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Rechercher : conseils de quartier

  • Adhérez à Action Barbès !

    Notre association va bientôt se réunir pour son assemblée générale annuelle, c'est le bon moment d'adhérer à Action Barbès pour l'année 2021-2022 ! Adhérer à Action Barbès, c'est se donner la possibilité de faire évoluer positivement le cadre de vie de nos quartiers des 9e, 10e et 18e arrondissements, ou c'est tout simplement un bon moyens de soutenir nos actions et nos projets, de renforcer notre voix auprès des autorités.

    Vous voulez en savoir plus sur Action Barbès ? C'est par ici.

    Que ce soit pour une première adhésion ou pour la renouveler, vous avez trois possibilités pour régler votre cotisation, qui reste inchangée, toujours fixée à 10 € par foyer :

    • Par CB en ligne (via Helloasso) : cliquer ici  ;
    • En espèces auprès d'un membre du conseil d'administration ;
    • Par chèque : à l'ordre d'Action Barbès, à envoyer accompagné du bulletin d'adhésion 2021-2022 complété à l'adresse suivante :

    Action Barbès

    28 rue Affre

    75018 PARIS

     

    Il y a quelques places disponibles pour former le prochain conseil d'administration d'Action Barbès, si vous souhaitez vous investir un peu plus activement dans l'association, n'hésitez pas à nous envoyer un mail pour directement faire acte de candidature (mail à actionbarbes@gmail.com) ou pour en savoir plus sur l'investissement au sein du CA.

     

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  • Lancement du budget participatif dans le 10e

    Une salle des fêtes bien remplie par une soixantaine de personnes issues pour la plupart des équipes d'animation des conseils de quartier et du milieu associatif. Rémi Féraud, maire du 10e, tenait à lancer rapidement cette initiative annoncée dans le programme de campagne de la maire de Paris. "Cette démarche n'a qu'un seul défaut", a-t-il précisé, "le temps passe vite et elle est complexe". En effet, la date butoir de fin de remise des propositions est le 15 mars, soit à peine deux mois. Si chaque habitant peut participer par l'intermédiaire du site "Madame la maire, j'ai une idée", conseils de quartier et associations auront bien peu de temps pour organiser des réunions et monter des projets d'investissement pour l'arrondissement.

    En septembre, nous avions publié un article sur le budget participatif avec nos questionnements d'alors. Par ailleurs, sur le site de la ville de Paris (ici),on peut avoir une idée du dispositif. Nous ne reviendrons donc pas sur l'ensemble de l'information (voir ici).

    Ce que nous savons du calendrier : après la date limite de dépôt des propositions, mi mars, les services de la ville procéderont aux expertises techniques pour une pré-sélection des projets qui seront présentés en juin. En septembre, on passera au vote, ou plus exactement aux votes puisqu'il y aura les projets à l'échelle parisienne et ceux des arrondissements. Les choix seront confirmés en décembre.

    Dans le 10e, l'enveloppe se monte à un peu moins de deux millions d'€ pour 2015. Ce qui représente le maximum autorisé, soit 30% de la dotation d'investissement d'intérêt local de l'arrondissement.

    Des permanences sont prévues pour l'accompagnement du dispositif (du lundi au vendredi 9h-12h; 14h-16h30). Elles seront tenues par la nouvelle coordinatrice des conseils de quartier, par une "ambassadrice du budget" et par la Direction Générale des Services. La Maison des associations et de jeunes entrepreneurs de l'économie sociale et solidaire pourront également apporter une aide.

    Sylvain Raifaud, conseiller d'arrondissement du 10e chargé de la Démocratie locale, avait choisi d'innover dans la forme en proposant, après une présentation générale, une réflexion par petits groupes pour faciliter les échanges.

    paris,budget-participatif,démocratie locale 

    Nous ne citerons pas l'ensemble des idées émises ce soir-là mais quelques suggestions susceptibles de correspondre aux contraintes du budget participatif.

    Une forte préoccupation, le verdissement et l'écologie :

    Végétaliser la rue d'Alsace avec idée d'une contre terrasse partie basse de la rue, bacs à compost sur l'espace public, créer un jardin partagé vers le Canal Saint-Martin, verdir la place du Colonel Fabien, végétaliser les pieds d'arbres...

    Mais aussi la solidarité et le lien social :

    Renforcer l'hébergement des demandeurs d'asile, création d'une bagagerie et de bains-douches, un lieu de type recyclerie, café associatif pour les enfants, investir dans les associations pour le "vivre ensemble", créer une école de cuisine pour les chômeurs,  aménagements pour les personnes à mobilité réduite, installer davantage de bancs, des urinoirs pour les femmes...

    Ou encore des aménagements :

    Eclairage d'impasse, aménager les kiosques et d'autres espaces pour faire de la musique, créer des parcours sportifs, revoir la signalétique des rues, repeindre les pistes cyclables, équiper les écoles pour le théâtre et la musique, restructurer le boulevard de Denain, investir dans l'étude d'aménagements pour la Gare de l'Est...

    Sylvain Raifaud a précisé en fin de réunion que certains projets non retenus pourraient être réinvestis par les conseils de quartier qui ont, rappelons-le, leur propre budget d'investissement.

    Pour quelques précisions, nous avions posé des questions à Pauline Véron, adjointe à la Maire de Paris chargée de la démocratie locale. C'est ici.

     

  • Stationnement des autocars dans Paris : la réponse des élus du 10e

    Au dernier conseil d'arrondissement du 10e, notre association a présenté un voeu à propos de la présence des autocars de tourisme dans Paris et les problèmes de stationnement et de pollution qu'elle génère. Rappelons que nous avons également déposé à ce sujet une contribution sur le site Imaginons Paris.

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    Trop de cars qui envahissent et polluent la capitale. Stop !

     

    Elise Fajgeles, adjointe chargée de la voirie et des transports nous a répondu longuement. Un travail de concertation avec les professionnels du tourisme a été lancé récemment par deux adjoints d'Anne Hidalgo, Christophe Najdovski et Jean-François Martins chargés respectivement des déplacements et du tourisme. Il s'agira d'élaborer un schéma directeur d'ici 2 à 3 ans. Dès janvier, on mettra en place des groupes de travail dans les mairies d'arrondissement avec la DVD (Direction de la Voirie et des Déplacements) et les professionnels concernés. Associations et conseils de quartier pourront participer à ces groupes locaux. Consciente du manque de contrôles des stationnements de ces autocars de la part de la préfecture, la Ville souhaite participer à ces contrôles, à voir avec la DPP (Direction de la Prévention et de la Protection).

    Par ailleurs, nous avons appris la mise en place d'un groupe de travail pour sortir du diesel. Il est question de dispositifs spécifiques avec une aide pour les non polluants (respectant la norme euro6) qui ne verraient pas leurs tarifs de stationnements augmenter. On peut émettre ici quelques réserves : alors même que la ville n'a pas la capacité d'interdire et de faire respecter le stationnement illicite des autocars, et encore moins d'exiger que les moteurs soient éteints à l'arrêt, comment va-t-on vérifier cette fameuse norme?

    Depuis le conseil d'arrondissement, la Maire de Paris a annoncé dimanche dernier à grand renfort de communication un plan anti-pollution avec notamment la fin du diesel pour 2020 dans la capitale qui sera discuté au Conseil de Paris du 9 février. « Je peux déjà vous dire que je veux restreindre la circulation des véhicules les plus polluants, notamment les cars de tourisme. Nous travaillons avec l'État à des mesures d'interdiction. Suite à la concertation engagée avec eux, les opérateurs prévoient déjà une adaptation de leur parc. Ce peut être des moteurs hybrides ou à gaz, mais nous ne voulons plus de diesel à Paris. Il y a aussi la question du stationnement : je n'accepte plus de voir Paris complètement encombré d'autocars. »

    On peut donc espérer que la réflexion s'engage rapidement pour trouver des lieux spécifiques. Didier Le Reste, au nom du groupe communiste a jugé nécessaire de sensibiliser autrement les autocaristes qui stationnent un peu n'importe où (volontairement ou pas ...). "On peut trouver des emplacements à l'extérieur de la ville. Il s'est étonné qu'on ne sollicite pas les opérateurs publics de transport que sont la RATP et la SNCF. Le lobbying des tours opérateurs est très fort au vu de l'intérêt financier." a t-il conclu en citant l'exemple des touristes chinois qu'on dépose devant les grands magasins du boulevard Haussmann.

    Même son de cloche du côté des écologistes d'EELV : stopper les cars avant ou juste après Paris, discuter avec les communes limitrophes et renforcer le dialogue avec les transports publics. L'UMP par la voix de Deborah Pawlik est également pour interdire les véhicules les plus polluants. 

    Voilà donc une belle unanimité qui devrait en toute logique se confirmer au conseil de Paris du mois de février! D'ici là, nous sommes prêts à participer aux groupes de travail dans les trois arrondissements (9-10-18).

     

  • La présence des mineurs isolés inquiète les autorités

    Vous êtes nombreux à avoir vu des jeunes garçons marocains depuis le début de l’année dans notre quartier, sans attache, dormant dans les autolib’ ou dans les laveries, vivant de rapines ça et là. Partis un temps, puis revenus récemment, certains semblent très agités, voire dangereux comme en témoignent certains signalements. La situation est préoccupante, et le maire du 18e a jugé nécessaire de faire publier cette communication sur le site de la mairie. Nous ne faisons que le reprendre ici pour votre information. Pour être tout à fait complet, il faut ajouter que le conseil des ministres du 12 juillet s'était déjà saisi du sujet, et s'inquiétait du nombre croissant des mineurs isolés, ou non-accompagnés, selon le terme officiel, comme du fonctionnement peu satisfaisant des dispositifs déjà existants pour en assurer la répartition sur l'ensemble du territoire. Voir plus bas, dans la suite de l'article.

    Voici le flash d'information de la mairie du 18e : 

     

    SITUATION DES MINEURS MAROCAINS

    Début 2017, des mineurs marocains, passés par l’Espagne sont arrivés à Paris, notamment dans les quartiers de la Goutte d’Or et de La Chapelle dans le 18e arrondissement, mais également dans les 10e  et 19e. Ce phénomène qui se retrouve dans d’autres grandes villes d’Europe ne serait pas lié à des réseaux mais à des départs volontaires d’enfants des rues.

    Eric LEJOINDRE, Maire du 18e, a immédiatement saisi toutes les autorités nécessaires à la compréhension de cette situation inédite. La Ville de Paris a coordonné le travail de l’ensemble des acteurs : services sociaux et sanitaires, Justice, Police mais aussi autorités consulaires du Maroc. Cette situation inédite a demandé à chacun un travail considérable. Quelques semaines plus tard, après des prises en charge de la plupart de ces mineurs dans des lieux dédiés, les enfants ne se trouvaient plus ni dans l’espace public, ni ne cherchaient plus à être accueillis dans les structures ad hoc. Les réponses que nous avions apportées ont donc porté leur fruit.

    Pourtant, depuis quelques semaines, nous faisons face à une nouvelle arrivée de mineurs dans la rue, pour beaucoup dans le square Alain Bashung. Tous les acteurs, extrêmement vigilants depuis l’hiver dernier, ont pu immédiatement se remettre au travail avec les jeunes.

    Leur situation a évolué depuis mars : leur état de santé est inquiétant, leurs actes de violences sont plus nombreux et des jeunes filles sont désormais présentes.

    Nous avons donc immédiatement engagé de nombreuses actions pour faire face à cette situation nouvelle :

    • Maraudes quotidiennes des associations

    • Ouverture dans les tous prochains jours d’un lieu d’accueil de jour

    • Recherche d’un lieu d’accueil de nuit

    • Lien avec le 119 pour information et rapidité des signalements

    • Dispositifs d’urgence en lien avec le Parquet pour éloigner les jeunes filles

    En outre, la question a été posée de faire fermer temporairement le square Bashung. Après réflexion et consultation, nous avons décidé de le maintenir ouvert. En effet, une fermeture du square risquait d’avoir pour seule conséquence un report et une dispersion de ces enfants, rendant leur suivi et le travail social engagé plus difficile encore.

    Ainsi, l’engagement de la Ville de Paris comme de la Mairie du 18e, avec l’ensemble des acteurs concernés est totale pour gérer cette situation inédite et d’une exceptionnelle gravité. Comme en début d’année, ce travail partenarial a été engagé au plus vite et au mieux dans l’intérêt tant des enfants que des riverains.

    On peut lire sur le site de la Vie Publique 

    Mineurs non-accompagnés : améliorer leur prise en charge

    le 19 07 2017

    Le nombre de mineurs non-accompagnés (MNA, désignés auparavant "mineurs isolés étrangers") présents sur le territoire français est en forte augmentation. En 2010, les conseils départementaux prenaient en charge 4 000 MNA, 13 000 en décembre 2016 et leur nombre pourrait dépasser 25 000 à la fin de l’année 2017. Ces enfants en situation de danger, à 70 % originaires d’Afrique, et leur prise en charge par les départements font l’objet d’un rapport d’information du Sénat présenté le 28 juin 2017 par Elisabeth Doineau et Jean-Pierre Godefroy.

    Des dispositifs d’évaluation et de répartition jugés lacunaires

    Depuis 2013, un dispositif de répartition des MNA entre départements a été instauré. Mais l’augmentation continue des arrivées porte les capacités d’accueil des départements à saturation.

    La période d’évaluation et de mise à l’abri, principalement dans des établissements hôteliers, cristallise l’essentiel des difficultés rencontrées par les départements. Une autre série de difficultés intervient, une fois que la minorité a été établie, avec le mécanisme de répartition sur le territoire national des MNA évalués et leur accompagnement socio-éducatif par les services de la protection de l’enfance. Les rapporteurs constatent ainsi des lacunes de nature à gravement précariser les MNA une fois passés leurs 18 ans.

    Un coût excessif à la charge des départements

    Les rapporteurs soulignent également que les coûts imposés pour les départements lors de la phase d’évaluation de la minorité sont “très supérieurs” à la compensation accordée par l’État, qui ne couvre que 10% du total. Enfin, la coordination de tous les acteurs concernés par la prise en charge des MNA - conseil départemental, services de l’État, Éducation nationale, autorité judiciaire - montre souvent des lacunes préjudiciables à ces publics.

    Les principales recommandations de la mission d’information

    Le rapport propose plusieurs réformes de l’accueil des MNA qui visent deux objectifs principaux :

    • redéfinir l’organisation de la mise à l’abri afin d’en alléger la charge pour les conseils départementaux, en confiant l’évaluation des MNA à des plateformes interdépartementales ou régionales ;
    • fluidifier le plus possible le parcours des MNA admis à l’aide sociale à l’enfance, avec une systématisation des mesures de tutelle, un effort accru en matière de formation professionnelle et des directives claires en matière de délivrance de titres de séjour aux MNA.

    Lors du conseil des ministres du 12 juillet 2017, le Gouvernement a prévu l’élaboration d’un plan d’action visant à améliorer l’accueil des mineurs non-accompagnés en concertation avec les conseils départementaux.

  • Propreté dans le 10e : plan d'action pour 2014

    Une première réunion s'est tenue autour d'Elise Fajgeles, élue chargée de la propreté et de la voirie et de deux responsables de la section 9e/10e de la direction de la propreté et de l'environnement (DPE). Les équipes d'animation des conseils de quartier et du conseil des seniors étaient au rendez-vous.

    Dans la mandature précédente, l'actuel et déjà maire Rémi Féraud avait pris en main cette délégation. Pris par de nombreux dossiers sans doute, il n'avait pas eu le temps de maintenir à jour les contrats de propreté élaborés un temps avec les conseils de quartier, et les marches exploratoires avaient disparu du paysage.

    Il faut reconnaitre qu'il y a fort à faire dans notre quartier comme dans bien d'autres.

    Quel était l'objectif de cette réunion ?

    Discuter du plan d'actions présenté par les services de la propreté, le faire évoluer en partenariat avec les conseils de quartier et le conseil des seniors à raison de plusieurs réunions par an.

    Quelques données de 2013

    Les services souhaitent faire diminuer les collectes d'ordures ménagères et de multi matériaux.

    Encore 44 209 enlèvements d'objets encombrants, un chiffre impressionnant. Un service gratuit que beaucoup de Parisiens ne savent pas suffisamment apprécier (dans d'autres villes, il faut aller dans une déchetterie) puisque la moitié des enlèvements ne sont pas signalés !

    Seulement 1 162 PV dressés par les inspecteurs du Centre d'Action pour la Propreté de Paris (CAPP), une division de la DPE chargée de la verbalisation. Soit une moyenne de 3 par jour si on compte par jours ouvrables. C'est peu mais il n'y a que 4 inspecteurs qui se relayent de 6h à 22h (et quelquefois la nuit pour tenter de surprendre les contrevenants). A noter que le secteur nord de l'arrondissement (mis à part le secteur Louis-Blanc) n'est pas actuellement dans les priorités du CAPP.

    Côté graffitis, les chiffres explosent avec une augmentation de 57% par rapport à l'année 2012 !

    Comment sont nettoyées les rues du quartier ?

    Les boulevards de Magenta et de la Chapelle, le haut de la rue du Faubourg Poissonnière,  les abords des gares et de l'hôpital Lariboisière sont soit en zone intensive soit en zone renforcée. Qu'est ce que cela signifie ? Ces rues bénéficient de plus d'un balayage par jour et d'un lavage par semaine. Pour certaines, on est entre 10 à 12 interventions. 

    Quelles sont les cibles du plan d'action ?

    La lutte contre les dépôts sauvages, les concentrations de mégots, les pieds d'arbres (sans commentaire...) ou parler du cloisonnement des services DPE, DVD DEVE qui compliquent les interventions), les épanchements d'urine, le traitement spécifique des points noirs (urines, fientes, graisses, déjections canines, affichage sauvage).

    Les lieux sont clairement identifiés. Les endroits de dépôts sauvages que nous connaissons figurent sur une cartographie précise. Même chose pour les points mégots : restaurateurs, cafetiers et bureaux reçoivent un courrier, voire deux, de la mairie d'arrondissement, puis le service de Propreté tente d'inciter à l'installation de cendriers. . Cela ne semble pas suffire actuellement...Il faut reconnaitre que les éteignoirs sur les poubelles sont bien peu utilisés ( manque de visibilité? de communication?). voir notre récent article sur les mégots.


    Les recoins urine bénéficient d'un traitement à l'eau chaude haute pression de 1 à 7 fois par mois en plus des lavages classiques. (200 sanisettes nouvelles à l'automne pour Paris)

    Pour les déjections canines, (là non plus nos lecteurs n'ont pas besoin qu'on cite les lieux), la propreté de Paris a même prévu des animations canines en présence d'un spécialiste,  pour dresser les chiens... à moins que ce ne soit pour dresser les maitres ? Le doute plane.

    La Gare du Nord est évidemment une cible localisée. Les services se répartissent les actions de nettoiement avec la SNCF mais nous savons que de nombreux recoins sont laissés à l'abandon à l'arrière de la gare par la SNCF. Comme celui-ci:

    SNCF, gare du nord, propreté, 10ème

    Des études sont en cours pour l'implantation d'urinoirs mobiles (l'un d'eux est déjà installé sous les arcades) photo ci dessous

    La question des seringues sur la voie publique à l'arrière de la gare n'est évidemment pas oubliée. Deux opérations de sensibilisation des usagers de drogue aux questions de salubrité et de réduction des risques ont eu lieu en mai.

    Et aussi des actions dans le cadre du plan local de préventions des déchets (PLPD) : opération 3R prévue en octobre (réduire, réemployer, recycler nos déchets) auprès des habitants, des commerçants, des écoles. Des entreprises et des immeubles pourront se porter volontaires pour tester les différents gestes de prévention des déchets, et mesurer les résultats.

    Beaucoup d'autres initiatives ont déjà eu lieu et sont à venir. Reste à espérer qu'elles porteront leurs fruits pour que notre environnement soit plus agréable, mieux préservé.

    Déjà quelques pistes et quelques demandes

    Les membres des équipes d'animation des conseils de quartier ont d'ores et déjà pu faire part de leurs remarques. La question d'une augmentation de la dotation des moyens en fonction des flux et de la densité de population a été soulevée (bien que la division 9e/10e soit la plus grosse Paris). Reprendre le travail sur les pigeons engagé par le conseil de quartier Faubourg Saint-Denis—Paradis ; repenser l'espace devant le square Alban-Satragne avec une fresque qui avertirait de la présence d'enfants et de la nécessité d'un lieu protégé, des jardinières en couleur; dédier des lieux aux dépôts de déchets ; communiquer davantage avec des messages simples à l'échelle parisienne...

     

    Le vrai travail de réflexion commencera en septembre avec la constitution de groupes de travail par thèmes.

    D'ici là, vous pouvez tester l'application Application « DansMaRue » sur votre Smartphone qui permet à tout parisien de signaler les anomalies sur l’espace public, ou via le formulaire internet depuis le site paris.fr. Vous pouvez aussi encourager les agents de la propreté qui se désespèrent devant tant de comportements inciviques et parfois sont victimes d'insultes. Une revalorisation du métier est à mettre en œuvre.

    Voici pour finir, un extrait de la Lettre de mission de Myriam EL Khomri chargée des questions de prévention et de sécurité à l'Hôtel de Ville:

    Je souscris ainsi pleinement à votre proposition d’une meilleure coordination des services verbalisateurs de la Ville, au sein d’une « Brigade Verte », et souhaite que vous me fassiez parvenir d’ici l’été des propositions de scénario. Ses missions seront dans un second temps complétées avec la création d’une brigade anti-bruitpour lutter contre les tapages sur la voie publique, notamment ceux causés par les clients des établissements de nuit, dont je souhaite qu’elle puisse être opérationnelle à mi-parcours de cette mandature.

  • À l'ombre des tilleuls centenaires, la cour Saint Lazare

    paris,10e,arbres,médiathèque,cour-saint-lazarenaain-pierre-peyraud,alexandra-cordebard,rémi-feraud,alain-lhostisOn aurait pu aussi titrer : Des palmiers qui font de l'ombre à la démocratie participative ! Nous vous expliquons l'affaire qui a fait débat lors du conseil d'arrondissement du 12 juin à la mairie du 10e. Comme il est de coutume dans le 10e, le conseil commence par la lecture des voeux ou questions présentés par les conseils de quartier ou les associations, auxquels répondent les élus interpellés. C'est le conseil de quartier Saint-Denis Paradis qui en a été la vedette ce mardi 12 juin, en présentant une protestation argumentée sur l'abattage des arbres de la cour du Pari's des Faubourgs (espace St Lazare). Les membres du conseil de quartier étaient venus nombreux, sans doute déterminés à obtenir sinon gain de cause  au moins des réponses satisfaisantes.

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    « L'équipe d'animation du conseil de quartier St Denis-Paradis a appris qu'il était prévu d'abattre les 6 tilleuls du jardin intérieur de la future médiathèque, et de les remplacer par des palmiers.

    Ces arbres, centenaires paraît-il, resplendissants, donnent une ombre et une ambiance tout à fait propice à la convivialité, et font l'agrément du lieu.

    Pourquoi les abattre? Pour faciliter la circulation des engins nécessaires aux travaux? Pour satisfaire un caprice architectural d'exotisme ou de nostalgie historique?

    Non seulement cette coupe, la replantation et l'entretien qui suivrait représentent un coût non négligeable, mais ils ne garantissent pas une reprise végétale satisfaisante si l'on se réfère à la taille minuscule des deux palmiers déjà sur place.

    Ce lieu est quand même bien parisien et , au-delà d'un souci écologique que nous savons partagé, nous pensons que l'abattage de ces arbres seraient un gâchis pour le charme de ce lieu au profit d'une alternative qui serait perçue comme une aberration technocratique, complètement artificielle et incongrue.

    Nous souhaitons donc que ces arbres soeint sauvés et demandond à l'équiep municipale et à al mairie de Paris d'agir au plus vite dans ce sens.

    Nous soulignons également que si une présentation du projet avait été faite comme nous l'avons plusieurs fois sollicitée sans qu'à chaque fois, elle soit « bottée en touche », nous n'aurions probablement pas à exprimer un tel souhait encore uen fois, hélas, dans l'urgence. »

    De nombreux élus se sont exprimés et le débat a duré..

    Alexandra Cordebard, première adjointe, a rappelé que l'aménagement de cette cour fait partie du projet de la médiathèque. « Deux arbres sont malades et condamnés, les autres ne seraient pas dans une forme exceptionnelle. Ils sont implantés sur une dalle qu'il faut casser et refaire. Voilà pour l'aspect technique. Par ailleurs, ces arbres très hauts assombriraient considérablement des salles de la médiathèque dans lesquelles il serait nécessaire de maintenir un éclairage.

    Pour l'aspect information, les élus ont demandé que le projet leur soit présenté dans son intégralité.

    • On peut s'étonner que cela n'ait pas été fait plus tôt. C'est ce qu'a fait remarquer un membre de l'équipe d'animation trouvant surprenant que les élus aient été obligés d'aller à la pêche aux informations . Depuis 3 ans, rien sur ce projet alors qu'on a organisé des concertations pour la Place de la République et d'autres projets de voirie.

    images?q=tbn:ANd9GcT9A4lAchjWKM_HwEztFAOyz8COOJHEDZ-E-XwsbnGNUM6H3vMqrgA suivi un long exposé historique d'Alain Pierre Peyraud, chargé des espaces verts, notamment sur les espèces tropicales importées au 19e siècle. Certes, intéressant, mais peut-être pas ce qu'attendaient les membres du conseil de quartier.

     Au-delà de ce souci de préserver des arbres centenaires, on comprenait aisément que le manque de concertation ou même d'information pointait comme un reproche.

    Medhi Ghadi, élu chargé du développement durable l'a bien compris et s'est davantage attaché au manque d'information donnée aux membres du CQ, qui, il l'a rappelé à juste titre, sont au service de l'intérêt général et peuvent avoir des avis judicieux, voire des compétences. Il a demandé la tenue rapide d'une réunion.

    Rémi Féraud également s'est inscrit dans cette demande. Il a expliqué toutefois que le projet avait fait l'objet d'un concours et que, dans ce cadre, le choix du jury ne pouvait plus être contesté (loi). "Il faut donc que la concertation ait lieu au moment de l'élaboration du cahier des charges, a-t-il ajouté. J'aurais préféré qu le projet choisi soit présenté. Nous avons du rechercher les informations. On a des progrès à faire avec certaines directions. Tirons en les leçons."

    • Voilà une déclaration honnête qui fera date et que nous saurons rappeler pour d'autres occasions. Alain Lhostis, élu chargé de la politique de la ville, a justement insisté pour que lors d'aménagements futurs, on réfléchisse très en amont en associant tout le monde, citant l'exemple du futur site de Fernand Widal. « La gestion d'un dossier est à revoir, pensons y pour 2014",  a-t-il conclu.

     

  • Le stationnement en surface va bientôt augmenter

    La hausse des tarifs de stationnement rotatif le 1er juin

    Un vote du conseil de Paris lors de sa séance du 28 mars a fixé les modalités du stationnement en surface à partir du 1er juin.

    Au mois de mars, peu avant le conseil de Paris, Le Parisien avait écrit - et effrayé un peu les Parisiens - sur la probable hausse du tarif de stationnement de surface dans les voies parisiennes. Fin mars le Conseil de Paris entérinait la décision qui prendra effet le 1er juin. En fait, les riverains, les commerçants, les artisans, les réparateurs, les prestataires de soins à domicile, comme les médecins, les infirmiers, les kiné, etc, sont hors de cause, car le motif de cette augmentation n’est pas de taxer davantage les habitants et leurs commerces, mais bien de rapprocher les tarifs de surface de ceux pratiqués dans les parkings situés en sous-sol, que nombre de visiteurs, venus en voiture, malheureusement ignorent, alors que des analyses  montrent que des places y demeurent inoccupées. Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris chargée des transports, précisait :« Le zonage actuel date de 1993. L'idée est de libérer des places en surface et que les gens aillent se garer dans des parkings. Il faut réserver le stationnement en surface aux services, comme les médecins et les livreurs à domicile. » La Ville souhaite donc libérer des places de surface pour faciliter les accès aux commerces, livraison des fournisseurs ou livraison des clients, et favoriser ainsi l’activité économique.  Mais pas seulement. On sait tous la difficulté à faire venir des artisans dans nos rues tant ils redoutent les problèmes de stationnement. Au point même que certaines entreprises refusent carrément les chantiers dans Paris intra muros, ou surtaxent la visite d'entretien, comme le fait un chauffagiste qui a pignon sur rue.

    Le tarif restera à 0,65 euros la journée pour les détenteurs de la carte de résident ou d'une carte de stationnement privilégié.

    Les tarifs selon les zones nouvelles

    Les zones les plus chères en taux horaire, soit 3,60 euros à l'heure, sont situées dans les 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e arrondissements et une partie nord-est du 16e.

    Le tarif intermédiaire, c'est à dire 2,40 euros de l'heure, se trouve dans les 12e, 13e, le reste du 16e, et le sud du 18e.

    Le tarif le plus bas, soit 1,2 euros l'heure, dans le reste des voies de Paris.

    Cette nouvelle tarification et les amendes, dont la hausse se profile aussi à l'horizon, auront-elles pour conséquence de convaincre les automobilistes de payer leurs droits de stationnement, seuls à entrer dans les caisses de la Ville... les amendes, elles, vont directement dans les caisses de l'Etat.

    Si vous êtes résident :

    Pour ne pas faire d'erreur, jetez un regard sur le site de la Mairie de Paris sur cette page et vérifiez les zones de stationnement résidentiel qui correspondent à votre carte. Autour du carrefour Barbès, ce sont les zones 9F, 18G, 18H et 19G.



  • Un espoir pour les kiosquiers ?

    Il y a peu nous avions présenté ici la famille Lebcher, père et fils, dans leur kiosque au pied de l'escalier de la station de métro Barbès-Rochechouart. C'était l'occasion aussi de décrire les difficultés qu'ils partagent avec l'ensemble des kiosquiers parisiens, à savoir des horaires très étendus, 12 heures d'ouverture, un travail de titan pour des revenus modestes en regard de l'effort fourni. Aucune indépendance dans le choix des titres de presse à présenter et un dialogue impossible avec les messageries. Sans parler de la concurrence importante des gratuits et de la presse accessible par le net. Malgré les 150 ans des kiosques parisiens, fêtés l'année dernière, le ras le bol est complet et l'avenir est loin d'être assuré.

    Une pétition a été lancée en avril pour interpeller la maire de Paris au lendemain de son élection : « Au secours Madame la Maire, votre kiosquier se meurt » (voir le texte ici)

    Hier au Conseil de Paris, en soirée, sont arrivés deux vœux (30 et 31), l'un de l'UDI, Eric Hélard, l'autre de Danielle Simonnet*, non inscrite, pour réclamer une attention particulière à la situation dramatique des kiosquiers. « Les kiosques sont en danger » a martelé M. Hélard, juste avant que Mme Simonnet ne qualifie les recettes des kiosquiers de « rémunérations misérables pour des horaires impossibles ». Elle ne croit pas non plus que la délégation de service public mise en place par la Ville, Mediakiosk, parvienne à faire des miracles. Son action ne semble pas prendre le bon chemin, selon les kiosquiers, qui lui reprochent de vouloir maintenir les kiosques — et les recettes publicitaires que génèrent les surfaces dédiées — sans se préoccuper de la survie de ceux qui les tiennent. Le dialogue que Mediakiosk devait favoriser avec les messageries n'est pas entamé, contrairement aux promesses initiales. Elles imposent des titres en quantité sans rapport avec les possibilités de vente, se plaignent les kiosquiers, et en exigent le règlement sans délai.

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    L'exécutif parisien, en la personne de Olivia Polski, adjointe chargée du commerce et de l'artisanat, avait bien reçu le message ! A la réception de la pétition et sans plus attendre, elle a invité une délégation et a proposé d'organiser une table ronde pour mettre les problèmes sur le tapis, observer les conditions actuelles et étudier toutes les solutions possibles. Ce vœu de l'exécutif sur l'organisation d'une table ronde a été adopté à l'unanimité après retrait des deux présentés précédemment. Il nous reste à espérer que les messageries Presstalis et MLP, changeront leurs manières, et que les kiosquiers seront vigilants sur les offres qui leur seront faites au cours de cette table ronde. 

     

    * Danielle Simonnet est secrétaire nationale du Parti de Gauche mais non inscrite (NI) au Conseil de Paris, en ayant décliné l'offre de Nicolas Bonnet de rejoindre le groupe des élus communistes.

     

    PS : Pour suivre la deuxième journée de débat en direct au Conseil de Paris, cliquez ici.

  • Pique-nique solidaire samedi prochain rue Fénelon

    Un peu d'éthymologie avant de partir avec son panier : selon wikipedia De piquer (« picorer ») et du moyen français nique (« petite chose »)...

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    Très jolie photo pour cette affiche, que nous soupçonnons être prise depuis le sommet d'une des tours de l'église Saint-Vincent de Paul.

    Nous laissons la parole à notre amie Judith, animatrice du conseil de quartier et contributrice au bon déroulement de la fête qu'elle vous présente ici :

    A l’appel du Conseil de quartier et de nombreuses associations locales, un grand pique-nique solidaire se tiendra rue Fénélon au pied de l’église le 3 juin de 12h à 16h. 

    Cela faisait longtemps qu’on attendait une fête de quartier à Saint-Vincent-de-Paul. Celle-ci ne sera pas un simple pique-nique, mais un repas partagé et solidaire. Le dimanche 3 juin à partir de midi, la rue Fénelon sera bloquée au trafic (pour les automobilistes, pensez à déplacer votre véhicule la veille) et des tables seront installées sur la chaussée, sous les arbres. Chacun est invité à apporter à manger et à boire, pour soi et pour les autres. Tout sera mis en commun sur un buffet, pour que ceux qui n’ont rien puissent en profiter aussi. C’est un des objectifs importants de cet événement, qui permettra de faire se rencontrer les familles, les personnes âgées, les curieux, les gens seuls, les sans-abri... dans une ambiance que l’on espère joyeuse et conviviale !

    Des animations seront proposées, notamment un atelier de maquillage pour enfants. Les bambins pourront jouer sur la chaussée jusqu’au square Cavaillé-Coll. Une chanteuse donnera de la voix pour agrémenter l’ambiance.

    Le conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent de Paul fournit l’apéritif et une bonne partie de la logistique, en lien avec des associations aussi diverses que Vivre Gares du Nord et de l’Est, les Compagnons de Saint-Vincent-de-Paul, Solidarités Partagées 9ème, Oasis IX, Solidarités Nouvelles Face au Chômage 9ème, Agir abcd, la Maison Helder Camara... Les bénévoles viennent d’horizons divers, religieux aussi bien que laïques. N’hésitez pas à contacter les organisateurs si vous souhaitez participer à l’organisation, donner un coup de main le jour J, ou proposer une animation culturelle, sportive, musicale...

    Espérons que ce coup d’essai sera une réussite, afin qu’une telle fête puisse avoir lieu tous les ans à l’avenir. Les fêtes de quartier se multiplient dans Paris, elles sont un bon indice de la vitalité d’un quartier, de la capacité des habitants à se parler, à se rencontrer, sans exclure bien sûr les «habitants» de la rue, qui sont nombreux par ici. De quoi faire de cette fête un joyeux moment de citoyenneté.

     

  • Municipales 2008 : reportages d'iTélé et du Parisien

    iTélé est pourtant une chaine d'info sérieuse ! Le reportage réalisé à propos des élections dans notre arrondissement est superficiel, plein de clichés comme le film de Klapisch, et sème le trouble dans mon esprit sur ce qui est diffusé par ailleurs sur cette antenne!

     

     
     
     
    Municipales: l'acteur Philippe Torreton veut jouer les premiers rôles - Le Parisien
    Le comédien Philippe Torreton, qui s'était déjà impliqué dans la campagne présidentielle en prenant fait et cause pour Ségolène Royal, est candidat aux municipales à Paris. Il figure en 3e position sur la liste de Jacques Bravo, maire (PS) sortant du IXe arrondissement. Les deux hommes visent pour Torreton une place de conseiller de Paris, qui pourrait le conduire, si Bertrand Delanoë est élu, à figurer parmi les prétendants à la fonction d'adjoint à la Culture.
  • Paris et son Histoire

    DOCS --- culture - Invitation expo 10 ans.jpg Une exposition d'Histoire et Vie du 10e dans la mairie du 10e

    Une exposition est organisée par la société historique du 10e, Histoire et vie du 10e, avec laquelle Action Barbès a émis des vœux à plusieurs reprises dans le cadre des dispositifs de démocratie locale mis en place dans le 10e, en première partie du conseil d'arrondissement.

    Son titre ? Une traversée historique du 10e.

    Elle se tient jusqu’au

    16 octobre du lundi au vendredi de 9h à 17h,

    et une nocturne est prévue le jeudi jusqu’à 19h30.

    L’entrée est libre.

     

    Par ailleurs, il faut signaler que l'excellente émission La Fabrique de l'Histoire a consacré ses émissions quotidiennes de la semaine au Grand Paris. Vous pouvez les écouter sur le site de France Culture. Il y est notamment fait référence aux Promenades Urbaines organisées à l'occasion du 150ème anniversaire de l'annexion de 1860.

  • Quand les voeux ne sont pas que pieux !

    Nous vous avons parlé récemment de l'action militante d'un de nos adhérents du 18e à l'encontre des voitures stationnant sur les trottoirs de la Goutte d'or. Cela a commencé par une interpellation des élus lors d'une réunion consacrée à l'urbanisme en avril dernier. Voir la compilation de photos qui illustrent si bien cet envahissement par les automobiles Les voitures aux trottoirs.

    Dans un premier temps, après des échanges de tweets, l'adjoint à la maire de Paris chargé des transports, Christophe Najdovski, s'était engagé à faire implanter des potelets qui protègent le passage des piétons dans la rue Myrha, peut-être une des voies les plus encombrées. Puis le 15 juin, lors du conseil d'arrondissement, le parti Les Républicains a déposé un voeu largement inspiré du combat de notre adhérent.. 

    Voici le texte de ce voeu : 

     

    Séance du Conseil du 18e arrondissement du lundi 15 juin 2015

    Vœu déposé par les élus du Groupe Les Républicains et citoyens indépendants relatif au stationnement des véhicules sur les trottoirs et les passages piétons.

    Vœu à la maire de Paris et au préfet de police 

    Considérant le nombre toujours plus important de véhicules qui stationnent sur les trottoirs et les passages piétons en particulier dans le secteur de la Goutte d’Or Château Rouge ;

    Considérant que ce phénomène génère une gêne certaine pour les piétons, et plus particulièrement pour les personnes âgées, les personnes à mobilité réduite et celles avec des poussettes et de jeunes enfants ;

    Considérant les risques évidents d’accident pour les piétons ;

    Considérant que la maire de Paris et le préfet de police ont la responsabilité d’assurer chacun en ce qui le concerne la sécurité des Parisiennes et des Parisiens, de faire respecter les règles du stationnement, tant en ce qui concerne les places réservées aux livraisons que celles réservées aux automobilistes ;

    Considérant que la répression indispensable des infractions n’est pas suffisante ;

    Considérant que des aménagements urbains sont nécessaires pour empêcher physiquement le stationnement illicite des véhicules sur les trottoirs ;

    Considérant que la concertation avec les riverains, commerçants et associations est indispensable ;

    Les élus du Groupe Les Républicains et citoyens indépendants demandent à la Maire de Paris et au préfet de police :

    - De mener une campagne de sensibilisation dans le 18e arrondissement et plus particulièrement dans le secteur de la Goutte d’Or Château Rouge sur les dangers du stationnement illicite et sur le nécessaire partage du domaine public entre les automobilistes et les piétons.

    - De mener une étude en concertation avec les riverains, commerçants et associatifs pour mutualiser la recherche de solutions les mieux adaptées et les plus efficaces pour empêcher physiquement le stationnement illicite des véhicules en particulier sur les trottoirs.

    - D’accroitre les contrôles pour verbaliser les infractions au code de la route

     

    Sa lecture n'a pas laissé indifférent les autres formations. Le groupe des écologistes EELV du 18e avec lequel une visite de terrain a été organisée fin mai a proposé un amendement : remplacer les potelets par des jardinières notamment sur le parvis de l'église Saint Bernard — on en attendait pas moins des Verts ! — et revoir le sens de circulation de la rue Myrha.

    Sur ce dernier point, si nous voulions tirer la couverture, un peu, nous dirions que notre article du 29 mai dernier sur les itinéraires malins, n'est pas complètement étranger à cette attention soudaine pour la Goutte d'Or.

    Puis vint le Conseil de Paris de fin juin et début juillet.... Le vœu amendé déjà adopté à l'unanimité par le conseil d'arrondissement du 18e y a été adopté également à l'unanimité, avec un commentaire de l'adjoint chargé des transports et de la voirie, Christophe Najdovsky qui avouait que des interpellations sur les réseaux sociaux l'avaient poussé à agir d'emblée pour des travaux urgents rue Myrha... "... J'ai moi-même été saisi sur les réseaux sociaux de cette question depuis plusieurs semaines, et j'ai demandé à la section territoriale de voirie de programmer l'installation de potelets anti-stationnement sauvage dans la rue Myrha..."

    … ou de l'utilité de Twitter !

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    Comme le montre cette photo, la pose des potelets programmée du 29 juin au 10 juillet a commencé et concerne la portion de la rue Myrha entre les rues Stephenson et Léon. Cela est néanmoins insuffisant. Une visite sur le terrain avec un membre du cabinet d'Eric Lejoindre, maire du 18e, a été organisée et il a été question d'inclure la partie de la rue Myrha entre la rue Léon et la rue des Poissonniers. Nous attendons avec impatience de voir si ce sera effectif.

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