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Rechercher : les barrières du marché

  • CDG Express, le retour ?

    En lisant dans la presse il y a quelques jours que le projet de CGD Express, cette liaison entre Paris et son aéroport Charles de Gaulle, remontait à la surface, nous avons contacté un de nos adhérents, Jean-Louis Pierrel, qui avait suivi le projet au sein du Conseil de Quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul. Il a bien voulu nous livrer son avis, pour le blog de l'association. Le voici.

    Parlons du projet de liaison directe entre Paris et l'aéroport Charles de Gaulle.
    En effet, un premier projet s'est fracassé du fait de la crise, ou plutôt du fait de ses tares initiales : trop coûteux, un montage soit disant 100% privé, une étude de marché beaucoup trop optimiste, etc.

    cdg%20express%20petit.jpgMais voila, le diagnostic initial reste valable, la desserte de CDG stérilise trop de taxis, les transports en commun actuels sont insatisfaisants, bref l'une des principales portes d'entrée internationale de Paris est menacée de saturation, sans oublier les dizaines de milliers de salariés du site...
    Et puis, la RATP récupère les rames à un étage du RER A, progressivement remplacées par des rames à deux étages.
    Et, en partie suite au premier projet, la prise de conscience de la saturation de la ligne B a permis l'élaboration d'un plan d'amélioration, avec notamment une réorganisation des trafics et des voies.
    Et voila donc le gouvernement qui sort de son chapeau un nouveau projet de liaison directe entre la Gare du nord et Roissy.

    Alors, comment se faire une opinion ?

    - Le calendrier est un peu osé, puisque on nous parle d'une décision avant... mai 2012.
    - Les délais techniques semblent surprenants, mais le dossier technique du premier projet a défriché le terrain, surtout après la consultation publique qui avait réussi à l'améliorer (le fameux tracé "virgule")
    - De nouveau, est évoqué un financement 100% privé...avec la SNCF et la RATP, mais sans le STP (Syndicat des Transports Parisiens)
    - La gare du nord est déjà bien saturée...
    Bref, un peu baclé, pas très sérieux,

    APAPU233apercu.jpg
    Le passage de la porte de La Chapelle, proposé par l'APUR, atelier parisien d'urbanisme. En rouge, le tracé du CDG Express.


    Mais voila, la banlieue nord, les salariés, les précieux touristes (fortunés ou non), et les habitants des deux gares méritent de reprendre cette idée.
    Sur des bases un peu plus saines, rapidement mais sans préoccupation électorale trop évidente et surtout avec une véritable concertation.
    Le bon sens n'est pas l'exclusivité des "techniciens", ainsi d'autres options existent (branche du RER E par exemple) et des questions nécessitent des réponses.

    A nous tous de les poser, et d'apporter critiques et propositions !

    Qu'en pensez-vous ?

    Pour mémoire, le projet public-privé avait été chiffré par l'Etat et Vinci à quelque 640 millions d'euros avant son abandon (lu dans les Carnets du voyageur du Monde du 21 décembre 2011).

  • Tous mobilisés pour la Goutte d'Or sud: 1ère réunion

    Après "Tous mobilisés pour Château Rouge", (voir notre article du 31 janvier), la ville propose désormais la même démarche pour le secteur Polonceau, suite à la remise, le 27 mars dernier,  de pétitions d'habitants et commerçants (voir notre article du 11 avril). Une première réunion s'est tenue jeudi 19 avril à la mairie de l'arrondissement en présence du maire et de plusieurs de ses adjoints, de la secrétaire adjointe de l'Hôtel de ville, de la commissaire et de plusieurs associations.

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     Rappel de la démarche

    • poursuivre et élargir le dialogue

    • faire émerger des propositions d'actions et les mettre en œuvre rapidement

    • améliorer la communication

    Tout un programme! Il reste à espérer que cette mobilisation permette des améliorations rapides et visibles. L'avenir le dira.

    Le périmètre choisi

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    Le secteur est délimité à l'ouest par la placette de la Goutte d'Or. Puis vers l'est par la rue de Chartres jusqu'au carrefour avec la rue de la Charbonnière en remontant jusqu'à la placette Polonceau, la rue Polonceau et enfin la rue des Gardes. Le square Léon fait l'objet d'un traitement particulier et n'est donc pas inclus dans le périmètre.

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    De l'avis des associations présentes, il paraît nécessaire d'élargir le périmètre actuellement défini, car on sait que les problèmes se déplacent. Les rues de Tombouctou, Caplat jusqu'au boulevard de la Chapelle ont été évoquées. Le maire n'y est pas opposé, il faudra voir à l'usage.

    Les points abordés

    La réunion a été longue et nous ne relaterons pas l'intégralité des échanges. Les problèmes bien connus ont été évoqués tels l'état de malpropreté du quartier, les sanisettes mal entretenues, les trafics divers et variés, la station Barbès fermée côté Patin les jours de marché. De nombreux commerçants s'inquiètent pour leur activité. "Que fait-on pour ceux qui ont contribué à animer ce quartier jusque-là ?" s'est exclamée une commerçante très irritée. Il faut aussi être vigilant sur les attributions des pieds d'immeubles qui ne sont pas satisfaisantes. Quant à la requalification des arcades de la Goutte d'Or et de la rue Boris Vian, Eric Lejoindre a rappelé son engagement mais pas forcément pour la fin de la mandature... Michel Neyreneuf, adjoint chargé du logement et de l'urbanisme, a insisté sur la nécessité de faire bouger les différentes directions de la Ville impliquées dans le projet : "Il faut donner un coup de fouet". Enfin, une plus importante végétalisation est souhaitée sans oublier la réouverture du square Alain-Bashung très attendue par les habitants.

    Les prochains rendez-vous

    Vous pouvez dès maintenant faire part de vos suggestions et remarques sur la plate forme dédiée: www.idee.paris/gosud-polonceau

    Le 2 mai sera organisée une marche exploratoire. Le 17 mai une seconde réunion aura lieu en présence d'Anne Hidalgo et une troisième fin mai.

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  • Carrefour Barbès : améliorer l'environnement

    Une opération immobilière à Barbès : c'est ainsi que nous avons appelé notre nouvelle action pour faire bouger les lignes grâce à l'envoi de cartes postales. Ce n'est pas gagné, mais nous comptons sur votre participation. De quoi s'agit-il ?

    Pour ceux qui suivent les activités de notre association depuis plusieurs années, il n'est qu'à rappeler l'opération propreté de mai 2009, pour que des images leur reviennent en mémoire. Des cartes postales illustrées envoyées en nombre par nos adhérents et les sympathisants de notre action à l'adjoint au maire de Paris chargé de la propreté, François Dagnaud.

    Bis repetita. Mais sur un autre sujet. Les magasins de Vano, situés au carrefour Barbès à l'angle des boulevards Barbès et de La Chapelle, ont subi un incendie en juin 2011. Les murs noircis et endommagés par les flammes ne sont pas stables et la sécurisation du site tarde à venir. Des palissades, maintenant couvertes d'affiches, entourent les lieux du sinistre, mais réduisent considérablement la largeur du trottoir, où se bousculent les piétons, y compris les jours de semaine sans marché.

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    Parallèlement, nous pensons à l'ouverture prochaine du Louxor. Le calendrier est respecté et le cinéma devrait ouvrir ses portes au printemps 2013. Il est temps de penser à améliorer l'environnement de ce lieu de culture qui ne pourra pas à lui seul pacifier les abords de la station de métro, rendre accueillant ce quartier connu pour tous ses trafics dans la France entière, en un mot rendre attractif ce bout de territoire pour des cinéphiles.

    Nous avons pensé qu'il serait agréable de boire un verre, avant ou après la séance, dans une brasserie ou une cafétéria à l'angle opposé au Louxor, côté 18e. Nous avons donc fait un montage de pure fiction pour illustrer notre idée, un immeuble aux allures résolument modernes, car on ne construit plus vraiment de l'haussmannien en 2012...

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    Des cartes postales montrant les lieux tels qu'ils sont aujourd'hui, huit mois après l'incendie, et tels qu'ils pourraient être, si la Ville de Paris usait des moyens dont elle dispose (préemption si déclaration d'intention d'aliéner, ou déclaration d'utilité publique dans le PLU). Pour l'instant, les propriétaires n'ont pas déclaré leur intention de vendre. La procédure pourrait être longue. Toutefois, nous sommes accoutumés aux longues attentes à Barbès. Le Louxor était à l'abandon depuis vingt ans, et pas à vendre, quand notre association a commencé ses actions en faveur d'un rachat par la Ville de Paris.

    Si notre action vous paraît légitime, si vous voulez contribuer à son succès, demandez une carte postale, pré-imprimée, et adressez-la à Daniel Vaillant, maire du 18e, dans les jours qui viennent. Elles sont disponibles à la Boucherie Leboine, 144 rue du Faubourg Poissonnière, dans le 10e.

    Merci d'avance de contribuer à faire connaître l'attachement des habitants à leur quartier : Barbès est un quartier populaire qui demande un peu d'attention.

    Voir aussi notre article du 21 septembre 2011.

     

  • Budget participatif : dernière ligne droite

    paris,budget-participatif,projetsLe 15 mars à minuit, il sera trop tard ! C'est en effet à cette date que la plate forme recevant les projets soumis aux votes des Parisiens dans le cadre du budget participatif version 2015 sera fermée.

    Action Barbès a beaucoup travaillé et a donc soumis plusieurs projets dans ce cadre. Nous vous proposons ici un petit récapitulatif pour vous éviter de chercher sur le site Mme la maire, j'ai une idée les projets présentés par notre association. 

    Restructurer le carrefour Maubeuge Rochechouart (9e)

    Le projet concerne la voirie avec une réorganisation du carrefour permettant d'améliorer la sécurité des piétons. Ce projet est désormais à l'étude et donc les commentaires sont fermés.

    Fresque boulevard de La Chapelle (10e)

    Il s'agit ici de palier la laideur du mur actuel et de donner un peu de couleurs à cette partie du boulevard.  Ce projet est désormais à l'étude et donc les commentaires sont fermés.

    Boulevard de Denain plus sûr pour les piétons (10e)

    Malgré la création de la zone de rencontre lors du réaménagement du parvis de la gare du Nord, le boulevard de Denain reste très encombré de véhicules en tous genres ne respectant pas les interdictions. Limiter son accès pas une végétalisation intelligente de l'espace qui permettrait une meilleure sécurité des piétons, voilà l'objet du projet.
    Ce projet est désormais à l'étude et donc les commentaires sont fermés.

    paris,budget-participatif,projetsRepenser et aménager les abords inter-quartiers de la gare de l'Est (10e)

    Il s'agit là d'un projet très ambitieux puisqu'il concerne beaucoup d'acteurs : les habitants des quartiers alentour, les usagers des transports en commun, que ce soit bus ou train et il doit s'inscrire dans le cadre des projets d'aménagement Paris Nord-Est sans oublier la CDG express remis récemment sur les rails. Commentaires encore ouverts.

    Réaménagement du carrefour Chapelle-Tombouctou (18e)

    L'extension du marché et l'interdiction de tourner à gauche boulevard de La Chapelle pour un retour vers Barbès instaurés en 2012 ne sont pas un franc succès. Le réaménagement de ce carrefour apparait tout à fait nécessaire, comprenant une réappropriation de l'espace pour les piétons et une continuité du terre-plein pour en faire une zone de glisse urbaine. Commentaires encore ouverts.

    Je veux du vert sous le viaduc (18e)paris,budget-participatif,projets

    Tout est dans le titre ! Les exemples de réussite de ce type de projets ne manquent pas.  Ce projet est désormais à l'étude et donc les commentaires sont fermés. 

    Réaménagement des rue de Clignancourt et Ramey (18e)

    Cela concerne essentiellement la voirie pour faire de cet espace une zone paisible végétalisée et sécurisée pour les piétons. Commentaires encore ouverts.

    paris,budget-participatif,projetsLibérer le sous-viaduc du stationnement automobile (18e)

    Le problème se pose principalement le dimanche. Là encore il s'agit de faire en sorte que les piétons se réapproprient l'espace sous le métro. Commentaires encore ouverts.

     

  • Une illustration réjouissante !

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    Parmi bien d’autres, nous avons reçu une carte de voeux de la mairie du 18e, il y a quelques jours. La carte est à un format rectangulaire 20 x 10, qui s’ouvre, illustrée sur ses quatre faces.
    Nous saluons la création de L’oeil du pigeon (sa page FB à visiter ) un illustrateur à tendance urbaine, comme le définit son site. Un trait fin et fouillé qui n’oublie pas les détails.
     
    Nous avions emprunté son "2017", sa graphie, la police, pour notre carte de voeux en ligne le 1er janvier, en créditant la mairie, une erreur car il nous aurait fallu créditer Patrice Rambaud, et même tardivement, nous lui présentons nos excuses pour ce manquement. 
     
    Mais pourquoi cette illustration nous réjouit-elle ? 
    Pour une fois, nous y retrouvons le paysage qui nous est le plus familier, celui de la Butte vue du Louxor, de sa terrasse plus exactement. Un grand 2017 remplace "Tati et les plus bas prix » (voir plus bas une photo de l’immeuble de jour/de nuit !), et surtout notre cher viaduc trône au premier plan. Rares sont les fois où cette vision de Barbès a fait la une ! 
    On aperçoit le toit du kiosque à journaux de notre ami Samir, à ras des escaliers de la station de métro. Vous penserez peut-être « Il leur en faut peu, pour se réjouir ! ». Pourtant, afficher une vue de ce quartier plutôt que celle d'un autre, le mettre en couverture… en sachant que le choix a eu lieu, entre les responsables de la communication du 18e, et les élus certainement, certains, pas tous… ce n’est pas un choix anodin, c’est dire qu’on ne se désintéresse pas de ce carrefour. On le montre comme d’autres réalisations récentes, qui apparaissent aussi sur la carte de voeux. On y voit le nouveau centre d’hébergement des migrants de la Porte de la Chapelle, avec les rayures rouges sur le dôme ; on y devine le marché couvert de la place de l’Olive, rénové récemment, ainsi chacun peut y voir son coin de square ou son pan d’immeuble qui, à nous, nous échappe faute de le connaître assez bien. 
     

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    L’atmosphère de la carte respire la vie, le dynamisme, le commerce qui anime un quartier plus que tout autre activité, mais aussi la convivialité. A plusieurs reprises on découvre des tables et des chaises, en bref une terrasse, des lampions, des banderoles… et peut-être même un jardin partagé en couverture où des enfants jouent. C’est bien le 18e. Très urbain, très construit, très dense, mais très vivant. 
     
    Nous renouvelons nos meilleurs voeux pour une bonne et heureuse année 2017 aux habitants du 18e. (et aux autres !)

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  • Promenade urbaine : des étudiants ingénieurs s'y intéressent

    Invités par Laurent Decourtieux (Coordonnateur Département Espace public, Aménagement, Mobilité) à l'Ecole des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP), nous avons assisté la semaine dernière à la soutenance d'étudiants qui ont planché sur la Promenade urbaine Barbès-Stalingrad. Nous avions déjà tissé des liens en 2014 avec ce professeur dont les élèves avaient alors travaillé sur un réaménagement de la place de La Chapelle. Puis à l'automne dernier, nous avions rencontré un autre groupe d'étudiants lors de la réunion de notre commission Promenade urbaine. Ensuite, nous les avions accompagnés pour une longue balade sur le parcours.

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    L'EIVP, 80 rue Rebeval dans le 19e

    La Ville de Paris était à juste titre représentée puisque ces jeunes gens ont vocation pour nombre d'entre eux à intégrer les Services de la ville. Nous avons donc retrouvé Ludovic Piron-Palliser de la mission Pavex (préfiguration, aménagement, valorisation et expérimentation de l'espace public) au Secrétariat général et Alain Boulanger (Chef du pôle mobilité durable de la Direction de la Voirie et des Déplacements Plan Vélo).

    Pas question ici de dévoiler leurs travaux qui sont en cours de finalisation et qui ont porté sur certains tronçons de la promenade. Une tendance générale notable se dessine et qui n'est pas pour nous déplaire: "renverser le rapport de force entre espace piétons et espace voitures". Vous l'aurez compris, il s'agit bien de favoriser le piéton et les circulations douces et donc de réduire la circulation automobile. Un thème très cher à l'Hôtel de ville.

    Quelques idées de-ci de-là

    Nous ne ferons pas ici une liste exhaustive des propositions pour lesquelles une présentation visuelle s'impose. Nous espérons que certains étudiants accepteront de venir présenter leur travail lors d'une prochaine réunion de notre commission PU.

    On retrouve des idées déjà évoquées par l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR) comme des parcours sportifs (murs d'escalade), des aires de jeux pour les plus jeunes (balançoires accrochées sous le viaduc), des aires de repos, un espace de ressourcerie clos adossé à la déchetterie, lieux pour le street art, vaste amphithéâtre sur l'espace Jessaint, panneaux mobiles au niveau des Bouffes du Nord pour permettre des expositions...

    D'autres pistes intéressantes, sur la nécessité d'un bel éclairage que ce soit sur et sous le viaduc et encore sur le mobilier urbain. Là encore, sans photo difficile de vous mettre dans l'ambiance.

    La végétalisation n'est pas oubliée qu'elle soit horizontale ou verticale, avec l'idée qu'elle soit prise en charge par des habitants.

    Et les étudiants ont aussi réfléchi à la nécessité de revoir le marché notamment en diminuant le linéaire dans sa longueur mais en doublant les allées (bon là, ils n'ont pas forcément pensé aux stationnements des camions qui sont trop nombreux mais l'idée n'est pas inintéressante).

    Du côté de la circulation

    On la réduit notamment sur l'axe Place de La Chapelle - Porte de La Chapelle, avec un seul sens de circulation sud-nord (sauf pour les bus). On envisage également un seul coté du boulevard de La Chapelle pour la circulation automobile et une piste cyclable bi-directionnelle et sécurisée de l'autre côté.

    Certes, tout n'est pas réalisable mais nous avons passé un excellent moment avec ces futurs ingénieurs.

     

  • Nouveau Lariboisière: un projet réjouissant pour le quartier

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    Nous attendions avec impatience de découvrir le projet du nouveau Lariboisière. Ce fut chose faite jeudi 24 mars avec une présentation à l'hôpital devant une petite centaine d'invités et en présence de Martin Hirsch, directeur de l'AP-HP, Eve Parier, directrice du groupe Lariboisière-St Louis, Bénédicte Isabey, directrice de l'hôpital Lariboisière, Bernard Desmoulin, Architecte associé, le Professeur Rémi Nizard, directeur du pôle médical et le maire du 10e, Rémi Féraud.

    Martin Hirsch a expliqué les raisons de la transformation de ce nouvel hôpital. Pour illustrer la nécessité de ces travaux, il faut savoir qu'entre l'accueil et l'endroit où l'on est soigné, la distance peut atteindre 800m en couloir ! Sans compter sur les 3 sous-sol qui posent des problèmes de communication, de transports et de gestion. Le système pavillonnaire du 19e siècle n'est plus adapté.

    De plus, le projet médical est à refaire : modification de la disposition des locaux, du nombre de lits, médecine ambulatoire de plus en plus importante, une maternité avec davantage de lits... Un projet qui n'est pas isolé puisqu'il s'inscrit dans l'ensemble d'un plus grand projet pour le nord de Paris, avec le pôle Bichat-Beaujon et le projet d'hôpital à Saint-Ouen. "On souhaite apporter aux habitants du nord de Paris la même qualité de soins que sur la rive gauche" a conclu le directeur de l'AP-HP.

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    Le professeur Rémi Nizard a tout d'abord exprimé son émotion de voir ce projet aboutir, fruit d'un long processus collaboratif avec ses collègues de Saint-Louis et d'une réflexion sur le futur hôpital Paris Nord. Le nouveau Lariboisière a été pensé comme une organisation et non comme un bâtiment. On doit réfléchir à des hospitalisations rapides. Une grande place est donnée au numérique ce qui va permettre des communications plus faciles, éviter les gâchis dans la gestion de stocks. Il est évident que ces moyens modernes prendront encore davantage de place dans l'avenir notamment pour améliorer le relai que représente la médecine de ville.

    Les architectes Jérôme Brunet et Bernard Desmoulin ont fait l'unanimité avec leur projet. J. Brunet l'a exprimé : " c'est un enjeu scientifique, médical et aussi urbain dans un quartier en mutation, un quartier très marqué par Hittorrf et plus tard Haussmann. On est sur un socle à deux niveaux avec le plateau médical, un bâtiment compact mais aérien et aéré pour se mélanger au milieu urbain". Bernard Desmoulin a ajouté : "On ne voulait pas imposer une masse à ce quartier. Les vides sont aussi importants que les pleins ! Créer des perspectives, créer des aérations inspirées du contexte, dialoguer avec la gare du Nord.  Le socle est végétalisé pour avoir une continuité avec le boulevard de la Chapelle.

    En entendant cet architecte, nous ne pouvons nous empêcher de penser au nécessaire réaménagement du marché et à sa réduction. C'est maintenant à la Ville d'avoir la volonté politique de le faire. Le maire du 10e l'a dit " On va mettre du beau. Il faut se tourner vers l'avenir et avoir de grands projets ambitieux". On y compte bien pour la promenade urbaine!

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    Le bâtiment Morax à l'angle des rues de Maubeuge et Paré surnommé " le coffre à bijoux".

    Pour voir l'intégralité du projet et les différentes phases du projet, cliquez ici.

     

  • Vieux films et matériel de projection : un lieu à découvrir

    Ancien associé du libraire de la rue Pajol (voir notre article sur la Bande des cinés), c'est un passionné de la pellicule qui a ouvert sa boutique il y a une quinzaine d'années au 12 rue des Roses dans le 18e, pas très loin du marché de l'Olive. 

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    Ici, le fil conducteur c'est le son et l'image. Pas du 35mm, pour les connaisseurs, mais  du super 8 et du 16. Des piles de bobines jusqu'au plafond, du matériel de projection et quelques objets, le tout dans un semblant de désordre et un manque d'espace. Nous avons pu poser quelques questions à l'occupant du lieu.

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    Comment trouver vous ces bobines ?

    C'est une marchandise rare donc tous les moyens sont bons. La chine ne suffit pas.

     

    Existe-t-il d'autres lieux comme celui-ci ?

    Un collectionneur américain en aurait recensé trois dans le monde. En France, c'est le seul lieu où on peut trouver à la fois projecteurs et pellicules. Je fournis différentes cinémathèques. Et je fais des envois dans le monde entier. Il y a des francophones un peu partout et j'ai aussi des films dans toutes les langues.

     

    Un peu d'histoire et de technique ?

    Il ne faut pas oublier que si la pellicule est un support obsolète, elle n'en demeure pas moins la source pour les films de plus de 10 ans. On n'y pense pas forcément, mais pour avoir un DVD, la pellicule est indispensable.

    Les laboratoires ont arrêté la fabrication totalement il y a deux ans. La pellicule 35 ne sert plus désormais qu'à l'archivage. Les gros distributeurs de film tirent une copie de leurs films en pellicule par précaution pour leurs archives.

    Au début du cinéma, fabriquer la pellicule, c'était cher et compliqué mais on a toujours les premiers films des Frères Lumières alors qu'on ne trouve plus les films des années 70, faute de bonne conservation. On a perdu pas mal d'archives de l'INA pour cette raison.

    Ensuite est venu le temps des cassettes vidéo qui vieillissent mal (le réfrigérateur peut être un bon conservateur !)

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    Vous ne vous contentez pas de vendre, j'imagine ?

    Bien sûr que non. Je projette les films (au moins 10 000 déjà visionnés), je prends des photos et réalise une fiche technique pour le site. Un travail long qu'aucune cinémathèque ne fait .

     

    Guère possible de pousser plus loin la conversation car la boutique voit passer pas mal d'amoureux de la pellicule et le téléphone n'arrête pas de sonner...

    N'hésitez pas à vous promener sur le site BD-CINE.com et à regarder la courte vidéo proposée.

     

  • Retour sur le Conseil de Quartier Louis Blanc - Aqueduc

    Une cinquantaine d'habitants avait fait le déplacement pour échanger principalement sur des projets de réaménagement de voirie, certains attendus depuis longtemps dans le quartier Louis Blanc -Aqueduc.

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    Le Réseau Express Vélo (REV)

    Dans le cadre du Plan vélo développé par la ville, il s'agit de permettre des déplacements plus aisés, avec des pistes bi-directionnlelles d'est en ouest et du sud au nord. Le quartier est concerné par le passage de l'axe nord-sud (voir plan vélo 10e). Rappelons qu'il s'agit aussi de réduire les conflits avec les piétons tout en protégeant les cyclistes. Deux variantes sont proposées par la Direction de la voirie et des déplacements (DVD) qui concernent les rues Philippe de Girard, Aqueduc et Château-Landon. "On tranchera dans les jours prochains" a précisé Elise Fajgeles, adjointe chargée de la voirie. Les travaux devraient commencer à la fin de l'année.

     

    Place T/10 - future place Jan Karski - et place Dulcie September

    On parle de la place T/10 depuis plusieurs années ! Un réaménagement souhaité mais jusque-là pas financé. Désormais, on peut compter sur une enveloppe de 700 000 €. Pour quels objectifs ? Gagner de l'espace sur la chaussée pour en redonner aux piétons et réduire ainsi les traversées largement inconfortables sur cette place. On n'oubliera pas la végétalisation. Si ces objectifs font consensus, il n'en est pas de même pour l'aménagement lui-même. Conseil de quartier et associations ont regretté qu'on n'ait pas tenu compte du travail de réflexion déjà réalisé plus particulièrement sur les trajets de circulation des voitures. Tout n'est pas encore ficelé. Présentation en juin prochain avec concertation à l'automne pour une réalisation en 2017.

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    Place T/10

     

    Autre place (placette) qui sera réaménagée, la place Dulcie September située au carrefour des rues  Château-Landon et La Fayette.

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    Place Dulcie September

     

    Un peu plus à l'est encore, le carrefour La Fayette-quai de Valmy sera amplement repensé. Il est vrai que les traversées sont peu aisées quand on veut par exemple passer du 10e au 19e. Pour ce projet, on prévoit une concertation en septembre pour des travaux à l'été 2017, période plus calme côté circulation. Compter au moins 4 mois de travaux pour un budget de 1,1 millions €.

    La Promenade Urbaine

    Et pour ce projet qui nous tient à cœur depuis plusieurs années, une réunion publique 10e-18e a été annoncée par Rémi Féraud pour la deuxième quinzaine de mai. Elle permettra de lancer la phase de concertation. Il s'agira de faire des propositions sur les aménagements mais aussi sur les usages. Le maire de l'arrondissement a rappelé les multiples difficultés à traiter : le marché Barbès, les campements de migrants, la place de La Chapelle — et ses encombrements fameux — et la circulation. On est bien sur un budget de 8 millions € pour une réalisation en 2017-18. Une certaine cohérence avec les projets déjà cités pour le nord de l'arrondissement.

    Nous ne manquerons pas ce rendez-vous et Action Barbès réunira ensuite sa commission "Promenade Urbaine" (mise en sommeil depuis plusieurs mois) pour réfléchir sur les propositions de la Ville que nous espérons ambitieuses et innovantes.

     

  • Vital'Quartier 10e : ”En Vrac” remplace ”La fée dans l'atelier”

    La boutique du 69, rue de Maubeuge qui hébergeait Une fée dans l'atelier depuis février 2011 a changé d'activité depuis l'été après quelques mois de travaux. C'est désormais un lieu dédié aux amateurs de vin.

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    Rappelons que l'opération Vital'Quartier mise en place par Paris permet dans certains secteurs particulièrement frappés par la mono activité le rachat de  locaux dans la capitale. Les rues de Dunkerque et de Maubeuge ont bénéficié de cette action. En Vrac ouvre ici sa deuxième boutique après celle de la rue de l'Olive dans le 18e, pas très loin du marché du même nom. Un concept singulier de vente de vins.

    Nous avons rencontré Rodolphe qui gère cette nouvelle boutique. C'est un connaisseur qui a travaillé dans les vignes, dans les caves et maintenant dans la vente. Il possède même un petit domaine dans le Jura.

     

    Que pouvez-vous dire de ces premiers mois d'ouverture?

    Ce local a été une bonne opportunité pour étendre notre concept de vente de vins en vrac qui n'a pas de concurrence dans la capitale. Certes, la rue de Maubeuge est moins attractive que la rue de Dunkerque; elle est plutôt empruntée par des usagers de la gare qui travaillent sur Paris, donc assez pressés, et par des touristes. Mais nous avons reçu un très bon accueil des habitants et nous avons une réelle volonté de nous insérer dans le quartier. Lors de notre soirée pour le Beaujolais nouveau, une habitante de la rue a même souhaité animer musicalement la soirée!

     

    Un mot sur le concept?

    Chez nous, le client peut se servir directement dans des cuves soit en apportant sa propre bouteille, soit en se procurant dans la boutique une bouteille qui lui sera consignée. Un principe qui permet notamment des prix plus attractifs.

    vital quartier, rue de maubeuge, vin

    Nous avons aussi des alcools en vrac qui marchent bien car on peut en acheter des petites quantités, à partir de 10cl le flacon.

     vin, rue de maubeuge, vital quartier

     

    Vous parlez de vin « nature sans soufre ». Quelle différence avec un vin « bio »?

    Un vin nature n' a aucun additif chimique, ni à la vigne ni à la cave. Il peut subir d'éventuels traitements mais avec des produits naturels (pas de produits de synthèse). Dans un vin bio, pas de traitement non plus mais on accorde tout de même 5 à 10% de produits chimiques, on peut sulfater, on peut soufrer.

     

    Vous proposez également des ateliers certains jours de la semaine?

    Chaque mercredi entre 20h et 22h, nous proposons de découvrir des vins, un peu de dégustation, un peu d’œnologie mais attention pas question de devenir des « pros », on survole. Nous souhaitons démystifier le vin à la française avec son lot de vocabulaire très précis. On repart en fin de soirée avec sa bouteille après avoir fabriqué son vin en « assemblant » des cépages.

     

    On peut aussi y trouver des bouteilles de vin et quelques produits d'épicerie fine (huile d'olive, miel, confitures...)

    Si vous êtes tentés par l'atelier, pensez à réserver et pour tout savoir c'est sur leur site En Vrac mais aussi leur page Facebook !

  • 7e COPIL Barbès : retombées... sur la station de métro

    Nous avons choisi de ne pas vous donner un compte rendu long et austère de notre dernière réunion du comité de pilotage Barbès (11 avril) à l'hôtel de ville, mais plutôt de vous livrer les informations qui nous ont été transmises, sujet par sujet. Aujourd'hui la station de métro Barbès-Rochechouart. 

    Notre interlocutrice habituelle, Isabelle Bellanger, nous avait fait savoir qu'elle serait remplacée à l'agence de développement de Paris par Didier Perret. Nous avons pris contact et déjà échangé pour réclamer le nettoiement des piliers de la station qui sont actuellement couverts de tags peu esthétiques. Notre message demandait aussi la réparation des filets anti-pigeons qui sont déchirés sous le viaduc, côté 9e, et ne protègent plus les vélib' des fientes de ces volatiles. 

    La RATP avait-elle été avertie de la tenue de la réunion du COPIL Barbès ? Le fait est qu'elle n'était pas représentée. Résultat, nous n'avons pas pu réitérer nos demandes. 

    Comme nous, Daniel Vaillant, maire du 18e, estime que la RATP peut encore faire des progrès du côté de Barbès. De plusieurs sortes : bien sûr, en matière de propreté, comme nous le réclamons pour les tags, mais aussi au niveau de l'occupation illicite de son espace intérieur au rez de chaussée de la station, les jours de marché en particulier, une action nécessaire pour libérer les accès aux portillons et la sortie des usagers.

    Sur proposition d'Action Barbès, le Secrétariat général et la Mission cinéma de la Ville se sont déclarés favorables à la création d'une exposition relatant l'histoire du Louxor, ou sa rénovation, tout comme une exposition avait été présentée à la fin de la rénovation de la station par la RATP elle-même. De grandes  photos d'artistes représentant des figures ou des lieux singuliers du quartier avaient été suspendues dans l'immense espace intérieur du sous-viaduc. Renouveler une telle exposition serait le bienvenu pour marquer la réouverture du Louxor. Rien n'est fait pour l'instant, nous n'en sommes qu'à lancer des idées, il faudra penser au montage financier et convaincre la RATP, première concernée par le projet. 

    Une information confirmée pour finir : la réfection des verrières de la station aérienne est prévue pour cet été. La Ligne 2, en conséquence, passera la station Barbès-Rochechouart sans s'arrêter, comme ce fut le cas l'été dernier pour la station La Chapelle. On réfléchit encore où mettre les bases de vie du futur chantier (algéco) : sur le nouveau trottoir élargi côté 10e, ou plutôt rue Guy Patin à la suite de la station Autolib'. Les dates exactes du chantier seront communiquées ultérieurement. Cette interruption de service ne causera qu'une gêne passagère aux habitants du quartier qui, en revanche, se réjouiront de retrouver leur verrière sans ses trous.  Avouons qu'après une bonne averse, les quais  de la station aérienne prenaient des allures de pataugeoire !

  • Breaking the taboo : la guerre contre la drogue est un échec

    Breaking the Taboo est le premier documentaire de Sundog Pictures. Il présente les interview d'anciens présidents des Etats-Unis, dont Bill Clinton et Jimmy Carter, qui admettent que leurs politiques contre la drogue n'étaient pas bonnes.

    Le film est commenté par Morgan Freeman qui lui prête sa voix, et la campagne autour de "Briser le tabou" est en ligne sur YouTube promue par des personnalités publiques américaines comme Richard Branson, Kate Winslet et Dizzie Rascal.

    Selon la bande annonce :

    "La guerre contre la drogue fait rage depuis 40 ans. Plus d'un milliard de dollars ont été dépensés, des millions d'individus mis en prison, et on ne compte plus les milliers de morts. Le marché illégal de la drogue représente entre 330 et 400 milliards de Dollars, les drogues sont de moins en moins chères, et plus répandues que jamais, enfin dans un nombre toujours croissant de pays les cartels de la drogue sont la plus grosse menace à la sécurité nationale. Pourtant nos gouvernements continuent sans en tenir compte. 

    La vidéo a été reprise par des quotidiens en ligne comme The Telegraph à qui nous avons emprunté la présentation en la traduisant, ou encore The Washington Times qui relatait aussi l'intervention de Bill Clinton le 7 décembre dernier. Le texte est bien sûr en anglais et nous n'avons pas trouvé une version avec sous-titres. Notre association est toujours très sensible aux actions qui concernent la lutte contre la drogue, et nous soutenons celles qui ne confondent pas les trafiquants et les usagers, les uns profitant des autres et de leurs addictions. Cette vidéo serait-elle un premier pas vers des méthodes différentes de lutte ? Finie la tolérance zéro qui n'a pas empêché l'explosion de la consommation aux États-Unis et l'enrichissement sans limite des cartels... ? Finie cette politique du tout répressif qui a rempli les prisons de milliers d'américains ? Mais parallèlement l'économie de la drogue profite à beaucoup de monde.. alors espérons que ce ne sont pas des voeux pieux d'anciens présidents fatigués. 

    La récente décision de notre ministre de la santé, Marisol Touraine, qui va permettre d'expérimenter enfin une salle de consommation à moindre risque, s'inscrit dans cette approche plus préventive que répressive. C'est un petit pas modeste. Devant le ratage des politiques précédentes, il faut faire des efforts pour trouver d'autres solutions, tout en sachant qu'on n'éradique pas les addictions, aux drogues dures, douces, légales ou non. En revanche, limiter les dégâts devrait être un objectif de tous les gouvernements et des "hommes de bonne volonté".