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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Des avancées pour la promenade urbaine

    La précédente réunion sur la promenade urbaine avait eu lieu aux Bouffes du Nord le 5 octobre (voir notre article du 13 octobre). Pour celle du 21 décembre, la mairie du 10e avait ouvert ses portes. Une petite centaine de personnes avait fait le déplacement et le lieu, quelque peu excentré du boulevard de la Chapelle, n'avait pas découragé les habitants motivés.

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    La maire du 10e Alexandra Cordebard était entourée de Christophe Nadjvoski chargé de l'espace public, de la voirie et des déplacements à l'Hôtel de ville et du maire du 18e Eric Lejoindre. Les services de la voirie et des espaces verts étaient également représentés.

     La bonne surprise, l'éclairage du viaduc

    C'est Marie Ikram conceptrice lumière qui est à la maîtrise d'oeuvre pour le projet lumière et sa présentation a suscité un grand mouvement d'adhésion dans la salle (vous pouvez retrouver l'ensemble de la présentation grâce au lien en fin d'article). Par contre, l'enveloppe dédiée d'environ 2,5M ne permettra pas de réaliser les propositions sur l’intégralité des 2.1km prévus. Et c'est bien dommage. Rappelons que pour l'édition du budget participatif 2014, Action Barbès avait soumis un projet qui avait permis d'obtenir une enveloppe de 200 000 €; c'était un bon début.  Reconnaissons que la ville a bien intégré la mise en valeur du viaduc dans le projet. Voici ce qu'en dit Marie Ikram: "Un projet minimaliste signifiant qui rend hommage à l’ouvrage d’art et à ses usages permanents tout en prospectant sur ses usages futurs qui permet des transgressions contemporaines avec 2 idées: la 1ère est de faire flotter le métro aérien en illuminant le tablier grâce à une suspension spéciale multifonctionnelle et la 2ème est l’implantation des suspensions décoratives Parisiennes en bilatéral (comme sur le pont Bir-Hakeim dans le 15ème arrt  pour recréer une unité visuelle sur l’ensemble du métro aérien Parisien)  au lieu de l’implantation axiale prévue au départ".
     

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    En ce qui concerne l'espace situé face à Tati et très malmené par les pigeons depuis des années,et toujours dans le cadre du projet lumière; une solution a été trouvée pour masquer les différents câbles visibles sous le tablier et permettre l'installation d'appareils à ultrasons pour faire fuir les oiseaux grâce à la suspension spéciale multifonctionnelle « fil d’Ariane ». Les piles du métro seront illuminés pour appuyer leur rôle structurel mais aussi en révélant les blasons de chaque arrondissement. D'autres propositions comme des diffuseurs de brume en été, des éclairages différents selon les saisons ou encore lors du passage des rames ont été formulées. De quoi rêver...

    Du côté des aménagements de voirie

    Rien de très nouveau depuis la réunion de décembre. Le tronçon Barbès-Chapelle sera bien à un seul sens de circulation avec des trottoirs élargis le long de l'hôpital et de la déchetterie. Des stationnements supplémentaires seront créés côté 18e pour les camions du marché, ce qui obligera probablement à mettre en partie la piste cyclable sur le trottoir. Des solutions sont à l'étude afin d'éviter les conflits d'usage comme c'est le cas sur le boulevard de Magenta. Le carrefour Tombouctou-Maubeuge sera réduit afin d'assurer la continuité du terre plein central avec une vraie traversée piétonne sécurisée, dans le sens du viaduc, des passages piétons entre les deux arrondissements conservant leur place.

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    Pour le tronçon Chapelle-Stalingrad, le préfet a donné son accord pour une expérimentation de 10 mois pour une seule voie de circulation dans chaque sens. Le trottoir sera aussi élargi du côté du centre d'animation 18e. La rue de Jessaint sera mise en zone 20, dite zone de rencontre, mais pas de piétonisation à l'ordre du jour. Par contre, la végétalisation sera renforcée notamment sur le passage aux pigeons en haut du square de Jessaint. Quant au square Louise de Marillac, il sera étendu. Le carrefour Chapelle verra ses files de circulation réduites et la création de passages piétons sous le viaduc.

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    Le calendrier

    A partir de mai, les travaux de voirie commenceront entre Barbès et le carrefour Tombouctou. Ils se poursuivront vers l'est au fur et à mesure de l'avancée des travaux de la RATP jusqu'à l'été 2019.

    Quid du Civiclab?

    La question du bilan du Civiclab pour sa première année de fonctionnement a été posée de concert par ActionBarbès, SosLaChapelle et DemainLaChapelle. Pour la question des usages, la ville reprend la main. Il sera cependant fait appel au Collectif, notamment sur l'aspect paysager. Mais la ville va lancer un appel à projets afin que l'ensemble des directions de la ville concernées par le projet travaillent ensemble. Il s'agit de regarder ce qu'il est pertinent d'installer sur la promenade. Les premiers usages doivent se mettre en place en octobre 2018, c'est pourquoi une prochaine réunion publique sera programmée prochainement. D'ici là, un bilan du Civiclab sera transmis fin janvier aux élus puis aux associations en toute transparence, nous a t-on affirmé.

    Quelles pistes pour les usages?

    Rien n'est arrêté mais on pense à des activités économiques (commerces pérennes de qualité), sportives, festives, culturelles. Et aussi kiosque de billetteries de spectacle (comme place de la Madeleine), ludothèque, jeux pour enfants, espaces pour s'asseoir...Pour les usages temporaires, l'idée d'expositions photos sur les grilles du pont Saint Ange ou le long du viaduc a été retenue. Enfin, pourrait-on ajouter!

    Côté espace convivial dans le marché Barbès, on reste dans le flou. Il pourrait être au bout du marché avant le carrefour Tombouctou ou au centre et ce dès l'automne 2018 et pour ce faire, on réduirait le linéaire de chaque stand  C'est un point que nous devrons suivre attentivement.

    Entendu dans la salle

    Une représentante de l'association Vivre Secrétan a fortement regretté que la promenade urbaine ne comprenne pas l'intégralité du parcours aérien jusqu'à Colonel Fabien, a minima en terme d'éclairage. Nous avions oeuvré en ce sens au tout début du projet avec cette association en vain. Très attendue par les riverains de la place de la Chapelle, l'intervention de Sylvie Pouget, responsable RATP, les a satisfaits. Suite à la mobilisation des associations, les élus du Conseil de Paris ont adopté un voeu et ont écrit à la RATP qui depuis, s'est engagée à lancer une étude de faisabilité pour revoir les espaces et sorties de la station Chapelle, une première étape pour un projet de longue haleine.

    Cette réunion plus calme, que la précédente et surtout présentant des avancées de la part de la ville, a satisfait un grand nombre d'habitants. De bonne augure pour cette nouvelle année qui commence.

    Vous pouvez retrouver les CR des différentes réunions sur le site de la ville ici et le document complet projeté le 21 décembre ici.

  • La piscine des Amiraux en rénovation : une bande audio...

    Nous vous proposons de découvrir "Paris fait Paris, le podcast" : 

    Chaque premier mercredi du mois un bâtiment parisien en chantier est présenté à travers une visite sonore en immersion dans les coulisses de sa construction. L’architecte et les principaux intervenants du chantier nous racontent les grandes lignes et les petites histoires de l’ouvrage.

     

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    La piscine des Amiraux, 6 Rue Hermann-Lachapelle, Paris 18e. 

     

    La piscine des Amiraux est une construction remarquable située dans le 18e arrondissement, sortie des plans de l'architecte Henri Sauvage, en 1930 et classée à l’inventaire des monuments historiques, selon le site de la ville, depuis mars 1993. Une visite de chantier, organisée par le Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement de Paris (CAUE) a eu lieu en juin 2017. Cette visite a été mise en onde et est disponible sur le site de la ville (au même titre que d'autres, que nous vous laissons découvrir). On doit la restauration à François Châtillon, architecte en chef du patrimoine, qui nous explique son travail en vidéo ici

    La fameuse piscine d'Amélie Poulain dans le film de Jean-Pierre Jeunet a rouvert ses portes le 8 novembre dernier, et l'événement lui a valu un article dans le Parisien, parmi d'autres.

    Note : 

    Pour découvrir d'autres chantiers de rénovation de notre patrimoine parisien, abonnez-vous, gratuitement,  sur les principales plateformes de podcast ci-dessous et écoutez l'intégralité des visites de "Paris fait Paris"

    Emissions produites par tema.archi, à l’initiative de la Direction des Constructions Publiques et de l’Architecture de Paris et du Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Paris.

     

     

  • Exigeons la culture pour tous

     
    Expression libre .... Un de nos adhérents de longue date a pris la plume pour nous écrire sa détermination, et peut-être aussi une certaine exaspération. Nous vous le livrons tel quel. Ce sera l’occasion éventuellement de vous exprimer dans les commentaires si vous trouvez sa position excessive, ou utopiste. Dites-nous. Ou dites-le lui, c'est ainsi que s'engage le dialogue. 
     

    Dans le projet de promenade urbaine qui nous occupe depuis plusieurs années — je fais partie des adhérents de la première heure en 2001 —, précisément depuis l'automne 2013, nous avons souvent cherché quelles étaient les marges d'intégration de la culture au coeur du dossier. La culture doit conquérir sa place et son espace, partout dans Paris. Le 104 et le centre Barbabra montrent que c'est possible, les quais de Loire et de Seine avec leurs salles de cinéma MK2 aussi. Et d’autres. Les abords de la Rotonde, haut lieu du trafic de crack au début des années 2000, ont bien changé au fil du temps. 

    Ce n'est pas sans peine que votre lecture critique de la démarche de l'atelier d'architecture autogéré (AAA) a permis de renouer des contacts avec les acteurs culturels de l'axe Barbès-Stalingrad, et de, semble-t-il, raviver la demande culturelle auprès de l’Hôtel de Ville. Bien que cet itinéraire traverse des quartiers populaires, il me semblait légitime qu'on y privilégiât un accès plus direct à la culture. Ou faudrait-il dire, PARCE QUE ce parcours traverse des quartiers populaires.... oui, justement. C'est bien le sens de votre action actuelle et de nos actions anciennes quand il fallait défendre la réouverture du Louxor à Barbès. Nous manifestions en nombre à l’époque devant les portes condamnées du cinéma, devant ses mosaïques couvertes d'affiches.

    "Or, les expériences précédentes de AAA (notamment Colombes et l'agrocité, transférée à Genneviliers), indiquaient que son ambition se concentrait sur la conversion des habitants vivant entre Barbès et Stalingrad en jardiniers du dimanche et en menuisiers recupérateurs de palettes. Loin de moi le refus systématique de planter des haies de romarins, d’avocatiers, de passiflores, de choux portugais et même d’ananas (extrait).... Loin de moi l'idée que les usagers du boulevard n'auraient pas besoin de savoir regonfler un pneu, de le réparer, ou même de faire un vélo neuf avec trois anciens.... Toutefois, vous aurez bien remarqué tout au long de la présence de AAA sur la place de la Chapelle que les habitants ne se sont pas déplacés en foule pour mettre la main à la pâte, que ce soit lors des cours de cuisine ou de bricolage. Alors quoi ? Mauvais esprit ? Manque de temps ? Pas assez de communication ? Ou simplement un manque d'intérêt pour le projet estampillé AAA, esquissé dans ses grandes lignes lors de deux réunions publiques catastrophiques.

    Personnellement je pense que la permaculture, les jardins partagés, les actions solidaires et collectives ont besoin d'un cadre un peu moins passant que le boulevard de la Chapelle pour se développer sereinement. Ils sont les bienvenus et ont connu un franc succès pendant les aménagements autour de la Halle Pajol et des jardins d'Eole, parce qu'on était là dans un quartier, et non sur un boulevard, plutôt inhospitalier. Anciennement mur des fermiers généraux, il est connu pour être une frontière que les habitants eux-mêmes franchissent difficilement. Si l'on n'y crée pas des animations, des spectacles, des événements, en y intégrant des lieux de convivialités de type terrasses/bars/cafés, et des commerces, le boulevard restera une bande de bitume inanimée, battue par les vents sous le viaduc.

    Parallèlement il faut aussi penser à l'intergénérationnel, faire en sorte que chacun, du jeune au moins jeune, y trouve un objet d'attrait et de satisfaction. Donc ne pas craindre que les bancs publics cristallisent la présence de sans logis, ne pas fermer les squares parce qu'ils pourraient être « mal occupés ». C'est ainsi qu'on a tué le quartier, dans un premier temps en laissant se dégrader un habitat vétuste et bientôt insalubre, puis en ne prenant pas rapidement les mesures qui s'imposaient en terme d'accueil des migrants quand les premiers campements sont apparus sous le métro. Soyons réalistes, on ne peut pas vivre avec ces clôtures métalliques éternellement. Les populations à la recherche de domicile ou de papiers, ou des deux, se sont logiquement réparties dans toutes les rues alentour, faute de mieux. Et bien sûr sur les bords du canal, où leurs semblables avaient déjà élu domicile en 2006, avec les premières tentes, plus de dix ans déjà ! Mais bientôt les quais n'ont plus suffi. 

    Il faut donc régler l'hébergement des sans logis, d'ici ou d'ailleurs. Et même si cela coûte. Faute de quoi, ce sont des quartiers entiers qui partent à vau l'eau — et pas seulement dans la capitale —, et des pans entiers de notre société qui s'indignent ou se tournent vers des positions radicales peu recommandables.

    Alors, tournons-nous vers la culture pour tous. Des exemples tels ceux de Jean Vilar avec le théâtre populaire après la dernière guerre ou d'Antoine Vitez avec son Théâtre élitaire pour tous ont réussi. La culture est diverse, ce sont les expositions photos, les installations éphémères, les événements festifs, etc. Exigeons de nos acteurs politiques qu'ils manifestent de l'ambition pour les quartiers qui souffrent de dysfonctionnements récurrents. Nous ne sommes pas à Chapelle-Marx-Dormoy dans un quartier pauvre au sens propre, souvenons-nous que le m2 tourne autour de 7000 €. La pauvreté est dans la rue, parce qu'on l'y laisse séjourner. Tout cela relève de l'action publique. Les uns ont le droit à un toit si leur situation l'exige, et les autres ont le droit aussi de vivre dans un quartier pacifié. 

     
    Pour finir sur une note positive, j’ai lu le projet de la Voirie pour la promenade urbaine de Barbès à Stalingrad, présentée à la mairie du 10e en fin d’année (et maintenant en ligne), et vu que la déambulation des piétons est bien prise en compte, que les pistes cyclables sont élargies, que certains trottoirs le sont aussi. Enfin des efforts sont faits pour réduire la place de la circulation automobile. Courage, on va y arriver." 
  • 1er Conseil de quartier Goutte d'or - Château rouge 2018

    La prochaine réunion publique du Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge se tiendra le 31 janvier prochain. Il s'inscrit dans la continuité du précédent pour faire émerger des idées et des projets dans le cadre du budget du Conseil de quartier et du Budget participatif.

    A l’ordre du jour de cette soirée :

    - Présentation et vote des habitants sur deux projets d’investissement qui sont soumis au conseil de quartier

    - Atelier de co-construction pour concrétiser les idées de projets que vous avez pour votre quartier : utilisez le budget participatif et le budget du conseil de quartier.

    Cette rencontre fait suite à celle qui a eu lieu au mois de novembre 2017. Elle vous permettra d’échanger entre habitants et structures du quartier pour continuer la dynamique et contribuer à l'amélioration du quartier en étant force de propositions pour 2018.

    Mercredi 31 Janvier 2018 

    à 19h00 

    École élémentaire Richomme – 9 rue Richomme 75018

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  • Voirie : les ratés de l'application ”DansMaRue”

    La ville de Paris s'appuie énormément sur les Parisiennes et les Parisiens pour signaler les dysfonctionnements dans l'espace public (dégradations, malpropreté...) à l'attention des services municipaux compétents. L'application DansMaRue est censée permettre de signaler ces dysfonctionnements et de recevoir ensuite la confirmation du traitement de l'anomalie par les services municipaux si on le désire. Mais si cela fonctionne plus ou moins bien pour les questions de propreté, force est de constater que pour les problèmes liées à la voirie, notamment dans le 18e arrondissement, son fonctionnement est loin d'être satisfaisant.

    En effet, de nombreux adhérents d'Action Barbès utilisent régulièrement l'application DansMaRue et font le constat de dysfonctionnements quant au traitement des problèmes signalés par le biais de l'application municipale. Ces problèmes sont d'ordre divers : délais très longs, interventions non-effectuées ou inappropriées. Deux exemples assez parlants permettent d'illustrer ce constat.

     

    Des potelets rue de Panama

    Au début de la rue de Panama se situe un passage piéton avec ses habituels potelets pour le sanctuariser. Mais au droit du numéro 1 de la rue, les deux potelets sont systématiquement arrachés par un commerçant voisin qui s'aménage ainsi un espace de livraison sur le trottoir qui longe son commerce. Les remplacements de potelets sont légion à cet endroit (rappelons qu'un potelet coûte la modique somme de 150€ !), mais le dernier signalement sur ces potelets a donné lieu à un traitement pour le moins particulier.

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    Car après avoir signalé une énième dégradation des potelets, l'utilisateur de DansMaRue s'est vu notifié ce message habituel qui indique le traitement du problème signalé :

    "L'anomalie A2017J9477 concernant la dégradation d'un potelet, d'une barrière ou d'un garde-corps au 1 Rue de Panama 75018 Paris-18E-Arrondissement a été prise en charge.

    Les actions correctrices appropriées ont été mises en œuvre.

    Les équipes de la Ville de Paris en charge de l'application DansMaRue vous remercient de votre participation à l’amélioration de la qualité de l’environnement urbain."

    Or, si on se rend compte sur place que des agents sont bien intervenus, ce n'est pas pour remettre des potelets en place et ainsi assurer la sécurité des piétons, mais pour tout simplement reboucher les trous laissés béants lors du dernier arrachage. Alors soit ce rebouchage est temporaire en attendant enfin un dispositif qui résiste aux assauts de l'indélicat commerçant et alors le message envoyé est inadéquat, soit cela est considéré comme une "action correctrice appropriée" et montre l'abdication de la ville face à ce vandalisme répété, mais dans les deux cas la réponse n'est à l'évidence pas du tout satisfaisante.

     

    Le panneau qui ne veut pas tourner

    Un autre exemple se situe à deux pas de la rue de Panama, à l'angle des rues Affre et Myrha. La rue Affre est en sens unique et il n'est pas possible d'y accéder depuis la rue Myrha. À cet effet, un panneau de sens interdit est disposé à l'angle des rues Affre et Myrha pour signifier cette interdiction aux automobilistes venant de la rue Myrha. Ce panneau situé à une hauteur d'environ trois mètres est normalement orienté légèrement de biais pour permettre aux automobilistes de bien le voir, mais il a été pivoté depuis plus d'un an et se trouve désormais perpendiculaire à la rue Myrha ce qui le rend très difficilement visible depuis une voiture. En conséquence, de nombreux véhicules empruntent dangereusement la rue Affre à contre-sens en toute bonne foi.

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    L'action à mener pour remédier à ce problème semble simple : dévisser les supports du panneau, le réorienter afin qu'il soit visible des conducteurs et resserrer les écrous. Mais visiblement elle n'est pas simple pour les services de la ville. Après avoir été signalée à maintes reprises, cette anomalie n'a finalement jamais été traitée. Pire encore, il a été envoyé des messages qui prétendent que l'anomalie a été traitée alors que manifestement le panneau n'a toujours pas été réorienté de manière correcte et donc tous les jours des véhicules empruntent la rue Affre à contre-sens. 

    Ces deux exemples ne sont que l'illustration de problèmes récurrents et il serait bon que la ville s'inquiète de savoir d'où viennent ces dysfonctionnements, du service de la voirie ou de l'application elle-même, car si de nombreux Parisiens veulent bien jouer le jeu des signalements, las, ils risquent de bien vite se décourager si leurs signalements ne sont pas suivis d'actions appropriées et dans des délais raisonnables.

  • Deux saints célébrés à Montmartre le week end prochain

    Les Bretons de la Baie de Saint-Brieuc font la fête à Montmartre

    le week end des 27 et 28 janvier. 

     

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    Durant deux jours, un marché de la mer aura lieu Place des Abbesses de 8h30 à 18h. Au programme (ou plutôt au menu !) : étals de poissonnerie et de crustacés, sans oublier bien sûr la fameuse et fabuleuse Saint-Jacques, mais également producteurs et animateurs bretons proposant crêpes, conserveries, algues et autres trésors gourmands venus de Bretagne.

    Pourquoi alors titrer "deux saints célébrés à Montmartre", si seules les coquilles sont évoquées par les Bretons ? Parce qu'à quelques jours près, c'est la Saint-Vincent, en fait le 22, et il est le patron des vignerons. Encore une curiosité, puisque les vignerons... en Bretagne... Oublions tout cela, c'est simplement une occasion de faire la fête et de déguster des coquilles toutes fraîches.

    Pour vous mettre l'eau à la bouche, voici une idée des quantités dégustées pour la dernière édition, en 2017, c'est près d’1 tonne de poissons, 10 tonnes de coquilles Saint-Jacques, 1000 litres de soupe de poissons et 1,5 tonnes d’huîtres qui ont été vendus durant ces deux jours de fête. La Bretagne à Montmartre, un concept qui plait !

  • Les femmes dans l'espace public : débat au Sohan Café

    Le Sohan café lieu évoqué dans notre article du 7 décembre est aussi un lieu de rencontres et de débats. Ainsi, l’Assemblée des Femmes de Paris-Ile de France organise un Café femmes (mais évidemment ouvert à tous!) avec Céline PINA, auteure de « Silence coupable » le jeudi 1er février 2018, de 19 à 21h sur le thème : « Pourquoi la femme dans l’espace public pose question? ». Rendez vous donc au 30 boulevard de la Chapelle dans le 18e.

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  • Conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc

    Nous suivons toujours avec intérêt les conseils de quartier voisins car de nombreux sujets nous concernent. A commencer par la Promenade urbaine. L'équipe d'animation a choisi de faire le point sur les projets du quartier Louis Blanc Aqueduc: le devenir de la caserne Château Landon,

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    la pergola végétalisée de la Gare de l'Est (rue du faubourg St Martin le long des voies ferrées jusqu'à Château Landon),

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    la transformation de la place Jan Karski (voir notre article du 3 mars 2017) et le Réseau Express Vélo (REV) un peu à la peine et que nous évoquions dans notre article du 23 janvier.

     

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  • Retour sur le comité vélo du 18e

    Le comité vélo du 18e arrondissement s'est réuni le 9 mai à la mairie d'arrondissment, sous la présidence de Carine Roland, 1ère adjointe au maire, et cycliste régulière, et Felix BEPPO, adjoint au maire chargé de la voirie, des transports et des déplacements. Etaient également présents des associations de cyclistes très actives à Paris (Mieux se déplacer en Bicyclette (MDB) et Paris en Selle, Action Barbès, un cycliste citoyen et des conseillers d'arrondissement de la majorité et de l'opposition.

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    La mission vélo, service  de la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) chargée de la mise en œuvre du plan vélo, assistée de la section Territoriale de la Voirie, a présenté l'avancée des projets que nous détaillons ici  :

    Aménagement piéton et cyclable pour la traversée de la Porte de la Chapelle

    En préambule, la mission vélo a précisé que cet aménagement s'inscrit dans le projet "En piste, encore plus d'aménagements cyclables"  retenu dans le cadre du budget participatif 2015 avec un budget total de 8 millions d'euros. Il prévoit en particulier l'aménagement de la traversée d'une vingtaine de portes et de certains axes importants (rue de la République, rue Lecourbe, etc.).

    Actuellement, l'aménagement cyclable pour traverser la Porte de la Chapelle et rejoindre Saint-Denis depuis Paris (et vice-versa) est ina
    dapté et dangereux. Les piétons ne sont pas mieux lotis avec un  cheminement discontinu, et en particulier la traversée de la bretelle d'entrée au périphérique sans passage piéton !

    L'aménagement prévu a ainsi pour principaux objectifs de sécuriser l'itinéraire cycliste et de créer une circulation piétonne continue et aussi confortable que possible (avec un trottoir élargi et un passage piéton associé à un feu tricolore) pour un coût estimé à 130 000 €.

    En synthèse, les modifications relativement modestes ont pour principal qualité de proposer un cheminement continu pour les piétons. Il n’est pas certain que tous les cyclistes l'utilisent mais il a au moins le mérite de proposer un itinéraire sécurisé.

    En complément, il sera probablement utile de prévoir quelque chose de plus ambitieux à l'ouest de la Porte de la Chapelle (avec passage devant la déchetterie) lorsque les travaux de la zone seront achevés.

    Prochaine étape pour les services de la Ville : rencontrer la communauté d'agglomération de Plaine Commune, chargée de la voirie à Saint- Denis, pour créer une réelle continuité de part et d'autre du périphérique.

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    Pour connaitre la totalité du projet, c'est ici.

     

    Réaménagement de la rue Marcadet

    La mission Vélo a ensuite présenté le projet envisagé de réaménagement de l'intégralité  de la rue Marcadet, seul aménagement d'ampleur dans l'arrondissement pour le plan vélo (travaux réalisés sur le budget du plan vélo). L'objectif est de créer une liaison traversante de l'arrondissement selon l'axe est- ouest entre la rue Max-Dormoy et l'avenue de Saint-Ouen

    La mission Vélo précise qu'il est envisagé d'appliquer le concept de "vélorue", concept éprouvé en Europe mais qui n'existe pas en France. Le principe est de disposer d'une rue "apaisée, habitée et partagée".
    L'aménagement étudié prévoit des interventions distinctes en fonction des tronçons : zone 30 en majorité (avec double sens cyclable et piste protégée en montée), zone de rencontre et zone piétonne.
     

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    Les principales propositions à retenir :

    ∗ Entre la rue Marx-Dormoy et la place Louis-Baillot : aménagement d'une piste bidirectionnelle sur le trottoir sud (y compris sur le Pont de la rue Ordener à la place des jardinières béton). Difficulté identifiée en séance : la traversée de la rue Max-Dormoy pour les cyclistes venant de la rue Riquet.
    La mission vélo a précisé que l'aménagement de la place Baillot, retenu au titre du budget participatif 2016  pouvait avoir un impact sur la proposition retenue.

    ∗ Le tronçon situé entre la rue des Poissonniers et le boulevard Barbès vient d'être réaménagé en zone 30 (projet qui était porté par la mairie du 18e bien avant les réflexions sur le plan vélo).


    ∗ Des adaptations des pistes cyclables du boulevard Barbès sont envisagées au carrefour avec la rue Marcadet : déplacement / inversion des pistes au droit des sorties de métro afin d'éviter les conflits avec les usagers sortant de la station. Si cela fonctionne, on pourra envisager de prévoir des traitements similaires aux zones de fort conflit. Il est à noter que les associations de cyclistes ont une nouvelle fois demandé l'ouverture aux vélos des couloirs bus du boulevard Barbès (avec suppression du séparateur) en raison du constat de l'impossibilité d'utiliser les pistes sur trottoir, envahies par les piétons.

    ∗ Le réaménagement complet du carrefour Marcadet-Ramey, avec enfin une traversée directe de la rue Marcadet pour les piétons.

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    ∗ La transformation complète en zone piétonne du tronçon situé entre les rues Hermel et Ramey, avec éventuellement le principe d'une "rue aux enfants" entre la rue du Mont-Cenis et la rue Ramey.

    ∗ Du stationnement vélo est prévu tout le long du parcours

    A ce stade, le calendrier envisagé est le suivant : concertation en 2017 et travaux en 2018-2019

    Les élus du 18e ont bien insisté auprès de la mission vélo pour que les projets éventuellement retenus au budget participatif (en particulier tronçon de la rue Marcadet entre les rues des Poissonniers et Ordener) n'entraînent pas de retard dans la réalisation de l'aménagement global de la rue Marcadet.

    Pour y voir plus clair, vous pouvez consulter la présentation complète ici.

     

    En point divers, le comité vélo a été informé de la réalisation prochaine d'une zone de stationnement vélo au droit du carrefour Ramey-Clignancourt, proposée il y a plus de 6 mois par un adhérent de notre association ! Il  devrait se réunir au début de l'été pour réfléchir à l'organisation d'événements liés au vélo lors de la prochaine journée sans voiture prévue en septembre 2017. La question du stationnement vélo dans l'arrondissement devrait également être abordée.

  • Evolution de la nature à Paris depuis 1730 : rapport intéressant de l'apur

    L'atelier parisien d'urbanisme (apur) a édité un intéressant rapport sur l'évolution de la nature à Paris depuis 1730, un travail étayé par une large cartographie. On y apprend qu'à cette époque de début du 18e siècle, la nature occupait quasiment les ¾ du Paris d'aujourd'hui en maraîchages, arboriculture, bois et encore jardins privés. Avec en plus les productions de la petite couronne, la quasi-totalité des besoins en fruits et légumes était couverte. De quoi faire rêver les citadins en mal de verdure et les défenseurs des circuits courts. La situation évoluera ensuite avec la disparition de ces terrains cultivés au début du 20e siècle. Aujourd'hui, il faut aller bien au-delà de la grande couronne même si des espaces de cueillette existent, de façon isolée, comme par exemple en Seine-et-Marne ou dans les Yvelines.

    Aujourd'hui, on recherche le moindre espace pour cultiver et on voit ici et là plusieurs expériences prendre vie sur les toits parisiens, comme sur celui de la poste du boulevard de la Chapelle (voir photo ci-dessous) ou en sous-sol porte de la Chapelle (réécouter le reportage réalisé par France Inter le 16 octobre 2017).

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    En 2019, on devrait voir les premières récoltes du plus grand toit cultivé (7000m2) toujours dans le nord du 18e arrondissement (lire l'article du Parisien du 26 février 2018)

    L'étude évoque aussi les nombreux jardins et parcs et les arbres plantés notamment sous Haussmann (préfet de la Seine de 1853 à 1870). L'ensemble du document d'une trentaine de pages illustrées et d'une cartographie détaillée vaut le détour. Merci l'apur !

    Les amateurs peuvent retrouver l'intégralité du travail réalisé ici. Il existe également une carte interactive.

  • Les biffins par Marc Villard

    Les anciens lecteurs du blog reconnaîtront peut-être ce nom d'un auteur que nous avions reçu, ou plutôt qui avait accepté de parler de ses dernières nouvelles à un petit cercle de nos adhérents.  Vous découvrirez ici l'annonce d'une soirée littéraire en 2010 organisée par nos soins, dans un petit troquet, face au square Léon, La Goutte Rouge qui s'est métamorphosé depuis. Dommage que nous ayons abandonné ces soirées très conviviales. Conviviales, oui, et il faut ajouter plus satisfaisantes que les éternels débats sur la propreté… mais les temps sont ce qu’ils sont, et les priorités changent. 
     

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    Le dernier roman de Marc Villard a attiré notre regard, perché sur une pile de livres placée bien en vue, dans un Cultura très loin de Paris, où nous cherchions quelques «  loisirs créatifs » pour occuper les enfants dignement. Le titre, Les biffins, sorti en janvier 2018 aux Editions Joëlle Losfeld, à lui seul nous a ramenés dare-dare à Barbès. L’auteur n’est pas étranger au quartier. Il le connaît et, plusieurs fois, il a évoqué nos rues, leurs activités, pas toujours très orthodoxes et les faunes qui les peuplent peuvent, avec un peu d’imagination, une trame crédible et le talent qui convient, remplir les pages d’un roman policier attrayant. 
     
    Mais cette fois, plus que le crime dont on aimerait certes connaître l’auteur — parce que chez Marc Villard il y a toujours un mort voire plusieurs —, c’est plus la démarche d’une jeune femme qui tisse le suspense et la trame du roman. A la fois ses aspirations, son désir d’être active et solidaire, son besoin d’agir, bref ses déambulations dans le quartier entre le Carré des Biffins de la Porte Montmartre et Barbès vont nous montrer par l’intérieur les personnes que nous voyons autour de la station Barbès les jours de marché et les dessous de leur vie. On va comprendre la difficulté de l’association qui gère le Carré à faire respecter un semblant de règles. On imaginait bien que ce n’était pas rose. Là, Marc Villard nous fait entrer dans le cercle restreint de ceux qui vivent à côté, ou parmi eux. Le ton est toujours assez cru, enlevé, on ne s’ennuie pas, on n’a pas le temps de paresser… 
     

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    Photographie : Jean-Raphaël Bourge - AFP

     
    Pour les observateurs du quartier, vous reconnaîtrez l’évocation de l’incendie de la rue Myrha en 2015. Autre interrogation. Quand la fiction rencontre la réalité.... A vous de découvrir les pistes qu'imagine Marc Villard pour résoudre ce mystère. 
  • Améliorer le square Léon: on attend vos idées

    L'équipe de développement local et les services d'exploitation des jardins du 18e lancent une consultation pour tenter d'améliorer le square Léon qui en a bien besoin. C'est le plus grand espace vert du quartier (7000m2) et nous pourrions ajouter le seul actuellement, puisque le square Bashung est fermé et le square Jessaint n'est pas un espace dédié aux enfants ; sans parler du square Louise de Marillac fermé lui aussi depuis de nombreux mois. Un vrai problème pour les parents de jeunes enfants (voir notre article du 21 juin 2017).

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    Le square Léon doit bénéficier de réaménagements dans le cadre du projet "Plus de végétal dans les quartiers populaires", voté au budget participatif 2016. Aussi, il vous est proposé de répondre à un questionnaire en ligne que vous pouvez ouvrir ici.

    Des moments d'échanges sont prévus prochainement.