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  • Gare aux caméras dans les voies de bus !

    On en parlait depuis longtemps, mais en coulisse seulement, et de la part des responsables de la préfecture que nous avions questionnés, il nous était toujours répondu que le dispositif n'était pas encore opérationnel. Bien.

    En mars, nous remarquions une brève information dans un flash de la Préfecture de police (PP), qui disait :

    « A partir du 2 avril, après Aix-en-Provence (13), Marseille (13), Nice (06), Chartres (28) et plus proches de nous Saint-Mandé et l’aéroport d’Orly (94), Asnières-sur-Seine ou Puteaux (92), la préfecture de police va à son tour expérimenter une utilisation dynamique et intelligente de la vidéoprotection à des fins de lutte contre l’insécurité routière et de fluidité du trafic. Certaines infractions au code de la route pourront désormais être constatées par des opérateurs en mission de surveillance vidéo. Le contrevenant sera verbalisé à distance, sans être intercepté. »

    Voyons de près quelles sont les infractions visées par le dispositif (en application des articles L121-2 et L121-3)

    - franchissement de feu rouge,
    - stationnement irrégulier dans les voies réservées,
    - circulation dans une voie non affectée à sa catégorie et
    - stationnement en double file.

    Mais, soyons sérieux, il n'y a pas des caméras partout et surtout, l'attention de la police est focalisée sur certains axes, qui sont remarquables pour leur dangerosité, pour leur tendance à l'embouteillage du à des comportements illicites, ou encore connus pour une vitesse commerciale des bus insatisfaisante. Qui de nous n'a pas pesté en remarquant des automobilistes qui, arrêtés au beau milieu d'un carrefour, stoppent net le flux d'une voie perpendiculaire ? Des exemples ? La place Franz Liszt ou le carrefour La Fayette Magenta.  

    La Préfecture donnait la liste des axes désormais surveillés par les caméras :

    - rue de Rivoli (1er et 4e) 

    - avenue de l’Opéra (1er)  

    - grands boulevards (2e, 3e, 9e et 10e)
    - boulevard de Sébastopol (3e, 4e)

    - boulevard Saint-Germain (6e et 7e)

    - avenue des Champs-Élysées (8e) 

    - place Saint-Augustin (8e) 

    - avenue du Général Leclerc (14e) 

    - rue de Vaugirard (15e)

    - avenue de Clichy (17e)

    - boulevard Barbès (18e) 

    - rue Max Dormoy (18e)
    - avenue Jean Jaurès (19e)

    Aucune trace du Magenta... rien sur La Fayette.... Nous nous étonnons. N'y aurait-il pas de caméra dans ce secteur ? En revanche, il y a bien des voies de bus et pour qui emprunte les bus vers 17h-18h,  il sait qu'ils se suivent à la queue leu-leu et que tout cela n'avance guère !

    Cherchons des explications : la PP dans son immense générosité fournit les clés, ou plutôt la carte des implantations de caméras sur son site.

    Bingo ! Nous avons des caméras en service juste là où il faut, à savoir la caméra 87526 située devant l'église Saint-Vincent de Paul, la 28234 au carrefour La Fayette Magenta. Sur le Magenta, en remontant vers Barbès, on trouve à nouveau 2 caméras : au carrefour avec la rue de Dunkerque (n°32626) et une autre (n°61135) devant la placette Paré-Patin. De quoi mieux organiser les flux peut-être.

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    Sauf que la présence des caméras et leur utilisation sont ambigües. Elles ont été présentées aux élus et aux municipalités comme un dispositif de protection des personnes (parallèlement à ordre public et protection des institutions, terrorisme et secours). Puis, devant le peu d'impact sur les statistiques de la délinquance en général, elles ont été gratifiées de la qualité d'aide à l'élucidation des affaires. Ce qu'elles sont en effet. On peut le voir régulièrement dans les bulletins que publient la préfecture : il se produit un délit avec ou sans violence, on a recours aux bandes enregistrées pour éventuellement reconnaître l'auteur et le confondre, dans le meilleur des cas. Depuis le 2 avril, certaines seront utilisées pour verbaliser les conducteurs qui ne respectent pas les voies de bus, les feux tricolores, les stationnements réservés, etc.

    Légitimement, une certaine catégorie d'utilisateurs de la voirie parisienne se sent en danger : les livreurs de toutes sortes, qui sont poussés par leurs employeurs à réaliser les tournées dans les meilleurs délais et qui faute de places de livraison en nombre suffisant et surtout laissées libres, se garent un peu n'importe où, brièvement, mais n'importe où, y compris dans les voies de bus et les entrées d'immeuble. Les achats sur les sites commerciaux en ligne ont beaucoup progressé, multipliant les livraisons de petits paquets, que l'on souhaitent recevoir au plus tôt... toujours plus vite... il va bien falloir que les livreurs trouvent à se garer sans y laisser leur paye en amendes ! C'est là qu'est leur crainte si les caméras sanctionnent sévèrement leurs entorses au règlement.

    Il s'agit d'une expérimentation de quatre mois, au terme de laquelle on tirera un bilan. A suivre donc.

     A voir sur le site de la Préfecture : des explications en vidéo  

  • Jours de marché rue Guy Patin : Rémi Féraud rencontre les riverains

    A la demande d'habitants du 7 rue Guy Patin, le maire du 10e et son directeur de cabinet William Todeschini s'étaient déplacés pour les rencontrer au pied de leur immeuble mercredi 3 avril en fin d'après-midi.

    L'occupation des trottoirs de cette rue, les jours de marché, commence à devenir problématique à tel point qu'à certaines heures de la journée il est difficile de les emprunter, voire de sortir ou entrer dans les immeubles côté impair. La situation a très largement empiré depuis septembre dernier, nous l'avons déjà largement commentée.

    Beaucoup plus de « biffins », mais surtout il semble que ce marché parallèle se structure: organisateurs, guetteurs, placiers, un réseau qui semble vouloir profiter de la misère.

    Rappelons que la Zone de sécurité prioritaire du 18e ne comprend pas la rue Patin dans son périmètre, même si des CRS postés près de là sont intervenus quelquefois.

    Quelle est la position de la mairie?

    Rémi Féraud veut éviter que la rue Guy-Patin soit « l'angle mort de l'action publique ». Il trouve intolérable que les habitants ne puissent rentrer chez eux et fait des demandes répétées à la Préfecture de police. Il constate qu'il y a plus de policiers le samedi. Il soutient l'idée de Myriam El Khomery, adjointe au maire de Paris chargée de la sécurité, telle qu'elle l'a présentée lors de la réunion sur la Salle de consommation à moindre risque (le 27 mars dernier, voir notre article), à savoir la mise en place d'une brigade spécialisée de terrain (BST). Une telle brigade était intervenue à Belleville il y a 2 ans avec des résultats probants.


    BST : de quoi s'agit-il?

    C'est une brigade permanente de terrain composée d'une vingtaine de policiers, ce qui lui permet de bien connaître le quartier, les habitants, les commerçants et donc d'être plus efficace que des Compagnies républicaines (CRS) dont les membres changent régulièrement.

    En attendant cette création hypothétique, le maire incite les habitants à envoyer leurs témoignages, ce qui aidera à faire intervenir les forces de police.

    Organiser la vente ?

    Pourquoi ne pas permettre aux vendeurs de s'installer légalement sous le viaduc, après le marché, encadrés par une association ? « A Saint-Ouen, où des biffins bénéficient d'une carte les autorisant à vendre, il se crée à côté du marché licite, un autre marché de type “marché aux voleurs“ et on n'évitera pas le même phénomène à Barbès » a expliqué Rémi Féraud. C'est pourquoi il n'y est pas favorable.

    Il a demandé des passages plus fréquents des services de la Propreté le jeudi et le dimanche très tôt, soit le lendemain du marché quand l'espace public porte encore les traces très visibles des ventes à la sauvette.

    Nous aurons l'occasion de revenir sur le sujet puisque nous participerons la semaine prochaine à une réunion du Comité de suivi Barbès à l'Hôtel de Ville en présence de tous les services de la ville actifs sur le terrain, de la préfecture de police et de quelques autres... Nous sommes toutefois bien conscients d'être à la croisée des chemins, conscients aussi que le marché a toute vocation à se ritualiser, se massifier, et se répéter, peut-être pas tous les jours de la semaine, car la clientèle est aussi celle du marché officiel de Barbès connu pour avoir les meilleurs prix de Paris (tout comme TATI!) Mais qui sait ?

    -->  Pour mémoire : dans le blog, nous vous avons présenté la BRT dès février 2011 quand celle de Belleville, la seule sur Paris, a été créée. Un mois plus tard, en comité de pilotage Barbès, notre proposition d'un second carré aux biffins avait été rejetée. 

  • Square d'Anvers séance photo de stars ce samedi 15 heures

    Devant le photographe Frédéric Poletti,  collaborateur du mensuel Les Cahiers du Cinéma, vous poserez comme vous voulez, avec un objet apporté ou non, et lui dicterez une phrase emblématique de votre rapport au cinéma. Jeunes, moins jeunes, tout le monde est le bienvenu… gratuitement. 

    Ceux qui ont participé aux prises de vue précédentes avaient, par exemple, apporté une mappemonde et déclamé «J’ai traversé le monde au cinéma» ou «Quand la lumière s’éteint, tout peut arriver». D’autres ont posé de profil à l’égyptienne ou pris la pose façon Années 30.  

    Ces portraits seront ensuite imprimés et deviendront des affiches de 0,90*1,80m placardées sous forme de parcours photographique dans les rues des IXe, Xe et XVIIIe arrondissements. Cette exposition participative, baptisée «J'aime le cinéma», est montée par Laurent Laborie, patron de l’association Paris-Louxor, à l’occasion de la réouverture de ce cinéma mythique de style néo-égyptien, le 17 avril prochain. 

    Prise de vue samedi 6 avril à 15h, Square d’Anvers. Expo urbaine à partir du 6 avril dans le IXe, Xe et XVIIIe.
     

  • La RATP se met à l'heure du Louxor

    Par le nez de Cléopâtre ! La RATP voudrait-elle accompagner l'ouverture du Louxor ?

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    Une brève lue dans le Parisien du 26 mars, que nous reprenons ci-dessous, nous a amusés, car l'ouverture du Louxor fait beaucoup de bruit dans la presse et dans les médias en général. Est-ce au point d'influencer les agences de communication qu'emploie la RATP ? Ou bien est-ce un certain retour à l'égyptomania dont aime nous parler Jean-Marcel Humbert (Président des Amis du Louxor) avec toujours autant de fougue ?

    Un oubli qui peut coûter cher. Depuis hier, il vous en coûtera une amende de 5 € si vous ne validez pas votre passe Navigo en montant dans les bus ou tramways de la RATP. 30 € si vous ne payez pas tout de suite. « Nous avons lancé une campagne de communication en février pour sensibiliser les usagers », explique la RATP. « La validation répond à un vrai besoin de l’entreprise car elle permet de connaître précisément le nombre de voyageurs et leurs horaires de déplacement afin d’adapter l’offre. Aujourd’hui, 42% oublient de le faire. » De plus, la validation des titres est maintenant l’un des indicateurs du contrat Stif 2012-2015, dont l’objectif est d’améliorer la qualité de l’offre de transport.

    Nous formulons toutefois un regret : il nous semblait que la RATP aurait pu jouer le partenariat avec son service culturel et proposer une exposition de photos relatant l'histoire du Louxor ou ses plus beaux moments, comme elle l'a si bien fait dans diversess stations parisiennes pour marquer une rénovation ou un événement particulier. Une belle opportunité ratée pour redorer la station Barbès-Rochechouart. Nous l'avions suggéré longtemps à l'avance mais notre voix n'a pas porté...
    Nous continuons toutefois à relancer la régie sur la dégradation de ses piliers, et sur sa responsabilité à les maintenir propres, mais aussi sur la tendance fâcheuse qu'ont les hommes du quartier à confondre les mêmes piliers avec des pissotières.... comme nous le rappelait encore récemment un lecteur un peu énervé. 
     
  • SCMR : Billet d'une présidente un peu choquée par tant d'animosité

     

    scmr,toxicomanie,démocratie-localeLa réunion du 27 mars à la mairie du 10e, réunion publique d'information sur les salles d'injection, a fait l'objet de multiples articles et reportages dans les médias. Rappelons que si les journalistes s'étaient déplacés en si grand nombre ce mercredi-là, c'est bien le fait que la ministre Marisol Touraine avait décidé d'une seule expérimentation en France, ce que nous regrettons en passant. Quelques uns se sont contentés de reprendre la dépêche AFP. D'autres, assez nombreux, ont mis en avant les oppositions laissant croire que la salle était comme un seul homme arc-boutée contre le projet. Certes, on a écrit par ci par là que des riverains favorables avaient pu s'exprimer, mais ce n'est pas ce qui va rester dans les esprits.

    Comme le commentait Rémi Féraud après les débats, faisant preuve de sa détermination : « Si on est déjà à 50-50, c'est bien ! ».

    Rien de surprenant à ce que les opposants à un projet — quel que soit le projet — se mobilisent plus aisément que ses partisans. Nous nous sommes retrouvés parmi les premiers, les opposants donc, à occuper le devant de la salle, et les propos entendus nous ont procuré un vrai malaise. Empêcher l'expression d'autrui, se mettre à crier lorsque le maire ou un participant prenait la parole en faveur du projet... Nous avons entendu des propos inacceptables de la part d'un groupe de personnes qui, de toute évidence, ne souhaitaient pas dialoguer. Attirant ainsi micros et caméras sur eux. Des scènes et des propos qui font vendre du papier ou font grimper l'audimat...

    Mais qu'en retiendra le grand public ? « On n'en veut pas ! »

    Des infos qu'on ne retrouve pas dans les médias

    « Vous êtes nuls ! » « Vous n'êtes pas impartial. » « Quelle prétention ! » « Pourquoi ne pas mettre la salle dans le 16e ? » Voilà un échantillonnage des exclamations entendues notamment lors de l'intervention de Sylvie Wievorka, coordinatrice du projet pour la Ville, lorsqu'elle a dit qu'elle ne doutait pas que les riverains valideraient le projet.

    Mis en place tout récemment, le Comité de pilotage est présidé conjointement par Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire de Paris chargé de la santé, et Myriam El Khomery, également adjointe au maire de Paris, chargée de la sécurité. Il réunit les mairies concernées par le sujet (10e-18e-19e), la Préfecture de police, l'Agence régionale de santé (ARS), la DPP (Direction Prévention et Protection), la DASES (Direction de l'action sociale, de l'enfance et de la santé), les associations Gaïa et Coordination Toxicomanies, la MILDT, Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie.

     Quatre réunions en tout

    Les deux premières ont déjà eu lieu : l'une pour la mise en forme et l'autre pour la présentation du projet par Gaïa.

    Viendront ensuite une réunion avec les acteurs Police/Justice, puis une dernière à laquelle seront conviées les associations de quartier.

    Sylvie Wievorka a aussi évoqué la possibilité d'inviter des responsables de la salle de Luxembourg-ville pour illustrer ce qui se fait ailleurs en Europe. Il serait question d'en ouvrir une seconde à Esch-sur-Alzette, deuxième ville du Luxembourg à une vingtaine de kilomètres de la capitale, proche de la frontière française (voir l'info sur RTL ici). C'était un des souhaits exprimés par Action Barbès lors de l'intervention de sa représentante.

    Nous avons apprécié l'intervention de Myriam El Khomery que nous connaissons bien pour son franc parler : «  Il faut réduire les nuisances en direction des habitants » a-t-elle martelé. Comme les participants, elle a regretté l'absence du commissaire du 10e et du Parquet, mais l'a expliqué aussi, car le cadrage juridique du projet n'étant pas encore finalisé, il leur aurait été difficile, en effet, de donner des réponses au public, notamment sur le périmètre d'intervention des forces de police. 

    « Nous ne voulons pas d'une zone de non droit; nous souhaitons un renforcement des effectifs de police autour de la gare du Nord — Serait-ce le début d'une annonce timide et sous entendue de la future 3e ZSP demandée par le maire de Paris ?  Il faut des policiers avertis et fidélisés sur le site, des personnes qui connaissent le quartier et les commerçants ». Elle a terminé son intervention en rappelant la suppression de 400 policiers pendant la présidence de Nicolas Sarkozy sous les huées de nos voisins opposants. Mais elle ne s'est pas laissée impressionnée et n'a pas hésité à hausser le ton.

    Peut-être aurait-il fallu insister davantage sur le caractère expérimental du projet : 3 ans ! Et conclure par une clause de revoyure avec les habitants, puisque les exemples étrangers ont montré que les premiers à s'opposer à un démantèlement des salles une fois opérationnelles sont les habitants eux-mêmes. 

  • Conseil de quartier Lariboisière sur la culture : compte rendu détaillé

    L'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul nous a adressé son compte rendu détaillé de la réunion publique consacrée à la présentation des nouveaux équipements municipaux, nouveaux ou futurs. Il s'agissait bien sûr du Louxor, cinéma art et essai qui ouvrira ses portes au public le 18 avril prochain, et la médiathèque du Carré Saint-Lazare, dont l'ouverture au public aura lieu en 2014.

    Notre article du 26 mars résumait les débats, là, vous en aurez le détail. Cliquez ici pour la version PDF.

  • Une friche sur le versant nord de Montmartre

    129x97_5910593bb5b9df1977aa77c784af6dcc.jpgDécouvrez une friche urbaine, vieille de plus de 50 ans, transformée en jardin sauvage ou la faune et la flore se sont implantées naturellement. Une colonisation du milieu totalement libre.

    Rendez-vous: rue Saint-Vincent, face au n° 14
    (métro Lamarck-Caulaincourt)


    JARDIN SAUVAGE SAINT-VINCENT

    17, rue Saint-Vincent, Paris 18e 

    les mercredis  3 et 17 avril et 1er et 15 mai de 14h30 à 16h30

    les dimanches 7 avril et 5 mai de 10h30 à 12h30  

    visite gratuite, 30 places, contact 

  • Du côté de Pajol, 10 ans déjà !

    Pajol : 10 ans de concertation, ça se fête…

    A l’occasion de l’ouverture de la halle Pajol, la Coordination Espace Pajol vous invite à une rencontre/débat
    Le mardi 2 avril 2013 à 18h30 au Grand Parquet
    Jardins d’Eole  -  35, rue d’Aubervilliers  -  75018 Paris

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    Dans une ambiance que nous espérons festive et conviviale…

    Des témoignages et tables rondes évoqueront l’histoire de la concertation et du projet urbain, suivis d’échanges avec le public.

     

    Contact : Olivier ANSART, porte-parole Coordination Espace Pajol

    Tél. 06.21.89.91.97.

    @mail : ansart.o@laposte.net

                Asa.pne18@laposte.net

                http://asa-pne.over-blog.com/

     

  • Toute la Goutte d'or à petite vitesse ? On en parle

    Non, ce n'est pas un poisson d'avril de la mairie du 18e ! Et d'ailleurs, la réunion a lieu demain.

    Trois élus du 18e vous proposent de discuter ensemble demain, 2 avril, à 19 heures, dans la salle des fêtes de la mairie, sur un projet de zone 30 : mettre tout le quartier de la Goutte d'Or jusqu'à Château rouge — ils vous présenteront le périmètre envisagé — à petite vitesse. Interdiction de dépasser le 30 km/heure. 

    Tout cela suppose des aménagements de voirie qui vous seront présentés et qui pourront être discutés grâce à vos expériences de terrain, à votre connaissance fine des habitudes locales, et aussi des mauvaises habitudes locales !

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    Action Barbès  a beaucoup participé depuis le début des années 2000 aux nombreux projets de voirie qui ont transformé au fil du temps la topographie de notre quartier, au sens large. Cela n'a pas été une mince affaire que de suivre toutes ces modifications de voirie et, en conséquence, de circulation, sur un périmètre large, ne tenant pas compte des frontières entre les arrondissements (9e, 10e et 18e). L'expérience acquise de la place Clichy à la place de La Chapelle, en passant par tous les boulevards (Clichy, Rochechouart, Magenta, Barbès) nous confère une vision assez globale, enrichie des problémes rencontrés "ailleurs". Il n'y a pas eu que des grands travaux. Nous étions aussi dans les projets plus modestes comme les élargissements de trottoirs ou les implantations de colonnes à verre ou encore de stationnements deux-roues...

    Au-delà du béton, il y a eu les hommes. Nous avons rencontré des personnalités très différentes d'un arrondissement à l'autre, des sections de voirie ouvertes sur le public et les citoyens impliqués dans leurs missions, et d'autres très refermées sur elles-mêmes, ne communiquant pas autrement que par l'intermédiaire de l'élu. Les services de la Ville ne sont pas tenus de communiquer avec le public. L'intermédiaire, c'est vrai, c'est l'élu. Néanmoins, chaque fois que l'on peut rapprocher les parties pour échanger des opinions, des connaissances, des expériences, en évitant les intermédiaires... on ne s'en plaindra pas. Merci à tous ceux qui ont su nous écouter et nous répondre, y compris négativement parfois.