, mais c'est principalement à travers le vécu et le parcours de Mams Yaffa que le documentaire aborde le sujet. Le réalisateur a judicieusement mis en balance le discours tenu par Jacques Chirac - un discours défendu par Michèle Alliot-Marie dans le documentaire -, face au témoignage de Mams Yaffa, qui en 1991 était un enfant "issu de l'immigration" vivant à la Goutte d'Or, et qui, aujourd'hui, trente ans plus tard, est devenu un élu du conseil d'arrondissement du 18e (il est adjoint au Maire du 18e chargé des sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques). Il y a comme un petit air de revanche républicaine à travers cette mise en miroir.

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    Mams Yaffa

    Vous pouvez regarder ces deux documentaires de 52 minutes sur la chaine  Youtube de LCP , ou directement ici :

     

    Petites phrases, grandes conséquences. 1ère partie : La droite en dérapage contrôlé

     

    Petites phrases, grandes conséquences. 2nd partie : La gauche contre le peuple

  • Culture confinée : Musique avec Beethoven

    La musique apaise les esprits. Nous en avons besoin, qu'en pensez-vous ?

    "Je ne peux décemment pas dire aux gens : je suis sourd. Si encore j’exerçais un autre métier, passe encore. Mais dans mon cas c’est une situation terrible. … Je t’en prie, Ne parle à personne. C’est un secret que je te confie." C’est ainsi que Beethoven supplie son ami Franz Gerhard Wegeler de rester discret sur la disgrâce qui le frappe douloureusement. Ils ont entretenu une correspondance très fournie, qui est très riche en confidences et en anecdotes. Une mine d'informations pour les historiens.

    À l’occasion du 250e anniversaire de la naissance de Ludwig van Beethoven (1770-1827), Arte a proposé récemment, — en fait en 2020 mais le temps ne s'est-il pas un peu arrêté ? — un documentaire sur la vie du grand musicien allemand, son ascension dans la société bourgeoise de l’époque, ses succès qui bientôt lui assureront une position plus confortable. "Je vais bien. Mon art me vaut des amis et de la considération, et cette fois je gagnerai même assez d'argent", écrit-il à son frère lorsque il entreprend une grande tournée européenne comme virtuose itinérant. Il a vingt cinq ans.

    Malheureusement, Arte ne laisse pas éternellement ces documentaires en ligne et ce beau témoignage de la vie de Ludwig van Beethoven ponctué d'extraits de sa correspondance et de ses compositions, cet accès direct à son quotidien, l’évocation de son tempérament, de son énergie, ce voile découvert sur ses doutes : La faiblesse de mon ouïe… n’est plus accessible. Ceux qui l’ont vu comprendront notre déception à ne pas pouvoir le partager avec nos sympathisants et lecteurs du blog. À défaut, nous vous proposons d’écouter Daniel Barenboim qui interprète la Sonate N° 1 de façon magistrale. Vous verrez, après cela, tout va mieux !

     

    Sonate N° 1, Daniel Barenboim 

     

    Symphonie N° 6, dite la Pastorale

    Pour passer plus de temps avec Beethoven sur France Musique, c'est ici. Avec notamment Daniel Barenboim, interprète magnifique et Élisabeth Brisson, historienne et lien incontournable vers le musicien...

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  • Un angle de rues dans la Goutte d'Or...

    Un angle de rues qui a bien changé. D’une décennie à l’autre. Où était-ce ? (On vous aide beaucoup sur ce petit jeu, l'article est truffé d'indices)

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    M. Chat était passé par là !! En 2012-2013… On en parlait dans le blog pour la première fois en 2010, puis d’autres fois, quand le matou venait nous narguer sur les souches de cheminée des immeubles du quartier ou même dans la station de métro Barbès. "Dans la Goutte d'Or, il s'étendait au soleil sur fond de ciel bleu, sur le pignon d'un petit immeuble aujourd'hui démoli et remplacé"   (Extrait de notre article du 5 janvier 2013). 

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    M. Chat a fêté ses vingt ans 2018, avec son créateur Thoma Vuille, artiste de rue, mondialement connu et dont on peut voir les oeuvres sur les murs, les toits, et aussi dans les galeries, comme en témoigne ce site marchand artsper.com. Et il existe toujours une fresque de M. Chat au coeur de la goutte d'Or, une "Marianne" visible rue Erckmann-Chatrian, à l'angle de la rue Richomme.

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    Le voici le petit immeuble, aujourd’hui disparu, ici c'était en mai 2008 : un café occupait le rez-de-chaussée d’une maison modeste d’un seul étage. 

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    Aujourd’hui on y célèbre les musiques du monde et de nouveau, après la fin des mesures sanitaires actuelles, on pourra y boire un verre ou s’y restaurer. 

    On ne vous donne pas la réponse, vous l'avez forcément trouvée !

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  • Le 360 rouvre … dans votre salon !

    Ça y est ! Le célèbre lieu de concerts du 18e, le 360 Paris Music Factory rouvrira… dans votre salon, du 15 au 28 février prochains.

    Eh oui ! faute d’avoir le droit d’accueillir du public, le 360 a maintenu les concerts du Festival Au Fil des Voix, prévus du 25 janvier au 12 février. Seuls les artistes - évidemment - les techniciens et quelques programmateurs et journalistes (dont Action Barbès !) étaient admis.

    "En leur offrant une scène, en nous réinventant, nous soulignons l’importance de la création et de l’expression artistique, mais aussi du lien entre les artistes et le public" dit Saïd Assadi, l’inventeur-directeur du lieu.

    Les sept rangées de sièges étaient empilées, disparues (c’est automatique) et donc, la salle livrée aux caméras et aux éclairages. Les quinze techniciens s’en sont donné à cœur joie, six cadreurs, le son  "spécial 360" , quatre-vingt quatre musiciens… et les réalisateurs, là haut dans la régie

    Et là, on va vous rendre jaloux, il nous a été donné d’assister en live aux quatorze concerts, une première partie à 15 h, dé-câblage, re-câblage du plateau (et ce n’est pas rien !), et une autre à 17 h 30. Tous les artistes se donnaient comme à Bercy, ou au New Morning, ou… au 360 version "sans virus".

    Nous, notre seul boulot, c’était de nous en mettre plein les yeux et les oreilles… et d’applaudir comme des damnés entre chaque morceau. Les applaus’ en boite, pas le genre de la Maison 360. Hélas, le sympathique bar et le délicieux world restaurant du 360 étaient fermés. Mais ne faisons pas les fines bouches, quel privilège et quel bonheur d'assister à des spectacles !

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    Des artistes qui méritent un public, rendez vous en ligne pour leur offrir !

    Oui, content pour vous, ça nous fait bien plaisir, mais nous, les lecteurs ? Vous, vous allez être très gâtés aussi : chaque soir à 19 h, ces concerts vous sont offerts, (oui, gratos) du 15 au 28 février, sur la chaîne YouTube du 360 Paris Music Factory. 

    Avant, vous aurez sorti le projecteur vidéo, ou au moins l’écran 4K HD, 1,40 m de diagonale, connecté le Gros Son, prévenu les voisins (ben oui, si Saïd, le patron du 360, vous offre tout cela, ce n’est pas pour regarder les concerts sur l'écran de votre montre !). Préparez les boissons fraîches ou le mezcal, c’est selon (ça, nous, on n’avait pas !), et à 19h, applaus', les artistes entrent dans votre salon.

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    Alors, précipitez vous sur le site du 360, là, maintenant, regardez la liste des quatorze concerts, des interviews des artistes, des extraits, et faites votre programme pour les quinze jours. Le plus simple est d’installer le frigo, bien garni, près du canapé dans le salon. Ça vous évitera de vous lever toutes les cinq minutes.

    Et aussi, surtout, on souhaite revenir très vite au 360, pour plein d’autres beaux concerts, en direct live pour de vrai avec les artistes … avec bar et/ou restau avant et après le show !

  • Travaux en suspens pour la flèche de l'église Saint-Bernard

    La flèche de l'église Saint-Bernard de La Chapelle connait d'inquiétants problèmes de stabilité depuis quelques temps, et elle s'est vue recouvrir d'un échafaudage durant l'été 2019. Cette même année, un projet du budget participatif a obtenu le suffrage des habitant, permettant de financer les travaux de la flèche et ensuite l'éclairage du monument à hauteur de 1 300 000 euros. Action Barbès est un des porteurs de ce projet, nous sommes donc très attentifs à sa mise en œuvre, c'est pourquoi nous avons sollicité Karen Taïeb, adjointe à la Maire de Paris chargée des questions de patrimoine, pour connaitre les avancées du projet.

    Nous faisons ici le point sur ce dossier.

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    Détail de la flèche

    La flèche de l'église néo-gothique nécessite donc une opération de restauration. La Ville de Paris avait mis un en place un échafaudage pour sécuriser la zone en premier lieu, puis en vue de réaliser les études et les travaux lorsque cette restauration avait été lauréate du budget participatif.

    Dans un premier temps, l’opération de restauration de cette flèche avait été évaluée pour un montant de 1 000 000 euros, financé donc par le budget participatif (300 000 euros sont consacrés à l'éclairage).

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    Automne 2020, la flèche est perdue dans une montagne d'acier

    Mais, lorsque des études plus poussées ont  été menées il s’est avéré que l’état sanitaire de la flèche nécessitait davantage de travaux par rapport à ceux évalués à l’occasion du budget participatif. L’architecte estime le montant de cette restauration à 2 200 000 €. Il faut donc programmer un nouveau calendrier d'intervention, les services de la Ville y travaillent actuellement.

    Dans l'attente, des travaux de mise en sécurité de la flèche ont été réalisés, comme la dépose de la croix sommitale et d’éléments de charpente, et la protection de plaques de plomb abîmées pour assurer l'étanchéité. La flèche ne tombera pas en attendant sa rénovation.

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    Dépose de la croix, décembre 2020

    Par ailleurs, l’échafaudage qui avait été loué par la Ville en 2019 a été déposé, afin de ne pas engendrer de surcoût pour la Ville entre ces deux interventions. La flèche se retrouve donc à nue, attendant patiemment de retrouver de sa superbe.

    Les travaux d’éclairage seront, logiquement, réalisés à l’issue des travaux de restauration. Reste à connaitre le calendrier de tous ces travaux, nous ne manquerons pas de vous en faire part quand nous en aurons connaissance.

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    Le pied de la flèche amputée d'un contrefort, janvier 2021

    Petit bonus historique

    L'état actuel de la flèche n'est pas dû à un défaut d'entretien mais plutôt de conception. En effet, ce n'est pas la première fois que cette église rencontre des soucis avec sa flèche. Dès sa construction (de 1858 à 1863), on découvrit rapidement que la cloche accrochée au pied de la flèche était trop lourde et faisait vaciller la flèche en sonnant. On déposa alors la cloche en urgence et on y installa un plus petit carillon. la cloche d'origine existe toujours, elle a trouvé sa place à l'église Saint-Augustin (8e).

    En 1877, on s'aperçoit que la flèche penche dangereusement. Sur le rapport de Viollet-Le-Duc, la Ville finance alors sa restauration pour une somme de 7 715 francs, soit l'équivalent d'un peu plus de 15 000 euros actuels.

    Au tout début du XXe siècle, la flèche s'est mise à pencher à nouveau. On provisionna cette fois la somme de 10 630 francs (25500 euros) pour le redressement. On établit là aussi un échafaudage géant, alors en bois, pour les travaux. Quelques photos gardent souvenir de cette impressionnante construction éphémère, comme cette carte postale de la rue Jean-François Lépine (ci-dessous). Le chantier se déroula en 1902 et 1903 et fût assombri par la mort d'un architecte-vérificateur qui a chuté de l'échafaudage. Gageons que les normes de sécurité actuelles garantissent de meilleures conditions de travail pour les ouvriers d'aujourd'hui.

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