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Circulation & voirie - Page 37

  • Heureux comme un pied d'arbre boulevard Barbès !

    Nous ne voulons pas faire croire aux services de la Voirie du 18e que nous n'avons pas vu les pieds d'arbres du boulevard Barbès... vous aussi vous les avez certainement remarqués ? Non ? Si c'est le cas, ce sera à cause de la trop grande affluence qui sévit sur les trottoirs du boulevard au moment où vous passez. 

    Toutefois notre oeil d'observateur averti les a remarqués dès le premier jour. Et "l'oeil" de notre téléphone l'a même mis en mémoire illico presto pour vous en donner une illustration ici. 

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    Il s'agit d'un mélange de sable et d'un liant qui laisse ce comblement perméable aux eaux de pluie. Merci pour les arbres. Et merci à la section territoriale de voirie du 18e qui a déclenché l'opération. Le cheminement piéton, c'est à dire de la foule qui emprunte quotidiennement la station de métro, à défaut d'utiliser la station Château-rouge en travaux, et celui des habitants qui rentrent chez eux, s'en trouve largement facilité : plus de flaque, plus de trous, et moins de "cochonneries" qui restent coincées dans l'eau stagnante. 

    Comme nous sommes sensibles à l'environnement des trois arrondissements autour du carrefour Barbès — et un peu râleurs aussi — nous allons poser la question qui est sur toutes les lèvres au sud du viaduc, à savoir : 

    Et sur le Magenta, c'est pour quand ?

     

     

  • L'opération Barbès Respire se poursuit

    Nous en sommes déjà à la 3e réunion avec le chef de district, Jacques Rigon, et les associations du quartier Barbès-Chapelle, réunion qui a commencé comme à chaque fois par un bilan chiffré des actions menées. (voir notre précédent article du 14 mars). 

    Quelques chiffres

    • Eviction de vendeurs à la sauvette : un peu plus de 16000

    • Procès verbaux simplifiés de saisie - destruction : 972 pour 10 tonnes de marchandises

    • Total des arrestations : 764 dont 46 concernant la vente illicite de cigarettes

    • PV pour stationnement illicite et infraction à la circulation: 3100

    • Enlèvements de voitures ou camions: 85 (essentiellement les jours de marché). Pour ce faire, des grues sont utilisées.

    A noter que des procès verbaux ont enfin été dressés le dimanche 19 mars pour des véhicules en stationnement sous le viaduc du métro, ce que nous demandons depuis des années!

    Enfin, un réseau de ventes de cigarettes a pu être démantelé avec une saisie de 356 paquets et 12000€ en numéraire. Une belle opération dont se félicite la préfecture et suivie d'arrestations et de mises en détention.

    Rappelons que ces chiffres se cumulent depuis le 23 janvier (pour comparer avec les chiffres précédents, voir notre article du 14 mars ).

    On ne peut donc pas dire qu'il ne se passe rien à Barbès et à La Chapelle. Nous croisons souvent des équipages à pied ou en vélo dans tout le secteur concerné. Des opérations ont lieu régulièrement. Pour autant, les retours de nos adhérents et des lecteurs du blog sont encore mitigés. Mais on part de tellement loin...

    Des ajustements en cours

    Pour éviter l'installation des sauvettes les jours de marché en fin de matinée, une brigade est désormais présente à 13h au lieu des 14h30  pour prendre le relai de l'équipe du matin. Lors d'une réunion récente à la préfecture, il a été demandé à la RATP de veiller à ce que des vendeurs ne s'installent pas à l'intérieur de la station. La suppression des peignes et le changement des grilles qui entourent la station ont bien été confirmés pour avril.

    Vous avez peut-être remarqué la disparition des croix de Saint-André entre le kiosque à journaux et la chaussée côté 18e. Il s'agit là de ne plus permettre aux vendeurs de toute sorte de les utiliser comme sièges devant la sortie à peignes. On réfléchit aussi au mobilier urbain. D'autres lieux pourraient subir le même sort notamment à La Chapelle.

    Placette Charbonnière, là aussi, il s'agit de déranger les trafics et notamment le marché aux voleurs quotidien de la fin d'après-midi. Une brigade est généralement sur place (sauf urgence) tous les jours pour occuper l'espace.

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    Continuons notre balade vers l'est avec le pont "aux pigeons" juste au-dessus du square Jessaint. C'est parfois une zone de repli pour les sauvettes et une réflexion est donc en cours à la mairie du 18e pour une occupation de cet espace très dégradé. Puis place de la Chapelle et haut de la rue Marx Dormoy, une brigade, comme pour la placette Charbonnière, est désormais présente entre 18h et 20h30. Là aussi, il s'agit d'assurer une présence, de circuler aux abords de la place et d'aller à la rencontre des commerçants. "On veut faire respirer les habitants " a martelé Jacques Rigon.

    La forte occupation par des groupes d'hommes du square Louise de Marillac a abouti à sa fermeture, une fois de plus. Les enfants du quartier ne sont pas gâtés en ce moment avec le square Jessaint qui n'a pas encore réouvert ses portes. Encore un peu plus loin, des habitants se plaignent d'une nouvelle occupation de migrants rue Pajol. On peut légitimement se poser la question de leur non prise en charge dans le dispositif de la porte de la Chapelle.

    Nous avons aussi évoqué l'état des lieux autour de la salle de consommation pour usagers de drogue et une situation qui semble s'être dégradée d'après des riverains. Ce n'est pas notable d'après notre interlocuteur. Nous vous en dirons un peu plus dans notre article à venir sur la réunion du Comité de voisinage qui s'est tenue le 21 mars.

    Notre prochain rendez-vous prendra probablement la forme d'une marche exploratoire, une bonne idée.

     

  • Et si le vélo était un acteur économique à Paris ?

    L'association Paris en Selle, que nous vous avons déjà présentée, organise une table ronde intitulée No Bike No Business : le vélo, atout pour l'économie locale ? Cela se passe le 23 mars à 19h dans les locaux de la prestigieuse Ecole Normale Supérieure de la rue Ulm.

    Le thème est grosso modo "Est-ce que le vélo/la voiture contribue au dynamisme des quartiers ?". La question vaut d'être posée surtout si l'on se réfère à l'ambitieux plan vélo lancé par la Mairie de Paris et qui prévoit 15% des déplacements en vélo à Paris en 2020 (voir notre article du 17 février dernier sur les ratés de ce plan vélo). Et aussi aux réticences souvent exprimées par les commerçants lors du lancement des projets de réduction de la circulation automobile sur certaines artères, voire dans le cadre des projets de piétonnisation. Nos quartiers autour de Barbès n'échappent pas à cette question, que ce soit pour le projet de promenade urbaine Barbès-Stalingrad ou pour celui de la piétionnisation d'une partie de la rue des Martyrs, par exemple.

    Vous trouverez sur la page Facebook "No bike, no business" de l'événement toutes les informations nécessaires ainsi que que sur la page de la manifestation sur le site Que faire à Paris "Table ronde : no bike, no business".

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  • Où en est-on de l'opération "Barbès Respire" ?

    Respire-t-on mieux à Barbès ou plutôt a-t-on retrouvé un espace public plus aéré depuis le début de l'opération commencée le 23 janvier ? (voir notre article du 1er mars)

    Précisons que bien qu'intitulé "Barbès Respire", le périmètre actuellement concerné par les différentes interventions de la police et de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) est très large puisqu'il reprend la zone de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) jusqu'à Château-rouge et à l'Est vers la place de la Chapelle.

    Nous avons donc retrouvé le commissaire Jacques Rigon, chef de district, dans le commissariat du 20e avec l'association SOS Chapelle et une représentante du collectif d'habitants du boulevard Barbès.

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    Quelques données chiffrées

     Les chiffres qui nous ont été donnés représentent le cumul depuis le 23 janvier.

     • Eviction de vendeurs à la sauvette : 11 600

     • Procès verbaux simplifiés de saisie - destruction : 690 soit 7,4 tonnes de marchandise en tout genre!

     • Total des arrestations : 650 dont 29 pour vente illégale de cigarettes

     • Prostitution (pénalisation des clients): 94 procédures pour achat d'actes sexuels

     • PV pour stationnement illicite sur le bd de La Chapelle:  2 462 (cela faisait sans doute bien longtemps qu'on n'en n'avait pas autant distribués)

      • enlèvements de voitures ou camions: 78 (on constate l'impact positif de ces enlèvements les jours de    marché)

    On maintient le rythme d'une dizaine d'opérations par semaine tous sujets confondus (cigarette, stationnement, occupation espace public, contrôle de commerces, etc...)

    Justement pour les commerces, les contrôles continuent que ce soit au niveau du respect du règlement sanitaire pour les restaurants ou pour travail dissimulé. Un de ces contrôles dans un lieu de restauration a été suivi immédiatement par une fermeture administrative avec injonction de réaliser des travaux. Pour d'autres, on a demandé des fermetures de 30 jours.

    Echanges avec le commissaire

    Nous sommes revenus tout d'abord sur le problème des très jeunes mineurs isolés étrangers qui errent dans le quartier. Nous avons appris l'ouverture d'un nouveau centre dans le 15e (une nécessité). Pour information, il existe déjà deux autres centres dont un dans le 11e géré par la Croix Rouge. Puis, nous avons évoqué les uns et les autres nos observations de terrain. Nous avons parfaitement conscience de l'ampleur du dispositif et des moyens qu'il nécessite. Cependant, le ressenti des habitants n'est pas forcément positif. Il faut dire qu'on part de loin et que du temps sera nécessaire pour une amélioration visible et durable.

    Des progrès sont espérés les jours de marché particulièrement à l'entrée du métro rue Guy Patin ainsi que sur la placette Charbonnière quotidiennement. Pour le secteur Chapelle et rue Pajol, même souci d'occupation d'espace public avec notamment des personnes alcoolisées, ce qui génère des tensions voire des bagarres. Quant au boulevard Barbès, les habitants ne sont pas très optimistes, les tensions entre vendeurs divers ont repris de plus belle.

    Nous sommes tous tombés d'accord pour reconnaitre l'efficacité des interventions de policiers en îlotage. Rien de tel que d'être visible sur l'espace public plutôt que de passer dans un véhicule. Prochaine rencontre d'ici la fin du mois de mars. Affaire à suivre.

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  • Une scène inhabituelle dans la Goutte d'Or

    Le 27 février dernier, une scène inhabituelle s'est déroulée dans la Goutte d'Or. L'action se passe rue Myrha, en plein après-midi, devant des passants médusés : la grue d'enlèvement 10.24 de la préfecture de police opère à déloger deux véhicules garés sur un emplacement réservé aux livraisons. Scène rare dans le quartier et encore plus rue Myrha.

    Mais cessons là la blague pour remarquer que la préfecture semble enfin tenir compte des attentes des riverains qui se plaignent du peu d'action contre le stationnement illicite et sauvage dans le quartier de la Goutte d'Or. Nous avions signalé ce problème récurrent au Préfet lors de de la dernière réunion d'information au commissariat du 18e arrondissement le 20 février. Mais si nous pouvons saluer cette action, il est à noter que la tâche est ardue et mérite un effort soutenu.

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    Rue Myrha, lundi 27 février 2017, 16h37

    En effet, au même moment, à deux rues de là, rue Francics Carco, nous pouvions constater que cette petite voie interdite à la circulation motorisée et a fortiori au stationnement, pas moins de cinq véhicules transformaient la rue piétonne en parking. Scène habituelle dans la Goutte d'Or.

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    Rue Francis Carco, lundi 27 février 2017, 16h09