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Circulation & voirie - Page 39

  • Le bruit des pavés...

    Nous avons parlé de la vitesse et du bruit la semaine dernière ici, pour souligner que ralentir la vitesse des véhicules à moteur en ville pouvait procurer une baisse sensible du bruit.

    Nous avons été informés que la mairie du 18e entreprend une consultation des habitants sur le sujet. Elle vous invite à donner votre avis sur le choix des revêtements de chaussée, entre autres. Il s'agit de travailler à l'élaboration  d'un plan de prévention du bruit dans l'environnement, le PPBE.

    La réunion aura lieu ce soir salle Utrillo de la mairie du 18e, à 19 heures; elle sera animée par Dominique Lamy, adjoint chargé des transports et des déplacements, et Pascal Julien, adjoint chargé des espaces verts et de l'environnement.

    affiche bruit 18e.jpg.png

    Les cinquièmes assises nationales de la qualité de l'environnement qui ont eu lieu en 2007 à Reims ont permis de mettre en ligne de nombreux documents, les diaporamas qui avaient été présentés alors aux participants ; ils permettent de mieux comprendre les enjeux sur la santé des personnes. La directive européenne qui soutient toute la démarche peut être lue ici dans le détail ainsi que son contexte, ses objectifs, les champs d'application, etc.

     

     

  • Attention, place réservée.

    Attention, dès demain les véhicules garés sur les emplacements réservés à Autolib' seront enlevés.

    B6a1.gifEn effet, pour que le principe fonctionne, il faut bien sûr que les 300 voitures électriques du groupe Bolloré déjà en service trouvent une place où se poser parmi les 250 emplacements prêts pour elles. Ces places ont un statut de service public, comme les arrêts de bus, a déclaré la Préfecture de Police. Nous la remercions de cette précision. S'engage-t-elle aussi à faire respecter cet espace public particulier et balisé ou bien les agents de la force publique se contenteront-ils de poser sur le pare-brise une contravention de 35 euros ?

    Comme toujours il y a la loi et les moyens pour la faire respecter...

    D'après nos observateurs de l'avenue Trudaine, pour l'instant, un employé qui fait le planton toute la journée près de la station d'Autolib', s'évertue à empêcher les automobilistes de garer leur automobile personnelle sur les places réservées. Espérons que les choses s'amélioreront d'elles mêmes.... A suivre.

  • Les vélos aussi, parfois, sont abandonnés

    Epaviste. Sorti de son contexte, le mot ne parle pas vraiment. C'est pourtant le nom donné à un agent de la préfecture de police de Paris qui est chargé de repérer les vélos abandonnés, non indentifiables, le plus souvent non réparables, sur la voirie parisienne. La Propreté de Paris travaille en collaboration avec la préfecture et procède à l'enlèvement des épaves signalées.

    Le mieux est de regarder cette vidéo dans lequel tout est dit et montré.


    Epaves de vélo : la brigade est dans la rue! par mairiedeparis

    Pourquoi ne pas essayer de mettre en place une procédure analogue pour les épaves de véhicules automobiles. Par manque de moyens sans doute. Nous avons déjà évoqué deux véhicules abandonnés dans notre quartier, le 16 novembre dernier. Si vous en croisez d'autres, pensez à les signaler aux services de police (commissariat de votre quartier), faute de quoi il n'y a aucune chance qu'elles ne rouillent pas sur place.

    Enlevement-epave-gratuit.jpg


  • 30 km/h à Paris ? Pour ou contre ?

    Comment apaiser notre ville et revenir à un rythme de vie plus lent, moins stressant ? Comment rendre plus agréable nos quartiers, permettre une reconquête de l’espace par les habitants ?

    Depuis les dernières municipales, il semble que la dynamique qui avait présidé à la création d'axes civilisés (toute une philosophie mise en veilleuse ?), à la promotion des modes de transports doux, à la reconquête des espaces publics par les piétons et plus généralement par les habitants, que cette dynamique donc soit un peu au point mort.

    La question posée par certains est pourquoi ne pas généraliser les zones 30 dans Paris, à l'exception de quelques grands axes qui resteraient à 50 ?

    D'autres pensent que l'alternative serait de multiplier les zones 30...

    Le débat anime les groupes depuis le printemps, comme le relatait un article du parisien en mars dernier intitulé " la mairie part en guerre contre la vitesse".

    paris,transports,circulation,pollution,sécurité,vitesse,accident,bruitLa vitesse est génératrice de bruit sur certains revêtements, les pavés par exemple. Dans ce cas, plutôt que de se préserver du bruit individuellement, tâchons collectivement d'en limiter la production en favorisant les revêtements moins sonores et en réduisant la vitesse sur les zones pavées.

    Les boulevards périphériques la nuit sont source de bruit pour tous les riverains. Le jour aussi, naturellement, mais il est encore plus néfaste la nuit. Les couvertures sont coûteuses et l'ensemble du périphérique n'a pu bénéficier de cette réduction du bruit. Il est question de réduire la vitesse à 70 km/heure au lieu des 80 actuellement autorisés, et souvent largement dépassés justement la nuit. Emmenés par Denis Baupin, maire-adjoint chargé de l'environnement, les élus parisiens en conseil de Paris ont voté un voeu en ce sens, adressé à la Préfecture de police. Quelle réponse a-t-elle fait ? Sans vouloir lui manquer de respect, nous dirons qu'elle botte en touche, car le préfet Gaudin déclare sans rire que les effets de la réduction de vitesse sur le bruit restent à démontrer. Sans doute ne dort-il pas près des périphériques...

    Dans Paris, intra muros, il existe déjà 70 zones que l'on pourrait baptiser pacifiées, car la vitesse y est théoriquement limitée à 30 km/h. Pourtant nous avons près de notre quartier quelques contre-exemples qui laissent songeur. Dans le 10e, il existe un quartier vert, où les comptages font apparaître dans certaines voies (rue de Château Landon, rue Philippe de Girard) des passages importants (quelques milliers de véhicules par jour). Respectent-ils tous les 30 km/h réglementaires ? Non. Les riverains s'en font l'écho dans le conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc, chaque fois que l'occasion leur en est donnée. Ils soulignent qu'à la vitesse est associée la pollution, qui rend ridicule ici l'appellation de "quartier vert".

    D'autres citoyens se plaignent de la trop grande circulation dans des voies étroites peu adaptées au grand passage. Ce sont les habitants de de la rue d'Hauteville par exemple, qui régulièrement en appellent au maire du 10e. Ils anticipent, peut-être à tort, les reports de flux quand la place de la République sera mise en circulation sur un seul de ses côtés, et  quand les Grands boulevards offriront un double sens. Voir notre article sur le sujet en mars dernier.

     Une vitesse réduite c'est

     moins de bruit et moins de pollution

    pour plus de sécurité et plus de convivialité

     

  • De l'enlèvement des épaves

    Qu'elles soient abandonnées ou volées... les épaves de véhicules automobiles ne devraient pas restées dans nos rues des mois comme c'est le cas.

    Avez-vous déjà demandé à un agent de surveillance de la Ville de Paris (A.S.P.), en train de verbaliser les automobilistes en indélicatesse avec l'horodateur, s'il pouvait signaler la présence de telle épave au service chargé de son enlèvement ? Non. Nous, oui. La réponse est la suivante : c'est aux habitants de le signaler quand ils sont gênés par le véhicule... Il fallait y penser.

    Certains ASP continuent à glisser des P.V. sous l'essuie-glace, d'autres non, bien conscients qu'ils ne seront pas payés. Pourquoi perdre son temps.

    Nous avons donc pris contact avec les commissariats concernés pour signifier la présence de deux épaves : une située rue Guy Patin, 10e, l'autre rue du Delta, 9e.

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    Ci-contre à gauche, cette Citroën ZX, immatriculée 5573ZV93, est garée devant le numéro 16 de la rue du Delta depuis le début septembre. Elle n'a pas bougé d'un mètre. Constatation facile à faire puisque le pare-choc arrière est au sol.

    Il se peut bien sûr que le propriétaire tarde à faire les réparations nécessaires pour des raisons qui lui sont propres. Il se peut aussi que le véhicule soit simplement volé et dans ce cas il est du ressort de la police de vérifier sur le registre des déclarations de vol, si ce numéro y figure. Cela semble un peu logique. L'infraction facile à déceler en attendant est le défaut de paiement du stationnement. On peut aussi imaginer une fraude à l'assurance. Le véhicule reste tranquillement là des mois, personne ne bouge, et l'assurance rembourse, ou du moins indemnise le vol de véhicule.

    Dans notre grande naïveté, on pourrait croire qu'un nombre important de procès verbaux sur une même immatriculation déclencherait une alerte. Tiens, immatriculation à vérifier, rapprochement avec les numéros volés. Pourquoi pas ? Tout cela informatiquement. Au lieu de cela, les A.S.P. n'ont plus un regard pour le véhicule qu'ils voient tous les jours.

    paris,10e,épaves,enlèvementMême indifférence pour cet autre véhicule stationné depuis des mois le long de l'hôpital Lariboisière. Il y a bien des interlocuteurs au service des procès verbaux mais les effectifs en diminution (ou les postes à pourvoir en attente, ce qui revient au même... ) retardent toutes les démarches pour demander, et surtout obtenir, un enlèvement des véhicules. Par ailleurs, les démarches s'avèrent longues. Cerise sur le gâteau, il n'y aurait plus qu'un seul véhicule de la préfecture dédié à cette tâche. Il ne nous reste plus qu'à prier pour qu'il ne tombe pas en panne ! Pourtant, à écouter Claude Guéant sur France Inter la semaine dernière, on n'imaginait pas une situation aussi critique au niveau des moyens alloués à la police.

  • Des travaux d'aménagement rue Budin dans le 18e

    Rue Budin ? Un peu loin de notre zone d'observation habituelle, direz-vous... Un peu, oui, mais c'est aussi rue Budin que se trouve l'école qui accueille les réunions publiques des conseils de quartier Goutte d'Or - Château rouge, auxquelles nous participons régulièrement.

    Lors du dernier conseil, le 20 octobre dernier, des habitants avaient dénoncé une situation difficile dans cette même rue : présence de prostitution, malpropreté, nuisances diverses liées aux trafics bien implantés par là aussi. C'et pourquoi nous irons...

    • ce soir à l'école Budin pour une
      concertation autour des aménagements possibles de la rue Pierre Budin
      18h30

    Est-ce en réaction à ces plaintes récurrentes que le projet de réaménagement a vu le jour ?

    Peut-être pas, car la section territoriale de voirie a déjà pensé et réfléchi aux aménagements possibles comme en témoigne le plan du projet, une étude provisoire que vous pouvez découvrir ci-dessous. Il s'agit bien sûr d'aménagements proposés et la réunion de ce soir permettra d'en discuter et d'en avoir une meilleure vision en grand format...

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  • AUTOLIB' s'annonce dans le 10e

    Mardi soir, une quarantaine d'habitants avait fait le déplacement jusqu'à la mairie du 10e malgré une petite pluie. Face à eux, Elise Fajgeles élue chargée de l'espace public dans l'arrondissement, des responsables de la section territoriale de voirie et le directeur du Syndicat mixte d'Autolib. Voici l'essentiel de ce que nous avons retenu : 

    Quelles stations dans le 10e ?

    Treize unités ont été validées. On devrait arriver à une vingtaine quand  les emplacements adéquats seront trouvés, « en concertation avec les habitants » a précisé l'élue.

    • 203 rue du Fg Saint-Martin
    • 143 rue La  Fayette
    • 28 rue de Paradis
    • face au 11 rue de La Grange aux Belles
    • 24 rue de Château-Landon
    • 6 rue Louis Blanc
    • 5 avenue Claude Vellefaux
    • 27 rue Beaurepaire
    • 6 rue de Metz (pour 2012)
    • 91 rue du Faubourg Saint-Denis
    • 60 rue du Faubourg Poissonnière
    • 2 rue du buisson St Louis

    Rien dans le secteur Barbès, du moins côté 10ème. La station prévue dans le haut de la rue du Faubourg Poissonnière ne semble  pas acquise. Par ailleurs, l'emplacement pour le kiosque n'est pas encore trouvé, ce qui pourrait compromettre la date de lancement annoncée pour le 5 décembre à Paris après deux mois de tests sur une soixantaine de véhicules.

    Quel coût pour la ville ?

    Sur un investissement de 60 millions d’euros, 35 incombent à Paris, le reste est partagé entre les autres villes (45). Une redevance est versée par Autolib’ pour occupation de l'espace public à raison de 750 € par an et par place. « Il y a donc un retour prévu sur investissement sur 12 ans pour les communes » a affirmé le directeur du Syndicat Autolib’. Si tout se passe bien, Bolloré reversera 10% du chiffre d'affaire réalisé dans la limite de 50% de bénéfice.

    « Et si ça se passe moins bien… ? » se sont inquiétés certains habitants. Dans ce cas, Bolloré a accepté de prendre en charge 60 millions d’euros de perte.

    Quel coût pour l'utilisateur ?

    •  abonnement 144 €/an (132 pour les familles)
    •  hebdomadaire 15 €
    •  découverte 24h 10 €

    Reste ensuite à payer le temps d'utilisation : entre 5 et 8 € selon le type d'abonnement et le nombre de demi-heures.

    Autonomie de la voiture : 250 km

    Véhicule 4 places- guidage GPS qui donnera en temps réel les disponibilités de places et permettra de réserver un stationnement - bouton d'appel d'urgence

    Quelques interrogations d’ habitants

    • Et si des véhicules autres se trouvent sur les places Autolib’ ?

    Un détecteur de présence permettra de les repérer. Un accord a été conclu avec la Préfecture de police pour l'enlèvement des voitures. (On peut toutefois nourrir quelques doutes à ce sujet au vu de la diminution des effectifs sur Paris comme l'a annoncé Bertrand Delanoë lors de son compte rendu de Mandat dans le 18e !) Pour expliquer, dissuader, faire de la pédagogie, 800 agents de la ville seront présents. Pas inutile pour contrer les incivilités.

    • En cas d'accident ?

    On actionne l'appel d'urgence. Le véhicule est muni d’un détecteur de choc, qui transmet l'information de toute façon. L’usager sera couvert par une assurance y compris si sa responsabilité est engagée. Mais attention, avec une franchise de 250 € dans ce cas. Et pour les récidivistes, 500€, puis 750€ et… enfin une radiation d'un an.

    • Et l'écologie dans tout ça ?

    Au moins 50% de l'électricité sera verte. Les batteries sont prévues pour durer 1000 cycles de rechargement. Ensuite, elles seront recyclées pour des usages domestiques notamment le photovoltaïque car elles restent efficaces pour ce type d'usage. Après leur deuxième vie, elles seront recyclables à 98%. Pour les voitures, on atteint un taux de 95% recyclable.

    A savoir aussi

    Pour les propriétaires de véhicules électriques, il leur sera possible de recharger la batterie pour 180€/an par voiture et 15€/an pour un deux roues.

    Autre source d'information bien sûr www.autolib-paris.fr  et pour s'abonner  autolib.eu

     

  • Mieux vivre à Montmartre

    Action Barbès s’intéresse et suit de près les activités et les réunions des trois conseils de quartier (C.Q.) les plus proches du carrefour Barbès, à savoir pour le 9e Trudaine-Rochechouart, pour le 10e Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul et pour le 18e Goutte d’Or-Château rouge. Ce n’est pas une mince affaire au niveau logistique et présence. Cela ne signifie pas pour autant que nous n’avons pas un regard pour les thèmes abordés par les conseils de quartier situés un tout petit plus loin, comme par exemple Quartier Montmartre, quand ces CQ ont les mêmes préoccupations que nous. La propreté est un thème tout à fait transversale géographiquement. Et c’est celui qu’ont choisi les animateurs du conseil de quartier Montmartre ce soir.

    La réunion a lieu à 19 heures, à l’école Lepic, 62 rue Lepic,
    en présence de représentants de la mairie du 18e pour faire un point sur les travaux,
    les aménagements et la propreté des abords de la rue de Cligancourt.
    « Mieux vivre à Montmartre »

    Paris,18e,conseil-de-quartier-Montmartre,propreté

    A y regarder de près, on peut relativiser les problèmes liés à la malpropreté. En effet, les photos qui illustrent l’invitation (ci-dessus) lancée par l’association de quartier Clign’Ensemble, montrent des amoncellements de sacs d’ordures et des cannettes au pied d’une bombonne à verre, des motos entassées près d’une aire de stationnement manifestement sous-dimensionnée… Chacun pense que son quartier est mal traité par les services de la Ville, qu’il ne fait pas l’objet de soins réguliers, qu’il est oublié par les autorités, abandonné, laissé pour compte. En réalité, il est le résulat d’un environnement qui se dégrade, de comportements de plus en plus individualistes qui ne respectent pas l’espace public.

    Malheureusement, ce constat peut être fait un peu partout dans Paris.

    On se doit de décliner cette analyse sous plusieurs aspects :

    - les crottes de chien, dites déjections canines, peut-être le plus malsain, le plus sale des éléments de la malpropreté urbaine, relèvent du civisme des propriétaires de chien. Simplement et exclusivement. Pas de la propreté de Paris. Il n’y a pas de chiens sauvages dans nos rues…. Il y a donc des personnes qui, volontairement, laissent leur animal souiller l’espace de leurs voisins.

    paris,montmartre,conseil-de-quartier,propreté,civisme- les sacs d’ordures, dits dépôts sauvages, ne sont pas là par génération spontanée. Des habitants peu soucieux de leur environnement laissent leurs sacs d’ordures non pas dans la poubelle de leur immeuble mais au pied d’un arbre, au coin d’un portail, au long d’une bombonne à verre. Pourquoi ne pas respecter la règle ? Par négligence, par confort personnel, par paresse ?

    Quand c'est plein.... c'est plein !

    - les sacs de gravats, qui ornent les coins moins passants, sont déposés par des entreprises ou des artisans (ou encore par des travailleurs non déclarés…) ; ceux-ci laissent en souvenir parfois aussi les chassis de fenêtre qu’ils changent, les toilettes de WC ou les receveurs de douche. Pourquoi ? Parce que l’enlèvement et le dépôt dans une décharge ont un coût, pour l’entreprise, et en conséquence pour le client qui a fait rénover son appartement. Pour diminuer le devis, on propose alors de supprimer ce poste et de laisser les gravats sur le trottoir. C’est alors la collectivité qui prendra à sa charge ce coût, via leur enlèvement pas les services publics. Parfois aussi, l’entreprise est encore moins « réglo » et facture à son donneur d’ordre tout en laissant les objets sur un trottoir tranquille, de préférence pas à l’adresse de son client. Absence de civisme caractérisée.

    - les mégots en masse devant les bureaux, les restaurants, les cafés et brasseries : les amas de mégots et filtres sont apparus dans les proportions qu’on connaît à partir de l’interdiction de fumer dans les lieux fermés. Parallèlement ont disparu les cendriers. En voyez-vous beaucoup sur les tables des terrasses ouvertes, en plein air. Non, comme si cet objet n’avait plus de raison d’être. Il est tellement facile de jeter à terre… Plus de cendrier à remplacer, plus de cendrier à nettoyer ! Belle opportunité pour les limonadiers de se débarrasser d’une tâche ingrate. La Ville n’a qu’à faire le reste.

    Faut-il poursuivre cet inventaire de la crasse urbaine ? Selon les quartiers, il y a aussi les épluchures de maïs, les emballages de cigarettes de contrefaçon, les gobelets et les emballages de la restauration rapide, les flyers de la voyance, ceux des musiciens parfois aussi, les publicités des salons de massage, qui sautent des pare-brise au canivaux, etc. Moins poétique que l’inventaire de Prévert.

    Tout cela pour dire que nous sommes collectivement sales, plus ou moins, bien sûr. Notre désir d’un environnement propre relève donc d’un changement de comportement et d’une plus grande rigueur dans l’éducation de nos enfants. Pas de la seule efficacité des services de la propreté, qui n’ont qu’une action a posteriori. Faure de quoi, il faudra faire le choix de budgets toujours plus importants alloués aux services publics ou privés de nettoiement. En bref, être propre ou payer.

  • Des tournages dans le quartier

    camera.gifAttention à vos véhicules qui stationneraient dans le secteur !

    rue du Delta
    rue de Rochechouart
    place d'Anvers

    images?q=tbn:ANd9GcR28pFWQlz8xY1Q27kAQs15YlWyxAmXhsggh9Gdg4ERPHLJMzryowDes petits papillons blancs glissés sous nos pare-brise annoncent un tournage de la société TF1 Fictions, qui prépare le tournage de deux nouveaux épisodes de la série "RIS", avec Michel Voita dans le rôle principal.

    Le tournage lui-même aura lieu 
    les 5 et 6 octobre, de 7h à 20h,
    et précisément au 26 rue du Delta. 

    La production ajoute :

    "Nous sommes conscients de la gêne occasionnée par notre activité et nous nous en excusons par avance. Soyez assurés que nous ferons tout notre possible pour préserver votre tranquillité et respecter l'activité de chacun."

    Vous pouvez prendre connaissance des règles et de l'actualité des tournages dans Paris sur le site de paris.fr, ainsi que du bilan des tournages dans Paris en 2010 ici. Voir aussi à l'occasion les parcours cinéma que propose le site, des balades tout à fait intéressantes pour les amoureux des salles obscures. 

     

  • Autolib' suite ......

    Vélib' .....

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    ... euh, pardon, Autolib', du moins sa phase d'essai, c'est parti !

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    Le projet Autolib' suit son cours à Paris et dans les villes voisines de la capitale avec l'inauguration dimanche matin de quelques stations qui vont permettre en deux mois de tester le système. Le lancement officiel de l'opération est pour début décembre prochain.

    A grand renfort de presse, la station située au 26 avenue Trudaine a fait l'objet d'une attention particulière en ce dimanche matin de la part des dirigeants d'Autolib'.

    La station de l'avenue Trudaine comporte cinq places réservées à Autolib' et quatre véhicules parmi les 60 livrés par la société Bolloré à Autolib' étaient l'objet de la curiosité des passants.

    Le véhicule est un petit 4 places, assez austère de présentation.

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    L'intérieur est lui aussi un peu tristounet mais semble être très fonctionnel, avec le positionnement par satellite.

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    Le fonctionnement d'Autolib' tient manifestement compte des problèmes rencontrés avec Vélib'.

    Lorsque vous prendrez une voiture, vous indiquerez votre lieu de destination et l'ordinateur vous dira où est la station la plus proche en réservant pour vous une place dans cette même station. Au cas où la station n'aurait pas de places disponibles, on vous proposera l'alternative la plus proche.

    A noter également que l'abonnement ne sera pas obligatoire. Une utilisation ponctuelle sera possible. Néanmoins, contrairement à Vélib', toutes les stations ne permettront pas cette opération. Seules celles dotées d'un point d'accueil (comme celle de l'avenue Trudaine) ouvriront cette possibilité.

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    Le délivreur du sésame (le badge) ne sera pas dans toutes les stations !

    Lorsque l'on prend la voiture, on la débranche de sa borne, et opération inverse à l'arrivée. Le passage d'un badge au dessus de la borne libère son capot et la prise électrique qui y est logée.

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    La presse l'a essayée et nous en parle.

    Rappelons qu'Autolib' est un syndicat qui regroupe des communes d'Ile de France dont Paris et qui a confié à Bolloré la fourniture des véhicules. C'est un pari risqué pour Vincent Bolloré qui semble certain que la technologie utilisée pour les batteries, dont il est l'unique propriétaire, est fiable. L'exprience nous dira s'il a raison.

    C'est un pari aussi pour la Ville de Paris en particulier. Quoiqu'on en dise, Vélib' est un succès. Les petits vélos assez moches sont maintenant entrés dans le quotidien des Parisiens. En sera t-il de même pour les voitures électriques grises ? Certains ne vont pas manquer de se plaindre des places de stationnement supprimées par Autolib'. D'autres que cela va encore augmenter le nombre de véhicules dans Paris et partant, les embouteillages. Enfin, les écolos doutent à la fois de l'impact écologique et de la solidité financière du projet.

    Peut-être, avec un peu de recul, peut-on voir aussi bien dans Vélib' que dans Autolib' une nouvelle approche de notre vie urbaine quotidienne. Voiture électrique, vélo, systèmes de transport différents de ce qui existait jusqu'à maintenant (libre service, véhicules partagés), par touches successives, nous allons vers un monde nouveau, ce qui ne signifie pas que les solutions retenues aujourd'hui soient les bonnes, mais il faut essayer.

    A suivre ...

  • Autolib' : de nouvelles informations locales

    Poser des questions, c’est bien. Donner les réponses, c’est mieux.

    Mardi 27, nous nous demandions comment l’abri vitré pour les futurs abonnés d’Autolib’, que l’on peut découvrir en photos dans notre article, pourrait trouver un espace suffisant sur l’étroit trottoir du haut de la rue du Faubourg Poissonnière.

    Elise Fajgeles adjointe chargée de l'espace public , interrogée sur le problème, nous a répondu avec la rapidité qui lui est familière (et nous l’en remercions ici) :

     "Toutes les stations ne sont pas équipées de la même façon. Celles avec abris en verre sont des stations d'accueil et d'information où l'on pourra notamment s'abonner. Bien entendu, j'ai veillé à ce que dans l'arrondissement, elles soient installées là où la largeur des trottoirs le permet.

    Pour le moment, j'ai donné un accord préalable sur quelques emplacements : avenue Claude Vellefaux, rue du Faubourg Saint-Martin (derrière la gare de l'Est et un peu au-dessus de Louis Blanc), rue de Metz et rue de Paradis. Elles doivent être validées au fur et à mesure des instructions techniques.

    Les travaux commencent doucement (3 par 3) pour une mise en service partout dans Paris début octobre.

    J'ai acté hier le principe d'une réunion publique début novembre. Je vous tiens tous au courant très vite."

    Nous relaierons la date et le lieu de la réunion de novembre sur le blog d’Action Barbès. N’hésitez pas à poser d’autres questions. Nous nous emploierons à les transmettre.

  • Aménagements de sécurité de la rue du 8 mai 1945 devant le parvis de la Gare de l'Est : c'est parti

    Après la certitude que le grand et ambitieux projet tant annoncé de réaménagement des abords de la Gare de l’Est (maintes fois évoqué depuis 2004, et repris en 2008 par l’actuelle majorité municipale dans son programme de campagne) ne verrait pas le jour pendant la présente mandature (cf. Journal d’Action Barbès n°27 de juin 2011) mais serait plutôt remplacé par quelques aménagements de sécurité destinés à sécuriser la zone de la rue du 8 mai 1945 pour les piétons, le projet de ces travaux d’aménagement de ladite rue, pour un budget de 300 000 €, nous a été dévoilé.

    Un projet totalement axé sur la sécurisation du tronçon Est de la rue du 8 mai 1945 (entre les numéros pairs du boulevard de Strasbourg et la rue du faubourg Saint Martin).

    Ces travaux, censés n’être que provisoires dans l’attente à moyen/long terme d’un réaménagement d’un périmètre plus large, devaient commencer ces jours-ci pour profiter d’une modification du planning de l’entreprise Fayolle qui les réalise.

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    Pour visualiser la carte en plus grand sur google maps, cliquez ici

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