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Rechercher : salle de consommation

  • Une méthode drôle et efficace pour l'été

    Nous ne résistons pas à l'envie de vous faire partager cette minute et 23 secondes de vidéo, tournée en Inde, qui montre comment on peut endiguer les épanchements d'urine de mâles inciviles.

    Ce sont évidemment les femmes qui trouvent l'opération très drôle. Parions que ce serait pareil chez nous !

    A nuisance importante, mesure efficace ! 

    La vidéo a été vue sur le site de voyagerloin.com, qui l'accompagnait du commentaire suivant : 

    Vous le savez, l’Inde est le second pays le plus peuplé du monde, ce qui implique visiblement beaucoup de petites incivilités. Oui, c’est un fait, de plus en plus d’hommes en Inde n’hésitent plus à sortir le biscuit pour uriner en pleine rue. Combinées à la chaleur, ces odeurs deviennent vite pestilentielles, et ça dérange.

    Alors pour lutter contre ce phénomène, un groupe d’individus anonymes, mais qui s’est autoproclamé « The Indian Proper » a décidé de prendre le taureau par les cornes en réagissant de manière drastique. La technique est imparable, plutôt rigolote, et a le don de dissuader quiconque de venir se faire plaisir sur les murs ! 

    Cette vidéo, et surtout l'icône qui orne le camion des arroseurs nous a fait penser à une autre vidéo, tout aussi amateure, datant de mai 2008, au lendemain des élections municipales. Vous voyez de laquelle il s'agit ? Non ? Notre association avait organisé une manifestation pour attirer l'attention sur le phénomène pisseur-tous-azimuts, déjà, et précisément nous voulions obtenir la fermeture du recoin niché au creux des piliers de la station de métro. Que nous obtiendrons fin 2010. Tout peut arriver à qui sait attendre... et se démener !

    Vous voulez la voir ? Elle est là. Soyez indulgents, le réalisateur est un amateur. Il progresse toutefois... 


    Action Barbès Propreté Manif 17 mai 2008 par ParisNeuvieme

  • Voeux d'Action Barbès : les réponses des maires des 10e et 18e

    Le 10 juin dans le 10e

    Nous avions promis pendant la campagne des municipales d'être très présents dans la vie locale, nous le sommes ! Deuxième conseil d'arrondissement de la nouvelle mandature dans le 10e, deuxième vœu d'Action Barbès. Changement de thème. Après la promenade urbaine, la BST gare du nord (lire le texte du voeu dans notre article du 10 juin). 

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    Notre demande était claire, elle peut se résumer ainsi : quid des échanges entre la brigade nouvellement installée et les acteurs locaux, habitants, commerçants... ?

    "Des contacts se sont noués avec des commerçants et des habitants. Cela fonctionne. je l'ai constaté aujourd'hui-même dans le quartier", a précisé le maire. Il a reconnu que cette brigade n'avait pas vocation à travailler en concertation (en réunion avec les habitants) contrairement au dispositif ZSP du 18e (zone de sécurité prioritaire de Barbès-Château Rouge-Goutte d'or). Des réunions ont lieu tous les deux à trois mois dans le cadre du groupe local de traitement de la délinquance (GLTD) avec des représentants du ministère de la Justice et ne peuvent donc se tenir en présence d'habitants. Cependant, deux pistes sont possibles.

    Ainsi, Rémi Féraud demandera au commissaire du 10e d'organiser une rencontre avec La BST et notre association. Par ailleurs, les conseils de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul et Louis-Blanc-Aqueduc pourront inviter le commissaire et le responsable de la BST pour faire le point sur la sécurité aux abords de la gare du nord, lors d'une réunion publique de leur conseil de quartier respectif ou même d'un conseil de quartier commun.

    L'opposition UMP, très présente, n'a pas manqué de demander la parole. Ainsi, Déborah Pawlik a reconnu la demande légitime d'Action Barbès, mais a estimé que le prétexte de la période électorale n'était pas recevable. Elle a confirmé que certains habitants ont rencontré spontanément des agents de la BST et demandé que des rencontres formalisées soient mises en place. "Je pose la question du nombre réel de fonctionnaires sur le terrain", a-elle ajouté.

    Une perche tendue au maire ! "Je n'organiserai pas de réunion publique. Mais les conseils de quartier (CQ) sont ouverts à tous. Quant au nombre de policiers, ceux qu'on ne pourra jamais voir ce sont ceux que la droite a supprimé ! "

    Sylvain Raifaud, adjoint chargé de la démocratie locale, s'est dit à disposition pour contribuer à ces échanges dans le cadre des CQ.

     

    Le lendemain dans le 18e

    Là, pas d'interpellation directe d'Action Barbès, ni de lecture par un élu de notre vœu sur la Promenade urbaine. Toutefois, nous savions qu'Eric Lejoindre devait aborder le sujet avant le début du conseil d'arrondissement. C'est ce qu'on appelle dans le 18e une communication du maire. Il a souligné l'important travail réalisé par les responsables associatifs  "pour ce projet ambitieux qui aura la dimension que le lieu mérite. Et pourquoi pas une mise en œuvre autour du budget participatif si les citoyens s'en saisissent au-delà de ceux qui sont déjà mobilisés", a-t-il ajouté. Il a bon espoir que la lettre envoyée conjointement avec Rémi Féraud à Anne Hidalgo ait rapidement un écho et qu'un travail participatif commence d'ici à quelques semaines.

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    D'autres élus se sont également exprimés dans une belle unanimité. Que ce soit Pierre-Yves Bournazel (UMP) : "nous saluons cette initiative et nous serons une opposition constructive"  ou encore les élus de la majorité, communistes, EELV. Frédéric Badina, Adjoint EELV, a précisé l'importance de certains axes de travail dans ce projet: propreté, circulation et attractivité économique. Sandrine Mées, Adjointe EELV et élue référente du conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge, a insisté sur l'importance de ce projet à construire dans le long terme et la nécessité de créer des commissions sur le modèle des ateliers d'urbanisme.

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    Avec un tel enthousiasme de l'ensemble de l'équipe municipale du 18e, on ne peut croire que cette Promenade urbaine ne voie jamais le jour.

    Nous rencontrerons très prochainement Caroline Neyron, adjointe chargée de la démocratie locale, pour faire connaissance et présenter notre projet plus en détail. Nous comptons également en apprendre davantage sur le fonctionnement et la mise en œuvre des budgets participatifs qui sont une des caractéristiques de la mandature actuelle. 

  • Foot foot foot....

    La coupe du monde a eu ses rebondissements et se termine sur la victoire de l'Allemagne. C'est fini pour quatre ans... Mais chez nous, à Barbès, on pourra continuer à acheter des chaussures à crampons, car le magasin Foot Locker a ouvert ses portes vendredi dernier. 

    Regardez : 

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    Le trottoir est dégagé, encore un peu brut mais tout propre, chacun y est allé d'un coup de balai et l'un entraînant l'autre, le résultat est assez convaincant. 

     

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    D'après les dernières informations, la brasserie ouvrira en septembre. Allez, encore quelques semaines. Restez attentifs aux nouvelles postées sur notre blog, nous vous avertirons si d'aventure les patrons font une petite fête pour cette ouverture tellement attendue ! 

    Et vive notre fête nationale... tout cela nous ferait presque oublier que nous sommes le 14 juillet !  Attention aux pétards et autres feux d'artifice. Ne prenez pas de risques. 

  • Végétalisation à la parisienne en été

    Les palmiers, c'est bien. Mais sur Paris, ça ne passe pas l"hiver, sauf si le climat se réchauffant nous n'avons plus ni gelées hivernales, ni températures négatives. Quant à l'espace nécessaire vu par le Parisien moyen, le palmier est un peu encombrant... 

    Toutefois regardez ce que l'on peut faire avec un peu d'effort et de "main verte" : 

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    rue-du-delta-paris-9e

  • Un espoir pour les kiosquiers ?

    Il y a peu nous avions présenté ici la famille Lebcher, père et fils, dans leur kiosque au pied de l'escalier de la station de métro Barbès-Rochechouart. C'était l'occasion aussi de décrire les difficultés qu'ils partagent avec l'ensemble des kiosquiers parisiens, à savoir des horaires très étendus, 12 heures d'ouverture, un travail de titan pour des revenus modestes en regard de l'effort fourni. Aucune indépendance dans le choix des titres de presse à présenter et un dialogue impossible avec les messageries. Sans parler de la concurrence importante des gratuits et de la presse accessible par le net. Malgré les 150 ans des kiosques parisiens, fêtés l'année dernière, le ras le bol est complet et l'avenir est loin d'être assuré.

    Une pétition a été lancée en avril pour interpeller la maire de Paris au lendemain de son élection : « Au secours Madame la Maire, votre kiosquier se meurt » (voir le texte ici)

    Hier au Conseil de Paris, en soirée, sont arrivés deux vœux (30 et 31), l'un de l'UDI, Eric Hélard, l'autre de Danielle Simonnet*, non inscrite, pour réclamer une attention particulière à la situation dramatique des kiosquiers. « Les kiosques sont en danger » a martelé M. Hélard, juste avant que Mme Simonnet ne qualifie les recettes des kiosquiers de « rémunérations misérables pour des horaires impossibles ». Elle ne croit pas non plus que la délégation de service public mise en place par la Ville, Mediakiosk, parvienne à faire des miracles. Son action ne semble pas prendre le bon chemin, selon les kiosquiers, qui lui reprochent de vouloir maintenir les kiosques — et les recettes publicitaires que génèrent les surfaces dédiées — sans se préoccuper de la survie de ceux qui les tiennent. Le dialogue que Mediakiosk devait favoriser avec les messageries n'est pas entamé, contrairement aux promesses initiales. Elles imposent des titres en quantité sans rapport avec les possibilités de vente, se plaignent les kiosquiers, et en exigent le règlement sans délai.

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    L'exécutif parisien, en la personne de Olivia Polski, adjointe chargée du commerce et de l'artisanat, avait bien reçu le message ! A la réception de la pétition et sans plus attendre, elle a invité une délégation et a proposé d'organiser une table ronde pour mettre les problèmes sur le tapis, observer les conditions actuelles et étudier toutes les solutions possibles. Ce vœu de l'exécutif sur l'organisation d'une table ronde a été adopté à l'unanimité après retrait des deux présentés précédemment. Il nous reste à espérer que les messageries Presstalis et MLP, changeront leurs manières, et que les kiosquiers seront vigilants sur les offres qui leur seront faites au cours de cette table ronde. 

     

    * Danielle Simonnet est secrétaire nationale du Parti de Gauche mais non inscrite (NI) au Conseil de Paris, en ayant décliné l'offre de Nicolas Bonnet de rejoindre le groupe des élus communistes.

     

    PS : Pour suivre la deuxième journée de débat en direct au Conseil de Paris, cliquez ici.

  • La végétalisation, deux printemps plus tard

    Nous avons décidé de rendre visite à nos pots de fleurs. 

    P1050416.jpgIl a fait très beau ces derniers jours et nous nous sommes demandés si les plantations faites il y a maintenant deux printemps résistaient plutôt bien, si les arrosages assurés par la régie de quartier compensaient suffisamment les périodes sèches — n'allons-nous pas vers un réchauffement du climat, y compris à Paris ? — en résumé, nous avons voulu savoir si nos pots de fleurs se portent bien. 

    Il y a quelques placettes qui ont bénéficié des efforts de végétalisation de la mairie, initiés par le conseil de quartier, rappelons-le. Au plus près de Barbès, vous avez deux pots sur la placette Paré-Parin, face aux terrasses du café Le Magenta, plantés en septembre 2012. Voici une photo de l'époque : 

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    Voici les mêmes hier, arrosés non pas par la régie de quartier mais par l'eau du ciel !

    P1070481.jpg

    Sur la placette à l'entrée de la rue Chabrol, peu de temps avant, avaient été posés plusieurs pots du même format, dans le but conjoint d'y limiter le stationnement des deux-roues motorisés. (voir notre article du 9 juillet 2012) Photos de l'époque aussi :

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     Et hier : 

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    Puis sur le Magenta même, au carrefour avec la rue de La Fayette, à quelque distance des vitrines du Leader Price.

     

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    Ce n'est pas une explosion de couleurs, certes, mais les végétaux ont plutôt bien résisté. C'était un pari puisque la Direction des parcs et jardins (DEVE) ne souhaitait déjà plus assumer le coût de l'entretien de nouvelles plantations à l'époque. On le comprend fort bien, et nous sommes les premiers à encourager les initiatives locales de jardins partagés qui sont une autre forme de végétalisation, moins onéreuse pour le budget de la municipalité. Malheureusement peu d'espaces se prêtent à cette activité dans notre quartier. Nos gros pots de fleurs gris, dont certains présentés ici, semblent apprécier l'air parisien et s'en sortent plutôt bien. Longue vie à eux ! 

    Pour finir nous soulignerons l'absence de deux-roues motorisés sur la placette de la rue La Fayette, qui était très encombrée il y a deux ans, et la propreté du macadam autour des pots. Les photos ont été prises vers 16h. Est-ce un effet de la pluie ? 

  • Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

    C'est un centenaire aux multiples commémorations qui nous rapproche toutefois de notre quartier :  se souvenir que Jean Jaurès a été assassiné le 31 juillet 1914 alors qu'il dîne au café du Croissant, rue Montmartre (2e), à deux pas du siège de son journal, L'Humanité, par Raoul Villain. C'était trois jours avant le début de la Première Guerre Mondiale. 

    Raoul Villain

     

     

     

     

    L'année Jaurès bat son plein ! Le grand homme est à juste titre célébré sous différentes formes. Faut-il y voir en creux le désert d'idées politiques et le manque de personnalités de cette envergure à notre époque ?  Il n'est pas déraisonnable de le penser.
     
    Un autre aspect des choses peut aussi être constaté : l'absence totale de contradicteurs aux idées de Jaurès. La récupération politique ou plutôt politicienne, même la plus étonnante voire la plus intellectuellement malhonnête comme celle opérée par Nicolas Sarkozy en son temps, va bon train mais point de détracteurs de la pensée de Jaurès en cette année anniversaire, enfin point d'expression de cette opposition parmi les intellectuels. 
     
    Il nous faut donc remonter au temps de Jaurès, c'est-à-dire dans les toutes premières années du XXe siècle pour trouver un contradicteur de la pointure de Jean Jaurès en la personne de Charles Péguy.  
     
    Jaurès est passé à l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm quelques années avant Péguy. C'est leur combat commun en faveur du Capitaine Dreyfus qui a permis leur rencontre et la naissance de relations amicales dans les dernières années du XIXe siècle. Socialistes tous les deux, animés par une quête de justice sociale commune, les deux hommes ont beaucoup échangé leurs idées, notamment au cours des longues promenades qu'ils faisaient à pied entre Paris et Puteaux.
     
    Les choses se sont gâtées à la fin de l'affaire Dreyfus. Jaurès n'en tire pas les conclusions politiques que Péguy attendait, à savoir une nouvelle façon de faire de la politique, près du peuple, pour le peuple. Jaurès joue le jeu du "radicalisme" républicain parlementaire (montée en puissance du Parti Radical) et de son avatar le "Combisme", politique suivie par le fameux Petit Père Combes,  père de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat en 1905, opportuniste pour certains, sans souffle pour Péguy. Le retour de Péguy au catholicisme dans ces années-là n'arrange pas les choses et la rupture est vite consommée entre les deux hommes. 
     
    Socialiste, patriote et profondément croyant, Charles Péguy a écrit des lignes très sévères et en vérité injustes sur Jean Jaurès. C'est dans L'Argent publié dans les Cahiers de la quinzaine en 1913 que l'on trouve le plus dur. Qu'on en juge.
     
    "Je ne veux point revenir ici sur ce nom de Jaurès. L'homme qui représente en France la politique impériale allemande est tombé au-dessous du mépris qui puisse s'adresser le plus bas. Ce représentant en France de la politique imperialiste allemande, capitaliste allemande, et particulièrement coloniale allemande est tombé dans un mépris universel. Ce traitre par essence a pu trahir une première fois le socialisme au profit des partis bourgeois. Il a pu trahir une deuxième fois le dreyfusisme au profit de la raison d'Etat. Et à quels autres profits. Il a pu trahir ces deux mystiques au profit de ces deux politiques. Il a essayé de trahir une troisième fois. Il a essayé de trahir la France même au profit de la politique allemande. Et de la politique allemande la plus bourgeoise. Il a ici rencontré une résistance qui doit l'avertir de ce qui l'attend dans le honteux couronnement de sa carrière et que tant de turpitudes ne trouveront peut-être pas toujours une égale réussite. "
     
    Même si ces lignes sont certainement dictées par le ressentiment de Péguy vis-à-vis de Jaurès, elles n'en sont pas moins terribles. Voir dans le pacifisme de Jaurès à l'orée de la Grande Guerre un soutien à l'Allemagne est une erreur manifeste. 
     
    A propos des socialistes, Charles Péguy n'est pas plus tendre. 
     
    "On ne saurait trop le redire. Tout ce monde-là est jauressiste. C'est-à-dire au fond tout ce monde-là est radical. C'est-à-dire bourgeois. C'est partout la même démagogie ; et c'est partout la même viduité ; l'une portant l'autre ; l'autre reportant l'une. Cette pauvreté de pensée, peut-être unique dans l'histoire du monde, ce manque de coeur qui est en politique la marque propre du parti radical a dans un commun jauressisme gagné tout le parti socialiste politique et de proche en proche le parti syndicaliste. Tout ce monde-là est au fond du monde radical. Même indigence, même lamentable pauvreté de pensée. Même manque de coeur. Même manque de race. Même manque de peuple. Même manque de travail. Même manque d'outil. "
     
    Pour en savoir plus sur Charles Peguy, il faut lire la biographie écrite par Arnaud Teyssier (édition Tempus) et écouter les quatre émissions que Les Nouveaux Chemins de la Connaissance sur France Culture lui a consacré en mai dernier.
     
    Pour Jean Jaurès, il faut se reporter à la magnifique biographie que lui consacrent Gilles Candar et Vincent Duclert (edition Fayard) parue ce printemps, visiter l'exposition Jaures aux Archives Nationales et aussi lire les travaux de Madeleine Reberioux sur Jaurès dans le Tarn.
  • Gare aux incendies

    La semaine dernière on a du déplorer un nouvel incendie rue d'Hauteville. Après qu'une épaisse fumée noire avait fait disparaître pendant un long moment l'église Saint-Vincent de Paul quelques jours plus tôt, d'une manière peu engageante, comme le décrivait Le Parisien le 6 mai déjà. Il s'agissait d'un départ de feu en sous-sol, un véhicule dans un parking privé... Sommes-nous cernés à plus ou moins brève échéance par de potentiels incendies ? La probabilité est bien là.

     

    Immeuble du 38 boulevard de Sébastopol (Paris 1er) ravagé par un violent incendie le 20 décembre 2013 (cf. vidéo Le Parisien)

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    arton1570.jpgLes statistiques indiquent qu'un incendie se déclare en France toutes les deux minutes, ce sont donc 250 000 incendies au total et Paris n'échappe pas à ce risque. C'est pourquoi des mesures préventives doivent être prises rapidement et qu'elles concernent tout un chacun. Certes, il faut être vigilants sur les installations électriques : petit à petit les plus vétustes disparaissent avec la rénovation de l'habitat. Il faut aussi adopter de bons réflexes : ne pas laisser des appareils électriques branchés inutilement, veiller à ce que les fils d'alimentation ne chauffent pas, etc... Et enfin, il faudra au plus tard — mais pourquoi ne pas le faire d'ores et déjà — le 8 mars 2015 installer dans chaque appartement un détecteur de fumée, de son vrai nom détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF).

    Le site de la mairie de Paris livrait ses jours-ci sur son site paris.fr un article très détaillé sur cette obligation, des conseils d'achat et tout ce qu'il faut savoir pour se mettre en conformité avec la loi.

    Lisez cet article en cliquant ici.

     

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    Et voyez les bons gestes face à un départ d'incendie sur cette vidéo de Conso Mag.


    Conso Mag : que faire face au feu ? par territoiresgouv 

    Pour davantage d'informations sur l'habitat, visitez le portail du Ministère du Logement et de l'Egalité des territoires. Une mine de renseignements s'y trouve. C'est là.

     

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  • Pris sur le vif: immeuble en péril

    Nous avions déjà évoqué les éventuels désordres graves touchant à la structure des immeubles, susceptibles de porter atteinte à la sécurité des passants : ce fut à la fin de notre dernier article sur les auvents avec l'évocation de nos doutes quant à la structure de l'auvent situé au 151 boulevard Magenta.

    Nous avions alors interrogé le Bureau de la Sécurité de l'Habitat ("BSH") de la Préfecture de Police de Paris (relevant de la Direction des Transports et de la Protection du Public, et de sa Sous-Direction de la sécurité), chargé de gérer ces questions et d'élaborer les mesures nécessaires pour la prévention du danger.

    Le BSH nous avait alors répondu que "l'architecte de sécurité [de la Préfecture de Police] s'est rendu sur place le 18 décembre 2012 mais n'a pas constaté de désordres constitutifs d'un péril au sens de l'article L.511-1 du Code de la construction et de l'habitation. Toutefois, afin d'éviter toute aggravation de la situation, la gérante de cette boutique [NDLR: Madame Lamy] a été invitée par courrier du 9 janvier 2013 à réaliser certains travaux." - courrier dont une copie a été adressée à la Mairie du 10e arrondissement et que vous trouverez en cliquant ici.

    Rappelons que l'article L.511-1 du Code de la construction et de l'habitation indique le traitement du péril lié à l'état des bâtiments relève du pouvoir du maire.          

    Sur ce sujet des désordres structurels pouvant affecter les immeubles et susceptibles de constituer un péril pour les passants et les habitants (au sens de l'article L.511-1 et suivants du code de la construction et de l'habitation), voici un exemple concret qui s'est déroulé hier, photos prises sur le vif...

    Le bâtiment que nous évoquons ci-dessous, est celui formant l'angle des 86 boulevard Magenta et 123 rue du faubourg Saint-Denis (face au Marché couvert Saint-Quentin): un très bel immeuble, comme l'atteste cette photo prise le 25 mars 1911 à l'occasion du "Cinquantenaire" (et de ses "Affaires Exceptionnelles") du Grand Bazar Magenta qui se trouvait dans cet immeuble.   

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    Photo tirée du livre "Mémoire Des Rues - Paris 10e" édité par Parimagine - voir notre article du 3 mai 2014 - en partenariat avec Histoire et Vies du 10e 

     

    Hier, en fin de matinée, une partie du "corbeau" (pièce en relief) supportant le balcon du 2e étage s'est détachée de la façade donnant dans la rue du faubourg Saint-Denis:

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    La zone a rapidement été sécurisée par les pompiers et la police, qui ont dépêché un architecte de sécurité de la Préfecture de Police.

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    Peu après, alors que les pompiers intervenaient pour vérifier l'état du balcon incriminé (qui avait déjà fait l'objet d'un renforcement avec une pièce métallique), un deuxième corbeau (cette fois-ci entier, et ayant plus de trois fois le volume du précédent morceau) est venu s'écraser, endommageant également l'habillage métallique de la corniche au-dessus du commerce:

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    Il s'agit d'un cas classique de pierres effritées suite à des infiltrations d'eau. Sur ce même immeuble, on peut par ailleurs distinguer d'autres désordres structurels, laissant présager de futurs soucis si des mesures de sécurité et de prévention ne sont pas prises rapidement (exemple : purge de la façade et enlèvement de tous les éléments de matériaux menaçant de se détacher, sondages et avis de l'architecte de sécurité etc.):

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    Dans le cas de ces désordres structurels, généralement dues à un défaut d'entretien de l'immeuble, le BSH de la Préfecture de Police (mentionné ci-dessus) peut enjoindre les copropriétaires de l'immeuble de prendre certaines mesures de sécurité et réaliser certains travaux. En cas de non réalisation de ces travaux, l'administration peut imposer, par arrêté de péril, à chaque copropriétaire d'exécuter les travaux prescrits. Une telle injonction a alors pour effet de suspendre la perception des loyers jusqu'à l'abrogation de cet arrêté de péril. En cas d'inaction prolongée, l'administration peut réaliser ces travaux d'office et aux frais des copropriétaires. En outre, dans l'éventualité où des accidents surviendraient, les responsabilités pénales et civiles des copropriétaires et du Syndic peuvent être engagées.

    D'une manière générale, soyez donc vigilants avec l'entretien des structures de votre immeuble. N'attendez pas, notamment si vous découvrez d'éventuelles fissures : prévenez rapidement votre syndic ou votre propriétaire. En cas de doute, vous pouvez entrer en contact avec le BSH (qui fera alors appel au Service des Architectes de Sécurité de la Préfecture de Police pour un éventuel diagnostic) via cette adresse courriel:

    pp-dtpp-sdsp-bsh-qualite@interieur.gouv.fr

  • Encourager le vélo, un leurre écologique ?

    Depuis de années, on peut lire dans les bulletins d'information des municipalités, dans la presse, et entendre également dans les discours politiques, que la pratique de la bicyclette est favorable à la sauvegarde de l'environnement, un geste écologiste qui produit moins de CO2 que tout déplacement facilité par un autre véhicule surtout à moteur thermique. 

    Nous-mêmes ici, nous avons maintes fois parlé des "circulations douces" en incluant le vélo au même titre que les transports en commun ou la marche à pied. Pourtant à y regarder de plus près, tout n'est pas aussi simple, et le vélo après étude plus fine s'avérerait être un magnifique cache-misère et une solution de substitution pour les politiques peu courageux qui hésitent à s'attaquer de front aux lobbies de l'automobile. 

     

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    Place de la République

     

    En effet, les analyses montrent que le cycliste est plutôt un ancien marcheur ou un usager des transports en commun, et rarement un ancien automobiliste. Or, passer de la marche à la bicyclette ne réduit en rien l'émission globale de gaz carbonique à l'échelle de Paris. Les aménagements de voirie, la création de pistes cyclables et la mise à disposition de Vélib' sont donc bien moins payants que la réduction de la place de la voiture dans la cité, paris,voitures,pollution,bicyclette,véloau niveau de l'amélioration de l'air ! C'est pourtant ce qui fut fait tout au long de ces dernières années. Serait-ce pour se donner bonne conscience ? 

    Nous ne parlerons pas ici des personnes qui vivent hors agglomération : là, le choix des moyens de déplacement est plus limité, et souvent ils vont opter pour le plus rapide... qui est aussi souvent le plus polluant.

    Toutefois, le bon côté de la pratique de la bicyclette, ce sont ses vertus au niveau de la santé du cycliste. C'est bon pour la forme, bon pour les muscles et ralentit le vieillissement du cycliste, à condition que celui-ci conduise prudemment, car les rues de Paris ne sont pas toutes sécurisées pour les piétons et les vélos. Attention donc à vous et aux autres ! 

    paris,voitures,pollution,bicyclette,véloPour en savoir plus : Le retour de la bicyclette.
    Une histoire des politiques de déplacement en Europe
    de 1817 à 2050, de Frédéric Héran,
    La Découverte, 2014, 256 p. – Sortie le 22 mai 2014

    Un lien vers un site qui prône la vie sans voiture : http://carfree.free.fr

  • Les concerts du dimanche en plein air

    Voici les premières interventions de la COMPAGNIE GABY SOURIRE "Côté Cour Côté rue" dans les rues et places du quartier de la Goutte d'Or du 3 avril au 28 septembre 2014. Chaque rendez-vous est l'occasion de se rencontrer dans la rue, d'échanger ... Si le soleil est présent, c'est encore plus sympathique.

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    Jeudi dernier de 16h à 19h30 la compagnie s'est présentée dans le rôle des  "écrivains publics", une belle occasion pour écrire ensemble une lettre ...

    Ils étaient installés place des Islettes, angle de la rue de Jessaint et rue de la Charbonnière, en face de la bibliothèque et dans la cour de l'immeuble du 28-32 rue de la Goutte d'Or. Les installations sont parfois modifiées en fonction des commodités, de la population et du succès, mais ils sont faciles à trouver. 

     

    Ce dimanche 6 avril, de 14h à 17h, vous pourrez assister à un concert (rien que pour vous ou presque)...à l'angle de la rue de Chartres et de la rue de la Goutte d'Or, sur le parvis de l'église St Bernard et dans la cour de l'immeuble du 28-32 rue de la Goutte d'Or (sous réserve de changement, et pour les mêmes raisons que les écritures collectives).

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  • Tout le monde aime Guignol !

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    Les habitants
    du quartier Trudaine Rochechouart
    ont de la chance !
    Guignol sera de passage chez eux
    aujourd'hui samedi et demain dimanche
    place Lino Ventura, juste au coin
    de la rue des Martyrs et de l'avenue Trudaine.
    Mais attention,
    spectacle réservé au moins de 10 ans,
    qu'on se le dise.