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  • Une bonne nouvelle pour les mal-voyants

     L'accessibilité que nous défendons souvent dans ce blog porte prioritairement sur la déambulation. Combien de fois n'avons-nous pas critiqué tel chevalet placé au milieu d'une voie piétonne ou les motos garées sur les trottoirs qui sont autant d'obstacles pour les personnes présentant un handicap visuel. 

    Mais l'accès à l'information est toute aussi importante, c'est pourquoi nous nous réjouissons de cette annonce de la Ville de Paris : l'ensemble de ses sites internet va devenir accessible aux mal-voyants. Il était temps car l'oibligation en est faite à l'échéance 2015...

    C'est une entreprise de Roubaix (Nord), spécialisée dans l'accessibilité numérique, Urbilog qui a remporté l'appel d'offre. "Si les images diffusées sur l'écran d'un site ne sont pas assez commentées, cela ne sert à rien pour la personne équipée d'un outil de synthèse vocale." C'est alors le casse-tête assuré et l'impossibilité d'accéder aux informations souhaitées. La tâche est vaste. La petite société nordiste va devoir revisiter toutes les pages de tous les sites, au besoin les reprendre, les modifier, pour que l'information puisse atteindre tout le monde.

    Une info lue dans le Parisien du 9 avril.


    _/_/_/ Pour les personnes mal-voyantes, mais pas totalement aveugles, il existe un logiciel spécifique pouvant agrandir toutes les informations qui apparaissent à l'écran suivant les besoins de la personne malvoyante. Le même agrandissement s'applique tant aux textes qu'aux icônes, menus, boîtes de dialogues, etc.

    video_loupe.jpg

     
  • SCMR : l'information sur FR3 en 2010....

    paris,10e,salle-conso,salle-injection,santé-publique,toxicomanieSur le métier remettons notre ouvrage ! Nous le faisons depuis bientôt 5 ans dans l'association ACTION BARBES, puisque une poignée de personnes du bureau s'intéressait à la question, de près déjà, au moment où nous avons proposé à nos adhérents de focaliser notre assemblée générale de 2010 sur ce problème.

    S'intéresser au problème, ce n'était pas seulement lire les rapports des instituts experts mais aussi participer à des réunions d'information grand public ou à des colloques destinés aux professionnels (médecins ou associations du secteur). De quoi se forger une idée précise et des convictions.

    Habitants du quartier, nous étions forcément sensibles aux problèmes de seringues abandonnées et d'intrusion dans les halls d'immeuble. Sensibles aussi à la présence des distributeurs de seringues gérés par l'association Safe — au point de demander le déplacement de l'un des deux qui sont dans le quartier, pour la tranquillité des riverains de la rue Guy Patin (Voir nos articles sur le sujet dans nos bulletins d'information dans les archives du blog). Sensibles encore à la grande précarité des toxicomanes que nous croisons entre la gare du Nord et la station Barbès.

    Nous acceptons que certains expriment leurs craintes, leurs peurs, et même leur légitime aspiration à vivre dans un quartier sûr. Mais pas qu'ils se cachent derrière des arguments moraux issus d'une autre époque et affirment que puisque la drogue est le mal, exit les toxicomanes, circulez, y a rien à voir ! Et au mieux, chez les plus tolérants, allez vous « shooter » loin de chez moi ! Ca ne marche pas comme cela. La preuve ? Cela fait trente ans que l'état et sa police luttent contre la drogue, les trafics et poursuivent les usagers, or, malgré ces efforts coûteux, il n y a jamais eu autant de consommateurs. Ajoutez y le vieillissement des toxicomanes, la crise économique et les difficultés de certains à survivre, en résumé la précarité, et vous aurez la toxicomanie de rue telle que nous la connaissons autour de la gare du Nord. Elle est fort bien décrite dans ce reportage de France 3 du 24 septembre 2010, visible sur YouTube grâce au lien ci-dessous. Rien n'a vraiment changé depuis lors.

    → la consommation de drogue près de la gare du Nord :

    Comme souvent, ce jour-là, France 3 avait diffusé deux reportages : en soirée, ses reporters avaient décrit la situation dans les rues de notre quartier mais lors de l'édition du midi, ils avaient montré la visite d'élus franciliens à Genève, à la salle de consommation gérée par l'association Première Ligne, appelée Quai 9.

    → visite des élus à Genève http://youtube/ijE53YhGFSc

    (Le reportage commence à la seconde 26... patience et plongeon dans le passé proche !)

    Une quinzaine d'élus franciliens ont visité
    le 17 septembre 2010 le Quai 9 à Genève

    Asso Elus santé publique et territoire – présentation de l'association → http://www.espt.asso.fr

    Quel est l’endroit le plus pertinent pour installer une salle en ville ? Il faut qu’il soit pleinement accessible et là où le deal et la consommation posent problème aux riverains. Si une salle est ouverte à Paris, il faut que ce soit en plein tissu urbain. Dans un premier temps, les habitants y sont opposés, manifestent, signent des pétitions. Mais une fois la salle ouverte, plus personne ne souhaite la fermer. La première réponse est toujours « non », ensuite « peut-être, mais pas chez moi » et, enfin, une fois que la salle est là et qu’elle a fait ses preuves comme objet urbain et outil social, les citadins reconnaissent son importance.

    Nous aurions pu écrire ces quelques lignes tant elles reflètent l'état actuel de la situation et ce que nous pensons. Mais ce n'est pas le cas. C'est un paragraphe tiré du site de Métropolitiques, une revue électronique animée par des enseignants-chercheurs et des praticiens issus de la plupart des disciplines de l’urbain.

    Nous avons cherché et trouvé pour vous sur le net, en téléchargement gratuit, la synthèse du séminaire organisé par l'Association nationale des villes pour le développement et la santé publique "Elus, Santé publique & territoiresTome 2 : JOURNEE DE SYNTHESE. Le document est très complet mais la situation évolue très vite, quand on ne fait rien. Les chiffres seraient sans doute à revoir. 

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    le Quai 9 à Genève

  • Pas de bibliothèque de la ville ce week end

     

    Le système informatique de la Ville de Paris sera indisponible tout le week end

     

    Inutile de vous précipiter dans les bibliothèques municipales parisiennes pour emprunter des documents ce week end. Le service de prêts de livres (mais aussi de CD ou de DVD) sera suspendu dès 13 heures, le samedi 13 avril. L’accès aux postes multimédia sera également hors service

     

    En fait, c’est l’ensemble des applications informatiques de la Ville de Paris qui sera indisponible du samedi 13 au lundi 15 avril au matin. Cela va considérablement perturber tous les services municipaux ouverts le week end et en premier lieu les soixante cinq bibliothèques de prêts très dépendantes des systèmes informatiques

     

    Les bibliothèques, dès le début d'après midi, ne pourront donc plus assurer ni le prêt ni le retour des documents et les postes multimédia seront indisponibles. Evidemment, il sera impossible de s’inscrire (ou se réinscrire) et de réserver des ouvrages ou prendre connaissance des catalogues. 

     

    Devant le pâtaquès annoncé, les bibliothèques, dont le samedi est traditionnellement le jour de plus grosse affluence, baisseront finalement le rideau à 13 heures. Il a fallu toutefois une protestation massive des personnels (lire ici) pour arriver à ce résultat car initialement la Mairie de Paris voulait maintenir une ouverture toute la journée.

       

    Pourtant, l’essentiel des usagers ne fréquentent les bibliothèques que pour emporter des documents chez eux, pas pour lire sur place ou assister à une animation. L’impossibilité d’emprunter un samedi après-midi aurait forcément été source de mécontentement.

     

    Avec des usagers qui viennent en masse le samedi, la situation risquait de tourner au pugilat, et une fermeture s’avère la solution la plus sage. D’autant que sur ce coup, la Mairie de Paris s’est fait pour le moins discrète niveau communication. Tellement discrète d’ailleurs que les parisiens pas vraiment au courant risqueront tout de même de se casser le nez sur les rayonnages.

       

    Quant aux trois bibliothèques habituellement ouvertes le dimanche (Yourcenar, Duras, Truffaut) elles seront fermées exceptionnellement le dimanche 14 avril.

     

    Ne reste plus qu’à prier le bon dieu pour que tout redémarre le lundi matin. Bon, pour la majorité des bibliothèques qui ne rouvre que le mardi ça laissera toujours une marge de vingt quatre heures !

     

    A moins que le logiciel des bibliothèques, V.Smart  qui, on s'en souvient, a connu de nombreuses pannes (lire ici) ne se remette à bugger ? De quoi pêter un câble (informatique).

     

                                                     Les bibliothèques parisiennes vont-elles pêter un cable ?

                     computer

  • Encore une semaine avant le grand jour....

    Quelle impatience nous prend quand on voit les engins de travaux publics s'affairer dans les derniers aménagements de voirie, les palissades tomber une à une, les dernières mosaïques soigneusement remplacées, là où longtemps les artisans n'ont pu accéder... 

    paris,louxor,barbès,inauguration,cinémaMercredi prochain, c'est l'I-NAU-GU-RA-TION ! 

    Bon, évidemment, certains nous ont fait part déjà de leur exaspération à n'avoir pas été invités à l'inauguration officielle. Ils auraient souffert particulièrement des nuisances liés aux travaux et ne seraient pas récompensés de leur extrême patience... La procédure a été la suivante. Nous avons été sollicités pour fournir une liste d'invités. Nous avions une dizaine de jours pour la fournir avec noms et adresses postales. Il va de soi que nous avons par principe transmis l'offre en priorité à nos adhérents. Les premiers à répondre ont été les premiers servis. Quelques invités supplémentaires ont pu être inclus par cooptation et très vite la liste a été bouclée. Pas de favoritisme. Et l'ouverture pour tout le monde ne se fera pas attendre beaucoup : elle a lieu le 18 avril !

    Pour anticiper la découverte, voici quelques photos récentes :

    Ce porto folio est accessible aussi par la marge de droite, mais une petite enquête nous a montré que peu de lecteurs s'en sont aperçus.

  • CSPDA, un mot clé : partenariats

    La dernière réunion du conseil de sécurité et de prévention de la délinquance du 10e arrondissement (CSPDA) remontait à décembre 2011. Vous y trouverez tous les détails pour la bonne compréhension de ce dispositif.

    Rappelons que se réunissent lors de ce comité, élus, représentants de la justice, de la police et de l'éducation nationale. Y sont invités principalement les responsables d'association de prévention et les conseils de quartier. C'était le 5 avril dernier.

    Bilan 2012

    Des nouveautés

    Réorganisation de la DPP (direction de la prévention et de la protection des Parisiens), création de deux ZSP (zone de sécurité prioritaire) à Paris (dans les 18e et 19e) avec le 10e pris « en sandwich » pour reprendre l'expression du commissaire Grinstein. Des aspects positifs mais aussi négatifs notamment avec des reports sur les zones « frontières ». Mise en place de la vidéo surveillance.

    Les problèmes traités (mais pas tous résolus)

    Immeubles Grange aux belles, rue du Château Landon, prostitution sur le secteur Belleville, SDF en plus grand nombre. Le secteur Gare du nord bénéficie désormais de forces supplétives (3 opérations par jour dont une la nuit). Le secteur Patin-Paré-bd de la Chapelle n'a pas été cité. Gageons qu'il le sera sur le bilan 2013. 

    Perspectives

    Pour 2013, un autre dispositif est en préparation pour cet été près du canal Saint-Martin afin de limiter au mieux les nuisances subies par les riverains aux beaux jours. Sans oublier le projet d'expérimentation d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR) bien sûr!

    Qu'a fait la police ?

    Passons sur les chiffres indiqués par M. Grinstein : des pourcentages de faits constatés, de faits élucidés...; il faudrait avoir un ensemble de données précises pour se faire une idée. Les cambriolages, en baisse en 2012 sont repartis à la hausse cette année. On a traité 800 affaires de stupéfiants (dans les secteurs Strasbourg-Saint-Denis et Lariboisière), 200 interpellations pour raccolage. La BRP (brigade de répression du proxénétisme) oeuvre pour démanteler les réseaux de prostitution. Deux ans ont été nécessaires pour en démanteler un à Belleville. Pour autant, d'autres femmes continuent à arriver du sud-est de la Chine.

    images?q=tbn:ANd9GcQE0eWtorXRfcrb0s5q5nxJZMROMKYTHey0lLRJb4elEs10wPHFDQDans le quartier Château d'eau, la mono activité (salon de coiffures) génère de la petite délinquance comme des ventes à la sauvette, du trafic de stupéfiants. La situation s'est améliorée mais le commissaire espère faire mieux en 2013 avec davantage d'interventions.

    Autre objectif pour 2013 : faire disparaître les occupations illicites d'immeubles. En ce qui concerne notre quartier, il reconnaît que les forces de police du 10e sont insuffisantes les jours de marché. «  On ne peut pas gérer ».

    Et du côté du Parquet ?

    La procureure Françoise Guyot est plutôt satisfaite du taux de réponses pénales sur l'arrondissement (majeurs et mineurs) : il avoisine les 92%. «  Une réponse pénale doit toujours être donnée — a minima par un rappel à la loi ». Par ordre d'importance : vols, dégradations, violences, stupéfiants. Tolérance zéro en ce qui concerne les violences faites aux femmes.

    Un constat inquiétant et partagé

    Principal du collège Grange aux belles, Daniel Bonneton déplore une hausse importante des incivilités et ce à l'intérieur même du collège. En conséquence, le nombre de conseils de discipline a augmenté. Un partenariat est en place avec la MPC (la Mission de prévention et de communication qui intervient dans les écoles) et des éducateurs spécialisés, mais il faudra aller plus loin. On pense à un lieu d'accueil pour les "décrocheurs" et à un travail à faire au niveau de la parentalité.

    «Jeunes livrés à eux mêmes et déscolarisés, sans perspectives, pas de stages, pas d'emplois, de plus en plus en demande d'accompagnement scolaire, addictions de plus en plus précoces... Beaucoup veulent mettre à mal l'institution. C'est un constat de dégradation évident » : voilà quelques propos des responsables de l'AJAM (aux jeunes amis du Marais) et d'ARC 75, associations de prévention spécialisée.

    Alexandra Cordebard, adjointe au maire du 10e, ajoutera un mot sur l'accompagnement très déficitaire des parents, d'où la nécessité d'utiliser les tissus associatifs pour les rencontrer. La Ville soutiendra les partenariats.

    Une demande du Conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc

    Porte-parole du Conseil de quartier, Jean-Pierre Leroux réitère les demandes d'intervention sur le stationnement abusif, les non déclarations de travaux et le travail dissimulé pour de nombreux commerces du secteur. « Malgré tous les signalements envoyés au Parquet, rien n'a bougé. On ne voit pas d'évolution. »

    Rémi Féraud ne le contredira pas « il y a des infractions massives aux règles de l'urbanisme et une détermination à ne pas les respecter de la part des commerçants. Les interventions ne sont pas suffisantes. » Il demande une mise en priorité par le Parquet car, si on a eu une volonté des commerçants à Château d'eau qui ont permis une amélioration de la situation, ce n'est pas le cas à Louis Blanc.

    Des inquiétudes

    La réforme annoncée de la Politique de la Ville risque de diminuer les moyens alloués actuellement. Or le dispositif en place dans le 18e, dans le cadre de la ZSP, qui consiste à interdire la présence des prostituées à la suite de plusieurs interpellations, donne des résultats positifs : on pourrait s'en inspirer. Mais la suppression du délit de racolage va poser problème.

    En ce qui concerne le secteur Gare du Nord-Barbès, une note d'espoir : l'ouverture de la Salle de consommation (SCMR) devrait permettre d'obtenir des effectifs supplémentaires.

    _/_/_/ Pour élargir le périmètre, sachez qu'un Conseil de sécurité d'arrondissement a eu lieu dans le même cadre dans le 9e le 30 janvier dernier, et qu'un bilan des actions menées dans le cadre du constat local de sécurité est consultable en ligne : cliquez ici

  • Voirie : un nouveau trottoir élargi

    On est parti de ce petit trottoir étroit, sale le plus souvent et malodorant...

     

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    Et il s'en est fallu de peu que l'hiver vraiment trop long cette année ne perturbe les travaux entamés par la section de voirie pour élargir et aménager le trottoir le long de la station Barbès. Il était prévu depuis longtemps de redonner un peu de lustre aux abords du Louxor quand il rouvrirait. La date approche à grands pas : l'inauguration aura lieu le 17 avril et l'ouverture au public des trois salles dès le lendemain. 

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     Le trottoir en cours de travaux, et ci-dessous une fois proche de son achèvement.

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    Nous avions été consultés longtemps à l'avance par la mairie du 10e pour savoir si le stationnement automobile devait être conservé dans les mêmes proportions, pour connaître notre position sur le bien fondé d'aires de livraison, de barrières de saint-andré, etc. De l'époque, nous disposons d'un plan établi par la section de voirie pour être plus à l'aise pour y réfléchir. 

    Connaissant la tendance franchement anarchique des stationnements automobiles dans le quartier, particulièrement les jours de marché, nous avions préconisé de protéger très sérieusement la piste cyclable. Si au terme de la réflexion, on voulait conserver du stationnement voitures (on ne le préconisait pas vu le nombre important de places en sous-sol dans le quartier), il nous paraissait opportun de le placer côté immeubles le long de la piste en la protégeant d'un séparateur de bonne largeur, qui prévient le risque d'ouverture de portes (comme c'est le cas juste de l'autre côté du viaduc dans le 18e). Ainsi la file de stationnement évite que des automobilistes chevauchent allégrement le séparateur et coupent la piste comme on le voit couramment les jours de marché.

    Nous avons ressorti ces jours-ci le plan transmis par la mairie (voir un extrait ci-dessous). Il a été élaboré le 13 octobre 2008, et imprimé à notre attention le 3 février 2010, et oh, miracle de persévérance, déjà à l'époque la section de voirie avait prévu un trottoir de 3,85 m entre les grilles de la station et la bordure; qu'une file de stationnement de 1,80m serait maintenue, que la piste cyclable bénéficierait d'un séparateur de 0,40m de large... La seule modification est l'insertion d'une aire de livraison, plus loin vers la rue Guy Patin. Ouf ! La concertation est sauvée !

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  • Toutes les seringues ne finissent pas dans le caniveau

    En plus de se plaindre de l'insécurité liée à la présence de populations toxicomanes dans leurs rues, les habitants du quartier relèvent la présence de seringues usagées devant les portes et dans les caniveaux. Ils reprennent les chiffres de seringues distribuées, chiffres dont les associations d'aides aux usagers de drogues ne font pas mystère. Voir l'extrait du Figaro ci-dessous (une presse peu connue pour relayer les avis de l'actuelle municipalité, pour le cas où l'on nous opposerait nos sources "amies" !)

    Devant ces critiques, le maire du 10e rétorque qu'il a demandé des passages renforcés de la Propreté de Paris pour en limiter les risques. Par ailleurs, les associations qui travaillent sur le terrain font tout pour sensibiliser les usagers de drogues à l'importance de leur comportement social, à savoir ne pas abandonner les seringues usagées dans l'espace public. Souvent, il y a plus de précipitation dans la prise que de mauvaise volonté, mais le résultat reste le résultat.

    Extrait du Figaro du 11 février 2013 sous la plume de Cloé Woitier, qui avait rencontré Elisabeth Carteron, présidente d'Action Barbès. 

    150.000 seringues distribuées en 2012

    Pour limiter la propagation de l'hépatite C et du sida, les associations de prévention mettent gratuitement à la disposition des toxicomanes des kits d'injection. Deux distributeurs automatiques sont installés autour de l'hôpital Lariboisière, dont l'un, rue de Maubeuge, est le plus fréquenté de la capitale.  Et les chiffres ne cessent de grimper: en 2012, près de 75.000 kits, soit 150.000 seringues, ont été écoulés sur ce seul distributeur, contre 30.000 en 2008. «Nous devons recharger chaque jour  les automates», qui contiennent 260 kits chacun, explique l'association Safe, qui gère ces distributeurs. «Les usagers sont plus sensibles à l'importance  de changer de seringues à chaque injection», qui peuvent aller jusqu'à dix par jour. «Mais nous sommes bien en dessous  des besoins. Nous retrouvons  des seringues contenant plusieurs produits, signe qu'elles ont été partagées ou utilisées plusieurs fois.» L'association estime qu'elle récupère 75% des seringues qu'elle distribue grâce à des collecteurs disséminés dans le quartier.


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    Petite boite métallique fixée sur la structure rénovée de l'entrée du parking Vinci Gare du Nord.

    Pourtant, pourtant... 150 000 seringues distribuées, selon le titre du Figaro, ne signifient pas 150 000 seringues usagées dans l'espace public !!!! Ecoutons SAFE, l'association qui approvisionne les distributeurs de seringues implantées dans Paris, et précisément les deux de notre quartier (rue de Maubeuge et bd de La Chapelle). Là encore, c'est le Figaro qui l'écrit : "L'association estime qu'elle récupère 75% des seringues qu'elle distribue grâce à des collecteurs disséminés dans le quartier." Après avoir obtenu des garanties, la DPE et ses personnels ont accepté de se charger de la collecte des poubelles de rue aux abords des distributeurs, qui forcément récupèrent aussi des seringues. 

    Restent les sanisettes : nous vous avions promis de vous présenter la carte insérée dans la presse la semaine dernière et proposée par l'APUR (Atelier parisien d'urbanisme) et Coordination Toxicomanies. 

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